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RPS

La CFDT-MAE établit un état des lieux édifiant et exige des mesures concrètes pour réduire la charge de travail des agents du SCEC !

26 mai 2025

La CFDT-MAE est intervenue, lors de la réunion de la formation spécialisée du site de Nantes (FS-N) du 22 mai dernier, afin d’établir un véritable état des lieux de la charge de travail des agents du service central de l’état civil à Nantes (SCEC) et formuler une série de revendications que notre organisation souhaite voir mise en œuvre.

Des situations éprouvantes vécues par de nombreux agents

La CFDT-MAE souhaite, dans un premier temps, relayer à la sous-direction du SCEC des situations éprouvantes vécues par de nombreux agents impliquant certains chefs de section – heureusement peu nombreux – et leurs pratiques en matière de gestion des équipes. En effet, beaucoup d’agents n’osent pas dénoncer certaines mauvaises pratiques et se taisent par découragement et peur de représailles au moment de leur FANEV.

  • Notre élue dresse un état des lieux édifiant

Que répondriez-vous à un agent vous disant ?
« Je n’arrive pas à terminer mon travail de la semaine », ou « Je me réveille dès 4 heures du matin car je stresse face à la charge de travail », ou même « Je suis à bout et n’en dors plus ».

Vous répondriez bien sûr, sans soupirer ni faire les gros yeux : « Ma porte est ouverte », « Nous pouvons en discuter », ou encore « Je comprends et je vais moduler ton quota ».

Malheureusement, il en va parfois différemment ! Je le répète, la majorité des chefs de section sont à l’écoute, mais certains n+1 sont malheureusement de véritables vecteurs en puissance de RPS. A titre d’exemple, voici quelques-unes de leurs réponses inadmissibles qui nous ont été rapportées.

Je cite : « J’y arrive bien moi » : la CFDT en doute car les tâches confiées aux chefs de section ne sont pas les mêmes que celles de leurs agents ; ils ne sont pas soumis aux mêmes quotas sur la durée, quotas entraînant par ailleurs un phénomène d’usure sur le long terme.

Autre réponse affligeante, je cite : « Les autres y arrivent, tout le monde a le même quota » : la CFDT dénonce la brutalité de tels propos, d’autant plus intolérables et humiliants qu’ils sont émis sous prétexte d’équité, avec un pernicieux effet culpabilisateur. Les autres agents y arriveraient soi-disant, mais alors à quel prix, sachant qu’ils seront parfois contraints de bâcler le travail ou s’échineront jusqu’à pas d’heure sur leur Itineo, au-delà des écrêtages ou en dehors des heures de badgeage ? Dès 2019, lors d’un CHSCT spécial SCEC, la CFDT avait d’ailleurs dénoncé cette « qualité dite empêchée », source d’un profond mal-être.

Pour finir, une dernière réponse déconcertante, je cite : « Des problèmes informatiques ? Tu n’as qu’à t’organiser ». La CFDT note là encore une belle preuve de management rigoriste et, de surcroît, totalement contre-productif !

Bref, la CFDT constate qu’en dépit du plan d’action sur la charge de travail, la situation de trop nombreux agents a peu changé en deux ans et s’est même détériorée avec l’arrivée de certains chefs inexpérimentés en management, infantilisants, obnubilés par les chiffres de productivité et voulant faire montre d’une autorité excessive, voire décomplexée, et cela parfois même auprès d’agents ayant des problèmes de santé. Non, ce n’est pas l’agent qui est dysfonctionnant, mais bien certains encadrants !

  • La CFDT demande à l’administration de répondre aux 5 questions suivantes :
  1. Qui détermine le quota hebdomadaire de travail ?
  2. Qu’est-ce qui empêche de réduire la charge de travail, alors même que nous faisons face à des pénuries de demandes à certains moments ?
  3. Avez-vous identifié des services du SCEC à fort écrêtage et, si oui, lesquels (sachant que votre note évoque à ce sujet, je cite, « un suivi des écrêtages plus important » par le BAG) ?
  4. Quel sera la teneur et l’agenda des échanges avec les chefs de section annoncés dans votre note ?
  5. Enfin, qu’en est-il de la restructuration du SCEC envisagé dans le plan d’action sur la charge de travail ?
  • La CFDT-MAE revendique avec force que soient urgemment mises en place les 8 actions concrètes exprimées ci-dessous :
  1. Accorder à tous les agents du SCEC la remise de statistiques mensuelles et non hebdomadaires, comme c’est toujours d’actualité à EXP pour les agents qui ne sont pas chefs de section ;
  2. Demander aux télétravailleurs exclusifs d’effectuer 6 lots au lieu de 7 (ce qui reviendrait à traiter 150 demandes de délivrance au lieu de 175 par jour) et ne pas dépasser les 3 lots quotidiens (soit 75 demandes) pour les agents sur site qui ont d’autres tâches à effectuer (cela paraît possible sachant que le SCEC est souvent en pénurie de demandes) ; cela permettrait de réduire les troubles musculo-squelettiques et la fatigue oculaire dont beaucoup se plaignent. La CFDT sera, par ailleurs, attentive aux « opérations coups de poing » masquées, appelées ici pudiquement « opérations spéciales », car celles-ci pourraient s’égrainer en pointillé dans certains services et continuer à retentir fortement sur la charge de travail, comme ce fut le cas la semaine dernière ;
  3. Vérifier s’il serait possible de mieux répartir la charge de travail entre les différents services du SCEC puisqu’il semblerait que certains agents peuvent achever leur travail dès le mercredi soir, tandis que d’autres croulent sous le poids des quotas ;
  4. Prendre en compte le travail « invisible », non comptabilisé, effectué par les agents, notamment dans le cadre de retours de courriers ou de dossiers particulièrement complexes ;
  5. Octroyer aux agents une demi-journée « sans quota » tous les 15 jours ou chaque mois, afin de leur permettre de traiter les courriers en retard et de « souffler », car tenir le rythme actuel est délétère pour la santé et synonyme d’usure, de perte de motivation pour beaucoup d’agents en proie à un véritable syndrome de « tonneau des Danaïdes ». Il conviendrait également de décharger les agents devant se rendre par exemple à des rendez-vous médicaux (ou autre) en vue d’un départ en poste, tout comme ceux qui reviennent de vacances et doivent gérer de nombreux mails ou retours de courrier ;
  6. Accorder une attention particulière et réelle aux agents en situation de handicap ou de retour de temps partiel thérapeutique ou congés maladie. Certes, ces derniers sont considérés aptes à reprendre à 100%, mais cet argument ne peut justifier de les traiter sans se soucier du véritable impact du travail au flux soutenu et des retours à traiter suite à leur absence prolongée. Oh bien sûr, on vous dira que cela va de soi, mais la réalité est tout autre ; la CFDT demande donc que soit formalisé un protocole de retour à l’emploi, portant sur la charge de travail, pour les agents revenant de congés maladie ou de mi-temps thérapeutique ;
  7. Vérifier également que les n+1 ont bien suivi des formations portant notamment sur la gestion d’équipe et les RPS et qu’ils organisent régulièrement des réunions de service avec leurs agents, selon un planning validé et contrôlé par la sous-direction ; cela ne semble pas être le cas partout ;
  8. Enfin, associer bien en amont les organisations syndicales à toutes les réflexions portant sur la restructuration du SCEC, comme la règle l’exige. La CFDT regrette qu’une fusion du BAC et BAG n’ait été annoncée officiellement que le jeudi 15 mai, sans que les représentants du personnel des organisations syndicales aient été informés ou associés à cette refonte de l’organigramme.

La CFDT-MAE rappelle en conclusion que communiquer, c’est bien, mais agir c’est mieux ! Il n’y a plus de temps à perdre car trop d’agents sont en souffrance et n’arrivent même pas, par exemple, à prendre les 20 minutes de pause quotidiennes pourtant réglementaires. Nous demandons donc en urgence l’application de mesures concrètes pour réduire la charge de travail, afin que le plan d’action ne devienne pas un plan d’inaction. Il en va de la santé des agents !

Thèmes : Dialogue social, FS, Management, Nantes, RPS, SCEC, Service central de l’état civil

La CFDT-MAE soutient les revendications légitimes des assistants sociaux sur l’avenir de leur métier – CSAC du 9 octobre 2024

22 octobre 2024

La CFDT-MAE, lors du CSAC du 9 octobre dernier, a souhaité soutenir, avec force, les revendications légitimes des collègues de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement (DSE), en relayant leurs fortes inquiétudes quant à l’avenir de leur service et de leurs missions au sein du Département.

En particulier, la CFDT-MAE a mis en avant le bilan, particulièrement préoccupant, des évolutions récentes du service social et leur impact négatif sur le travail des assistant(e)s sociales/sociaux.

  • Le poste de conseillère technique du service social, pourtant essentiel, ne serait pas renouvelé

En effet, il apparaît que le poste de la conseillère technique du service social, supprimé le 31 août dernier, ne serait pas renouvelé.

Si tel était le cas, le Département serait, à notre connaissance, le seul ministère à ne pas avoir de conseillère/conseiller technique à la tête du service social, un service qui ne disposerait donc plus de l’encadrement technique indispensable à l’exercice du métier d’assistant(e) social(e). Dès lors, le soutien dans le traitement des dossiers et le suivi des situations individuelles, l’aide à la prise de décision et la mutualisation des bonnes pratiques professionnelles ne seraient plus assurés de la même manière, ce qui serait préjudiciable à l’activité sociale mise en œuvre par les assistantes sociales et les assistants sociaux. 

Des risques psychosociaux

Par ailleurs, cette suppression comporterait en elle-même des risques psychosociaux importants du fait de l’exposition répétée des assistant(e)s sociales/sociaux à des situations difficiles et à la souffrance des demandeurs en quête de solutions à leurs problèmes. Cette situation à risque et dégradée des personnels sociaux devrait alors être également signalée et évoquée au sein de la Formation spécialisée.

  • Les assistant(e)s sociales/sociaux se sentent de plus en plus isolé(e)s au sein du nouvel organigramme de la DSE

Une autre évolution alarmante concerne le nouvel organigramme de la Délégation à la Solidarité et à l’Engagement, à première vue pertinent, mais où les assistantes sociales et les assistants sociaux se sentent de plus en plus isolés.

Pour les collègues de la DSE, il existe à la fois un manque d’information sur les évolutions prévues de leur service et un manque total de volonté, de la part de l’administration, de les consulter et de les associer en amont de ces changements.

Un sentiment de malaise généralisé

Ainsi, des bruits de couloir suggèrent qu’un nouveau projet de modification de l’organigramme de leur délégation, un an après la refonte RH, serait en cours, sans que les agents concernés aient été le moins du monde associés à la réflexion préalable, ou, a minima, informés des enjeux de ces aménagements. Tout ceci renforce l’impression des agents du service qu’ils ne sont pas entendus et accentue leur sentiment d’isolement généralisé.

  • Exclusion des assistantes sociales de la formation spécialisée ministérielle

A ceci s’ajoutent la déception et la contrariété des assistantes sociales d’avoir été exclues de la formation spécialisée ministérielle, qui leur permettait, jusqu’à présent, d’être visibles et clairement identifiées comme actrices de prévention au sein du Ministère, de rester en veille attentive sur les problématiques sociales et de prendre connaissance des observations et des analyses des collègues psychologues et des médecins, dans le cadre d’une approche interdisciplinaire de leur métier.

Une ingérence répétée dans les accompagnements sociaux

Enfin, il semblerait qu’une ingérence répétée soit constatée dans les accompagnements sociaux, ce qui est préjudiciable au traitement serein, adapté et équitable des situations individuelles.

Réponses de l’administration :

Le nouveau Directeur des ressources humaines, qui a indiqué être pleinement conscient des difficultés du service, s’est engagé, en lien avec la DSE, à traiter cette situation et à apporter des réponses de sorte que ce sujet ne soit pas à nouveau évoqué au prochain CSAC.

En séance, l’administration a également fait part de son souhait de voir le rôle et les missions des assistant(e)s sociales/sociaux davantage connus des agents.

* * *

Le métier d’assistant(e) de service social est très exposé du fait même de la nature des missions exercées et des sujets traités. Il nécessite, par conséquent, un cadre d’intervention clair, valorisé et respecté au sein du Département. Or tous ces changements et plus encore la méthode avec laquelle ils ont été imposés, fragilisent grandement les agents de cette filière. Le manque ressenti de considération, le déni des compétences et des qualifications et le rejet d’un dialogue constructif ont créé un climat délétère au sein du service social qui assure pourtant un rôle absolument essentiel auprès des agents du MEAE.

La CFDT-MAE estime qu’il faut désormais sortir de cette spirale négative et traiter en urgence ce malaise profond. Notre organisation plaide pour que la DRH agisse rapidement pour rassurer nos collègues – à Paris mais également à Nantes – quant à leurs futures conditions de travail, la pérennité de leur métier et de leurs missions au sein du Ministère, et ceci avant que des signes plus graves ne fassent leur apparition.

Thèmes : Assistants sociaux, Déménagement, Immobilier, RPS

La qualité de vie au travail passe d’abord par un temps de travail ….acceptable

16 novembre 2022

Les années passent et certains sujets restent toujours d’actualité, leur problématique s’aggravant parfois malgré des mesures mises en place. C’est le cas du temps de travail au Département. Rien qu’en administration centrale et en excluant les agents encadrants de catégorie A qui ne badgent pas (mais vont bientôt pouvoir le faire) nous constatons un volume impressionnant d’heures écrêtées et en nette augmentation rien qu’en administration centrale pour un total 77 494 heures supplémentaires écrêtées en 2021 contre 61 000  heures supplémentaires écrêtées en 2020 (c’est-à-dire non récupérables, ni rémunérées) effectuées en administration centrale, soit l’équivalent de 38 ETP sur un an (source : rapport  social unique). Si on tenait compte des heures supplémentaires effectuées à l’étranger, le nombre d’ETP correspondant serait évidemment bien plus conséquent.

La charte du temps et l’équilibre vie privée/vie professionnelle ne sont donc pas respectés, et on ne peut accepter que les agents se voient opposer comme unique réponse de « mieux s’organiser »  ou que l’IRE compense intégralement toutes les heures supplémentaires, les permanences et les astreintes.

Les risques psycho-sociaux et les conséquences sur la santé au travail sont évidents : stress, surmenage, fatigue, usure, pouvant mener jusqu’au burnout.

Nous avons donc interrogé l’administration au sujet de la revue des méthodes et moyens initiée par  l’IGAE direction par direction à l’administration centrale pour savoir si elle a pu –notamment-en identifier les causes.

En effet, dans la présentation de février 2021, l’objectif de ces audits étaient d’évaluer la nécessité de  moyens supplémentaires, pour permettre aux agents d’exercer le cœur de leur métier.

L’exploration devait porter sur des sujets tels que la charge de travail, le travail collégial, les fonctions support des directions, l’impact des fonctions dans l’efficience, les outils adaptés. Or les conclusions ne sont pas disponibles car cet audit a été interrompu en cours d’année et vient juste de reprendre.

La  création nette de 100 ETP obtenue par la ministre, c’est un bon début mais ce ne sera pas suffisant au vu de l’augmentation permanente des missions et de la fatigue croissante des agents. Nous avons perçu cependant une ouverture inédite mais assez nette sur la possibilité de récupération des collègues à l’étranger et un groupe de travail devrait se réunir bientôt sur ces sujets.

Il est également temps de toiletter la charte du temps et pourquoi pas de la transformer en accord contraignant. Sa valeur juridique permettrait peut-être  qu’elle soit mieux appliquée.

Thèmes : Charte du temps, CTM, Dialogue social, RPS

Réunion « Covid-19 » : des agents à bout de souffle… – 5 février 2021

17 février 2021

Le vendredi 5 février, l’administration a convoqué une réunion COVID présidée par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGA).

Une minute de silence a été observée en mémoire de notre collègue de l’ADF à Libreville.

Puis la DGA nous a informés de la résolution du Premier Ministre et de la Ministre Amélie de Montchalin de renforcer le télétravail au sein de la fonction publique pour faire reculer l’épidémie.

Après avoir rappelé qu’il n’y aurait pas de restitution d’ETP en 2021, la DGA a confirmé sa volonté de veiller au respect des bonnes pratiques en centrale comme en poste, et à la mise à disposition d’équipements de mobilité.

Il faudra donc mettre en place des solutions de bon sens, basées sur l’expérience des précédents confinements. Le Secrétariat général a chargé l’IGAE de faire un audit, après consultation des organisations syndicales, pour définir de nouvelles méthodes de travail.

La DGA a aussi précisé que l’administration appliquait les instructions données par le ministère de l’intérieur en matière de limitation des déplacements internationaux en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

La séquence de questions/réponses a été l’occasion pour la CDFT-MAE de redire à l’administration nos inquiétudes face à votre désarroi, votre découragement et votre souffrance au quotidien dans l’exercice de vos fonctions.

  • Inquiétudes sur les conditions de travail

Pour le respect des droits à congés et de la charte du temps.

Pour la sécurité sanitaire et l’accès à la vaccination quel que soit le pays d’affectation.

En raison du manque de matériel pour travailler en distanciel quand les conditions sanitaires locales imposent le télétravail, mais aussi du manque d’ergonomie des itinéos n’optimisant pas le télétravail pour certaines fonctions.

  • Désarroi, et découragement face à certaines mesures prises récemment par l’administration

Sur la limitation des déplacements internationaux des agents, alors qu’ils vivent loin de leurs familles depuis de longs mois déjà, pour assurer la continuité du service public.

Sur la baisse de l’IRE en dépit de l’investissement professionnel et personnel des agents en cette période difficile.

  • Souffrance dans l’exercice de leurs fonctions

En centrale et en poste, certains agents d’encadrement n’appliquent pas les instructions du département avec « souplesse et bienveillance » comme recommandé par le Ministre lors du dernier CTM.

POUR LA CENTRALE :

L’objectif visé est d’accroître le télétravail en limitant le nombre d’agents présents en même temps (transports en commun, bureaux partagés, open space, cantines). Pour éviter les risques psycho-sociaux, ceux qui ne supportent pas le télétravail total auront la possibilité de venir au moins une fois par semaine sur site.

POUR L’ETRANGER :

75% des postes sont en P.C.A. avec pour instruction de limiter les déplacements internationaux pour freiner la propagation du virus.

CONGÉS :

Concernant les congés cumulés et ceux des agents en poste, il est encore trop tôt pour y répondre mais le Ministre veut faire au mieux pour qu’ils soient pris ou qu’ils soient conservés à défaut.

CONCOURS ET EXAMENS :

Ils seront organisés conformément aux instructions et éventuelles modifications de calendrier données par la DGAFP.

DNUM :

Depuis bientôt un an, la dotation en outils de mobilité a augmenté, surtout depuis le 2ème confinement en novembre 2020, pour répondre aux exigences du télétravail.

Au premier trimestre 2021, il est prévu une dotation de 400 itinéos pour la France et 200 pour l’étranger.  Par contre, cela ne concernera que les agents titulaires du réseau.

Consultez la rubrique « télétravail » pour accéder aux formulaires et trouver la réponse à vos questions ou directement la circulaire relative au télétravail à l’étranger, si vous êtes en poste (uniquement accessible d’un poste Éole).

La possibilité de dotation en équipements supplémentaires de télétravail (écrans plus grands, souris, etc…) dépendra des instructions de la DGAFP.

Pour des raisons de sécurité, les prestataires de la DNUM et du ministère de l’intérieur travaillent sur site, à Breil IV, à Nantes.

VACCINATION / MASQUES :

La DGA confirme qu’il n’y aura pas de différenciation entre les Français vivant à l’étranger et ceux vivant sur le territoire national. La stratégie vaccinale sera adaptée au pays de résidence pour protéger tous les agents et les ressortissants français dans le monde.

Les masques fournis par l’administration, y compris ceux en tissu blanc, sont de type 1 pour respecter les dernières consignes sanitaires.

RECENSEMENT DES CAS COVID :

Depuis le début de la crise, 969 cas ont été recensés : 650 agents du MEAE et assimilés, 274 ADL et 45 VIA ou stagiaires.  Sur ces 969 personnes, 712 ont été diagnostiqués positifs à la COVID19. La majorité des agents concernés sont en Europe et en Afrique.

A l’échelle du réseau, les statistiques mensuelles faites d’août 2020 à février 2021 révèlent une augmentation régulière des contaminations entre septembre et novembre 2020.

Il faut continuer à respecter les gestes barrières même quand on est vacciné.

RESTAURATION :

Le nouveau protocole transmis par la DGAFP impose un espace de 8 m² par convive et une distance de 2 m entre les convives.  Son application entraîne une baisse de la capacité d’accueil des cantines et une augmentation des paniers repas. Un décret autorisant les salariés à manger aussi sur leur lieu de travail devrait intervenir prochainement pour répondre à ces changements.

RISQUES PSYCHO-SOCIAUX :

Les agents mais aussi leurs encadrants sollicitent de plus en plus la cellule psychologique. Le psychologue indique que le télétravail est mal vécu par certains agents car perçu comme une contrainte. Ils se plaignent de sa mise en place en mode vertical et ont du mal à s’y adapter. Il faut donc définir ou confirmer la question de l’autonomie.

Le télétravail et la crise sanitaire entrainent des exigences émotionnelles plus fortes et révèlent que certains supérieurs hiérarchiques ont du mal à soutenir leurs équipes. A tout cela s’ajoute un fort sentiment d’insécurité et d’incertitude sur l’avenir. En poste, les agents doivent en plus faire face à l’agressivité de certains usagers.

La prochaine réunion « Covid » est prévue jeudi 18 février.

Thèmes : ADL, cellule psychologique, Charte du temps, concours, congés, covid-19, CTM, dga, dgafp, dnum, Examens professionels, IGAE, Indemnité de résidence, IRE, itinéo, masques, PCA, restauration, Risques psychosociaux, RPS, Télétravail, vaccinations

Les recrutés locaux bénéficient de la protection fonctionnelle dans les mêmes conditions que les fonctionnaires et assimilés

26 mars 2018

A l’occasion d’un cas individuel de violence au travail dont la CFDT-MAE a saisi la directrice générale de l’administration le 26 février 2018, nous avons demandé à l’administration « d’accorder la protection fonctionnelle aux recrutés locaux, dès lors qu’ils la demanderaient, notamment en cas de méconnaissance par l’administration de son obligation de sécurité de résultat en matière de santé au travail ».

Réponse de principe positive de l’administration

La réponse de principe, positive, de l’administration a été donnée lors de la réunion de travail organisée le mercredi 21 mars 2018, qui avait pour objet la présentation des lignes directrices du plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, au nombre desquelles figure le harcèlement sexuel.

Lors de cette réunion, la CFDT a relevé que la réponse donnée couvrait bien évidemment le harcèlement moral, ce que l’administration a confirmé.

Cette réponse positive était celle que la CFDT attendait. En effet, puisque cette protection fonctionnelle résulte d’un principe général du droit, elle doit bénéficier à toutes les catégories de personnels. Cela valait la peine d’être clairement dit, puisque les textes ne la prévoient expressément que pour les agents de droit public (fonctionnaires et  contractuels de droit public français).

La protection fonctionnelle dont bénéficient les agents victimes recouvre une triple obligation : de prévention, d’assistance juridique et de réparation du préjudice subi du fait des risques.

Thèmes : CHSCT ministériel, Conditions de travail, Emploi, Harcèlement moral, Recrutés locaux, RPS

CHSCT-M du 12 décembre 2017 – L’offre de formation en matière d’hygiène, sécurité au travail et risques psycho-sociaux ne touche pas encore tous les publics

18 janvier 2018


RH4 a présenté un bilan des formations réalisées sur les sites de l’administration centrale entre le 1er juillet et le 30 novembre 2017 dans les domaines de l’hygiène et de la sécurité au travail, ainsi que de la lutte contre le stress et les risques psycho-sociaux.

La CFDT note une sous-représentation des catégories A (9,4% parmi les stagiaires) alors que les titulaires A représentent déjà à eux seuls plus du double (20%) dans les effectifs du MEAE. La moitié des stagiaires sont des contractuels nouveaux partants dans le réseau culturel, ce qui est un point positif à souligner.

Par ailleurs, la CFDT avait demandé un point spécifique d’information sur les formations dispensées aux élus des CTPE en matière HSCT. Elle constate que si l’on peut saluer les actions de formation aux premiers secours dispensées à l’ensemble des agents avant un départ en poste, il n’existe toujours pas de formation réglementaire de ces élus pour ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail, telle qu’elle est prévue par l’article 8 du décret 82-453 du 28 mai 1982 modifié.

En réponse, l’Administration convient que les catégories A sont moins présentes à ces formations, non obligatoires, qui supposent la bonne volonté des agents qu’elle s’efforce de sensibiliser, en particulier sur la formation au management et sur celle des primo-ambassadeurs.

S’agissant des élus en poste, RH4 espère aboutir en 2018 à la mise au point de 10 modules de formation en ligne.

L’inspecteur santé et sécurité au travail, qui confirme le droit à la formation de ces agents, constate que peu d’entre eux connaissent aujourd’hui le mémento accessible sur Diplonet. Il sera toutefois possible de s’appuyer sur les demandes de formations figurant dans les DUERP.

Thèmes : CHSCT ministériel, RPS, Santé

Rencontre sur le thème des « managements pathogènes » avec la section CFDT-MAE de Paris

8 juin 2015

La rencontre se tiendra le lundi 15 juin 2015 en salle René Cassin au Quai d’Orsay de 13 h 00 a 14 h 00.

 

Adhérents et sympathisants sont cordialement invités à une rencontre sur le thème des « managements pathogènes », organisée par la section CFDT-MAE de PARIS, autour de MM. Philippe Chétrit et Philippe Archain, psychanalystes, travaillant sur la question de la souffrance au travail et fondateurs de l’association La Maison du Travail et du Groupement d’intérêt humain pour la santé au travail (GIHST).

Nous vous invitons à participer à cet échange avec deux professionnels attachés à comprendre la nature de la souffrance au travail induite par certaines méthodes de management et à discuter des enseignements à tirer de leur expérience.

Amitiés syndicales

Thèmes : RPS

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