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Les secrétaires de chancellerie : les mal-aimés de la diplomatie ?

7 novembre 2022

A la suite de la présentation des 3 groupes de travail des États généraux de la diplomatie, vendredi 28 octobre, ouvert par la Ministre, la CFDT-MAE, en toute transparence, vous invite à prendre connaissance du texte qu’elle adressera au Président et aux deux rapporteures du groupe 2 chargé des « conditions d’exercice des métiers, du déroulement des carrières, du fonctionnement et des méthodes de travail ».

Le constat dressé et les solutions proposées par notre organisation syndicale s’appuient sur les toutes dernières remontées de terrain des agents, sur un document transmis par notre syndicat à l’IGAE en avril 2021, dans le cadre d’un audit sur les SGA, sur les travaux GPEEC, organisés par la DGAM, auxquels notre organisation avait largement contribué en 2016-2018 ainsi que sur une grande enquête CFDT-MAE réalisée auprès des secrétaires de chancellerie en 2015.

  • Un nouveau décret statutaire pénalisant

De nombreux agents SCH, qui ont commencé à recevoir leur arrêté de reclassement suite à la mise en œuvre du Décret n°2022-1209 du 31 août 2022 modifiant les dispositions communes relatives aux carrières des B, nous ont interrogés sur ce mode de reclassement, sa légitimité et même, pour certains, sur les voies de recours possibles.

Le Décret réduit la durée dans l’échelon des 1ers échelons des 1er et 2ème grades…

Si la CFDT-MAE n’est, bien sûr, pas défavorable à une évolution plus rapide des agents concernés (SCH des classes normale et supérieure et SESIC des 2ème et 1ère classes), à l’inverse, nous considérons que ce dispositif aurait dû être accompagné de mesures permettant de ne pas pénaliser les agents B qui ne bénéficient pas de cette réduction de durée dans l’échelon. Pire encore, certains secrétaires de chancellerie verront leur ancienneté acquise dans l’échelon réduite de moitié. Un système de calcul rétroactif de passage d’échelons et/ou de reclassement plus favorable pour les agents lésés, tenant compte des nouvelles durées réduites, aurait pu permettre d’éviter cela.

…mais rallonge d’autant les conditions de progression de carrière des agents !

Ainsi, les conditions pour pouvoir passer l’examen professionnel ou être éligible à une promotion au choix ont été allongées, au 1er septembre 2022, pour les secrétaires de chancellerie et les secrétaires des systèmes d’information et de communication (pm. nous reviendrons rapidement vers les collègues SESIC car le texte sera présenté au prochain CTM contrairement à celui des SCH) afin de conserver la même durée d’ancienneté qu’avant le reclassement.

Mesures transitoires jusqu’au 31 janvier 2023

Les agents éligibles en 2023 ou qui le seraient devenus (examen professionnel ou promotion au choix) le demeurent.

Ce sont donc les SCH qui auraient rempli les conditions à partir de 2024 qui se voient pénaliser en obérant leurs possibilités d’être promus ou de pouvoir passer un examen professionnel.

La CFDT-MAE veillera à ce que le nouveau tableau des vocations ne lèse aucun agent

En réponse aux interrogations des collègues de catégorie B, nous signalons qu’un nouveau tableau des vocations pour les SCH sera présenté au CSAM du printemps. Nous veillerons à ce que le projet d’arrêté tienne compte des effets négatifs (perte en emploi de vocation) induits par la mise en œuvre du nouveau décret (reclassement à un échelon inférieur) et qu’il n’y aura donc aucun effet négatif sur le groupe d’IRE dont bénéficieront les agents concernés par un départ à l’étranger à l’été prochain.

  • Un manque de reconnaissance à l’administration centrale

Comment peut-on définir un B à vocation administrative générale en Centrale ? La question est difficile tant il existe un réel malaise de nos collègues dû, en grande partie, au décalage constaté entre les fonctions qu’ils exercent à l’administration centrale et celles occupées à l’étranger. A l’AC, les secrétaires de chancellerie sont affectés sur des postes de gestionnaires qui n’utilisent pas forcément leurs compétences et qui pourraient, en réalité, relever de la catégorie C. Sans surprise, 9 SCH sur 10 considèrent que leurs fonctions à l’AC sont « inférieures » à celles qu’ils occupaient en poste et un peu moins de 60% estiment que leur expérience à l’étranger n’est pas mise à profit en France.

A Paris, il existe quelques possibilités de valorisation des agents B sur certaines fonctions d’adjoints aux chefs de bureau ou de chefs de pôle/de secteur dans certains services parisiens (DRH, DAF, DFAE, DCP, DGM, DIL et CDCS notamment) mais ce mouvement reste à construire. En réalité, encore trop peu de postes relèvent du management de catégorie B à l’administration centrale sur les différents sites parisiens.

A Nantes, la situation est un peu plus favorable avec des postes d’encadrement intermédiaire occupés par des secrétaires de chancellerie, notamment au SCEC, à la DAF, au CSRH et à la DAGN, avec toutefois des équipes très hétéroclites tant en nombre qu’en statut. Néanmoins, au service central de l’état civil, on recense encore un certain nombre de rédacteurs de catégorie B qui exercent des fonctions parfois très proches de celles de leurs collègues C qu’ils sont censés encadrer, ce qui peut conduire à de la frustration pour les agents concernés.

Un vrai besoin de montée en gamme

A l’administration centrale, on perçoit un vrai besoin de revalorisation des fonctions exercées par les agents B, afin d’exploiter au mieux leurs compétences et leur valeur ajoutée, qu’elles soient juridiques, statutaires, consulaires, règlementaires et budgétaires, de mission d’appui au travail politique ou managériales, missions pour lesquelles ils ont passé et réussi un concours très sélectif ou ont bénéficié d’une promotion à l’issue d’un parcours méritant.

  • Plus de « transparence » pour les affectations à l’étranger

La CFDT-MAE rappelle que l’exercice de transparence des mouvements à l’étranger constitue un gros point noir pour les secrétaires de chancellerie. Nous demandons à ce qu’une règle objective, visible et opposable s’impose à tous afin que les agents puissent se projeter professionnellement et familialement avec un minimum de visibilité et d’anticipation. Les lignes directrices de gestion ministérielles actuelles (LDG) de mobilité, aux contours imprécis et non engageants, sur lesquelles, à l’unanimité, les organisations syndicales (OS) ont rendu un avis défavorable aux CTM de novembre 2019 et de juin 2020, peinent à convaincre et à jouer pleinement leurs rôles.

  • Un positionnement difficile : les limites de « l’homme-orchestre »

La CFDT-MAE rappelle que le périmètre du champ de compétences à couvrir par les SCH est grand, l’exigence de savoir-faire découlant des multiples fonctions consulaires, budgétaires et comptables et des rôles à exercer (chef de chancellerie/section consulaire/de secteur, SGA/adjoint et régisseur), exacerbée par la faiblesse des effectifs et le manque d’agents titulaires dans les équipes, est énorme. Malgré un dévouement sans faille et des horaires excessifs, ces hommes-orchestres, souvent doubles ou triples casquettes, sont régulièrement contraints à délaisser des pans entiers de leur champ professionnel au profit d’autres, plus visibles ou plus stratégiques, ce qui engendre une perte de confiance professionnelle et un stress inutile au travail. De plus, le positionnement des SCH est très difficile, coincés qu’ils sont entre l’animation et la gestion des ADL et des C et le rapport, nécessairement hiérarchique, avec les agents de catégorie A du Département. Et, face aux représentants des autres administrations, eux aussi, souvent de catégorie A, il leur est bien difficile de faire valoir la légitimité de leur rôle de chef de service de catégorie B. Ainsi, placés entre le marteau et l’enclume, ils ont parfois un sentiment de solitude voire d’abandon qui conduit, dans certains cas, à de la souffrance au travail.

  • Des secrétaires généraux d’ambassade sous pression

La CFDT-MAE n’était pas opposée, par principe, au budget unique de fonctionnement et à ce que le périmètre des SGA soit réellement étendu à l’ensemble des services de l’Etat à l’étranger. Toutefois, nous avions indiqué que ces fonctions élargies devaient être compensées, en particulier, par des moyens humains supplémentaires. Or, dans la plupart des postes, cela n’a pas été le cas.

Au total, ce sont quelque 400 ETP des autres ministères – théoriquement des postes de travail « support » – qui ont été transférés au Département essentiellement sur le P105, à partir du 1er janvier 2019, dans le cadre de la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger. La plupart des emplois relevaient de la catégorie G5 dont 40% de conducteurs automobiles.

En réalité, peu de SGA ont vu leurs effectifs renforcés pour faire face au surcroît de travail de leur nouveau périmètre de gestion de l’ensemble des crédits de fonctionnement courant, des biens immobiliers, du parc automobile et des déplacements (missions et tournées), sans omettre l’activité, parfois chronophage dans certains pays, de l’organisation des voyages statutaires des agents.

Une charge de travail supplémentaire sans renfort de personnels

Souvent, les chefs de poste n’ont pas pu ou pas su imposer les transferts de personnels, pourtant actés administrativement et budgétairement, aux chefs de service des autres administrations alors que ce n’est pas l’idée de la réforme. On constate, dans de nombreux postes, que les ETP théoriquement transférés sur le P105 et donc qui auraient dû bénéficier, en priorité, aux SGA déjà bien sous pression, ont continué et continuent toujours de travailler, tout ou partie, pour leurs anciens employeurs. Pire, bien souvent, ils n’ont absolument pas changé physiquement de bureaux et sont toujours rattachés fonctionnellement, dans les organigrammes des postes, à leurs anciens services.

Un métier souvent ignoré et peu considéré

Les SGA font un travail essentiel, laborieux et difficile et ils obtiennent en retour peu de reconnaissance car ce travail, essentiellement tourné vers le fonctionnement interne au service de la diplomatie et de l’action du poste, n’est pas ou peu visible. La plupart des SGA apprécient leur métier et leurs fonctions, pourtant beaucoup ne s’y sentent pas bien professionnellement et pensent à changer d’orientation.

Peu de perspectives d’évolution des SCH dans le corps des SAE

Nous estimons que le nombre de postes ouverts à la promotion de corps en interne doit être augmenté. A titre d’exemple, il est depuis plusieurs années moitié moindre en interne pour les concours de secrétaire des affaires étrangères. Cela envoie un message négatif aux agents sur leurs opportunités d’évolution au sein de ce ministère et prive le Département d’agents qui seraient montés en compétence progressivement au fur et à mesure de leur carrière.

Les propositions de la CFDT-MAE

A/ fluidifier les parcours AC/Postes, élargir les perspectives d’affectation des agents et donner une visibilité accrue à l’exercice de Transparence

La CFDT-MAE plaide pour une réécriture des LDG en s’appuyant sur des critères précis, objectifs et vérifiables, en concertation avec les OS représentatives, en lui accordant une légitimité et un caractère contraignant qu’elles ne possèdent pas actuellement ;

La CFDT-MAE demande le retour à une durée d’affectation de 3 années à l’administration centrale comme condition pour que la demande de départ en poste d’un agent soit considérée comme « prioritaire » par la DRH, ceci afin de fluidifier les parcours et d’apporter des perspectives nouvelles aux SCH.

Dans le réseau culturel et de coopération :

La CFDT-MAE rappelle le combat qu’elle mène, depuis des années, afin d’offrir plus d’opportunités aux agents titulaires et contractuels de catégorie B du Département dans le réseau culturel et de coopération. Elle constate, avec satisfaction, que l’affectation des secrétaires de chancellerie et des CDI de catégorie B dans ce réseau se poursuit, en particulier sur les fonctions de gestionnaires d’EAF (secrétaires et secrétaires généraux adjoints d’instituts français). La CFDT-MAE soutient ce mouvement général de recrutement et en demande l’extension.

La CFDT-MAE estime toutefois qu´il est possible d´aller encore plus loin et de faire confiance aux agents du Département sur d’autres fonctions, telles que celles de directeur délégué d’institut français (en catégorie B pour les postes les moins importants), voire d’agent comptable (catégorie B), compte tenu de l’expérience acquise par certains titulaires B sur des postes importants de régisseur, qui peuvent constituer, à terme, un gisement de métiers où pourraient être affectés utilement et en priorité, les agents du Département.

Maintien d’une formation spécifique à l’IFAAC pour les futurs SG

La CFDT-MAE demande le maintien d’une formation spécifique à l’IFAAC pour les secrétaires généraux d’EAF qui n’apparait plus dans le nouveau parcours (uniquement une semaine d’immersion) alors que ce métier est, en principe, dévolu aux catégories B du ministère ;

La CFDT-MAE plaide pour un dispositif de formation interne qui soit adapté aux métiers de la coopération et de l’influence. Cette faiblesse au ministère est en effet de nature à dissuader les agents et empêcher de nouvelles vocations au Département, qui se voit ainsi privé de talents dont il a besoin.

A l’administration centrale, la CFDT-MAE milite pour que certains emplois pérennes de la direction générale de la mondialisation (DGM) soient occupés par des SCH, notamment ceux de gestionnaires exerçant des fonctions financières et budgétaires.

Dans la filière politique (DGP)

La CFDT-MAE revient sur l’idée de proposer aux secrétaires de chancellerie d’occuper des fonctions de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences régionales et la maîtrise de langues rares, qui pourraient être utilement mises à profit par la DGP, il convient de souligner, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement valorisantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays et à des fonctions de type « CAD ». Par ailleurs, ces postes de travail devront être cotés au taux maximal de primes RIFSEEP afin de tenir compte de l’enrichissement de leurs tâches.

B/ Augmenter les effectifs pour redonner du sens au travail, améliorer la qualité de vie et mettre fin aux effets négatifs engendrés par la surcharge de travail

Doubler les postes de chef de chancellerie/section consulaire et SGA

En 2015, l’enquête de la CFDT-MAE avait permis d’identifier que 30% des SCH, à l’étranger, jugeaient excessives leurs fonctions et pour le moins, les deux tiers les considéraient comme importantes, voire lourdes. La CFDT-MAE revendique la fin des « doubles et triples casquettes » (chef de chancellerie, SGA et régisseur) qui engendrent un état de stress et des horaires excessifs qui pèsent au quotidien sur des équipes trop réduites.

La CFDT-MAE demande à l’administration de découpler ces fonctions, en dédoublant, a minima, tous les emplois de catégorie B au sein du réseau diplomatique et consulaire partout où il n’existe qu’un seul agent B, ce qui suppose une politique de création d’ETP en programmation des effectifs à l’étranger ;

Etoffer les équipes des « triples casquettes »

La CFDT-MAE demande pour les agents qui sont encore « triples casquettes » de pouvoir bénéficier, a minima, d’un adjoint C dans les PPD et les petits postes, et de 2 adjoints de chancellerie (affaires consulaires et SGA) dans les ambassades de taille moyenne.

Créer systématiquement un poste d’adjoint du SGA/régisseur titulaire de catégorie C pour les SGA secrétaire de chancellerie.

La CFDT-MAE préconise la création systématique d’un poste d’adjoint du SGA/régisseur titulaire de catégorie C,  bénéficiant d’un groupe 10 d’IRE (les fonctions de régisseur et le groupe d’IRE existent déjà pour les adjoints de chancellerie) permettant d’affecter des agents titulaires C expérimentés afin de dégager le SGA de certaines charges, lui permettre d’être DELOS (donc avec délégation de signature de l’ordonnateur secondaire dans le logiciel comptable comme pour la signature des contrats et des devis) et le seconder utilement en cas d’absence.

Imposer de la Centrale l’effectivité des transferts des ETP « support » en faveur des SGA

Malgré un discours rassurant sur la réalité des « transferts », force est de constater que dans beaucoup de postes les ADL concernés sont restés dans leurs services d’origine et, bien souvent, avec des tâches de gestion en moins et/ou d’autres tâches à effectuer, mais qu’ils n’exercent pas de fonctions de support au profit des SGA.

L’administration devrait, en même temps que l’organigramme fonctionnel, exiger l’affectation de ces ETP dans les locaux du SGA (au moins partiellement) et si tel n’est pas le cas en demander les raisons objectives.

C/ Redonner des perspectives d’affectation et d’évolution de carrière aux agents en soutenant les mobilités entre les filières professionnelles

Garantir la mobilité des parcours à l’étranger

La CFDT-MAE souhaite que le nouveau parcours de formation garantisse à tous les secrétaires de chancellerie la possibilité de changer de filière (SGA, IF et consulaire) à tout moment, notamment entre deux affectations à l’étranger ;

Promouvoir la polyvalence des parcours à l’étranger au sein des filières « consulaire et de gestion » (DFAE/DAF/DGM) pour les agents qui le souhaitent

La CFDT-MAE confirme sa revendication, pour les secrétaires de chancellerie, de plus grande mobilité entre les métiers « consulaire et de gestion », à des postes d’encadrement intermédiaire, avec une fin de carrière possible en SAE. Les agents promus, qui excellent dans les affaires consulaires et/ou dans celles de gestion RH, administrative et budgétaire doivent pouvoir faire le choix de rester dans ce domaine ou, au contraire, préférer se réorienter vers le politique et donc comme rédacteur géographique à la Centrale et conseiller à l’étranger. Une fois promu en qualité de secrétaire des affaires étrangères, les agents peuvent postuler sur des emplois de vocation de consul, de consul général adjoint, et à terme en fonction de l’avancement dans le corps, de consul général pour la partie consulaire. Pour les métiers de gestion, l’accession à la catégorie A, doit permettre d’aborder, tout en occupant les mêmes fonctions, des postes plus importants et des responsabilités supérieures avec un ou plusieurs adjoints pour couvrir tout le spectre des tâches dévolues à un secrétariat général.

Créer un emploi de vocation de « coordonnateur d’administration générale hors classe » pour les SCH

En fin de carrière, les secrétaires de chancellerie, affectés sur des fonctions de SGA, pourraient bénéficier de la création de l’emploi de vocation de « coordonnateur d’administration générale hors classe » (groupe 5 d’IRE) au lieu de « coordonnateur d’administration générale de 1ère classe » (grille 6), emploi de vocation sommital actuel (arrêté du 19 juillet 2022).

Explorer la piste qui consisterait à réfléchir sur un emploi de vocation de chef de poste consulaire – à titre exceptionnel

La CFDT-MAE demande, dans le cadre des états généraux de la diplomatie, d’explorer la piste qui consisterait à réfléchir sur un emploi de vocation de chef de poste consulaire – à titre exceptionnel – dès lors que le décret n° 69-222 du 6 mars 1969 portant statut des agents diplomatiques et consulaires le prévoit dans son article 48 : « …ils (les SCH) peuvent également être nommés chef de chancellerie détachée. A titre exceptionnel, ils peuvent être nommés chef de poste consulaire. ». Il y a là une piste à ne pas négliger, qui pourrait permettre, même partiellement, de répondre au sentiment de « frustration » et au souhait de certains collègues secrétaires de chancellerie de classe exceptionnelle de terminer une carrière consulaire « en survocation », en particulier sur des postes jugés peu attractifs, et compte tenu du fait que le nombre de promotions, en catégorie supérieure, reste forcément limitée.

Elargir les possibilités d’avancement de grades, de promotions internes par concours ou au choix

La CFDT-MAE demande l’évolution des examens professionnels des SCH à l’image de celui du principalat pour les collègues SAE. En effet, des questions multiples professionnelles de nature administrative, consulaire ou technique, un dossier et un entretien de type RAEP, nous sembleraient des épreuves plus appropriées pour un avancement de grade.

Augmenter, dans la limite des règles statutaires, le nombre de promotions en SAE et rendre plus accessible le concours interne aux SCH expérimentés en rehaussant significativement le nombre de places offertes et en professionnalisant les épreuves.

Commentaires :

La CFDT-MAE a souhaité dresser un panorama honnête, mais sans complaisance, de la situation des secrétaires de chancellerie tant à l’administration centrale qu’à l’étranger. Notre organisation espère ainsi, à côté des participations et contributions individuelles et collectives, apporter des éléments de réflexion sur les parcours et les métiers de ce corps de fonctionnaires de catégorie B, dans le cadre des travaux en cours des états généraux de la diplomatie.

Car, au-delà des possibilités d’avancement de grade et de promotion supplémentaires, de plus grande fluidité et de polyvalence dans les parcours, de la possibilité accrue d’affectation dans le réseau culturel et d’enrichissement des tâches à l’administration centrale, c’est, avant tout, de la reconnaissance, des règles « transparentes » d’affectation et un allègement de la charge de travail, que réclament nos collègues SCH, ce dont la CFDT-MAE se fera, très largement, l’écho.

Thèmes : agents titulaires, grille indiciaire, IRE, Parcours professionnels, Postes à l'étranger, Primes, Promotions, Rémunération, secrétaire de chancellerie, Temps de séjour à l'étranger, Valorisation

CAP : baignade interdite, risque de noyade

13 avril 2022

L’administration a convoqué un nouveau CTM extraordinaire, ce lundi 11 avril, pour présenter aux représentants du personnel un projet d’arrêté sur les CCL et deux autres projets d’arrêtés en lien avec la réforme du dialogue social qui découle de la loi de la transformation  de la fonction publique du 6 août 2019 :  l’un concernait les futurs CSA qui remplaceront les CTM dès la fin de l’année ; l’autre les CAP.

Pour rappel, les CAP ont déjà perdu leurs compétences en matière de promotion et de mutation il y a deux ans. Il s’agit ici de créer des CAP par catégorie (et non plus par corps) et d’en définir le nombre de représentants correspondant.

Nous publions ci-dessous l’intervention de la CFDT en séance.

Il y a dans ce projet d’arrêté le début de la satisfaction d’une revendication ancienne des ASIC et des SESIC, portée avec constance par la CFDT : la fusion des corps.

Nous nous réjouirions de ce premier pas vers la reconnaissance d’une culture commune et surtout d’un destin de vie professionnel commun, avec des contraintes – en particulier familiales – qui s’imposent à nous pareillement que nous soyons responsables de – la – communication ou – des – communications d’une ambassade.

Nous nous en réjouirions s’il s’agissait de fusion et non d’exclusion et surtout si cet arrêté n’était pas un obstacle au dialogue social effectif.

Je parle d’exclusion parce que ce projet d’arrêté, qui a été écrit avec une hache, divise par deux le nombre de représentants des personnels en CAP. De 34, nous passons à 14.

Je parle d’exclusion parce que, de fait, à cause de la réduction drastique du nombre de représentants, les Traducteurs, les SESIC, les Adjoints techniques et les ASIC vont disparaitre des CAP. Les mécaniques démocratiques en jeu vont rendre inéligibles les collègues de ces corps qui, dans chaque catégorie, représentent de petits volumes relatifs.

Je parle d’exclusion parce que 49 % des électeurs sont des agents de catégorie C mais seulement 28 % des élus le seraient. La moitié des agents seraient représentés par le quart des élus.

La nouvelle règlementation qui conduit à l’examen de cet arrêté aurait dû prévoir un mécanisme qui permette de conserver un système véritablement, fondamentalement, démocratique. Puisque c’est la catégorie qui fait les CAP et puisque certaines catégories comptent peu d’agents, les catégories avec un grand nombre d’agents devraient avoir un grand nombre d’élus. C’est une mathématique simple que nous pensions admise par tous.

La qualité du dialogue social passe aussi par la proximité des agents avec leurs élus qu’ils connaissent au moins de loin et peuvent consulter facilement. Avec un élu pour 700 agents de catégorie C, ce sont beaucoup de collègues qui ne connaitront personne qui connaisse un élu. La démocratie participative a besoin de proximité. Ce projet d’arrêté l’enterre.

Un mauvais esprit pourrait répondre que ce n’est pas bien grave parce que les CAP ne serviront plus à grand chose.

Les CAP permettaient un véritable dialogue entre les personnels et l’administration qui devaient présenter et expliquer, au moins un peu, les décisions individuelles les plus importantes pour les agents : les mutations et affectations ainsi que les avancements et les promotions. Les CAP étaient l’occasion d’exposer toutes ces décisions, au même moment et aux mêmes personnes, d’en assurer la cohérence et finalement l’acceptation par les agents.

Ce regard, pourtant fort peu contraignant, devait être insupportable à l’administration. Elle semble ne pas vouloir être tenue d’expliquer ses décisions aux agents et à leurs représentants. Elle cultive ainsi le sentiment que la hiérarchie fait ce qu’elle veut sans avoir à en rendre compte, sans considération pour les subalternes.

Ne resteront que les recours individuels et la discipline. Ce qui n’était pas l’essentiel du travail des CAP. Cette réforme acte le passage d’organes de débat et d’explication à des organes de contentieux et de conflits.

Pour résumer, nous nous sentons exclus d’une instance qui n’a plus de pouvoir. C’est une double-négation, ou plutôt une négation double ; deux obstacles qui s’ajoutent contre la bonne marche du dialogue social ; dialogue social qui est la raison d’être de notre syndicat, de l’engagement de ses élus, de ses adhérents et de ses électeurs.

La CFDT s’est toujours opposée et s’oppose aujourd’hui encore à la réforme du dialogue social conduite par votre administration. Nous voterons contre ce projet d’arrêté.

Thèmes : ASIC, CAP, Catégorie C, CCL, CSA, CTM, Mutations, Promotions, SESIC

Vigilance orange plus que renforcée pour la rentrée du dialogue social !

1 octobre 2020

Vos élus et permanents CFDT-MAE sont restés mobilisés tout au long de cet été ; ils ont apporté, dans un contexte d’urgence sanitaire mondial, un soutien précieux à nos collègues en difficulté dans le réseau à l’étranger et en administration centrale. Ils sont tout autant motivés pour cette rentrée, dans le cadre des premiers groupes de travail et, surtout, à l’approche des premières instances formelles (CAS et CTAC, tenus respectivement les 29 et 30 septembre, puis CHSCTs ministériel, parisien et nantais à venir).

 

La CFDT-MAE aborde l’automne dans un esprit offensif et combatif car nous avons pour seul but la défense de vos intérêts.

 

Une vigilance orange plus que renforcée est en effet de mise : l’année sociale commence mal, avec un très mauvais symbole : celui de la modification des attributions des CAP, dans la foulée de la loi de Transformation de la Fonction publique et notamment de la fin de leur compétence en matière de promotion. La CFDT-MAE a toujours marqué son opposition à cette décision et ne manquera pas de mettre systématiquement l’administration devant ses responsabilités.

 

La “réunion de rentrée” avec la DGA et la DRH a été l’occasion pour nous de rappeler nos préoccupations relatives à la tenue des différents groupes de travail : le “contexte sanitaire” ne doit pas devenir un prétexte à la limitation des formats et à la restriction de la parole des organisations syndicales. L’exigence posée, pour certaines occasions, d’un seul représentant par syndicat n’est pas acceptable et le présentiel doublé éventuellement d’une visioconférence de qualité, est indispensable pour les instances formelles.

 

Deux des premiers groupes de travail informels de l’année ont concerné le projet de mise en place d’une cellule d’écoute unique (égalité des chances, discriminations, harcèlement moral ou sexuel) et les possibilités de ruptures conventionnelles offertes aux agents du Département. Nous aurons l’occasion d’y revenir plus avant, mais là encore, notre vigilance et notre expertise doivent être de tous les instants : en effet, si les deux sujets vont dans un sens général souhaité par notre syndicat, les modalités de mise en œuvre doivent encore être travaillées (elles présentent des inconnues ou des insuffisances notoires) puis surtout présentées aux instances formelles ad hoc où elles devront faire l’objet d’un vrai débat !

 

A suivre !

Thèmes : CAP, Dialogue social, Harcèlement moral, harcèlement sexuel, Promotions, rupture conventionnelle

Promotions : vos élus CFDT ne seront plus consultés en CAP !

30 août 2020

La loi de transformation de la fonction publique a redéfini les compétences des commissions administratives paritaires (CAP) en supprimant notamment, et malgré l’opposition des organisations représentatives des personnels, leurs attributions pour ce qui est des avancements et des promotions qui prendront effet à partir du 1er janvier 2021.  

Un calendrier sur 2 années : 2020-2021 

Dès lors, vos représentants élus dans ces CAP ne seront plus consultés pour avis et ne pourront plus dans ce cadre formel soumettre à l’administration des propositions sur ces sujets. 

  • Ainsi les changements de grade (exemple : adjointe administrative principale de 2ème classe de chancellerie à adjointe administrative principale de 1ère classe de chancellerie) ne seront plus abordés dès la CAP d’automne 2020 car les prochains avancements de ce type seront prononcés au titre de l’année 2021 ; 
  • Toutefois, lors des CAP d’automne 2020, et pour la dernière fois, les changements de corps – exemple de C en B (vers SCH et SESIC) ou de B en A (vers SAE et ASIC) – seront abordés car les promotions s’effectuent au titre de l’année 2020 ; 
  • A noter toutefois que les promotions en CAE, qui prennent effet au titre de l’année n+1, donc en 2021, ne pourront plus être examinées par la CAP d’automne 2020 ; 
  • La CAP des ministres plénipotentiaires n’était, quant à elle, pas compétente en ces matières.   

La CFDT-MAE dénonce une régression déplorable du dialogue social 

La CFDT-MAE n’a pas cessé de s’opposer à cette loi de transformation de la fonction publique porteuse de mesures qui, comme celle-ci, marquent une régression déplorable du dialogue social et ouvrent la porte à l’arbitraire. 

Les représentants CFDT élus en CAP restent à votre écoute et à votre disposition  

Il n’en demeure pas moins que vos représentants élus restent à votre disposition pour relayer vos préoccupations : n’hésitez pas à les contacter. Car la CFDT-MAE, en dépit de cette réforme regrettable, entend dans l’intérêt de tous maintenir un dialogue aussi riche que possible. 

En effet, les CAP continuent de connaître :  

  • En matière de recrutement, des refus de titularisation et des licenciements en cours de stage en cas d’insuffisance professionnelle ou de faute disciplinaire ; 
  • Des questions d’ordre individuel relatives au licenciement du fonctionnaire mis en disponibilité après refus de trois postes qui lui sont proposés en vue de sa réintégration et au licenciement pour insuffisance professionnelle ; 
  • Des décisions refusant le bénéfice des congés de formation syndicale et de congé pour suivre une formation en matière d’hygiène et de sécurité ;   
  • En matière disciplinaire : de l’examen des propositions de sanction des deuxième, troisième et quatrième groupes. 

A la demande du fonctionnaire intéressé, elles sont saisies :  

  • Des décisions individuelles relatives à la disponibilité ; 
  • Des décisions refusant l’autorisation d’accomplir un service à temps partiel, des litiges d’ordre individuel relatifs aux conditions d’exercice du temps partiel et des décisions refusant des autorisations d’absence pour suivre une action de préparation à un concours administratif ou une action de formation continue ; 
  • Des décisions refusant l’acceptation de sa démission ; 
  • Des décisions relatives à la révision du compte rendu de l’entretien professionnel ; 
  • Des décisions refusant une demande de mobilisation du compte personnel de formation ; 
  • Des décisions refusant une demande initiale ou de renouvellement de télétravail formulée par un fonctionnaire en application de l’article 5 du décret n° 2016-151 du 11 février 2016 relatif aux conditions et modalités de mise en œuvre du télétravail dans la fonction publique et la magistrature ; 
  • Des décisions refusant une demande de congés au titre du compte épargne-temps. 

Pour plus de détails sur les attributions des CAP, nous vous invitons à consulter l’article 25 du décret n° 82-451 du 28 mai 1982 relatif aux commissions administratives paritaires, tel que modifié par le décret n° 2019-1265 du 29 novembre 2019 – article 28. 

Pour plus de détails sur les nouvelles lignes directrices de gestion (LDG) en matière de promotion et de valorisation des parcours, vous pouvez cliquer sur le lien Diplonet (uniquement accessible à partir d’Eole). 

Thèmes : CAP, CCL, Dialogue social, Promotions

Les lignes directrices de gestion : une belle profession de foi !

3 juillet 2020

 

Les lignes directrices de gestion sont une innovation introduite par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 passée par le gouvernement Macron et à laquelle la majorité des syndicats de la fonction publique, dont la CFDT, s’étaient opposés. Cette loi, que nous jugions mortifère pour le dialogue social et précarisante pour la fonction publique, s’avère à la hauteur de nos craintes.

  • Des critères généraux laissés à la seule appréciation de l’administration

Ainsi, par le décret d’application 2019-1265 du 29 novembre 2019 relatif aux lignes directrices de gestion et à l’évolution des attributions des commissions administratives paritaires, est mis fin à la compétence des élus du personnel, au sein des CAP, de représenter les agents au moment des discussions sur les promotions, les nominations ou les affectations. Les administrations peuvent désormais édicter des orientations et des critères généraux d’appréciation des dossiers « sans préjudice du pouvoir d’appréciation (de l’administration) en fonction des situations individuelles, des circonstances ou d’un motif d’intérêt général ». Autrement dit, ces critères (très généraux) sont laissés à la seule appréciation de l’administration, sans aucun contrôle possible sur leur bonne application dans le choix des candidats à une affectation à l’étranger ou à une nomination, puisque les lignes directrices de gestion n’ont aucun poids réglementaire.

  • Un avis défavorable de la CFDT-MAE aux deux CTM

Afin de préserver l’illusion d’un dialogue social, les organisations syndicales, à travers leurs élus, ont été conviées à rendre un avis en comité technique ministérielle (CTM) en novembre 2019 et en juin 2020 sur ces lignes directrices de gestion. Cet avis a été défavorable à l’unanimité à chaque reprise, à la lecture de ces belles professions de foi qui ne garantissent aucune équité de traitement entre les agents. L’avis des représentants du personnel n’étant que consultatif, ces textes ont été actés et publiés (voir sur Diplonet pour les LDG mobilité et promotion). Injonction de la direction générale de l’administration de l’Etat (DGAFP), il fallait que tout soit fait d’ici l’été ! Aucune occasion ne se perd pour les opportunistes, le confinement aura ainsi servi à passer ces documents sans trop de remous au sein du ministère. Nous verrons lequel de ces motifs assez vagues sera invoqué par l’administration pour justifier le choix de la nomination d’un agent externe au Département sur le poste de chef de chancellerie à Los Angeles.

  • Les points soulevés par la CFDT-MAE

Parmi les points spécifiques adressés à l’administration par la CFDT-MAE :

Un manque total de contrôle et de transparence

– L’appréciation du l’adéquation du profil d’un candidat par rapport à un autre, ou encore le bon respect des critères de priorisation, notamment au titre des articles 60 et 62 bis de la loi 84-16 (priorité aux agents au titre du handicap ou pour rapprochement de conjoint) n’est pas vérifiable à partir du moment où il n’existe aucune transparence sur les agents ayant postulé sur chaque poste.

Une rupture d’égalité entre les agents

– La mention d’un temps de séjour différencié en administration centrale, avec 4 ans minimum pour les secrétaires de chancellerie et les ASIC, entérine une rupture d’égalité entre agents selon leur corps d’appartenance. Ceux-ci payent le prix d’un déséquilibre dans la répartition des emplois entre la France et l’étranger avec la suppression de postes dans le réseau et la fusion des corps sans anticipation des effets.

L’avis du chef de poste : consultatif ou décisionnaire ?

– La consultation du chef de poste est mentionnée sans précision si son avis est consultatif ou décisionnaire (ce que la CFDT conteste).

Toujours pas d’examen professionnel pour les adjoints de chancellerie

– Les opportunités d’avancement des agents doivent être les mêmes dans chaque corps, avec à la fois la nomination au choix et l’examen professionnel comme mode d’accès à l’avancement de grade, ce qui n’est pas le cas pour les agents de catégorie C actuellement.

Une belle preuve de promotion interne !

– Le nombre de postes ouverts à la promotion de corps en interne doit être augmenté. A titre d’exemple, il est depuis deux ans moitié moindre en interne pour les concours de secrétaire des affaires étrangères. Cela envoie un message négatif aux agents sur leurs opportunités d’évolution au sein de ce ministère et prive le Département d’agents qui seraient montés en compétence progressivement au fur et à mesure de leur carrière. La répartition des entrées dans le corps est définie par le ministère à N-1 et pourrait ainsi être modifiée sur sa décision, contrairement au ratio pro-pro sur l’avancement de grade qui est lui défini par un arrêté et nécessite une négociation triennale.

N’hésitez pas à nous contacter et à réagir sur notre page facebook ou via notre adresse générique cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr.

Thèmes : adjoints de chancellerie, CAP, CTM, Promotions, secrétaire de chancellerie

Préparation du comité technique d’administration centrale : les questions de la CFDT – 10 septembre 2015

9 octobre 2015

Cette réunion de préparation du comité technique d’administration centrale (CTAC)  prévu le 14 octobre prochain, est présidée par le nouveau sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), entouré de plusieurs agents du bureau du dialogue social (RH1D) et, en visio-conférence depuis Nantes, par le DAGN. L’ASAM, la CGT et la CFTC sont présentes. La délégation CFDT est composée de Nathalie Berthy et Gervaise Delaunay (en visioconférence à Nantes), Vanessa Reznik, Thierry Franquin et Rodolphe Paulin.
Les organisations syndicales sont invitées à s’exprimer sur le projet d’ordre du jour du prochain comité technique d’administration centrale prévu le 14 octobre 2015. La CFDT souhaite que les points suivants soient ajoutés à l’ordre du jour :
– PROMAE n’est pas accessible aux agents affectés à l’AEFE : il est important que ceux-ci puissent bénéficier de fiches de proposition d’avancement tout comme leurs autres collègues du MAEDI. Elle rappelle l’adoption de la Charte du temps au CTM du 15 mai 2015 (signée par la CFDT, l’ASAM-UNSA et la CFTC) qui doit se traduire par une application effective dans les services (fermeture de bureaux et indicateurs pour l’évaluation). Le sous-directeur RH1 répond brièvement sur le thème en indiquant que certains services l’avaient déjà intégrée dans leur règlement intérieur mais que la majorité des services ne l’avaient pas (encore) fait ;
– Calcul des revenus (année n-2) par la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Nantes pour l’attribution des allocations familiales pour les agents revenant de poste. La CAF intègre les IRE perçues à l’étranger dans le calcul du plafond des ressources, ce qui exclut les agents du bénéfice des prestations. Le DAGN rappelle les démarches entreprises par son prédécesseur afin de sensibiliser la CAF aux difficultés rencontrées par les agents nantais pour la prise en compte de leurs droits. L’administration estime que cette question est plutôt du ressort du CTM, alors que cette question avait bien été examinée lors du dernier CTAC  ;
– Point sur SiRHius et son impact sur le travail des agents du CSRH. Accord de l’administration ;
– Thématique de « l’administration exemplaire » avec le tri des papiers et des déchets. Accord de l’administration qui souhaite évoquer également le tri des déchets à l’occasion de la COP21 et qui indique que se posent aussi des questions concrètes en termes d’organisation (restauration, heures supplémentaires, etc.) pour les agents qui participeront volontairement à la COP21.
– Demande de compensation horaire dans SAGHA pour les agents parisiens du site des Invalides suite à la fermeture programmée du « kiosque » à sandwiches – qui se rendent à la cantine du ministère de l’agriculture à la pause médiane (30 à 40 mn de marche), ce que le sous-directeur RH1 admet bien volontiers.
– Point sur le recrutement des personnes en situation de handicap : effectifs, conditions de travail et installation. Tous les agents sont-ils dotés de matériels et de logiciels adéquats leur permettant de travailler dans les meilleures conditions possibles ? L’administration inscrira ce point à l’ordre du jour du CTAC.
Par ailleurs l’administration indique qu’elle est tout à fait favorable à la mise en œuvre opérationnelle de la Charte du temps sous la forme de refonte des règlements intérieurs des services. Enfin, pour des raisons de calendrier serré, le point sur le nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP) ne pourra être abordé au CTAC. L’avis formel sera demandé lors du prochain Comité technique ministériel (CTM).

Thèmes : CTAC, Handicap, Promotions, sirhius

Enquête “25 nuances de SCH” : les résultats !

24 juin 2015

En mars dernier, la CFDT-MAE a lancé une enquête de fond sur le corps des secrétaires de chancellerie : positionnement en administration centrale et en poste, stress lié aux doubles voire triples casquettes en expatriation, burnouts à l’étranger semblant en augmentation, attributions, responsabilités et missions, perspectives de carrière.

Vous avez été près de 150 (soit 20% du corps) à répondre à cette enquête et nous vous en remercions. Vous trouverez ici la note de synthèse qui en résulte. Ce document, pour lequel vos commentaires nous seront utiles, servira de base à l’élaboration, durant l’été d’une plateforme revendicative qui vous sera présentée à la rentrée.

Thèmes : Catégorie B, Promotions, Risques psychosociaux, SCH, secrétaire de chancellerie

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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