Réunis en intersyndicale nos collègues RL d’Alger interpellent le chef de poste. Lire le courrier.
Alger : fin du conflit
Un protocole d’accord de fin de conflit vient d’être signé à Alger à la satisfaction des représentants du personnel . S’il faut bien évidemment rester vigilants quant à son application, il traduit néanmoins un effort indiscutable de la part de l’administration et permet de conclure un difficile combat mené depuis plusieurs mois avec détermination et sang froid par le personnel local. La CFDT-MAE tient à féliciter vivement ses représentants locaux pour le remarquable savoir faire dont ils ont fait preuve durant tous ces mois et tout particulièrement durant la grève. L’esprit de solidarité dont ont fait preuve recrutés locaux et expatriés restera dans nos mémoires comme un exemple de bonne entente : la demande de nos collègues RL était juste, le combat respectueux et l’issue … honorable pour tous.
Algérie : atteinte au droit de grève
A la suite de l’article paru dans « Le temps » du 4 février 2010 dans lequel l’administration remet gravement en cause le droit fondamental de faire grève, la CFDT-MAE a adressé le communiqué suivant à l’agence France Presse :
En effet, l’ambassade de France ayant décidé de ne plus verser leurs salaires en Euros mais en Dinars algériens non-convertibles, les agents concernés ne seront plus en mesure d’honorer leurs engagements financiers en France (frais de scolarité des enfants, impôts, logement…). Le secrétaire général de la CFDT-MAE a adressé le 26 janvier une lettre au ministre Bernard Kouchner (lire le courrier) lui demandant de donner les instructions nécessaires à ses services pour que l’Ambassade de France respecte les contrats qu’elle a passés avec ses agents. En communiquant largement sur un conflit franco-français dans les médias algériens, l’Ambassade fait-elle le choix du pourrissement de la situation ? En stigmatisant ainsi les grévistes, l’Ambassade mesure-t-elle les risques qu’elle leur fait encourir ? »
Dialogue social en Egypte : deux à zéro
Mieux que la coupe d’Afrique de football, le dialogue social en Egypte ! Après avoir licencié un représentant du personnel CFDT (voir nos infos du 4 janvier 2010), le poste s’était engagé à demander au Département une pause dans les licenciements en cours au Centre d’Etudes et de Documentation Economiques Juridiques et sociales (assemblée générale du 27 janvier).
Mais, s’apercevant le lendemain qu’il reste encore un représentant CFDT dans ce même CEDEJ… corrige vite son erreur et licencie dès le 28 janvier le deuxième – et dernier – représentant CFDT du personnel de cette institution (lire l’étonnant courrier d’un licenciement ou la technique remplace le motif).
Gageons que le poste considère que les conditions d’un dialogue social sincère et fructueux sont désormais réunis au Caire. Pour sa part, la CFDT-MAE a demandé un rendez vous en urgence au DGA et adressera très rapidement un courrier au ministre: sauf à vouloir annuler les efforts fait depuis plusieurs années en matière de dialogue social ces pratiques antisyndicales doivent être vivement dénoncées et condamnées.
Algérie : grève illimitée des agents « recrutés locaux »
Réunis en intersyndicale nos collègues RL d’Alger interpellent le chef de poste. Plus d’informations à suivre.
En Egypte la casse de la coopération culturelle française est en marche : 7 agents licenciés sur les 16 affectés au CEDEJ
Malgré la mobilisation du monde culturel, c’est aujourd’hui la « chronique d ‘une mort annoncée », celle d’un fleuron de la coopération culturelle franco-égyptienne …
L’ambassade de France au Caire licencie 7 des 16 employés locaux du Centre d’Études et de Documentation Économiques et Juridiques (CEDEJ) et annonce une prochaine fournée de licenciements pour 2010. Le poste affirme sa volonté de sauver le centre… mais comment imaginer que cette institution culturelle reconnue dans le monde entier pourrait survivre à ces suppressions drastiques de postes couplées à la baisse constante des crédits depuis plusieurs années ?
Un collègue égyptien témoigne :
« C’est toujours douloureux de vivre ce genre de situation : faire face à une administration qui calcule tout selon la loi, sans prendre en considération la dimension humaine dans cette affaire, le lien affectif qui attache ces recrutés locaux francophones à leur travail dans les structures françaises. Ils ont du mal à raisonner, à calculer et à trouver la meilleure solution. Ils se sentent lâchés par la France qu’ils ont longtemps idéalisée. J’ai vu hier leur déception et leurs larmes qui coulaient sur les années écoulées au service de la France, sur leur travail dévalorisé et sur leur confiance trahie. J’AI VU MES COLLÈGUES PLEURER ! Ce n’est pas seulement un licenciement mais c’est une séparation douloureuse d’une culture que le monde du travail leur a permis d’adopter. Bientôt notre tour arrivera. C’est d’ailleurs la fin. »
Voir le site du CEDEJ (http://vbat.vbat.free.fr/)
Lire la lettre de soutien adressée à l’ambassadeur de France en Égypte par les chercheurs.
Lire la lettre de soutien adressée à l’ambassadeur de France en Égypte par les chercheurs.
Egypte : des méthodes de gestion humaine d’un autre âge
La section CFDT-MAE s’élève contre des méthodes de gestion des ressources humaines d’un autre âge et les mesures humiliantes d’intimidation envers une représentante du personnel.