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Assemblée générale de la section Paris – 17 octobre 2017 à 17h (cafétéria du site de Convention)

11 octobre 2017

Cher(e)s adhérent(e)s,

Vous rentrez de poste et vous êtes affecté(e) sur un site en Ile de France. A ce titre, vous êtes membre de la section Paris,

Vous souhaitez vous investir dans la vie syndicale et débattre des revendications syndicales portées par la CFDT,

Venez à l’assemblée générale des adhérents parisiens qui se tiendra mardi 17 octobre 2017 à 17h à la cafétéria du site de Convention.

Venez nous rejoindre dans la section syndicale de Paris car nous avons besoin de vous, de votre expérience et de votre regard sur l’expatriation…

En tant qu’adhérent(e) vous faites automatiquement partie d’une section syndicale. Section qui est le socle du syndicat CFDT permettant le débat démocratique et l’émergence des revendications syndicales.

C’est donc pour faire vivre la section, pour participer ou organiser des réunions d’adhérents ou des heures mensuelles d’information (HMI)  – en lien avec les permanents présents à Paris  -, que nous avons besoin de vous.

Nous vous invitons aussi à envoyer à la Permanence CFDT-MAE (57 Bd des Invalides Paris VII) des cartes postales élaborées par la CFDT Fonctions Publiques

Signer la carte pétition

Amitiés syndicales

Signez l’Appel des 10 000 !

11 octobre 2017

Signez l’Appel des 10 000

 Partager le lien vers la pétition : https://www.cfdt.fr/lappeldes10000

Réunis le 3 octobre 2017, nous sommes 10 000 représentants du personnel dans les entreprises et administrations publiques. Nous travaillons dans des grandes entreprises, des PME et des TPE, dans des administrations, des collectivités locales et des établissements publics, dans l’industrie, le commerce, la santé et l’action sociale, l’éducation, les transports, les banques et assurances, la culture, l’agriculture, le bâtiment, les services aux entreprises… Nous représentons près de 2 millions de salariés et agents publics qui ont accordé leur confiance aux candidats de la CFDT par leur vote aux élections professionnelles.
GRÂCE À EUX LE SYNDICALISME CHANGE DE VISAGE.
Alors que les ordonnances réformant le code du travail prennent le contrepied de ce syndicalisme, nous lançons aujourd’hui un appel, au nom des centaines de milliers de travailleurs que nous représentons.

● UN APPEL AUX ORGANISATIONS PATRONALES.
Le syndicalisme change, changez aussi. Cessez de ne tolérer le syndicalisme que s’il reste hors des murs de l’entreprise. Sortez d’un lobbying à courte vue pour vous engager dans une réelle démocratie sociale. Reconnaissez que les réformes sont d’autant plus durables et solides qu’elles sont négociées, donc partagées et comprises par le plus grand nombre. Assumez vos responsabilités en vous engageant auprès des entreprises que vous représentez pour favoriser la création d’emplois de qualité. …

● UN APPEL AUX CHEFS D’ENTREPRISE.
Reconnaissez que l’entreprise n’est rien sans ses salariés et que le social n’est pas un sous-produit de l’économique mais, au contraire, un investissement gage de développement et d’efficacité. Partagez le pouvoir économique avec les salariés et ceux qui les représentent. Mettez au centre de vos préoccupations le travail et le respect des travailleurs.

● UN APPEL AUX EMPLOYEURS PUBLICS.
Considérez que les agents publics ne peuvent être réduits à un coût que l’on gère par des arbitrages budgétaires. Respectez-les et reconnaissez la richesse que produit leur travail, c’est le meilleur gage de la qualité des services publics. Ouvrez des espaces d’expression et de dialogue sur leurs missions et l’organisation de leur travail.

● UN APPEL AU GOUVERNEMENT.
Reconnaissez pleinement le rôle des syndicats dans l’entreprise, au niveau national, dans les branches et les territoires. Ne cédez pas aux visions les plus rétrogrades qui voient le syndicalisme comme un obstacle à contourner. Placez la justice sociale et la sécurisation des parcours professionnels des travailleurs au centre des discussions à venir sur l’assurance-chômage et la formation professionnelle.

Au quotidien, en toutes circonstances, nous sommes avec nos collègues, salariés et agents publics, pour les défendre et construire avec eux des droits nouveaux, des réponses adaptées à la réalité de nos entreprises et administrations. Mais beaucoup de salariés sont encore seuls aujourd’hui face à leur employeur et aux difficultés de leur entreprise, en particulier dans les plus petites.

AUSSI, NOUS LANÇONS UN APPEL À TOUS LES TRAVAILLEURS.
REJOIGNEZ-NOUS, DÉVELOPPONS ENSEMBLE CE SYNDICALISME CONSTRUCTIF ET UTILE POUR CHACUN.

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la filière financière (DAF)

11 octobre 2017

 

La CFDT-MAE vous propose de revenir sur le groupe de travail GPEEC consacré à la direction des affaires financières (DAF). Cette réunion, organisée dans le cadre du dernier cycle de rencontres portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère (DCP, DFAE, DGM, DGP, DIL, DRH, DSI et DUE), est présidée par la directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM). La CFDT-MAE est représentée par Anne Colomb et Thierry Franquin.

  • Présentation de la fonction financière du Ministère

Domaine fonctionnel « financier » et métiers exercés

Le domaine fonctionnel « financier » regroupe l’ensemble des fonctions participant à la chaîne de la recette et de la dépense publique ainsi que celles relevant de la négociation, de la programmation, de l’exécution et du contrôle budgétaires. La fonction financière comprend notamment les métiers d’agent chargé de fonctions budgétaires ou comptables, de gestionnaire, de rédacteur, du domaine de la synthèse, du contrôle interne budgétaire et comptable, du contrôle de gestion ou de l’audit, de la performance et de la comptabilité analytique des coûts, de responsable de programme, d’acheteur et de responsable ministériel des achats, de responsable de la fonction financière ministériel, d’agent chargé de la tutelle des opérateurs de l’Etat, de gestionnaire comptable, de régisseur, de chef de service commun de gestion et de leur adjoint.

Effectifs actuels de la fonction financière

La fonction financière, au sens le plus large, comprend plus de 3 100 agents répartis entre l’administration centrale (400 agents) et l’étranger (2 700 agents). Parmi les agents de la filière, on compte 68% de titulaires et, pour plus d’un quart des effectifs, des agents de recrutement local (RL). A noter que dans le réseau diplomatique et consulaire les fonctions financières sont assurées, quasiment exclusivement, par des agents titulaires (45%) et des RL (47%). A l’inverse, au sein du réseau des établissements à autonomie financière (EAF), ces mêmes fonctions sont, en majorité (71%), occupées par des contractuels à durée déterminée de droit public (agents détachés sur contrat ou contractuels « purs »). En France, la direction des affaires financières (DAF) emploie un peu plus de 200 agents, presque tous des fonctionnaires.

Organisation des services de la DAF

La direction des affaires financières (DAF) est chargée de la préparation, de l’exécution et du contrôle du budget du ministère et assure les fonctions d’ordonnateur des dépenses et des recettes. Elle gère les moyens de fonctionnement des services à l’étranger et coordonne les actions de déconcentration des crédits. La DAF comprend trois sous-directions : du budget (DAF/1), de la comptabilité (DAF/2), des moyens des postes, des voyages et des missions (DAF/3) et une mission des achats (DAF/MDA).

Pour la DAF, les enjeux de la fonction financière sont les suivantes :

– économique international

Sur le plan international, la confiance accordée à l’Etat français dépend, en partie, de sa capacité à respecter la norme budgétaire et à limiter le taux d’endettement global.

– d’usage et de performance

Le ministre, l’encadrement supérieur et notamment les responsables des programmes 105, 151, 185 et 209 rendent compte de l’usage des crédits et de la performance des missions et des programmes LOLF.

– de préservation de nos spécificités

La bonne qualité des informations et des pratiques financières constitue la meilleure assurance que le ministère puisse correctement se positionner lorsqu’il négocie avec les ministères financiers ou lorsqu’il fait l’objet d’arbitrages interministériels. Seule une compétence financière affirmée et reconnue par ses interlocuteurs peut permettre au Département de faire valoir, au cours de discussions techniques, ses contraintes et ses spécificités.

– de crédibilité et d’image

La Cour des comptes, juridiction administrative financière supérieure, enquête, contrôle et évalue les pratiques du ministère et en informe le public et la représentation nationale. Chaque année, les performances du responsable de la fonction financière ministériel et de ses équipes, en ce qui concerne la qualité comptable, l’exécution et la soutenabilité budgétaires, sont appréciées par le ministère du budget et le contrôle budgétaire et comptable ministériel (CBCM).

  • GPEEC de la fonction financière du Ministère

Évolutions récentes

La DAF souligne que les métiers financiers ont fortement évolué dans la période récente, qu’il s’agisse des méthodes, des acteurs, de l’organisation, du cadre juridique et réglementaire et des outils qui sont intervenus dans les domaines budgétaire et comptable (mise en œuvre de la LOLF). Ces évolutions ont, en outre, intégré des transferts de charges nouvelles liées notamment à l’internalisation des contrôles de la qualité comptable et budgétaire et à l’élargissement des missions des services communs de gestion (SCG), dont la fermeture progressive d’une partie des trésoreries auprès des ambassades de France (TAF), au renforcement des fonctions « achats » et à l’utilisation de Chorus.

Professionnalisation croissante des agents de la filière

La DAF indique qu’il s’agit de métiers, à forte technicité et professionnalisation, qu’il convient de valoriser car ils demeurent peu attractifs et restent exercés par un vivier restreint d’agents spécialisés que ce soit au sein du Département ou au sein d’un vivier interministériel. En matière de recrutements, la DAF précise que le contingent de lauréats des instituts régionaux d’administration (IRA) se révèle insuffisant au regard des besoins. Si les lauréats issus des IRA bénéficient d’une formation initiale adaptée, une formation complémentaire spécifique sur le dispositif et l’organisation interne du MEAE demeure indispensable. La gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC), du domaine financier et comptable, doit être établie sur le principe d’une valorisation des compétences acquises par les agents dans le cadre de parcours professionnels alternant mobilités géographique et fonctionnelle. Ainsi, l’exercice GPEEC devra se pencher sur les modalités de recrutement, de formation, de promotion interne et de niveau indemnitaire des agents exerçant ces fonctions.

Perspectives d’évolution

Pour la DAF, les évolutions à attendre sont faibles pour ce qui est du cadre juridique et réglementaire et plus importantes pour les processus de dématérialisation. Les évolutions ne conduiront pas à des réductions significatives d’effectifs mais se traduiront par une redéfinition des missions et des compétences de la fonction financière au regard, en particulier, du renforcement des procédures de contrôle interne. Il convient également de « prendre en compte une ouverture des métiers financiers au sein du département, notamment à la DGM », comme l’indique la Cour des Comptes sur la gestion des établissements à autonomie financière (EAF) et ce faisant de poursuivre les affectations et les formations des agents titulaires de catégorie A et B dans les EAF. L’administration souligne qu’il faudra également tenir compte de l’éventualité d’une interministérialisation des métiers financiers, dans le cadre de l’exercice GPEEC, en raison de l’actualisation en cours du répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

Enfin, la fonction « achats » va connaître elle aussi de fortes évolutions et la création de la direction des achats de l’Etat (DAE) va impliquer une prise de décision pour savoir quelles missions « achats » vont rester dans les services « acheteurs ».

Pistes de recommandation proposées par la DAF

Cet état des lieux et les perspectives d’évolution ont permis à la DAF d’établir des orientations pour la GPEEC de la filière financière qui reposent sur :

– la définition des besoins en actualisant la cartographie des métiers de la fonction financière (répertoire Nomade) et en établissant une cartographie des ressources nécessaires par réseau, par direction et par pays en commençant par les SCG ;

– le renforcement des recrutements spécialisés, notamment issus des IRA ;

– une meilleure prise en compte des ressources externes disponibles recrutées par le biais de la bourse interministérielle de l’emploi public (BIEP) et leur possibilité d’intégration ;

– l’optimisation des compétences internes en créant un répertoire des agents disposant d’une expérience dans la fonction financière, en élargissant les recrutements de titulaires du Département dans les EAF et en fixant une durée d’affectation qui tienne compte de la durée de formation à l’IDC ;

– la reconnaissance et la valorisation des compétences des agents de cette filière en renforçant leur possibilité de promotion interne, en leur offrant des parcours professionnels attractifs ainsi qu’un régime indemnitaire élevé ;

– le développement de la culture de gestion des encadrants par le biais des formations internes au Département et une offre de formations – éventuellement diplômantes – aux agents candidats à une affectation sur un emploi de la filière financière.

  • La CFDT-MAE souscrit globalement à ce constat et à ces recommandations

La CFDT-MAE, qui partage globalement ce constat et ces recommandations, exprime, tout de même, un désaccord avec la DAF lorsque cette dernière mentionne, comme raison de la raréfaction des compétences en matière financière, les effets négatifs sur ce point de la fusion des corps de catégorie B.

La CFDT partage la nécessité d’une définition plus fine des besoins

La définition des besoins par l’actualisation et l’élargissement de la cartographie des métiers de la fonction financière et le recensement des besoins en ressources, par réseau, par direction et par pays, rencontre l’approbation de la CFDT.

La CFDT est favorable à l’apport pérenne de spécialistes

La CFDT souligne la transversalité des questions relatives aux profils spécialisés. Il s’agit pour le Département de ne pas se trouver en situation de vulnérabilité technique devant les ministères partenaires, or cela risque d’arriver si le MEAE ne s’attache pas de manière pérenne des personnels qui apportent une plus-value.

La CFDT souscrit à la création d’une véritable filière « financière »

La CFDT souscrit à la création d’une filière spécifique, reconnue et valorisée, en matière de promotion interne et de régime indemnitaire.

En revanche, la CFDT ne partage pas le constat indiqué dans la fiche par la DAF « d’effets négatifs de la fusion des corps d’administration centrale et de chancellerie » de catégorie B par le prisme de la double vocation qui aurait entraîné une désaffection de ces agents pour les métiers de la DAF. Au contraire, la CFDT souligne que ces agents, même en fonctions à l’étranger, occupent bien des emplois relevant de cette filière et qu’il convient de valoriser leurs parcours à leur retour en France.

Un apprentissage long des métiers

S’agissant de métiers à la technicité pointue qui nécessitent un temps d’apprentissage long, la CDT-MAE n’est pas opposée, par principe, à ce que des agents qui le souhaitent puissent connaître des durées d’affectation qui ne soient pas calquées sur celles des autres filières. Toutefois, ces agents volontaires, en rompant le rythme d’une affectation de 3 ans sur certains emplois financiers, ne doivent pas se voir pénalisés pour la suite de leur parcours par une possibilité moindre de départ à l’étranger ou d’avancement de carrière. La CFDT craint que la professionnalisation et la spécialisation des agents ne constituent un frein à leur évolution en matière de promotions, celles-ci étant largement examinées à l’aune des mobilités géographique et / ou fonctionnelle.

En réponse, RH2 précise que la mobilité géographique n’est pas une condition sine qua non d’obtention d’une promotion et que la mobilité fonctionnelle fait partie des critères entrant en ligne de compte.

La CFDT revendique plus d’ouverture de la filière aux agents du Département

La CFDT approuve la démarche de l’administration lorsqu’elle manifeste sa volonté d’ouvrir plus largement aux fonctionnaires et CDI du MEAE, les fonctions de secrétaire général (SG) ou de secrétaire général adjoint (SGA) d’établissement culturel à autonomie financière. Par ailleurs, la CFDT interroge l’administration sur le retour d’expérience des agents A (exemple Londres) et B (Chine, Madagascar) affectés sur des fonctions de régisseur à l’étranger après la fermeture de la 1ère vague des trésoreries auprès des ambassades.

Sur ce dernier point, l’administration précise que le retour d’expérience est bon et qu’à terme, il ne subsistera que sept trésoreries (pm. sur les 16) et que les autres basculeront en régie classique. Par ailleurs, dans le réseau culturel, il ne faut pas s’interdire d’aller plus loin en ouvrant la possibilité aux agents du Département de pouvoir postuler sur des fonctions d’agent comptable.

  • La CFDT propose une politique de valorisation des agents de la filière financière

La CFDT, dans les métiers de la DAF, qui sont de ceux qui nécessitent un fort investissement que sont les métiers DAF, propose, pour valoriser les agents de la filière :

– De revoir les primes RIFSEEP à la hausse pour les catégories B et de procéder, pour les catégories C, à une modification de l’arrêté ministériel du 5 mai 2011 fixant le nombre et les fonctions, par service, éligibles à la NBI car il existe aujourd’hui des marges de redistribution ;

– De valoriser le retour à l’administration centrale des agents de catégories A et B, qui ont exercé des fonctions de chefs de SCG ou d’adjoints, notamment par des affectations dans la filière financière et comptable sur des fonctions qui bénéficient de primes RIFSEEP versées à des taux majorés ;

– De mettre en place une politique de promotion interne, lors de leur retour à la Centrale, des agents de catégorie C ayant exercé des fonctions de « gestionnaire comptable » – souvent régisseurs mandataires – et des régisseurs titulaires ou intérimaires ;

– A l’étranger, de classer les agents C qui exercent des fonctions de « gestionnaire comptable » dans un groupe d’IRE plus favorable (grille 11 au lieu de 12 actuellement), c’est à dire au même niveau que les « agents visas » afin de rendre ces fonctions plus attractives et plus en rapport avec leur niveau réel de responsabilité ;

– Permettre aux agents de catégorie A, à fort potentiel, une meilleure possibilité d’intégration pour ceux accueillis en détachement au ministère et, pour ceux issus des IRA, une meilleure reconnaissance de leur valeur professionnelle. Ces agents qui apportent, au sein des différentes filières du MEAE, des compétences juridiques et statutaires ainsi que comptables et financières doivent pouvoir poursuivre un parcours harmonieux au sein du Département, y compris, pour ceux qui le souhaitent, en dehors de la filière DAF. La CFDT souligne la nécessité d’une réflexion commune à toutes les filières sur l’accueil et la fidélisation des agents extérieurs, déjà évoquée dans les réunions précédentes relatives à la GPEEC. Cette réflexion intéresse également la filière financière, s’agissant des agents détachés d’autres administrations et de leurs perspectives de cédéisation et d’intégration.

L’administration précise que lors de la fonctionnalisation des IRE pour les agents de catégorie C, l’exercice aurait dû être mené à l’aide d’une cartographie, qui reste à établir, la charge de travail comptable n’étant pas la même partout.

Sur les recrutements via les IRA, il est vrai qu’ils ne sont pas encore assez nombreux. S’agissant des recrutements en catégorie B, la question se pose d’épreuves différenciées afin de recruter les agents possédant les compétences nécessaires à la filière.

Commentaires :

La CFDT-MAE approuve la proposition d’une meilleure prise en compte de la dimension financière par les encadrants du ministère, comme cela est recommandé dans le projet du guide du parcours professionnel, qui suppose le développement d’une culture interne de gestion et la valorisation des métiers financiers et comptables au sein d’une filière professionnelle reconnue et épanouie. Cela passe, notamment, par la définition de parcours professionnels attractifs au sein du Département et la reconnaissance effective, dans les procédures de promotions internes, de la forte technicité de ces métiers.

La CFDT approuve, également, le projet d’élaboration d’un répertoire des agents disposant d’une expérience dans la fonction financière et de définition des emplois-types de cette filière en s’appuyant sur la réflexion interministérielle en cours. Toutefois, la création de ce répertoire ne doit pas conduire à ce que des agents – dont certains ne souhaitent pas poursuivre dans les métiers DAF au-delà d’une première affectation – ne se voient proposer que des postes dans cette filière.

A l’inverse, la CFDT ne souscrit pas à l’analyse de la DAF qui s’inquiète de ne plus avoir de profils de secrétaires administratifs « captifs » à la Centrale. Au contraire, les métiers de chef ou de chef adjoint de SCG (catégorie A ou B) dans le réseau diplomatique et consulaire et de SG et SGA (catégorie A ou B) dans le réseau culturel et de coopération ainsi que les régisseurs (catégorie A, B ou C) sont, à l’inverse, sources d’enrichissements qu’il convient, pour le Département, de valoriser comme il convient.

Plus que jamais, dans un environnement budgétaire contraint où rationalisation signifie souvent rationnement et où les termes de « triennat » et de « schéma d’emplois » ne servent souvent que de supports à des suppressions d’ETP sans fin, la filière financière du MEAE doit absolument être valorisée et se professionnaliser afin d’être reconnue comme un interlocuteur crédible et valable par la direction du budget dans le cadre de négociations budgétaires difficiles.

Thèmes : GPEEC

Réunion du 28 septembre 2017 – Groupe de travail Charte du temps/ travail à distance

6 octobre 2017

Le sous-directeur de la politique des ressources humaine a présidé le 28 septembre 2017 une réunion du groupe de travail sur l’application de la charte du temps et la mise en œuvre du travail à distance dans les postes. Cet engagement avait été pris lors du  comité technique ministériel des 28 et 29 juin 2017.

L’administration rappelle que les précédentes réunions sur le temps de travail, et notamment lorsque le sujet du télétravail a été évoqué pour les missions diplomatiques et les postes consulaires, ont abouti au constat qu’il convenait de distinguer le télétravail du travail à distance.

Pour ce qui est de la charte du temps et de son application à l’étranger, la question se pose de savoir comment, dans le respect de cette charte, encadrer, à partir de données objectives sur le temps de travail, donc de sa mesure, le temps de travail à l’étranger.

Sur cette mesure, l’administration voit deux difficultés : elles tiennent à l’impossibilité de mesurer via EOLE, le temps de travail des recrutés locaux, et, s’agissant du temps de travail des catégories A, le temps passé hors du bureau, qui correspond à une quotité substantielle du temps de travail.

La CFDT, qui se réfère sur ce point à ses interventions antérieures (voir https://www.cfdt-mae.fr/revendications/temps-de-travail/mise-oeuvre-de-charte-temps-a-letranger-mae-se-hate-lentement/ et https://www.cfdt-mae.fr/dialogue-social/ctm/discours-de-cfdt-mae-ministre-lors-ctm-29-juin-2017/), rappelle qu’elle a toujours revendiqué un champ d’application large de la Charte, à l’administration centrale comme à l’étranger, pour tous les agents du ministère.

Les remontées des postes sont contrastées, et certains ont de réelles difficultés à mettre en œuvre les pratiques prônées par cette charte.

Pour la CFDT, le fait que la Charte, dont elle est signataire, ne constitue pas un document normatif ne fait pas obstacle à ce que son respect constitue un objectif. En effet, dès lors que la Charte a été proposée à la signature des organisations syndicales par l’administration, cela en fait un document qui engage cette dernière.

Pour la CFDT, la Charte est porteuse de principes qu’il ne suffit pas d’afficher au mur, mais qu’il convient d’intégrer à la culture du ministère, puisque la Charte « est applicable dès sa signature et peut être invoquée par chaque agent ».

Cela étant, dans le contexte actuel, contraint, l’applicabilité de la Charte suppose soit que les moyens adéquats soient déployés notamment pour ce qui est des effectifs, soit qu’une réflexion soit engagée sur le contenu des missions.

La CFDT souligne que le sujet doit être mis systématiquement à l’ordre du jour dans les CTPE, s’étonne, comme l’a au demeurant fait l’administration, que le sujet soit rarement traité dans ce cadre, et rappelle que dans la partie HSCT de ces CTPE, l’examen du document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire et périodique (une fois par an minimum) . Or ces documents comprennent des items relatifs au temps de travail.

La CFDT marque son accord lorsque l’administration estime que la mesure du temps de travail va de pair avec son contrôle, et partant, avec le badgeage qui en est le corollaire. Pour les agents qui passent pour raisons de service du temps à l’extérieur, il conviendra trouver une solution adaptée.

Pour ce qui est des indicateurs de suivi, à l’aune desquels les éventuelles dérives pourraient être repérées et combattues, la CFDT indique que nombre de ceux mis en place pour l’administration centrale sont transposables à l’étranger. Il s’agit :

  • du pourcentage des agents qui badgent ou pas (différencier par choix/par contrainte)
  • des écrêtages observés direction par direction pour les agents qui badgent (il convient en effet d’avoir ainsi une évaluation du temps travaillé non récupéré : au-delà de 14 heures sur une période de 2 mois)
  • des statistiques relatives aux émargements (en dehors des plages horaires, avant et après les bornes horaires retenues) cf point 6 de la Charte
  • du nombre et du pourcentage des personnels d’encadrement ayant suivi la formation au management cf introduction de la Charte et introduction du I de la Charte
  • des modalités d’obtention des outils de mobilité : volontariat ou demande du service ? cf point 11 de la Charte
  • des horaires des personnels encadrants cf point 1 de la Charte
  • des horaires des réunions de service cf point 13 de la Charte
  • des jours de congés/ARTT effectivement pris/versés sur CET cf point 12 de la Charte
  • des délais impartis pour honorer les commandes cf point 10 de la Charte
  • du fonctionnement des binômes cf point 4 de la Charte
  • du nombre de courriels reçus en dehors des plages horaires de référence cf point 20 de la Charte

Une prochaine réunion doit être programmée pour traiter du travail à distance dans les postes.

 

Thèmes : Charte du temps

La CFDT-MAE représentée au 55ème congrès de la CFDT Ile-de-France – 21 et 22 septembre 2017

29 septembre 2017

Pour la 55ème édition du congrès de l’union régionale interprofessionnelle (URI) de la CFDT Ile-de-France (IDF), notre syndicat avait choisi d’envoyer une délégation restreinte mais représentative de la CFDT-MAE : Sihem Aidel, jeune permanente parisienne, Bogdan MYTROWYTCH, adhérent actif de longue date de la section parisienne et ancien conseiller syndical et Thierry Franquin, secrétaire général.

  • La CFDT-IDF 1ère organisation syndicale dans le privé et 2ème dans le public

Dans le privé, la CFDT en obtenant 24,06 % des suffrages en Île-de-France, en mars 2017, arrive en tête des organisations syndicales et confirme ainsi sa première place acquise en 2013.

Dans la fonction publique (État, territoriale et hospitalière), avec 17,65 % des votes recueillis aux dernières élections professionnelles de décembre 2014, la CFDT a progressé d’un point en Île-de-France et a conforté sa deuxième place.

  • La CFDT Ile-de-France compte plus de 103 000 adhérents

Le nombre d’adhérents de la CFDT en Île-de-France a progressé de près de 3 % ces quatre dernières années. Il est ainsi passé de 100 468 en mai 2013 à 103 475 en mars 2017. Les femmes représentent 49% des adhérents, les cadres 20% et les moins de 36 ans, près de 14%.

  • La CFDT-MAE vote les textes présentés par l’Union régionale

Les deux journées de congrès, riches en débats sur le bilan du mandat écoulé (2013-2017), auront surtout été l’occasion de réfléchir sur les deux projets d’avenir portés par l’équipe sortante CFDT-IDF.

Ainsi, la CFDT-MAE a-t-elle voté les rapports financier et d’activité ainsi que les deux résolutions d’orientation 2017-2021 relatives au projet francilien d’une part, et à la réforme territoriale de l’action syndicale de l’URI-IDF, d’autre part.

Par ailleurs, il a été procédé au renouvellement du bureau régional et des membres du secrétariat régional. Philippe Lengrand, secrétaire général sortant de l’URI-IDF, a été reconduit dans ses fonctions pour quatre ans.

Une motion d’actualité, présentée par le bureau régional, a été votée par le Congrès.

  • Laurent Berger décrypte l’actualité politique et syndicale

Moment attendu et privilégié, l’intervention de Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, et les échanges qui ont suivi, ont permis aux délégués présents de mieux appréhender l’actualité politique et syndicale et d’interroger, sans tabou, le numéro 1 de la CFDT sur le positionnement syndical de la confédération au niveau national.

C’est aussi cela la CFDT : un syndicat riche de ses diversités où la pluralité des opinions, ancrées autour des valeurs de démocratie, d’émancipation des salariés, de justice et de progrès social, existent et s’expriment.Nous reviendrons dans 4 ans pour faire le bilan et préparer l’avenir !

Interventions de la CFDT-MAE lors du CTM des 28 et 29 juin 2017 : la LDS de septembre est en ligne !

19 septembre 2017

Thèmes : LDS

Journée de mobilisation mardi 10 octobre 2017

18 septembre 2017

La CFDT Fonctions publiques appelle à la mobilisation l’ensemble des agents publics le 10 octobre pour peser sur le rendez-vous salarial qui se tiendra en présence du Ministre Gérald Darmanin en charge de la Fonction publique.

Lire le communiqué commun intersyndical du 15 septembre.

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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