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2018 : une année négative pour les agents publics du Ministère !

11 décembre 2017

La CFDT-MAE voit se profiler une année 2018 négative pour les fonctionnaires et les contractuels de droit public du Département. En effet, comme les agents publics des autres administrations, les collègues devront faire face au gel de la valeur du point d’indice, au rétablissement du jour de carence, à l’augmentation de la cotisation « retraite », au report du calendrier PPCR et à la hausse de la CSG, simplement compensée. Pour en savoir plus, la CFDT-MAE vous invite à consulter le document réalisé par la CFDT-Fonctions publiques (UFFA).

  • Report du calendrier PPCR

Le gouvernement a décidé de décaler le calendrier d’application du PPCR d’une année. Ainsi, les dispositions qui auraient dû s’appliquer au 1er janvier 2018 ont été repoussées au 1er janvier 2019. Cela concerne la deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents C, la dernière tranche de revalorisation des grilles des agents B et la seconde tranche du transfert primes-points (5 points) en catégorie A.

De même, les revalorisations prévues en 2019 et en 2020 seront mises en œuvre respectivement en 2020 et 2021.

  • Année « blanche » pour le passage en A des assistants sociaux

Le passage de B en A des agents de la filière sociale, prévu au 1er février 2018, est reporté au 1er février 2019, retardant ainsi le reclassement de tous les collègues du corps des assistants sociaux travaillant au Département.

Nous vous proposons de prendre connaissance du courrier de la CFDT-UFFA adressé à la Ministre des solidarités et de la santé, également signé par notre fédération, demandant le maintien du passage en catégorie A des travailleurs sociaux, au 1er février 2018.

  • Nouveau calendrier pour 2019

Ce n’est, à présent, qu’en 2019 qu’interviendront la revalorisation indiciaire, pour certains échelons, des grilles des adjoints de chancellerie, des grilles des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication et le transfert de primes en points d’indice majoré (+5 points) pour les attachés des systèmes d’information et de communication et les secrétaires des affaires étrangères.

Afin d’établir une comparaison avec la situation antérieure et quelle que soit votre catégorie, nous vous proposons de vous reporter à notre article, paru en début d’année, sur les gains indiciaires du protocole PPCR au 1er janvier 2017

Thèmes : Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, ppcr, Rémunération, Santé au travail

GPEEC catégories A – problématiques politiques, culturelles, DIL, DCP : la LDS de juin est en ligne !

22 juin 2017

Découvrez ci-dessous, dans la « Lettre du syndicat CFDT-MAE » de ce mois de juin 2017 tout ce que vous vouliez savoir sur la GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) des catégories A et des domaines politique, culturel, immeubles et logistique, presse !

Au sommaire :

  • Catégories A, des pistes mais une pyramide inversée,
  • Affaires politiques : les métiers de la diplomatie,
  • DIL 2025,
  • DCP, les métiers de la communication,
  • les affaires européennes, au coeur du MEAE,
  • DGM : la fin d’un cycle ?

…et notre rubrique « vie des sections ».

Lisez… et faites lire !

 

 

Thèmes : CAE, Catégorie A, dcp, DGM, DIL, europe, GPEEC, LDS, sae

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la communication à la DCP – 18 mai 2017

24 mai 2017

La CFDT-MAE vous propose de revenir sur le groupe de travail GPEEC consacré à la direction de la communication et de la presse (DCP), dans le cadre du dernier cycle de rencontres portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère.

Comme lors des rencontres précédentes (DFAE, DIL, DGP, DGM et DUE, le groupe de travail est présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM), accompagnée du directeur de la DCP, également porte-parole du ministère. La CFDT-MAE est représentée par Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Une mission stratégique « internalisée »

La communication est une fonction stratégique pour le Département, prise en compte, au quotidien, dans l’organisation du Ministère (cabinets), qui a choisi de confier cette mission, en interne, à la direction de la communication et de la presse (DCP). Cette direction, qui est composée de deux sous-directions et de pôles, assure l’animation de la communication interne et externe du Département. La DCP fait un point presse quotidien et son directeur assure les fonctions de porte-parole. Seuls deux autres ministères connaissent une situation analogue : le ministère de l’intérieur et celui chargé de la défense. La direction de la communication et de la presse est, également, chargée de la diplomatie numérique, vecteur fort de notre politique d’influence, et pilote aussi le réseau de presse et de communication des postes.

La DCP absorbe la dictature de l’instant

Tout ce travail nécessite une grande réactivité aux événements, dans un monde de plus en plus bouleversé et dans lequel la fonction d’information n’a jamais été aussi importante. La DCP doit prendre en compte l’émergence de nouveaux modes de communication, en particulier ceux des réseaux sociaux qui génèrent de l’information en dehors des acteurs traditionnels que constituent les médias. Le rôle de la direction de la communication et de la presse consiste donc à absorber le stress de l’action immédiate et d’en préserver les autres directions de l’administration centrale et les postes. La DCP effectue, également, une mission de veille stratégique sur la perception, par les médias, du ministère et de ses missions.

La communication s’effectuera en dix langues

La communication repose sur la stratégie ministérielle de communication à destination de l’administration centrale et des postes. A moyen terme, la communication numérique s’effectuera en 10 langues, au lieu de 6 actuellement (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et chinois). Par ailleurs, il s’agit également, pour cette direction, de piloter la mise en place d’une communication « décentralisée » assurée localement par les postes. Des centres régionaux de communication sont en place (la communication relative au monde arabe est coordonnée par l’ambassade de France en Egypte, celle relative au monde hispanophone l’est à Mexico).

  • Les ressources dont disposent la DCP

Les moyens budgétaires sont passés de 4 à 2,5 M € en 7 ans. Les effectifs, qui étaient de 107 postes de travail en 2010, sont passés à 100 en 2016 (sans compter un diplomate d’échange), répartis entre 78 titulaires et 22 contractuels. Parmi les fonctionnaires, on compte 25 agents A, 14 agents B et 39 C. Par ailleurs, l’importance croissante du numérique, le recours, lui aussi croissant, à l’audiovisuel et la montée en puissance de l’événementiel ont justifié le recours à des agents contractuels. En outre, à l’étranger, le réseau « presse » comprend aussi bien des titulaires que des recrutés locaux.

  • Les différents métiers exercés

Le travail de la DCP repose, aujourd’hui, sur les métiers de la presse (relation avec les journalistes), du numérique (développeurs informatiques, rédacteurs Web, réseaux sociaux et Diplonet), de l’audiovisuel (cadreurs, photographes), de la communication et de l’évènementiel (graphisme) et de la veille (agences de presse, presse, médias audiovisuels, Internet et réseaux sociaux). Parmi les agents qui exercent ces métiers, beaucoup participent à des astreintes, soit au titre de la presse, soit au titre du Web.

  • La mise en place de « Diplolab »

Cette cellule informelle, composée d’agents des deux sous-directions (presse et communication), est chargée d’une veille stratégique de l’actualité à travers tous les vecteurs d’information actuels. Elle a vocation, d’ici 5 ans, à se professionnaliser et à évoluer grâce à une technicité croissante.

  • Une professionnalisation croissante et inéluctable

L’évolution majeure de ces dernières années, appelée à se poursuivre, est celle d’une professionnalisation croissante et inéluctable des différents métiers de la communication, dans un contexte de montée en puissance du numérique et de la concurrence sur le marché de l’information. Le recours à des agents contractuels doit pouvoir être envisagé à chaque fois qu’un profil adapté ne parvient pas à être identifié parmi les titulaires et, dans ce cadre, il est important de maintenir une possibilité de « CDIsation », au cas par cas.

  • Diffuser la culture de la communication et du numérique

La direction est active dans la diffusion de la culture de la communication et du numérique au sein du ministère. Des progrès importants, en lien avec la DRH, ont été réalisés ces dernières années par le biais de modules de formation adaptés et pratiques. Il est de l’intérêt du Département qu’un nombre croissant de titulaires passent, durant leur parcours, par des fonctions dans ce domaine.

  • La CFDT relève la diversité des personnels de la DCP

La CFDT relève que la DCP réunit une diversité de personnels soumis à des régimes juridiques différents (fonctionnaires, contractuels CDI et CDD), ce qui constitue en soi un défi managérial et, pour la gestion des agents non permanents, une contrainte supplémentaire en termes d’attractivité des salaires.

  • La CFDT milite pour une pérennité des parcours

La CFDT-MAE constate également que les qualifications auxquelles la DCP fait appel correspondent à des besoins permanents et que des fonctionnaires qui ont été affectés à la DCP y reviennent. Dans ces conditions, et puisque le choix – heureux – a été fait de faire assurer la communication du MAEDI par des agents du MAEDI, il y a là des personnels qui pourraient ne pas être recrutés de manière précaire. Il existe pour des fonctionnaires de toutes catégories des parcours professionnels qui s’inscrivent, dans la durée, dans la filière « presse et communication » et des contractuels recrutés en raison d’une spécialité exercée, avant leur recrutement à la DCP, qui pourraient également apporter leur concours sur le long terme. Tout comme la CFDT l’avait relevé pour la DGM, il y a là un gisement d’emplois pérennes qui devraient être traités comme tels et non plus sur le mode précaire.

Ce point semble avoir retenu l’attention de l’administration.

Thèmes : Agent contractuel, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, GPEEC

GPEEC cat. A : des pistes de réflexion intéressantes mais contraintes par une pyramide des corps inversée

4 avril 2017

Le groupe de travail GPEEC, présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM) inaugure un cycle de réunions transversales dédiées respectivement aux catégories A, B et C. La situation des catégories A est examinée le 27 février 2017.

L’administration présente les enjeux et invite les représentants des personnels à un brain-storming, qui a abordé sans tabou des questions statutaires en partie nouvelles

A partir de besoins identifiés à un horizon de cinq ans, dans un contexte de maintien de l’universalité du réseau et d’une diplomatie globale, d’un équilibre entre généralistes et spécialistes qui a pour objet de défendre la spécificité du Département, et d’importance croissante du numérique qui modifie l’environnement de travail, l’administration, pour chaque filière ou presque, dresse l’inventaire des principaux besoins.

Dans la filière consulaire, il s’agit principalement de développer et de consolider les compétences d’encadrement et d’animation des équipes.

Dans la filière développement, coopération et action culturelle, il faudra faire face au développement des fonctions de pilotage et de contrôle des opérateurs, et de valoriser l’expertise des agents dans les différents secteurs d’intervention.

Dans la filière communication (numérique, audiovisuel, événementiel), les évolutions tendront à confirmer le positionnement de la filière comme « agence de communication » du ministère et les agents de catégorie A du ministère devront développer les nouvelles compétences associées.

La filière administrative comprend la filière financière et la filière ressources humaines, toutes deux marquées par un besoin accru de professionnalisation.

La première a intégré des modifications intervenues dans le contexte de travail dues à la mise en place de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) ainsi que le transfert de charges nouvelles (internalisation des contrôles de la qualité budgétaire et comptable, l’évolution des missions des SCG, renforcement des fonctions « achats », utilisation de Chorus).

La seconde est caractérisée par une forte proportion d’emplois spécialisés, dans les métiers exigeant une expertise : expertise juridique et statutaire, développement RH (recrutement et accompagnement personnalisé, demandé par les agents), et un besoin accru de ressource capable de répondre au besoin de développement dans le domaine des techniques d’ingénierie de la formation, en ce compris la formation à distance, afin de répondre à l’individualisation des besoins de formation.

Des compétences spécialisées sont requises afin de traiter la qualité de vie au travail.

La filière informatique a connu la plus importante évolution, marquée par l’apparition de nouveaux métiers dans le champ du développement (science des données et intelligence des machines, applications simples avec de fortes capacités d’évolution), création et gestion de data centers, ainsi que la montée des problèmes de sécurité informatique. Ces métiers nouveaux nécessitent que le MAE puisse s’attacher les services de personnels qualifiés, possédant un niveau élevé de connaissances actualisées, qui correspondent à des jeunes profils en fin de cursus académique, qui aspirent à des rémunérations supérieures à celles consenties par l’administration.

La filière logistique et patrimoine est elle aussi marquée par des évolutions importantes. Parmi les missions nouvelles de la filière figurent la fiabilisation du patrimoine à l’étranger, son entretien et sa maintenance. Le développement du building information modeling (BIM), dispositif de modélisation numérique qui accompagne l’ensemble de la vie d’un bâtiment, de sa construction à son exploitation et à sa maintenance, suppose le recrutement d’un « BIM manager ». En outre, la filière a besoin de profils d’ingénieurs pour exercer les fonctions les plus spécialisées.

L’expertise interne relative à certains métiers est à conserver (sécurité incendie au niveau encadrement).

Les écarts entre ressources actuelles et besoins prévisibles rendent nécessaire le recrutement de contractuels sur des profils inexistants en interne ou lorsque des titulaires laissent des emplois vacants. En catégorie A, le nombre d’agents reste supérieur au nombre d’emplois à pourvoir, alors que le nombre de départs à la retraite, certes important chez les MP, restera modéré chez les CAE et moindre chez les SAE, plus jeunes. Les agents de catégorie A ont peu tendance au départ en retraite anticipé.

S’agissant de la filière SIC, compte tenu des départs en retraite prévisibles, il est prévu de maintenir un rythme de recrutement d’un an sur deux d’un ASIC.

L’administration mentionne l’accroissement prévisible de difficultés récurrentes à pourvoir des postes d’encadrement supérieur par des agents féminins.

L’administration, en complément du document de séance (résumé ci-dessus), précise que l’allongement de la durée des carrières a pour conséquence que les parcours connaîtront des séquences hors du ministère. Ces séquences doivent être davantage accompagnées et faire l’objet d’un suivi. Les intéressés seront reçus de manière privilégiée durant cette mobilité par le pôle parcours, et le lien avec le Département sera maintenu. Ainsi, une convention avec le ministère chargé de l’intérieur permet d’envoyer des diplomates en qualité de conseillers auprès des préfets de région, ils bénéficient durant cette affectation d’un Itineo ce qui leur permet de rester connectés à Diplonet.

Le retour au Département, que ce soit à l’administration centrale ou à l’étranger, doit être préparé. Il appartient à l’administration de s’engager à gérer un retour effectué dans des conditions favorables.

La « mobilité » dans un cabinet est en réalité un faux nez d’une mobilité qui évite en réalité de « sortir ».

Pour ce qui est des affectations chez les opérateurs, il convient d’aller jusqu’au bout de la logique, et ces derniers devront accueillir les agents du MAE, dans le cadre de mobilités croisées. Les agents des opérateurs pourront d’ailleurs être accueillis sur des fonctions autres que celles relatives à l’exercice de la tutelle.

Sur les fins de carrière, il faut s’attendre « à la fin des fins de carrières ascendantes ». Il s’agit de valoriser l’expérience acquise, car il y a un fort besoin de retours d’expérience de terrain.

S’agissant, pour les SAE, d’un possible grade à accès fonctionnel (GRAF) à négocier avec la DGAFP et le Budget, il faut l’envisager, précise l’administration, avec son probable corollaire, à savoir une baisse des effectifs des CAE.

La question de la fusion des corps CAE / SAE – CAE / MP est posée.

La CFDT retrouve la plupart de ses préoccupations relayées dans les analyses de l’administration.

Un point de vigilance est rappelé quant au recours aux personnels précaires, à savoir les contractuels en CDD, auxquels l’administration ne devrait recourir qu’en cas de besoin ponctuel. Or on constate que des emplois dont le caractère pérenne est avéré sont trop souvent pourvus par des contractuels en CDD. Lors des réunions dédiées aux filières, la question a été posée notamment pour les emplois en administration centrale sur des métiers qui montent en puissance (tutelle des opérateurs), lorsque des fonctionnaires peuvent remplir les fonctions (DCP) et à terme, lorsque des emplois dont la montée en compétences techniques est nécessaire, et où il serait possible, en raison de formations adaptées pour y faire face, de s’attacher durablement les services de contractuels en CDI.

De manière générale, la CFDT est d’avis de favoriser toute politique qui vise à remédier à des déficits de compétences auxquels on doit remédier par des recrutements temporaires extérieurs, alors que les besoins sont durablement identifiés au Département. Il en va ainsi notamment de la filière financière, de la filière DRH, de la filière juridique, où le département doit être capable de discuter à niveau comparable avec les ministères partenaires (Bercy, DGAFP notamment).

  • La CFDT réagit aux pistes de réflexions proposées

S’engager dans la voie de la réduction des recrutements dans le corps des CAE en réduisant le nombre de postes offerts chaque année ou en passant à un recrutement biannuel signifierait à court terme le blocage de l’ascenseur social dans la mesure où les promotions au choix reposent sur les nominations par concours.

Le recours à l’apprentissage dans certaines filières où les profils plus jeunes sont recherchés (cas de la DSI), même si cela suppose que les passages des apprentis sont par définition de durée limitée, peut répondre à des besoins, sans pour autant que soient gelés à terme les recrutements débouchant sur de l’emploi pérenne. La CFDT y est donc plutôt favorable.

La CFDT approuve la mise en ligne concomitante de la totalité des transparences relatives aux trois réseaux (diplomatique, consulaire, de coopération et d’action culturelle). Cela répond à sa demande quant à l’harmonisation de la gestion entre les affectations dans les trois réseaux. La CFDT en effet déplore depuis longtemps les chronologies décalées au détriment du secteur culturel à l’étranger, ce qui prolonge actuellement d’autant les incertitudes des collègues quant à leur affectation dans ce dernier. Cela irait d’ailleurs dans le sens voulu depuis des années par notre syndicat qui déplore que le réseau diplomatique soit encore appréhendé comme représentant « le cœur de métier » (y compris dans le document fourni en séance !) du MAEDI.

Sur les parcours professionnels, la CFDT insiste sur le fait que la valorisation des filières et leur attractivité passe notamment par l’adaptation des rémunérations.

Sur les parcours pour les fins de carrière et l’éventuel recours au DFA  (dispositif de fin d’activité) : ils ont connu un succès limité au Département et n’ont pas la faveur de la Cour des Comptes. La CFDT n’a pas expressément soutenu en séance ce dispositif.

Comme elle l’a fait depuis le début de l’exercice GPEEC, la CFDT souligne le rôle essentiel de la formation et de l’établissement du répertoire des compétences des agents. La variété des parcours ne peut se concevoir qu’avec une offre adaptée de formations.

  • Sur les réformes statutaires envisageables

Techniquement, l’absence de GRAF a été le prix à payer lorsque le Département, soutenu en cela entre autres par la CFDT, a choisi de ne pas rejoindre le CIGEM, notamment en raison de ses implications interministérielles.

L’administration a envisagé lors du dernier CTM, de négocier dans le cadre de la GPEEC l’introduction de ce grade fonctionnel dans le statut ministériel. Cela est de nature à offrir des débouchés aux collègues ASIC et SAE, et leur permettrait d’accéder ainsi à un indice terminal hors échelle A (actuellement l’indice brut du grade de promotion est de 979).

Sur la fusion de corps CAE/MP, le grade de MP pouvant alors devenir le GRAF du corps des CAE , et/ou la fusion des corps des CAE et SAE, la CFDT a formulé, pour le court terme, une réponse d’attente, compte tenu d’une part, des conséquences d’un décrochage « hic et nunc » de l’interministériel pour ce qui est des corps d’encadrement supérieur, et, d’autre part, de l’impact – positif – que pourrait avoir l’institution du GRAF pour les ASIC et SAE, élément nouveau porté au débat (novembre 2016, puis dans le document de séance).

S’agissant de la fusion MP/CAE, elle risquerait d’avoir pour conséquence un abaissement de l’indice terminal des MP (HEE, donc actuellement supérieur à l’indice terminal des administrateurs civils HED).

S’agissant de la fusion des corps de CAE et de SAE, il est peut-être prématuré de se prononcer, compte tenu de la perspective du GRAF pour les ASIC et les SAE, qui serait de nature à accroître substantiellement la rémunération des collègues.

En effet le GRAF serait destiné, par avancement au choix, à accueillir des SAE principaux ayant atteint au moins le cinquième échelon de leur grade, remplissant les conditions posées par le statut interministériel qui serait transposé dans le décret statutaire des agents diplomatiques et consulaires.

Ces conditions sont les suivantes : les titulaires du grade de principal ayant atteint au moins le cinquième échelon de leur grade doivent justifier  « 1° De six années de détachement dans un ou plusieurs emplois culminant au moins à l’indice brut 985 et conduisant à pension du code des pensions civiles et militaires de retraite, à la date d’établissement du tableau d’avancement ; 2° Ou de huit années d’exercice de fonctions de direction, d’encadrement, de conduite de projet, ou d’expertise, correspondant à un niveau élevé de responsabilité, à la date d’établissement du tableau d’avancement. Ces fonctions doivent avoir été exercées en position d’activité ou en position de détachement dans un corps ou cadre d’emplois culminant au moins à l’indice brut 966. » (979 à partir du 1er janvier 2017).

On peut donc raisonnablement penser, et ce serait d’ailleurs logique, que la fusion des deux corps CAE/SAE avec ce dernier pourvu d’un GRAF, en vue d’une carrière linéaire, entraînera un accès privilégié des titulaires de ce grade hors classe au niveau de l’actuel A+ et allongera potentiellement d’autant la carrière des autres.

De plus, un décrochage de l’interministériel sans que les modalités de progression dans un corps linéaire soient connues, en ce compris pour les collègues qui ne sont pas SAE (ASIC, traducteurs) et qui peuvent accéder au corps des CAE, mérite une analyse approfondie.

Par ailleurs, quid de l’actuelle mobilité statutaire, qui s’adresse aux « administrateurs civils, autres fonctionnaires ou personnels militaires relevant de l’encadrement supérieur, magistrats » donnant accès aux fonctions de direction si le corps actuel des CAE n’est plus au nombre des « corps issus de l’ENA », au sens de l’article 8 de la loi du 11 janvier 1984 ? Quid de l’accès à des postes statutaires d’encadrement supérieur dans d’autres administrations sur des postes exigeant d’avoir accompli l’actuelle obligation de mobilité ?

Le possible tarissement du tour extérieur existant actuellement pour les corps de catégorie A autres que SAE (ASIC, traducteurs) est également à prendre en considération.

 

Pour toutes ces raisons, il apparaît que les pistes, certes intéressantes étaient encore trop floues dans le cadre d’une réforme globale (SAE/CAE/MP) pour qu’il soit possible de prendre à ce stade position.

 

Thèmes : ASIC, CAE, Catégorie A, GPEEC, Ministre plénipotentiaire, sae

ABC du protocole PPCR : calculez votre gain indiciaire au 1er janvier 2017 !

13 février 2017

Suite à la mise en œuvre, au Département, du protocole relatif aux parcours professionnels, carrières et rémunérations des fonctionnaires (PPCR), signé par la CFDT, nous vous proposons de calculer votre gain indiciaire à compter du 1er janvier 2017 et d’anticiper celui des années à venir. Cette augmentation – sous la forme de points d’indice majoré supplémentaires – sera, naturellement, plus élevée, si, durant cette période, vous accédez à un échelon supérieur.

Attachés des systèmes d’information et de communication  et secrétaires des affaires étrangères :

Dans l’attente de la publication au journal officiel de la république française (JORF) du décret portant modifications statutaires des attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC) et des secrétaires des affaires étrangères (SAE), la CFDT-MAE vous invite à consulter le tableau de correspondance (PPCR GRILLE A TYPE) – réalisé par nos camarades de la CFDT Interco, fédération à laquelle appartient notre syndicat – pour calculer votre gain de points d’indice et votre nouveau traitement brut.

Comme nous l’avions signalé et déploré au CTM exceptionnel du 2 février, si les règles de reclassement, dans les nouveaux échelons, des ASIC et des SAE sont identiques à celles des agents appartenant à un corps « A type » (grades d’attaché et d’attaché principal), les reprises d’ancienneté sont cependant un peu moins favorables pour les agents du Département. Vous trouverez ci-joint un tableau de correspondance ASIC / SAE (PPCR TABLEAU DE CORRESPONDANCE ASIC SAE).

Secrétaires de chancellerie :

Les collègues du corps des secrétaires de chancellerie (SCH) pourront, eux, se référer à la grille type des agents de catégorie B réalisée par la CFDT Interco (PPCR GRILLE CATEGORIE B) qui reprend les modalités de reclassement prévues à l’article 47 du décret n°2016-581 du 11 mai 2016

Secrétaires des systèmes d’information et de communication :

Les collègues du corps des secrétaires des systèmes d’information et de communication (SESIC) pourront relire l’article consacré à leur nouvelle grille indiciaire dont le projet de décret, aujourd’hui publié (n°2016-1308 du 4 octobre 2016), a été présenté, pour avis, lors du CTM des 18 et 19 mai 2016.

Adjoints de chancellerie :

Les collègues du corps des adjoints administratifs de chancellerie et du corps des adjoints techniques de chancellerie, qui n’auraient pas encore fait le calcul, peuvent consulter l’article, contenant toutes les informations nécessaires, « Nouvelle grille indiciaire / PPCR pour les agents « C »  publié le 19 janvier dernier sur notre site.

Agents A, B ou C partant en retraite :

Les agents du Département, de toute catégorie, prévoyant, prochainement, de prendre leur retraite peuvent utilement lire l’article intitulé « PPCR et retraites : faut-il attendre 6 mois pour en profiter ? »  paru le 28 octobre 2016 sur le site de la CFDT-MAE.

Thèmes : Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, ppcr

La CFDT propose une réforme ambitieuse de la carrière des secrétaires et des conseillers des affaires étrangères

8 juin 2015

Le conseil syndical CFDT-MAE a débattu et adopté le 11 mai dernier une proposition de refonte des parcours professionnels – concours, promotion interne, cadres d’emplois, mobilité -, qui sera partie intégrante de la contribution CFDT à l’exercice MAEDI 21 souhaité par le ministre.

 

Le système actuel génère des frustrations : les secrétaires des affaires étrangères (SAE) font le même travail que les conseillers des affaires étrangères (CAE) pendant les dix premières années de leur carrière, mais, à l’issue de cette période, ils n’ont pas accès aux fonctions de management et ils se heurtent à un « plafond de verre » pendant les trente années suivantes. Les CAE viennent grossir « l’armée mexicaine » dès leur recrutement et peuvent souvent  plafonner durant la deuxième moitié de leur vie professionnelle, soit environ vingt ans. Des contradictions flagrantes existent entre l’exigence affichée de polyvalence et la survalorisation manifeste des fonctions politiques, au détriment notamment des compétences administratives et de coopération. Les agents de catégorie B et les agents contractuels issus de la Coopération n’ont pas facilement accès à des concours internes, trop académiques, qui ne tiennent pas compte des compétences professionnelles. Les femmes restent encore trop peu nombreuses au moment de passer les concours, et l’affirmation ultérieure de la parité par l’administration, lors des processus de promotion au choix, créent des tensions.

Des raisons systémiques expliquent cette situation : les déroulés de carrière initiales, tant pour les CAE que les SAE, qui ne facilitent pas les arbitrages entre vie personnelle et vie professionnelle, notamment pour les femmes ; la coopération, partie intégrante des métiers du MAEDI depuis trente ans, n’a toujours pas été prise en compte en tant que cadre d’emploi. Les concours externes et internes de SAE et CAE sont quasiment identiques et restent trop académiques, y compris les concours internes. Le concours CAE – Orient n’existe que pour affirmer les spécificités (langues, relations internationales et civilisations de zones) du métier de diplomate vis-à-vis des recrutés au sortir de l’ENA.

Afin de surmonter ces difficultés, la CFDT-MAE propose une clarification au service des spécificités et des besoins du MAEDI :

1- En agissant sur les cadres d’emploi et les concours de SAE :

  • Formalisation de quatre cadres d’emploi : cadre d’administration, cadre de développement (coopération et économie), cadre général et cadre d’Orient,
  • Introduction d’un nouveau concours de SAE – cadre de coopération et maintien de l’intégration directe au cadre d’administration au sortir des IRA,
  • Adaptation des concours internes de SAE, élargis aux quatre cadres d’emploi, afin qu’ils soient moins académiques et plus professionnels (notamment pour les cadres administratif et de développement), donc plus incitatifs pour les agents de catégorie B et les contractuels de la coopération,
  • Maintien des spécificités actuelles des concours externes du MAE pour les SAE (langues étrangères, diversité des matières, difficulté des épreuves, …),
  • Formation initiale des SAE à l’IDC plus longue (un an) et structurée autour d’un enseignement professionnalisant, comprenant la formation consulaire,
  • Règles d’accession au principalat inchangées (examen professionnel & promotion au choix).

2- En modifiant l’accès au corps de CAE et les règles de mobilité

  • Suppression du concours externe de CAE Orient et suppression de l’intégration directe au grade de conseiller par voie d’ENA,
  • Maintien du concours interne de CAE, élargi aux quatre cadres d’emploi et non plus au seul cadre d’Orient, moins académique et plus professionnel,
  • Règles d’accession au grade de conseiller inchangées (concours interne & promotion au choix),
  • Critères de mobilité (au minimum dans deux cadres d’emploi en plus du cadre d’origine) pris en compte dès le grade de SAE, tant pour l’accès aux fonctions de management que pour la promotion au grade de conseiller hors-classe.

La suppression de l’accès direct au grade de CAE permettra :

  • L’adaptation des effectifs des corps de catégorie A, A+ et A++ aux postes d’encadrement et la facilitation de leur gestion dynamique,
  • Des carrières plus linéaires, durant lesquelles la polyvalence, la compétence et les capacités managériales seront plus et mieux évaluées, donc réellement valorisées,
  • La suppression de la dichotomie SAE / CAE en début de carrière, aussi artificielle que génératrice de frustrations,
  • La possibilité de travailler plus en profondeur sur les concours externes et internes de SAE, afin qu’ils répondent mieux aux exigences et aux spécificités du MAE, notamment pour les langues étrangères, dites « rares ».

La refonte des concours externe et interne de SAE autorisera :

  • L’affirmation des spécificités des concours du MAEDI (langues, civilisations de zone, relations internationales, …) comme base à une formation professionnelle à l’IDC, qui intégrerait la formation consulaire,
  • L’élargissement des profils recrutés, tant en externe qu’en interne, pour enfin correspondre à l’ensemble des métiers du MAEDI,
  • Des concours internes de SAE plus professionnels, donc plus incitatifs et ouverts pour les catégories B et pour les contractuels,
  • La reconnaissance accrue des compétences spécifiques aux métiers de la coopération et la valorisation des cadres d’emploi administration et développement,
  • L’arrêt progressif du recours abusif à des personnels précaires (CDD) pour effectuer des tâches et missions pérennes confiées au MAEDI, par la constitution progressive d’un véritable corps de SAE du cadre de développement

Il en résultera également une meilleure visibilité en termes de perspectives et de progression de carrière avec:

  • Des candidates plus nombreuses au concours externe de SAE du fait de la possibilité pour nos collègues féminines d’arbitrer plus sereinement entre vie personnelle et vie professionnelle, notamment dans la première partie de leur carrière,
  • La possibilité pour tous les SAE de se préparer progressivement à prendre des responsabilités toujours plus importantes (formation continue, sanction de l’examen professionnel SAEP ou du concours interne CAE, promotion),

La nécessité  de réellement développer les champs de compétences (mobilité dans au moins deux cadres d’emploi  en plus du cadre d’origine), au travers des alternances entre postes à l’étranger et administration centrale

Thèmes : Catégorie A

Actualité du corps des conseillers des affaires étrangères

2 mars 2013

Situation du corps

Fin novembre 2012, le corps des conseillers des affaires étrangères (CAE) compte 756 agents, dont 82, soit 11%, ne sont pas affectés à un programme (détachement, disponibilité, congé parental…) et dont 30 sont détachés d’administrations extérieures. Ils représentent 673,5 ETP, affectés pour 53,7% en poste et pour 46,3% en administration centrale. Cet effectif est en baisse de -1,05% sur 6 mois, en nombre d’agents, et de -0,88% en ETP. 59,9% des CAE et CAE hors-classe appartiennent au cadre général et 40,1% du cadre d’Orient. 26,7% ont accédé au corps par le concours de l’ENA, 35,2% par le concours d’Orient et 30,2% par le tour extérieur, les modes minoritaires étant l’intégration, la reconversion des militaires ou des détachements entrants. 25,4% des CAE et 18% des CAEHC actuellement en fonction sont des femmes.

 

Liste d’aptitude pour l’accès au corps des conseillers des affaires étrangères

Le nombre de nominations au tour extérieur est resté très limité, en lien direct avec le nombre de places ouvertes cette année aux recrutements par la voie de l’ENA et du concours d’Orient (10 places), soit 10 personnes promues pour 175 promouvables (5,7%). En 2012, 8 SAEP avaient été promus au tour extérieur. Cela conduit nécessairement à faire des choix entre de très nombreux candidats de valeur, et qui auraient pour beaucoup vocation à passer au tour extérieur si l’ouverture était plus large. La liste finale essaie de trouver un équilibre entre profils. Les critères retenus sont notamment :

– l’équilibre entre les âges, en prenant en compte à la fois l’ancienneté, l’expérience et les perspectives de carrière :ouvrir rapidement l’accès à des postes de responsabilité à des jeunes collègues manifestement aptes à les exercer pour leur permettre d’acquérir ce type d’expérience tôt, faire évoluer les collègues plus expérimentés, valoriser la qualité des services rendus par certains collègues en fin de carrière en leur permettant d’accéder à des responsabilités élargies pour leurs deux ou trois derniers postes ;
– le genre : rééquilibrer la structure du corps afin d’élargir le vivier de collègues femmes pour les postes d’encadrement ;
– le parcours : une attention particulière est portée aux postes difficiles à l’étranger et aux postes indispensables au ministère mais peu attractifs, notamment de gestion / d’affaires consulaires. Les agents n’ayant effectué aucun poste à l’étranger ne sont pas retenus à ce stade, car une évolution dans la carrière diplomatique implique une connaissance au moins minimale des postes à l’étranger, quelle que soit la situation personnelle et le parcours de chacun ;
– les évaluations : les retours de la hiérarchie et des agents encadrés (implication, compétences, difficultés relationnelles éventuelles…).

 

Tableau d’avancement à la hors-classe

Le ratio était de 12%, soit 34 promus pour 313 promouvables. Le nombre de places est plus important cette année que les années précédentes (ratio de 9% en 2012, 6% les années précédentes), mais cela reste encore réduit et conduit également à faire des choix difficiles. Aux mêmes critères que ceux retenus pour la promotion des SAEP pour équilibrer les divers profils s’ajoutent l’origine dans le ministère (ENA, Orient et tour extérieur), la durée de présence dans le corps des conseillers et la prise en compte de la mobilité hors du ministère.

 

Demandes de détachement et d’intégration

La direction des affaires juridiques et nos services culturels à l’étranger sont les principaux demandeurs de personnels détachés. Les profils juridiques manquent encore fortement alors qu’ils répondent à un besoin important du Département, ce qui nécessite d’attirer des juristes et de les faire progresser au sein de la DJ. Des possibilités d’intégration existent donc en ce domaine pour des agents présentant des parcours diversifiés et une expérience diplomatique élargie. Les profils culturels n’ont en revanche a priori pas vocation à être intégrés, leur spécialisation dans le domaine culturel faisant justement leur richesse et le statut de personnel détaché répondant aux besoins du Département.

Il faut noter que les demandes de détachement et d’intégration dans un corps ne peuvent se faire qu’à un niveau similaire à celui du corps d’origine. La loi sur la mobilité de 2009 est très claire sur ce point. Le MAE connaissant un problème spécifique de passage anormalement lent à la hors classe (ENA+16 actuellement), l’intégration d’agents extérieurs peut conduire à des inégalités marquées entre agents du MAE et agents intégrés, ce à quoi les représentants CFDT sont attentifs.

 

Mutations

Dans le passé, le principal problème était le décalage entre le nombre de postes demandés et disponibles. La politique de non maintien en poste sauf raison de service argumentée a permis de réduire ce décalage (8% seulement sur cette transparence contre 25% en 2012 et 33% en 2011). Toutefois 2/3 des agents postulent pour 1/3 des postes et 15 postes se sont retrouvés sans aucune candidature en catégorie A. Les postes de consul général sont sur-demandés, par des agents qui n’ont souvent aucune expérience consulaire voire très peu d’expérience en poste (souvent une vingtaine de candidats pour un poste), au détriment des postes de n°2, pourtant particulièrement adaptés pour prendre à terme un poste d’ambassadeur.

 

Service européen pour l’action extérieure

La première année de rotation a ouvert des perspectives intéressantes pour de nombreux collègues. La procédure de recrutement étant longue, les agents qui postulent pour un poste au SEAE ont un poste garanti par la DRH en parallèle, afin que leur engagement ne soit pas défavorable pour leur carrière s’ils n’obtiennent pas le poste proposé au SEAE.

Thèmes : CAP, Catégorie A, Mutations, Promotions

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