CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Assistance médicale à la procréation : où trouver le temps quand on travaille ?

19 juin 2018

Des rendez-vous médicaux à répétition, des tests, des examens, des prises de sang, des échographies… tous ceux qui sont passés par là vous le diront : la PMA est une aventure au long cours qui réclame du temps et de la disponibilité. Les couples qui doivent y recourir n’ont que le choix de la patience. Une patience que ne partagera peut-être pas un employeur, un chef de service ou un chef de poste.

 

Le code du travail prévoit depuis 2016 des autorisations d’absence pour les femmes qui y ont recours. Une circulaire du ministre de la fonction publique, du 24 mars 2017 , invite les employeurs publics à accorder aux agentes ces autorisations spéciales d’absence, qui n’entraînent aucune diminution de la rémunération et sont assimilées à une période de travail effectif. Les conjoints (mariés, pacsés ou non) peuvent  les accompagner pour trois des rendez-vous médicaux obligatoires liés à chaque protocole du parcours.

 

  • Grâce à notre intervention, Diplonet contient désormais une information sur ce point : consulter l’article sur Diplonet

Thèmes : Conditions de travail, conjoints, Drh, Santé au travail, Temps de travail

Nouveau régime indemnitaire RIFSEEP des ASIC et des SESIC : la CFDT consultera ses adhérents – 16 février 2018

2 mars 2018

Le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), entouré de la cheffe de bureau du dialogue social (RH1D) et du chef de bureau du plafond d’emplois, de la rémunération et du dialogue de gestion (RH1C), a présidé le 16 février 2018 une réunion sur le nouveau régime indemnitaire de la filière des systèmes d’information et de communication (SIC). Le chef de mission de l’administration générale de la direction des systèmes d’Information (DSI/AG) participait également à cette réunion. La CFDT-MAE est représentée par Benoît Potot.

  • Régime indemnitaire de la filière SIC : la DRH doit revoir sa copie

L’administration signale, au début de la réunion, que la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) a refusé la proposition présentée par le MEAE d’adhésion des ASIC et des SESIC au nouveau régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). En effet, pour la DGAFP, le passage au RIFSEEP de la filière SIC doit se faire à coût nul et écarter tout effet d’aubaine. Cette nouvelle réunion d’information et de concertation a pour but de reprendre le dialogue avec les organisations syndicales pour aboutir à une proposition acceptable par la DGAFP.

Revalorisation catégorielle de trois cent mille euros

L’administration précise que la nouvelle loi de finance prévoit une enveloppe budgétaire de revalorisation catégorielle d’environ 300 000 euros afin d’accompagner au mieux le projet de réforme indemnitaire. C’est du bon usage de cette enveloppe et de son articulation avec l’adhésion au régime indemnitaire RIFSEEP des corps d’attachés (ASIC) et de secrétaires (SESIC) des systèmes d’information et de communication dont il est question au cours de cette réunion.

  • Nouveau projet de passage au RIFSEEP de la filière SIC

En préambule, l’administration indique qu’il est maintenant possible – mais pas obligatoire – de conserver les primes informatiques lors du passage au RIFSEEP. Le sous-directeur RH1 présente alors son nouveau projet en séance et demande aux organisations syndicales de se prononcer sur les différentes options proposées par l’administration.

Déplafonnement des primes informatiques et d’encadrement

Aujourd’hui, les cadres informatiques doivent choisir entre leur prime informatique, s’ils en ont, et la prime d’encadrement rattaché au poste de travail. Le passage au nouveau régime indemnitaire permettra d’autoriser le versement des deux. (5 ASIC seraient concernés).

Intégration pour tous les agents de la prime pour travaux dangereux

Le projet prévoit également l’intégration de la prime pour travaux dangereux au nouveau barème des primes versées à tous les agents de la filière, soit 21 € par mois. La DRH réfléchit actuellement à une compensation sous forme de congés pour les agents du centre enterré.

  • Nouveau régime indemnitaire RIFSEEP

Pour mémoire, le RIFSEEP est composé de deux parties : d’une part l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) liée aux fonctions exercées et d’autre part le complément indemnitaire annuel (CIA), encore appelé « prime de juin », corrélé à la manière de servir de l’agent. Toutes les autres primes disparaissent sauf, peut-être, les primes informatiques. Par ailleurs, la DRH rappelle le principe général de la garantie indemnitaire (pm. disposition du décret n° 2014-513 portant création du RIFSEEP) qui assure qu’aucun agent du Département ne doit perdre en termes de primes, suite au passage au RIFSEEP.

Revalorisation de l’IFSE avec ou sans primes informatiques

Trois options sont envisagées et l’avis des organisations syndicales est attendu :

Option n°1 : Intégration des primes informatiques dans l’IFSE. La nouvelle prime mensuelle (IFSE) est valorisée pour un montant supérieur aux primes informatiques qui, elles, disparaissent. La conséquence est que ceux qui bénéficiaient d’une prime informatique ne percevront qu’une petite augmentation tandis que ceux qui n’en avaient pas verront leur niveau de prime augmenter de façon plus importante.

Option n°2 : Revalorisation uniforme et maintien des primes informatiques (mêmes simplifiées) pour l’ensemble de la filière SIC. L’IFSE est augmentée de 4 à 5 % pour tous les agents.

Option n°3 : Intégration pour tous des primes informatiques au montant de l’IFSE (au taux de base) et maintien de la part majorée des primes informatiques pour les seuls agents concernés. C’est une sorte de compromis entre les deux premières options.

Création de deux groupes (ou trois) d’IFSE pour les SESIC

Le nouveau projet prévoit la création de deux groupes de postes de travail (PDT) comprenant une vingtaine d’agents dans le premier et une soixantaine dans le second avec environ 80 euros d’écart de prime entre les deux. La DRH interroge les syndicats sur la pertinence de la création de trois groupes, à enveloppe constante, à l’image de la grille de cotation actuelle des PDT des secrétaires de chancellerie (SCH).

Alignement des compléments indemnitaires annuels (CIA) sur ceux des SAE et SCH

– Alignement des plafonds de CIA des ASIC et SESIC sur ceux des SAE et SCH. Il s’agit bien ici des plafonds, l’enveloppe globale restant inchangée.

– Revalorisation et alignement des CIA moyens des SESIC et ASIC sur ceux des SCH et des SAE en les portant à 1 700 € pour les SESIC et à 3 000 € pour les ASIC.

  • La CFDT-MAE recueillera l’avis de ses adhérents ASIC et SESIC

Avant de se prononcer, notre organisation se tournera vers ses adhérents pour recueillir leur avis et nourrir ainsi la réflexion en cours.

Sur la forme :

– La CFDT doit revenir vers la DRH dès qu’elle sera en mesure de prendre position sur les différentes options exposées en séance, étant entendu que l’administration souhaite faire valider ce passage au RIFSEEP lors du prochain CTAC du 20 mars. Entre-temps, une réunion de discussion intermédiaire pourrait avoir lieu ;

– La question de l’intégration ou pas des primes informatiques dans l’IFSE revêt une importance capitale puisqu’elle mobilisera, à elle seule, la moitié des fonds dédiés à la revalorisation catégorielle et que dans ce contexte, elle pourrait permettre un passage « en douceur » de la filière SIC au RIFSEEP.

Sur le fond :

L’intégration des primes informatiques pose le problème de l’équité entre tous les agents puisque les qualifications nécessaires au versement des primes informatiques ont pu être obtenues de différentes manières avec des modalités qui ont pu évoluer dans le temps :

– Par concours : la sélectivité du concours aidant, tous ceux qui ont coché la bonne case, et ont été reçu au concours, ont obtenu la qualification.

– Par un examen professionnel : les moins jeunes ont pu bénéficier d’examens professionnels « maison » avec des taux de réussite satisfaisants tandis que les plus jeunes doivent à présent passer des examens professionnels organisés par – et pour – le MINEFI, ce qui est beaucoup moins évident.

Par ailleurs, la DRH expose qu’à moyen terme, avec la possibilité d’obtenir les qualifications lors des concours, tous les agents de la DSI percevront une prime informatique.

 

Commentaires :

La CFDT-MAE accueille avec intérêt le projet de revalorisation et d’alignement de la prime dite « au mérite » (CIA) des ASIC et des SESIC sur ceux de leurs collègues SAE et SCH, tant pour les plafonds autorisés que pour les montants moyens proposés. A notre sens, cela constitue un pas supplémentaire vers plus de convergence entre les corps techniques et généralistes et donc favorable, à terme, à une fusion interne au sein du Département.

Pour la question, essentielle, de l’intégration éventuelle des primes informatiques aux primes mensuelles (IFSE), la CFDT, après avoir fait part de son analyse, interrogera ses adhérents ASIC et SESIC afin de recueillir leur avis sur les différentes options présentées par la DRH.

 

 

Thèmes : ASIC, concours, Conditions de travail, Crasic, Drh, Examens professionels, Filière DNUM, GPEEC, Management, Primes, rifseep, SESIC

Transparence 2018 des ASIC – Où est l’éthique ?

15 février 2018

Avec seize candidats pour six places en 2018, la transparence des ASIC à l’étranger reste la plus concurrentielle de tout le ministère. Afin d’y faire face, l’administration applique une règle de gestion qui impose aux agents de n’effectuer qu’un seul séjour de quatre ans à l’étranger.

La DRH doit suivre les règles de gestion qu’elle édicte

Il existe presque un devoir moral de l’administration à suivre les règles de gestion qu’elle édicte. Mais au-delà de l’éthique, c’est le respect du cadre déontologique dans lequel s’inscrit son action et la mise en œuvre du principe d’équité de traitement qui sont en jeu. Certes, nous comprenons parfaitement qu’il puisse être dérogé à ces règles lorsque les intérêts du Département l’exigent. Mais nous refusons cette exception lorsqu’elle est appliquée au profit d’intérêts personnels et sous prétexte de plaire à certains cadres du Ministère.

Chercher l’intrus…

Lorsque dix ASIC – qui remplissent tous les critères d’éligibilité à un départ à l’étranger – restent sur le carreau faute de poste, comment expliquer qu’un autre, et un seul, puisse faire deux postes consécutifs ? Parmi les dix déçus, aucun n’aurait les compétences requises ?

Il règne un vrai sentiment d’injustice et de colère dans les rangs de la DSI face à des pratiques que la CFDT-MAE réprouve et dénonce.

Thèmes : Affectations, ASIC, Drh, Poste à l'étranger, postes, Postes à l'étranger, Transparence

Réunion « mouvements » du 31 janvier 2018 – Informer les agents du suivi de leurs candidatures n’est pas une priorité pour la DRH

15 février 2018

Informer les agents du suivi, du traitement et du résultat de leurs demandes d’affectation en France comme à l’étranger, sonne comme une évidence en matière de gestion des ressources humaines. Or, pour l’administration, il semble en être tout autrement.

  • Des vœux qui engagent les agents et leurs familles

Dans le cadre de l’exercice annuel de la « Transparence », des agents font le choix de s’inscrire puis émettent des vœux après en avoir débattu avec leurs proches. Bien souvent, ils ont contacté les postes concernés et, pour certains d’entre eux, ont même eu l’occasion d’échanger avec leur affectataire. Ce sont des vœux réfléchis qui engagent les agents et leurs familles pour plusieurs années. Proposer sa candidature à un poste à l’étranger ou, en cas de retour à la Centrale, à un emploi à Paris ou à Nantes est une décision qui implique un changement de vie professionnelle, personnelle et familiale aux conséquences fortes. Les conjoints d’agents ont eux aussi des carrières dont la transparence impacte fortement l’évolution et les perspectives. Malheureusement, après s’être portés candidats seuls ou en famille, trop de collègues restent encore sans réponse.

A défaut d’une réponse individualisée, pourquoi pas un mail automatique ?

Lorsqu’on l’interroge à ce sujet, l’administration minimise le problème et affirme que tous les agents reçoivent une réponse. Et que si tel n’était pas le cas, il suffirait d’écrire à la DRH pour en obtenir une. C’est une réponse qui n’est pas à la hauteur de ce qu’attendent les agents d’une DRH moderne et professionnelle. L’idée d’un email automatique à l’image de ce que font certains services d’assistance à l’administration centrale est prise de haut. Pour la CFDT-MAE, cette attitude semble plutôt désinvolte. Alors quoi ? Après avoir rempli leurs vœux dans l’application transparence, les agents devraient écrire aussi à la DRH pour être sûr d’obtenir une réponse qui tarderait à venir autrement ? Et même si, in fine, la candidature d’un agent n’est pas retenue, l’administration doit le prévenir sans attendre.

Informer les agents dans le cadre de la « Transparence initiale »…

Après avoir fléché un agent sur un poste, tous ceux qui ont demandé le même poste devraient être aussitôt prévenus, ne serait-ce que par un simple email automatique. Il est difficilement concevable que certains agents restent dans l’expectative et ne puissent immédiatement se repositionner et élargir leurs choix par manque d’information.

…et de la « Transparence complémentaire »

L’administration fait un appel complémentaire à candidatures pour trouver des volontaires afin d’occuper un poste vacant. Naturellement, des agents se positionnent et postulent et l’un d’entre eux est sélectionné. Or, bien souvent, seul l’agent choisi en est informé tandis que les autres attendent trop longtemps, entre espoir et crainte, le résultat du processus de sélection. Cette méthode,  nerveusement épuisante, pèse inutilement sur les agents et retarde d’autant leur possibilité de se réorienter vers d’autres pistes ou secteurs.

La solution est-elle d’inviter tous les agents inscrits à la transparence – qui n’ont encore reçu de réponse pour aucun de leurs vœux – d’envoyer systématiquement chaque semaine un courriel à la DRH en autant d’exemplaires que de vœux exprimés ?

Thèmes : Affectations, Drh, Poste à l'étranger, postes, Postes à l'étranger

Transparence « étranger » : la DRH incite les agents de catégorie A à promouvoir leurs candidatures auprès des postes – 31/01/2018

7 février 2018

Alertée par plusieurs de nos adhérents sur une nouvelle pratique de gestion des affectations à l’étranger pour les agents de catégorie A, la CFDT a profité de la réunion « Mouvements » du mercredi 31 janvier pour interroger la DRH sur cette nouvelle règle surprenante.

La DRH délègue aux agents de catégorie A le soin de promouvoir leurs candidatures auprès des postes

La CFDT demande en séance quelle est la raison du taux nul de refus des chefs de poste aux candidatures des agents de catégorie A. Ce bon chiffre est-il lié à la nouvelle approche RH qui consiste à conseiller aux agents A de prendre l’attache des postes afin de faire valider leurs candidatures avant de postuler sur ces emplois à la transparence ?

L’administration confirme que cette pratique, mise en place il y a un an et encouragée lors des entretiens DRH/agent, permet effectivement d’obtenir une meilleure adéquation des profils aux postes offerts à la transparence. Selon la DRH, cela autorise l’affectataire à proposer des fonctions auxquelles les agents n’ont pas pensé et à inciter ces derniers à élargir leurs vœux, dans le domaine culturel et de coopération par exemple.

Même si des entretiens ouverts et directs avec les affectataires sont souvent profitables aux agents, la CFDT regrette cette nouvelle politique de gestion RH qui délègue une partie du travail d’affectation aux agents eux-mêmes et légitime la mise en place de stratégies individuelles au détriment de la recherche, par la DRH dont c’est le métier, de la meilleure adéquation possible des profils aux postes offerts.

Certes, un certain nombre d’agents, prompts à mobiliser leurs réseaux et / ou habiles à promouvoir leur parcours professionnel, y trouveront quelques avantages mais la méthode atteint vite ses limites et ne fait que transférer, in fine, la responsabilité de l’affectation aux seuls chefs de poste.

 

Thèmes : Affectations, Catégorie A, Drh, postes, Postes à l'étranger, Transparence, Travail à l'étranger

CTM des 22 et 23 novembre 2017 – Gestion RH des recrutés locaux : des clarifications qui ne vont pas toujours dans le bon sens

16 janvier 2018

La CFDT-MAE s’est exprimée lors du comité technique ministériel sur les orientations présentées par le Département en matière de politique du personnel et, plus particulièrement, celles concernant les recrutés locaux. En préambule, nos représentants soulignent le caractère exhaustif du document de séance qui indique, très clairement, la position de l’administration sur de nombreux sujets. Toutefois, ce mérite de clarté ne va pas toujours dans le sens du progrès social souhaité par la CFDT.

  • En cas de vacance d’un poste de recrutement local, les candidatures internes doivent être privilégiées

Nous partageons l’analyse de l’administration concernant l’absence de perspectives que rencontrent les recrutés locaux (RL) dans un grand nombre de postes. Ainsi, nous sommes très favorables à ce qu’une politique de recrutement des postes occupés par des RL favorise le recrutement en interne. Nous rappelons, d’ailleurs, que le mot interne sous-entend l’ensemble du réseau du pays concerné. A cet effet, nous soulignons que la formation est un levier essentiel pour permettre à un agent d’évoluer au sein du réseau.

Nous accueillons favorablement, là encore, le fait que l’administration reconnaisse que le recrutement d’un agent représente : « un engagement sur le long terme », et cette affirmation avait, d’ailleurs, déjà été validée dans un précèdent CTM. Trop de postes à l’étranger indiquent encore, lors des recrutements ou dans la gestion courante des équipes, que le recrutement local est un recrutement précaire. Et, sur ce point, le recours aux CDD nous semble abusif dans certains postes.

  • L’évaluation professionnelle n’est pas systématique

L’administration indique que celle-ci est « systématisée » mais, selon nous, il ne s’agit que de la position de la DGA et non celle de la DGM. A ce sujet, nous souhaitons connaître l’état des lieux du réseau culturel concernant l’évaluation des agents de recrutement local, comme nous l’avons déjà demandé lors du dernier groupe de travail sur les recrutés locaux. De plus, l’administration se trompe lorsqu’elle pense que tous les postes procèdent à une évaluation annuelle et systématique des agents de recrutement local car nous constatons régulièrement que cela n’est pas le cas. Cela pose un véritable problème d’équité qui est aggravé quand cette absence d’évaluation est couplée avec la mise en place de l’attribution du mérite. En effet, nous rappelons que l’évaluation des agents est obligatoire dans tous nos réseaux, qu’elle est indissociable de l’attribution du mérite et que l’exercice doit être présenté en commission consultative locale (CCL) pour avis des représentants du personnel (RP). A l’inverse, nous saluons favorablement la prise en compte des besoins en formation des agents lors de l’évaluation mais nous souhaitons savoir si cette prise en compte est réellement effective pour les agents de la DGM.

  • En cas de licenciements, le CTPE et la CCL doivent être consultés !

Nous rappelons que toute sanction disciplinaire ne peut intervenir sans recueillir l’avis des représentants du personnel.

Nous saluons le rappel de l’article 7 du décret sur les comités techniques de proximité à l’étranger (CTPE) et donc l’obligation de consultation de cette instance en particulier concernant les mesures prises dans le cadre de la programmation des effectifs et ses conséquences dans le cas d’éventuels licenciements. Nous précisons que le comité technique « est consulté en amont à titre général » pour les mesures d’organisation et de fonctionnement des services même sans implication en matière d’effectifs. Nous rappelons également que l’examen des conditions de mise en œuvre des campagnes d’évaluation est de la seule compétence du CTPE.

Par contre, nous sommes totalement opposés au passage de la note de séance sur la consultation de la CCL dans le cadre de mesures de licenciement. En effet, ce passage précise que la CCL doit être consultée « dans la mesure du possible, dans un délai raisonnable ». Pour la CFDT-MAE, cela n’est pas acceptable. Dans pareil cas, le poste et le département doivent tout mettre en œuvre pour que la CCL se tienne dans les plus brefs délais.

  • La gestion des RL par la DRH et la DGM est loin d’être unifiée

Sur ce point, nous ne partageons pas le point de vue de l’administration. Pour la CFDT-MAE, la gestion des RL n’est pas unifiée entre ces deux directions générales. D’ailleurs, dans un groupe de travail de l’année dernière et à la suite d’une revendication portée par la CFDT, la DGM indiquait:

« S’agissant de la suggestion d’une gestion unifiée (…) Cela induirait des difficultés de gestion en centrale (effectifs insuffisants et créations inenvisageables). »

Par ailleurs, la note précise que la DGM « s’efforce » de mettre en œuvre le coût-vie. Nous rappelons que la DGM ne doit pas s’efforcer mais bien de mettre en œuvre le coût-vie en direction des agents des établissements à autonomie financière (EAF).

  • Règlements intérieurs des RL au sein des EAF : des progrès restent à faire

Cela va dans le bon sens mais le chemin à parcourir reste encore long : trop d’EAF ne sont pas encore dotés d’un règlement intérieur (RI) et parmi ceux déjà mis en place, un nombre non négligeable sont aujourd’hui obsolètes. Cela est également le cas dans le réseau diplomatique et consulaire.

  • Avenants et contrats de travail: pourquoi changer les règles ?

Nous lisons dans le document de séance que : « Le Département (DRH et DGM) considère qu’un nouveau contrat -consolidé- doit être mis en place quand il s’agit d’introduire des dispositions à caractère structurant et durable (changement de fonction) ».

Cela est surprenant car la DGM écrivait exactement l’inverse au dernier CTM :

« le recours à un nouveau contrat de travail ne se justifiait que pour une refonte totale des documents contractuels…et que les autres modifications des contrats s’effectuaient par voie d’avenant.»

Nous rappelons que le contrat de travail est le lien juridique qui relie l’employé à son employeur et qu’il n’y a aucune raison de le remettre en cause, qu’elle qu’en soit la mesure à mettre en place. Et dans la cadre de mesures nouvelles, nous souhaitons que cela s’effectue par voie d’avenant uniquement.

  • L’administration ne reprend pas l’ancienneté des agents lors d’un reclassement

Il n’y a pas ou peu de reprise d’ancienneté pour les agents bénéficiant d’une mesure de reclassement que cela soit dans le cas d’un cadre salarial ou d’une grille salariale.

Là encore, la note de séance indique une différence de traitement entre la DGM et la DGA. En effet, la DGM peut, elle, prévoir une reprise totale de l’ancienneté.

  • Coût-vie et nouveau contrat de travail

L’administration a pris la décision ne plus appliquer le coût-vie pour les personnels qui ont refusé de signer un nouveau contrat de travail dans le cadre de l’application d’une mesure nouvelle les concernant. La CFDT-MAE demande à l’administration de fournir les éléments légaux permettant l’application d’une telle mesure.

  • Dialogue social dans les postes : le bon travail de la DRH est à poursuivre

Nous réaffirmons l’amélioration du dialogue social à l’étranger. A cet égard, nous tenons à saluer le gros travail des équipes de la DRH en direction des postes. Cependant, nous constatons encore des difficultés notamment sur la maitrise du périmètre des instances locales et en particulier de la CCL. Par conséquent, la CFDT-MAE est très favorable à ce qu’un cadre règlementaire soit donné à cette instance. Cela constituerait une avancée majeure pour le dialogue social à l’étranger en évitant que cette commission ne soit perçue comme une simple chambre d’enregistrement, permettrait d’accorder plus de temps aux débats et améliorerait significativement la prise en compte des questions qui touchent l’ensemble des agents de recrutement local. En outre, cette instance pourrait avoir une compétence interministérielle, comme c’est déjà le cas pour le CTPE. Enfin, cela mettrait un terme à la non-consultation des RP en cas de recrutement, de sanction ou d’évaluation des agents du poste.

Thèmes : ADL, CCP, Conditions de travail, contrat de travail, CTM, CTPE, DGM, Dialogue social, Drh, EAF, réseau, RL

Transparence 2016 : vers une mise à plat des critères d’affectation et des règles de gestion ? (réunion du 30 mars)

15 avril 2016

La réunion, visant à présenter aux organisations syndicales un bilan intermédiaire sur le mouvement 2016 des personnels titulaires A, B et C, est présidée par la sous-directrice des personnels, accompagnée d’un grand nombre de chefs de bureau et affectataires. La CFDT est représentée par Thierry Duboc, Stéphane Basse et Caroline Grelier.

Un calendrier mieux maîtrisé

Comme lors de la 1ère réunion sur le mouvement en janvier  la DRH se félicite de l’avance prise sur le traitement du mouvement étranger cette année par rapport à l’an dernier (environ 1 mois). Quelques chiffres pour le démontrer : en catégorie A, le taux d’affectation est passé de 52 % au 01/02/2015 à 66,8 % au 01/02/2016. Sur la même période ce taux d’affectation est passé de 65 % à 78 % en catégorie B et de  0 % à 70,8 % en catégorie C. Au 1er mars 2016, les taux d’affectation sont les suivants : 84,5 % en A, 92 % en B et 87 % en C.

Le point sur les dérogations

Bien que la priorité ait été donnée aux agents non dérogatoires (minimum de 3 ans en administration centrale ou 2ème poste à l’étranger), certains postes ont été pourvus par des agents dérogatoires. La DRH se dit, à ce titre, choquée par le manque de candidatures d’agents A sur les postes de numéros deux situés en Afrique subsaharienne.

Catégorie A : un agent a fait plus de 2 postes consécutifs à l’étranger et 12 primo partants ont fait moins de 3 ans en administration centrale. Un ASIC seulement part en dérogation.

Catégorie B.: un SCH et plusieurs SESIC, seul corps pour lequel l’offre est supérieure à la demande.

Catégorie C : 22 agents, essentiellement en Afrique subsaharienne.

L’avis du chef de poste : une tradition dépassée!

Des refus de candidatures par les chefs de poste ont été observés : trois CAE et SAE, deux SECH et vingt ADJCH dont 1 agent refusé deux fois, sur un mouvement de plus de 400 agents (contre 27 en 2015). 7 ont été refusés car leurs compétences linguistiques étaient jugées insuffisantes, notamment sur des fonctions de secrétaire de chef de poste. Dix ont été refusés par manque d’expérience dans les fonctions demandées et deux ont échoué à leur stage CAD/agent ressource. Sur ces 20 refus, 10 ont déjà reçu une nouvelle affectation. 9 ont postulé à nouveau sur les appels à candidatures et/ou transparence complémentaire (TC) et seront traités prioritairement.

La DRH indique qu’en cas de refus, elle contacte le poste pour connaître les raisons précises de ce refus et parvient parfois à convaincre le poste de revoir sa décision.  Elle ajoute que demander l’avis du chef de poste relève de la culture « maison » et estime qu’affecter un agent dont la candidature ne recueille pas l’agrément du poste conduit à le placer en difficulté par la suite.

Puis la DRH lance un tour de table sur cette question, d’où il ressort que l’ensemble des OS est d’avis que demander l’avis du chef de poste pour affecter des agents de catégorie B ou C n’est pas pertinent. L’administration promet d’évoquer ce sujet au prochain comité technique ministériel.

Les appels à candidatures : le mouvement C particulièrement concerné

Ils concernent des postes inscrits sur la transparence initiale (TI) et non pourvus par manque de candidats, en cas de refus de chefs de poste ou à la suite de désistements d’agents fléchés. Ils se décomposent en douze agents A, sept SCH, onze SESIC et 120 agents de catégorie C.

La transparence complémentaire

Elle comprend 22 postes A, 22 postes de SCH et 68 postes en catégorie C. La DRH souhaite traiter les demandes sur la TC courant avril, en espérant que tous les agents concernés soient affectés dans la dernière semaine d’avril.  Pour les agents A, c’est presque fini.

La DRH fait un point sur les agents A primo partants inscrits sur la TI : 14 sur 29 ont été affectés.  D’autres agents seront sans doute affectés dans le cadre des transparences complémentaires.

La CFDT relaye les préoccupations des agents concernés, principalement des SAE et quelques ASIC, qui souhaitent des clarifications sur les règles de gestion, les temps de séjour et la définition du « primo partant ».

La DRH indique qu’elle n’a pas décidé pour l’instant de changer les règles déjà existantes, mais qu’une sélection sera opérée en fonction de l’offre et de la demande, et qu’à mérite égal, priorité sera donnée à un agent ayant effectué un temps de séjour plus long en administration centrale.  La sous-directrice des personnels précise qu’elle s’est entretenue avec les agents concernés à ce sujet.

La sous-direction des visas doit revenir au MAE

La DRH indique que 144 agents sont actuellement en PNA et qu’ils bénéficient des mêmes droits que leurs collègues du MAE : promotions, FANEV, affectations. La PNA concerne

–          11 agents A dont aucun n’est lauréat de concours,

–          36 agents B : 11 lauréats de concours dont 4 anciens agents C. La DRH considère comme normale une affectation à la SDV, qui prépare les agents à occuper par la suite des fonctions de chefs de service visas dans les postes.

–          97 agents C : 15 lauréats de concours dont 9 à la SDV, 1 à la CRV et 4 à l’AEFE.

La CFDT, à l’instar d’autres organisations syndicales, rappelle qu’elle avait demandé à ce que la sous-direction des visas soit de nouveau intégrée au MAE et qu’elle n’a pas vocation à rester au ministère de l’Intérieur.

Un futur groupe de travail pour définir les règles de gestion

La discussion porte ensuite sur les critères pris en compte pour départager les agents B candidats au départ (demandes bien supérieures aux offres). La DRH indique qu’il lui sera impossible de donner satisfaction à 20 agents B, et qu’un ensemble de critères est pris en compte dans la sélection : temps de séjour en administration centrale, ancienneté, voire grade, postes difficiles, parcours atypique, manière de servir, contraintes familiales  , compétences pour respecter l’adéquation profil/poste qui doit rester le critère premier.

La CFDT regrette cette multiplication à l’infini des critères de sélection qui suscite incompréhension auprès des agents et relève également l’importance de l’ancienneté.  Elle propose de réunir un groupe de travail pour réfléchir sur une liste plus précise des critères de sélection.  La DRH indique fournir un gros effort d’explications auprès des agents et se montre favorable à la création d’un groupe de travail permettant d’apporter des améliorations, ne souhaitant pas un formatage systématique du processus de sélection.

La CFDT renouvelle sa demande formulée en janvier, à savoir l’ajout de critères supplémentaires aux tableaux de mutation transmis aux représentants syndicaux dans le cadre de la CAP (vœux des agents, ordre des vœux, agents dérogatoires, primo partants, postes effectués).  La DRH indique qu’elle a pris bonne note de cette requête.

La DRH confirme sa politique quant aux demandes de 4ème année, largement accordées, en réponse aux aspirations profondes des agents.

La DRH doit lever le nez du guidon et raisonner à moyen terme

La CFDT note qu’un meilleur calibrage au niveau des recrutements et la prise en compte de la réduction des départs en retraite aurait fluidifié le mouvement à moyen terme, et que c’est bien à moyen terme que les problématiques doivent être traitées. La DRH relève en effet que la GPEEC   permettra une meilleure visibilité sur la politique à tenir en matière d’affectation à l’avenir, mais qu’elle ne constitue néanmoins pas une « baguette magique », et qu’elle reste également soumise aux exigences de Bercy  .  Elle précise qu’une nouvelle orientation en matière de recrutement, notamment des concours comprenant des listes principales moins longues et des listes complémentaires plus importantes, peut être une solution à la problématique d’affectation, mais l’objectif est bien de se projeter tout en intégrant les contraintes annuelles.

Thèmes : Affectations, Drh, Transparence

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1496vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1035vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1000vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)740vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter