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Charte du temps à l’administration centrale : le constat est limpide, maintenant il faut agir !

31 octobre 2016

 Le comité technique d’administration centrale du 12 octobre 2016 a débattu sur la mise en œuvre de la Charte du temps et s’est prononcé sur cinq avis formels portant sur des règlements intérieurs ARTT de directions d’administration centrale.

Sagha révèle ses secrets

Une première série de statistiques extraites de Sagha avaient été communiquée aux organisations syndicales au printemps dernier  dont on pouvait déjà déduire un possible surtravail (heures supplémentaires non comptabilisées, écrêtage Sagha) dans certaines directions d’administration centrale, particulièrement au Quai d’Orsay.

30% des agents relevant du régime horaire, toutes catégories confondues, ne badgent pas !

Les indicateurs et les commentaires figurant dans le dossier du CTAC confirment cette impression : « Sur le premier semestre 2016, on observe que la part des agents ne badgeant pas alors qu’ils relèvent du régime horaire, est stable, voire en légère baisse. Elle se situe autour de 30% et comprend principalement des agents des sites parisiens. Le temps de travail de ces agents, dans la mesure où ils ne badgent pas, est en principe (sic) contrôlé par leur hiérarchie. En outre ces derniers ne bénéficient pas des horaires variables et des éventuelles récupérations d’heures supplémentaires. »

Les deux tiers des agents de catégorie A qui badgent à Paris dépassent les bornes légales

L’écrêtage désigne, dans le logiciel Sagha de décompte des congés et du temps de travail, le temps de travail qui passe à l’as lorsqu’un collègue effectue plus de 10 heures de travail par jour, plus de 44 heures par semaine ou plus de 14 heures supplémentaires par bimestre.

Les chiffres montrent que l’écrêtage touche moins de la moitié des Nantais et des Parisiens de catégorie B et C à Paris. Mais, en moyenne 400 collègues de catégorie A sur 600 qui badgent, sont victimes de l’écrêtage « jour », de l’écrêtage « semaine » et de l’écrêtage « bimestre ». On peut supposer que les collègues qui ne badgent pas ne sont pas moins touchés par ce surtravail endémique…

Le moment est venu de mettre en pratique la Charte du temps

La CFDT déclare que les indicateurs étaient bien choisis, que le constat est limpide et qu’il convient à présent de lutter efficacement contre ce surtravail. Il est temps de rappeler que le badgeage est de droit commun et que le non-badgeage constitue l’exception. Il convient aussi de mettre en pratique les dispositions de la Charte du temps sur la fermeture des bureaux et sur le droit à la déconnexion.

Message reçu, apparemment, par RH1 et la DGA qui, nous assurent tour à tour, qu’ils vont entamer la discussion et la sensibilisation avec les chefs de service – exemplarité des encadrants – et avec les cabinets ministériels.

La DGA verra tous les directeurs mais aussi leurs adjoints et les sous-directeurs « pour les sensibiliser sur l’état du droit et la Charte du temps qui est une mesure phare du projet MAEDI 21 (…) Dans les services où il y a un vrai souci, il y aura des questions d’organisation du travail à revoir (…) Le travail avec les cabinets est une des propositions MAEDI 21. Il faut aboutir à un gentleman agreement – Bercy l’a mis en œuvre – qui pose des limites aux relations de travail entre les cabinets et l’administration. »

La CFDT, jamais avare de propositions, demande que l’on étudie la possibilité d’installer sur le logiciel Sagha un système d’alerte pour prévenir les agents lorsqu’ils sont écrêtés, c’est-à-dire lorsqu’ils effectuent du temps de travail effectif mais non rémunéré…

La DRH n’est pas hostile à notre proposition. Elle avoue cependant que l’application Sagha est « âgée et fragile » et qu’il faudra sans doute attendre un peu qu’elle se soit dotée d’outils « plus solides »./.

Thèmes : Administration centrale, Charte du temps, CTAC, Sagha, Temps de travail

Rentrée du dialogue social avec la préparation du comité technique d’administration centrale – 7 septembre 2016

20 septembre 2016

 

Cette réunion de préparation de l’ordre du jour du comité technique d’administration centrale marque la rentrée du dialogue social au MAE. Une nouvelle cheffe du bureau du dialogue social, une nouvelle secrétaire générale du syndicat  CGT, de nouveaux militants CFDT et l’annonce d’un agenda social chargé : rencontre ministre-syndicats le 16 septembre, une réunion « Méthodologie / dialogue social et droit syndical » le 19, la préparation du comité technique ministériel le 22, un groupe de travail sur le référencement de la protection sociale complémentaire le 28…

La réunion est présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines. La CFDT est représentée par Claire Lefebvre, Patricia Raveau-Violette, Philippe Toulout et Thierry Duboc.

 

Temps de travail : la DRH parviendra-t-elle enfin à produire un RI ARTT ?

Le projet d’ordre du jour présenté par l’administration étant muet sur l’avancée des règlements intérieurs ARTT des services d’administration centrale, la CFDT rappelle que la course de lenteur a déjà trop duré. Il est temps par exemple que la DRH montre l’exemple. Réponse du sous-directeur RH1 : « On y travaille, pour être prêts pour le CTAC » mais ces RI ARTT ne sont pas l’alpha et l’oméga de la mise en œuvre de la Charte du temps. La CFDT en convient volontiers et demande, à ce propos, que le prochain CTAC soit l’occasion d’avancer sur la question de la fermeture des bureaux et sur le droit à la déconnexion et qu’un premier bilan d’étape sur la mise en œuvre du télétravail soit dressé.

 

Une section CFDT nantaise très inspirée

La section syndicale CFDT-MAE de Nantes avait bien préparé cette réunion et demande l’inscription des points suivants :

CAF de Nantes : lors du dernier CTAC, il avait été décidé que le SAJI serait saisi pour avis sur la prise en compte par la CAF de Nantes de l’IRE dans les revenus des agents. Quel est le résultat de son analyse ?

Retour de la SDV dans le giron du MAEDI : suite aux récentes suppressions de postes à la SDV – fait nouveau puisque jusqu’à présent ce service avait été sanctuarisé -, la CFDT rappelle son objectif d’un retour de la SDV dans le périmètre du MAEDI. Elle reste vigilante sur le nombre d’emplois à Nantes dans ce service et sur leur pourvoi par des agents du MAEDI, gage du maintien d’une expertise métier au sein de notre ministère et de la préservation d’un bassin d’emploi important à Nantes pour les agents de catégorie C et B.

Montant de l’IJM versée lors de missions à Paris : la part hébergement du montant de l’IJM pour mission à Paris (60 €) ne permet aux agents nantais de se loger à ce tarif qu’au prix de réservations très anticipées et éloignées des sites parisiens. Il nous revient que certaines directions acceptent de majorer ce montant ou d’indemniser l’agent aux frais réels. La CFDT souhaite que cette possibilité soit étendue à tous les agents nantais devant se rendre à Paris pour mission ou formation.

Recrutement à la DSI : lors du dernier CTAC, la DRH s’était engagé à faire un point dur le recrutement des chefs de projets manquants.

DIL : point sur l’audit énergétique du bâtiment Breil III.

Administration exemplaire : point sur le projet d’implantation des bornes Cannibales à Nantes.

RIFSEEP : S’agissant des corps qui ont été intégrés au 1er janvier 2016, il convient de préparer la revue annuelle du dispositif, comme cela avait été acté lors du dernier CTAC. S’agissant des corps qui intègreront le dispositif au 1er janvier 2017 (filière DSI),  il est urgent d’organiser la concertation annoncée lors du dernier CTAC.

 

Indemnité kilométrique pour les cyclistes du MAE ?

La CFDT demande également que la question de l’indemnité kilométrique versée aux agents de certaines administrations parisiennes, dont elle demande l’attribution aux collègues Parisiens et aux Nantais qui utilisent leur vélo pour les trajets domicile-travail, soit évoquée à l’occasion de ce CTAC.

 

Rapatriement des archives

Hors séance, la CFDT a pris contact avec la DRH pour lui demander d’ajouter un Point  d’étape sur l’élaboration du plan de rapatriement des archives – mise en place des moyens financiers, humains et immobilières dès 2016. En effet un plan de versement systématique des archives papier d’administration centrale et de rapatriement de celles des postes a été élaboré par la direction des archives pour accueillir en cinq ans, 50 km d’archives  (AC et postes) à La Courneuve et à Nantes. Ce plan a été présenté aux agents ainsi qu’à la Commission des archives diplomatiques en juin 2016. Des moyens ont été demandés à la DRH (ETP, vacations). La DIL s’est engagée à mener des études de faisabilité dès 2016 pour l’extension du site de Casterneau. Des crédits supplémentaires sont nécessaires pour le traitement des archives (frais de mission, frais de restauration, etc.). Où en est-on ?

Voir le projet d’ordre du jour du CTAC du 12 octobre 2016

Thèmes : CTAC, Temps de travail

Fermeture des centres d’archives et de documentation, info ou intox ?

18 décembre 2015

L’administration n’avait pas prévu d’aborder la question de l’avenir des CAD lors du comité technique d’administration centrale du 14 octobre  et semblait réticente à l’ajouter à l’ordre du jour. Mais les représentants CFDT, qui avaient été alertés sur de possibles fermetures de CAD, ont profité de la présence du directeur des archives au CTAC, venu nous parler de la réorganisation du Centre des archives diplomatiques de Nantes, pour tenter d’en savoir un peu plus sur l’avenir des CAD en poste et à l’administration centrale.

Nous sommes entrés dans une logique de dématérialisation

Le directeur indique que nous sommes entrés dans une logique de dématérialisation. Une enquête a déjà permis d’évaluer une diminution de 80 % de la consommation de papier en administration centrale et de 50 % dans les postes. Dans cinq ou six ans il est probable que le numérique concernera 80 à 90 % des archives et les dossiers papier de 10 à 20 % seulement. Il faudra donc trouver une organisation du travail adaptée à cette réalité.

Mais on n’atteindra jamais 100 % de numérique, que le directeur des archives qualifie d’hypothèse « grotesque ». Par exemple, « le Protocole a besoin de papiers ».

Une perspective s’ouvre pour les postes où les archives ne s’accumuleront plus

Un questionnaire a été adressé aux postes leur demandant un retour sur les consignes de numérisation. Il semble que le passage au numérique est adapté à certains CAD et moins à d’autres.

Une mission commune Archives et DSI à Bruxelles a permis de mesurer la diversité des situations : quasi disparition du papier en chancellerie diplomatique mais « la numérisation est extrêmement difficile » en matière consulaire.

Deux conservateurs généraux font le tour de 45 CAD pour une « enquête de terrain » et demandent aux agents « comment ils vivent DIPLOMATIE ».

Le directeur indique également qu’il faudra prendre en compte les aspects humains : certains personnels de CAD peuvent être rétifs au numérique, « comme le sont certains diplomates de [sa génération par rapport à DIPLOMATIE.

Commentaire : La CFDT ne regrette pas d’avoir soulevé cette question et observe que les rumeurs de fermetures de CAD n’étaient pas totalement infondées. Nous retenons des éléments communiqués par le directeur des archives qu’une vaste réflexion est lancée sur la question des CAD et que l’administration ne s’interdit rien, y compris la fermeture, à terme,  de certains CAD. 

Thèmes : CTAC

MAEDI 21 et réorganisation de l’administration centrale : la méthode n’est pas bonne et le fond est discutable – 14 octobre 2015

23 octobre 2015

 

 

La deuxième réunion du comité technique d’administration centrale (CTAC)  depuis sa création lors des élections du 4 décembre dernier et une première réunion à Nantes se déroule à Paris.

 

Le CTAC doit se prononcer sur des projets de texte remis à la dernière minute

A l’ordre du jour figurent, entre autres, deux avis formels concernant l’organisation de l’administration centrale (AC) du MAEDI.L’administration remet « sur table » la dernière version des deux projets de texte. En procédant ainsi elle méconnait gravement le règlement intérieur du comité que nous avions adopté à la réunion précédente. Celui-ci prévoit en effet que « s’ils ne peuvent pas être transmis en même temps que les convocations et l’ordre du jour, les documents (…) doivent être adressés aux membres du comité au moins huit jours avant la date de la réunion ». Surtout, le fait que les projets de textes soient distribués à la dernière minute donne une indication sur le caractère précipité, pour ne pas dire brouillon, de la consultation du CTAC sur une question aussi importante que l’organigramme de l’administration centrale…

 

Le secrétaire général du Quai d’Orsay défend devant le CTAC la mise en œuvre du MAEDI21

Christian Masset, en guise d’introduction, déclare que le CTAC est « l’expression de la modernisation du MAEDI ». Puis, concernant le ministère des affaires étrangères du XXIème siècle (MAEDI 21), il rappelle que le projet a fait l’objet « d’une vaste consultation avec les organisations syndicales (OS). Il s’agit d’un projet collectif, contrairement aux réformes précédentes (…) Nous souhaitons garder cet esprit collectif pour la mise en œuvre. Une équipe est constituée, comprenant les directeurs et chefs de service en charge des mesures-action. Un tableau de bord sera rendu public via diplonet ». Le SG revendique « un souci de transparence et d’échange avec les OS ». Il en donne pour preuve son souhait de présider une rencontre avec les syndicats avant chaque réunion mensuelle de l’équipe MAEDI21 pour examiner le tableau de bord et évoquer des sujets de préoccupation tels que le télétravail, les locaux…

A propos de la modification de l’organisation de l’AC, le secrétaire général indique que « MAEDI 21 ce n’est pas du Mécano ». Les modifications de l’organigramme doivent être limitées au strict nécessaire et viser à organiser une communauté de travail la plus efficace possible. Les trois modifications principales touchent la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM), qui devient la direction générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international :

  • « le besoin de renforcer la visibilité de l’action culturelle et de mieux interagir avec le réseau de coopération culturelle » justifie le regroupement de la direction de la coopération culturelle, universitaire et de la recherche (DCUR) et de la mission du réseau (DPR/RES) dans une nouvelle direction de la culture, de l’enseignement, de la recherche et du réseau ;
  • « les professionnels plébiscitent le fait que le MAE est chargé du tourisme et on a des résultats ». La direction des entreprises et de l’économie internationale (DEEI) est donc chargée de la promotion du tourisme et est rebaptisée en direction des entreprises, de l’économie internationale et de la promotion du tourisme ;
  • il semble en revanche que la transformation de la direction du développement et des biens publics mondiaux (DBM) en direction du développement durable soit plus sémantique, pour ne pas dire cosmétique.

 

Pourquoi la CFDT-MAE est contrainte de s’abstenir sur ces deux textes

La CFDT développe l’explication de vote suivante : « La note de présentation des deux premiers avis formels indique que les projets d’arrêté et de décret modifiant les textes portant organisation de l’AC du MAE « visent à mettre en œuvre la réorganisation de l’AC du MAEDI présentée par le ministre le 27 août 2015 [il y a à peine un mois et demi !] dans le cadre du programme de réformes MAEDI 21 ».

Sur la méthode et le calendrier, la CFDT fait remarquer que si le travail de concertation avec les agents, les services, les postes et les organisations syndicales en amont du projet a été exemplaire, il n’en va pas de même pour la mise en œuvre.

Une réunion de concertation a été organisée récemment, lors de laquelle nous avons compris que les mesures présentées, leur calendrier et leurs modalités étaient décrites pour information mais que rien n’était négociable. Nous avons donc l’impression, notamment pour ce qui concerne cette nième réforme de la DGM, que le changement est conduit aux forceps, pour ne pas dire dans la précipitation alors que le MAEDI du 21è siècle, comme son nom ne l’indique pas, était censé fixer un cap pour les 20 ou 30 prochaines années…

Sur le fond, trop de questions sont laissées de côté, qui auraient mérité un minimum de concertation :

  • la plupart des sous-directions et des missions de la DGM auront à l’avenir comme mission principale d’exercer la tutelle sur des opérateurs. Seront-elles capables d’exercer cette tutelle alors que le MAE n’a jamais vraiment réussi à exercer sa tutelle sur l’Agence française de développement (AFD) ?
  • la pérennité de la direction des entreprises ne nous paraît pas assurée et l’on se demande même si elle survivra au départ du ministre ;
  • les questions de personnel que va fatalement impliquer ce nouveau big-bang dans l’organigramme de la DGM, provoquent déjà une vague d’inquiétude dans les services de cette direction générale ;
  • quid des transferts de personnels à l’AFD ? Combien d’agents ? Dans quelles conditions ?…

Mais les projets de décret et d’arrêté comportent aussi des dispositions qui nous conviennent. La création d’une délégation à la famille au sein de la DRH répond à une préoccupation de notre syndicat. La séparation opérée entre une sous-direction des opérations immobilières à l’étranger et une sous-direction des opérations immobilières en France est une mesure de bon sens

Pour les raisons exposées au sujet de la réforme de la DGM, qui nous a été présentée comme non négociable, et comme il n’est pas possible d’émettre des votes différenciés sur un texte où les bonnes mesures côtoient des mesures dont on aurait aimé prendre le temps de la discussion, la CFDT s’abstiendra sur ces deux projets d’arrêté et de décret. »

 

Pas d’engouement de la part des syndicats sur les premières mesures MAEDI 21

Il ressort du débat précédant le vote des deux textes soumis au CTAC que, mis à part l’ASAM-UNSA, dont on comprend qu’elle approuve sans réserve le projet de réorganisation, les avis des autres organisations syndicales représentées sont très mitigés. La CGT rejette ce texte car elle conteste l’intention affichée par l’administration de confier à la sous-direction des personnels (RH2)  le suivi des « parcours professionnels individualisés » des agents. La CFTC demande une fiche d’impact qui précise le nombre d’agents concernés, les missions supplémentaires, abandonnées, transférées aux opérateurs ainsi que les résultats attendus. Elle confirme l’inquiétude des agents concernés, à la DGM. La CFDT intervient à nouveau pour regretter le transfert de la gouvernance à l’AFD, qui s’apparente à l’abandon par le MAE d’une compétence régalienne.

Le secrétaire général répond qu’une fiche d’impact sera communiquée aux OS mais que « les changements seront très limités pour les agents ». Il estime que le pilotage des opérateurs et notamment de l’AFD s’est considérablement amélioré au fil des années ». Il ajoute qu’il ne faut pas trop attendre pour la mise en œuvre de la réorganisation de la DGM « dont les fondements ne sont pas discutables, car cela crée une anxiété et une démobilisation chez les agents qui ne savent pas ce qui va leur arriver ». Enfin, l’expression « nième réforme », selon le SG, n’est pas appropriée ; « il est normal que la structure évolue et les organisations des autres pays changent en permanence ».

Au terme de la discussion, les votes des représentants du personnel sur les deux textes présentés en avis formel se répartissent de la manière suivante : pour : 3 voix ASAM-UNSA, contre : 1 voix CGT et abstention : 4 voix CFDT et 2 voix CFTC. En définitive l’avis du comité n’est donc ni favorable, ni défavorable et l’avis « est réputé avoir été donné ».

Commentaire : pas d’enthousiasme débordant de la part des organisations syndicales, à ce stade, pour les premières mesures MAEDI 21 ! De la qualité du dialogue social que le secrétaire général promet de mettre en place rapidement dépendront sans doute les votes qui seront exprimés le mois prochain en comité technique ministériel (CTM), qui sera appelé lui aussi à formuler des votes sur le décret et l’arrêté d’organisation de l’AC.

Thèmes : CTAC, MAEDI 21

Préparation du comité technique d’administration centrale : les questions de la CFDT – 10 septembre 2015

9 octobre 2015

Cette réunion de préparation du comité technique d’administration centrale (CTAC)  prévu le 14 octobre prochain, est présidée par le nouveau sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), entouré de plusieurs agents du bureau du dialogue social (RH1D) et, en visio-conférence depuis Nantes, par le DAGN. L’ASAM, la CGT et la CFTC sont présentes. La délégation CFDT est composée de Nathalie Berthy et Gervaise Delaunay (en visioconférence à Nantes), Vanessa Reznik, Thierry Franquin et Rodolphe Paulin.
Les organisations syndicales sont invitées à s’exprimer sur le projet d’ordre du jour du prochain comité technique d’administration centrale prévu le 14 octobre 2015. La CFDT souhaite que les points suivants soient ajoutés à l’ordre du jour :
– PROMAE n’est pas accessible aux agents affectés à l’AEFE : il est important que ceux-ci puissent bénéficier de fiches de proposition d’avancement tout comme leurs autres collègues du MAEDI. Elle rappelle l’adoption de la Charte du temps au CTM du 15 mai 2015 (signée par la CFDT, l’ASAM-UNSA et la CFTC) qui doit se traduire par une application effective dans les services (fermeture de bureaux et indicateurs pour l’évaluation). Le sous-directeur RH1 répond brièvement sur le thème en indiquant que certains services l’avaient déjà intégrée dans leur règlement intérieur mais que la majorité des services ne l’avaient pas (encore) fait ;
– Calcul des revenus (année n-2) par la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Nantes pour l’attribution des allocations familiales pour les agents revenant de poste. La CAF intègre les IRE perçues à l’étranger dans le calcul du plafond des ressources, ce qui exclut les agents du bénéfice des prestations. Le DAGN rappelle les démarches entreprises par son prédécesseur afin de sensibiliser la CAF aux difficultés rencontrées par les agents nantais pour la prise en compte de leurs droits. L’administration estime que cette question est plutôt du ressort du CTM, alors que cette question avait bien été examinée lors du dernier CTAC  ;
– Point sur SiRHius et son impact sur le travail des agents du CSRH. Accord de l’administration ;
– Thématique de « l’administration exemplaire » avec le tri des papiers et des déchets. Accord de l’administration qui souhaite évoquer également le tri des déchets à l’occasion de la COP21 et qui indique que se posent aussi des questions concrètes en termes d’organisation (restauration, heures supplémentaires, etc.) pour les agents qui participeront volontairement à la COP21.
– Demande de compensation horaire dans SAGHA pour les agents parisiens du site des Invalides suite à la fermeture programmée du « kiosque » à sandwiches – qui se rendent à la cantine du ministère de l’agriculture à la pause médiane (30 à 40 mn de marche), ce que le sous-directeur RH1 admet bien volontiers.
– Point sur le recrutement des personnes en situation de handicap : effectifs, conditions de travail et installation. Tous les agents sont-ils dotés de matériels et de logiciels adéquats leur permettant de travailler dans les meilleures conditions possibles ? L’administration inscrira ce point à l’ordre du jour du CTAC.
Par ailleurs l’administration indique qu’elle est tout à fait favorable à la mise en œuvre opérationnelle de la Charte du temps sous la forme de refonte des règlements intérieurs des services. Enfin, pour des raisons de calendrier serré, le point sur le nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP) ne pourra être abordé au CTAC. L’avis formel sera demandé lors du prochain Comité technique ministériel (CTM).

Thèmes : CTAC, Handicap, Promotions, sirhius

Travaux et aménagements à l’administration centrale – point à l’occasion du CTAC de mars 2015

17 août 2015

Caser les 400 agents du site Invalides dans les 150 postes de travail qui seront créés au Quai d’Orsay : la quadrature du cercle.

 
Le comité technique d’administration centrale (CTAC) est l’occasion pour le directeur général de l’administration (DGA) de faire un point d’étape sur les travaux programmés à Paris.
Le DGA indique que le dimensionnement de la rénovation de l’aile des archives, qui est fonction de contraintes tant financières qu’architecturales – s’agissant d’un monument historique, on ne peut pas, par exemple, ouvrir de fenêtres sur la rue de l’Université -, permettra de déterminer le nombre de postes de travail (150 à 250) qui seront transférés du boulevard des Invalides vers le Quai. L’objectif final est de ne conserver que trois sites : la Courneuve, le Quai d’Orsay et la Convention.
La DIL annonce qu’il y aura deux mouvements de services : le premier, qui interviendra au milieu de l’année 2016, concernera les agents amenés à libérer le Quai d’Orsay pour la réalisation des travaux : les agents actuellement logés dans l’aile des archives, mais aussi ceux qui seraient impactés par les nuisances liées au chantier, et enfin ceux qui devront céder leur espace de travail pour maintenir au Quai ceux qui doivent y rester en dépit des travaux.
Le second mouvement dépendra de la manière dont on aura décidé de traiter les nouveaux espaces de travail ainsi dégagés. La question se pose en termes de capacité mais aussi de besoins fonctionnels. L’équation ne se résume donc pas à un simple transfert d’agents des Invalides vers le Quai d’Orsay. Elle suppose une réflexion plus stratégique faisant intervenir divers jeux de mouvements de services afin d’optimiser le fonctionnement des sites parisiens. L’objectif de DIL est de respecter le schéma de programmation stratégique immobilière qui prévoit le regroupement de tous les services franciliens du MAEDI sur trois sites. Cela ne sera pas chose facile, le site des Invalides accueillant actuellement près de 400 agents, alors que les différents scénarios envisageables permettraient d’installer au Quai entre 150 et quelques centaines de postes de travail. A ce stade, la question du financement est à peu près sécurisée pour la partie basse des travaux à hauteur de 28 M€. Des travaux supplémentaires nécessiteraient un financement additionnel tiré du produit de cessions à l’étranger ou en France.

 

Accessibilité aux personnes handicapées.

 
Le MAEDI est tenu, comme toutes les administrations, de mettre en place pour le 26 septembre un agenda d’accessibilité programmée. DIL s’y emploie, en distinguant deux axes :
– les zones du Quai d’Orsay constituant des Etablissements Recevant du Public  (l’Hôtel du ministre, le bâtiment des gardes, le dispensaire et le local des accréditations de la DCP), pour lesquels un devis relativement coûteux (3,1 M€) a été établi par un architecte en chef des Monuments historiques,
– l’ensemble des bâtiments administratifs également soumis à cette réglementation : l’assistant en maîtrise d’ouvrage sollicité, la SEM 92, a récemment remis à DIL une étude sur la mise en accessibilité du Quai d’Orsay, accueil compris. Cette mise en accessibilité de l’accueil s’inscrit dans la réflexion globale sur la gestion des flux au Quai d’Orsay et sur l’opportunité de scinder les flux visiteurs et les flux agents. Si telle était l’option retenue, la mise en accessibilité concernerait bien évidemment ces deux accès distincts. La nouvelle aile des archives, bâtiment entièrement neuf construit à l’intérieur d’une coquille vide, sera totalement conforme aux normes d’accessibilité.

 

Déménagement de la valise diplomatique.

 
La CFDT demande des précisions sur le calendrier et les modalités de dialogue social entourant le projet de déménagement de la Valise diplomatique de Châtillon (92) à La Courneuve (93). Rappelant que l’administration avait il y a quelques années renoncé à ce projet en raison des travaux de terrassement nécessaires, elle s’interroge sur les coûts supplémentaires induits par ce projet de déménagement décalé.
La DIL précise que le déménagement de la Valise a fait l’objet de deux projets distincts. Le premier projet, qui concernait l’installation en même temps et dans un même bâtiment à la Courneuve des archives diplomatiques et de la Valise, n’a pu être mené à bien faute de financement, refusé par Bercy.
Seules les archives diplomatiques ont pu être transférées à l’issue des travaux de terrassement évoqués par la CFDT.
Le projet actuel, pour lequel un financement d’environ 4,5 M€ a été prévu, concerne le transfert de l’ensemble des services de la Valise diplomatique de Châtillon vers la Courneuve, dans le cadre d’un partenariat public-privé  avec la société privée propriétaire du site de la Courneuve qui est mandatée en tant que maître d’ouvrage pour réaliser les travaux de modification du bâtiment destiné à abriter la Valise. Ce projet devrait permettre une économie conséquente, le loyer mensuel de Châtillon s’élevant à près de 30.000 €.
Contrairement au site de Châtillon, bâtiment industriel loué, le nouveau bâtiment sera aux normes sécuritaires, répondra aux homologations requises et comprendra toutes les installations requises (cantine, etc.) par le confort des agents. Le dialogue social a été mené, d’un point de vue technique, lors de l’élaboration du cahier des charges qui a donné lieu à des échanges entre DIL, le prestataire mandaté pour la rédaction du cahier et les agents sur place qui ont ainsi pu détailler leurs besoins précis dans le cadre de leurs missions.
Le calendrier prévu a pris un peu de retard en raison de la durée nécessaire à la négociation des clauses techniques, juridiques et financières extrêmement complexes de cet accord avec la société CAD, propriétaire du bâtiment, et en raison du visa attendu de France Domaine sur ce texte qui constitue un avenant à l’autorisation d’occupation temporaire du bâtiment contre le versement d’un loyer pendant 30 ans à l’issue desquels le MAEDI deviendra (enfin) propriétaire. Le déménagement effectif des agents vers la Courneuve se fera fin 2016.
Le DGA conclut que la rentrée 2016 constituera véritablement un moment clé, marqué par la coïncidence du déménagement de la Valise et du démarrage des travaux de l’aile des Archives du Quai d’Orsay, qui entraînera le repli d’un certain nombre d’agents, probablement vers un des bâtiments du ministère de la défense sur le bd Saint-Germain. L’administration n’a donc pas trop de 18 mois d’anticipation pour que ces migrations se fassent dans de bonnes conditions pour les agents, les suggestions et remarques des organisations syndicales étant à cet égard très précieuses.

Le devenir de l’aile des archives a été récemment présenté au Ministre dans le cadre du MAE 21, pour la mise aux normes sécurité incendie et PMR, pour la réflexion engagée autour de la notion d’ « ambassade verte », pour l’innovation dans la gestion des flux et la distribution des accès à ce site qui est compliqué à gérer au regard des contraintes actuelles. Car chacun des trois grands sites franciliens a sa personnalité propre. La Convention, comme l’a montré la Journée des Métiers, est un site ouvert, un site événementiel, une vitrine. La Courneuve et son environnement vont beaucoup évoluer en termes d’urbanisme et de réseau de transports urbains, de sorte que les réticences qu’ont aujourd’hui certains agents à s’y rendre auront sans doute disparu demain.
Pour plus d’info sur ces questions, lire également ici.

Thèmes : Chatillon, CTAC, DIL, Immobilier, La Courneuve, Quai d'Orsay, valise diplomatique

Inauguration du comité technique d’administration centrale (CTAC).

17 août 2015

Cette toute première réunion du CTAC, institué lors des élections du 4 décembre 2014,  se déroule à Nantes le 24 mars 2015.

Elle est présidée par le directeur général de l’administration (DGA), entouré de représentants de la DRH, de la DIL, du DAGN, du SAJI, de la DFAE et des Archives. La CFDT est représentée par Isabelle Voisin-de-Marguerye, Michael Deslaimes, Bertrand Caillaud, Emmanuelle Merlet, représentants titulaires et de Thierry Duboc, Gervaise Delaunay, Caroline Holier et Philippe Toulout, experts.

Après avoir désigné la secrétaire adjoint de séance (Isabelle Voisin-de Marguerye, CFDT) et adopté l’ordre du jour, le comité adopte à l’unanimité son propre règlement intérieur  avant d’examiner la quinzaine de points inscrits à l’ordre du jour.

 

Mouvement 2015 en administration centrale : tensions sur les calendriers

En réponse à la CFDT, qui mentionne les difficultés engendrées pour les agents partant en poste par la tenue tardive de certaines CAP, RH2 précise que, pour ne pas retarder le mouvement des agents, les procédures sont lancées bien en amont des CAP. Dans le cadre de la transparence 2015, les avis d’affectation ont été adressés aux agents fin décembre et 80% des agents ont déjà eu confirmation de leur future affectation.

La CFDT en convient mais rappelle que certaines démarches restent conditionnées par les arrêtés d’affectation, même si ceux-ci sont pris rapidement après la tenue de la CAP. RH2 objecte que la plupart des démarches matérielles (visite médicale et mise en route administrative) peuvent être engagées avant l’édition de l’arrêté, l’émission tardive du billet d’avion n’ayant jamais empêché un mouvement d’intervenir dans les délais requis.

Le DGA reconnaît qu’en dépit des efforts consentis par l’administration, il existe « une tension évidente sur les calendriers ». Il prend acte de la nécessité pour l’administration d’évoluer en permanence pour adapter son offre d’affectations aux voeux des agents et à la façon dont ils vivent aujourd’hui leur métier.

La CFDT indique que la réunion de concertation qui s’est tenue début mars lui a permis de prendre la mesure de la difficulté de l’exercice et de la volonté de la DRH de faire au mieux. Elle déplore que le dossier de séance ne soit pas plus étoffé en ce qui concerne les mouvements vers Nantes mais elle salue, en revanche, le souhait affiché par la DRH d’affecter à Nantes des lauréats de catégorie A. RH2 confirme que la politique de l’administration est bien d’affecter à Nantes, où les postes vacants sont des postes de catégorie A, les lauréats dont les profils correspondront aux exigences nantaises.

La DRH évoque la complexité du processus du mouvement centrale, où le retour n’a pas de caractère automatique, notamment pour les agents de catégorie C auxquels les transparences complémentaires offrent la possibilité de trouver une nouvelle affectation à l’étranger. La DRH pourrait néanmoins réfléchir à une formule qui permettrait d’indiquer aux agents concernés que le retour en centrale constitue pour eux l’option la plus probable. Pour la catégorie A, les choses sont plus claires et les agents sont très vite, en début d’année, en mesure de préparer leur retour.

 

Report de six mois pour l’entrée en vigueur de l’usine à gaz RIFSEEP 

Le Département a été informé que la DGAFP avait jugé recevables les arguments développés à l’appui de sa demande de report au 1er janvier 2016 de la mise en place du « régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel ».

La CFDT estime, comme elle l’a fait en réunion de dialogue social,  que le RISFEEP reproduit la prime de fonctions et de résultat (PFR), un  système complexe dont il y a peu à attendre vu le double impératif : pas de perte de salaire et coût constant !

RH1 indique que des éléments de cartographie inspirés des critères préconisés par la DGAFP dans le cadre du décret ayant été transmis aux organisations syndicales (OS), la déclinaison de la cartographie direction par direction ne devrait pas receler de surprise majeure. RH1 est cependant tout à fait disposé à refaire un point détaillé de ces questions avec les OS. Le DGA s’engage à fournir les tableaux présentant les montants avant et après RIFSEEP et reconnaît être également préoccupé par le résultat de la refonte du système dont il craint qu’elle ne change pas grand-chose…

 

Quotient familial des agents de retour de poste : on tourne en rond…

Le DGA rappelle la mobilisation de l’administration sur le sujet et indique que, suite à la démarche qu’il a effectuée en décembre dernier auprès de la CAF de Nantes, DAF/1 a pu, le 20 mars dernier, lors d’un entretien au ministère des affaires sociales, expliciter les arguments constitutifs de la spécificité du MAEDI, qui n’est sans doute pas correctement bien prise en compte dans l’interprétation des revenus perçus hors de France, lesquels sont intégrés à l’assiette des revenus déterminant le quotient familial, ce qui pose problème à un grand nombre d’agents. Les Affaires sociales devraient désormais saisir leur bureau des affaires juridiques dans l’optique d’un réexamen de la partie spécifique IRE, qui ne concerne que les agents qui sont partis en poste à l’étranger. Elles n’écartent pas, même si la plus grande prudence s’impose en termes de communication aux agents, la possibilité d’un dispositif dérogatoire au cas où l’analyse juridique déboucherait sur un statu quo, dispositif dérogatoire que le Département a souhaité permanent. Le MAEDI va donc maintenant fournir rapidement aux Affaires sociales les éléments qui lui permettront de chiffrer l’impact d’une telle mesure. Le DGA précise que cette question du quotient familial est suivie de près par le ministre. Nous nous permettons d’avoir quelques doutes.

L’administration confirme que l’édition du formulaire R44, exigé par la CAF, risque de poser problème. Sur la question fiscale, elle suggère que les OS se rapprochent du ministère des Affaires sociales, qui est autorisé par les textes à ne pas appliquer la seule règlementation fiscale. Indépendamment de la question des revenus perçus hors de France, le quotient familial est en effet déterminé à partir d’un panel de revenus qui intègre certains éléments non imposables.

La CFDT souhaite que l’administration reste mobilisée sur ce dossier qui ressemble à l’Arlésienne. La CFDT souhaite savoir si les divergences de pratiques existant entre la CAF de Nantes et celle d’Ile de France ont été évoquées au cours des entretiens avec les Affaires sociales et si le service juridique du Département a analysé la décision prise sur le sujet par le tribunal administratif de Nantes.

Le DAGN confirme que les Affaires sociales ont aujourd’hui le souci d’harmoniser les modes de fonctionnement des différentes CAF, mais que rien ne prouve qu’elles le feront dans le sens souhaité par le MAEDI. S’agissant du jugement rendu par le tribunal administratif de Nantes en 2011, il rappelle que celui-ci fait suite à un recours individuel formé par un agent du MAEDI, et qu’il lui est défavorable. Mais si la voie de l’analyse juridique doit sans conteste prévaloir, il ne faut pas écarter l’option du système dérogatoire évoqué par les Affaires sociales, qui fait suite au dispositif mis en oeuvre au profit de certains militaires en opérations extérieures qui avaient obtenu que les indemnités perçues à cette occasion ne soient pas prises en compte dans la détermination de leur quotient familial.

 

Bilan plutôt positif pour les recrutements PACTE au MAEDI

La CFDT interroge l’administration sur l’évolution en volume des recrutements Pacte  sur le calibrage de l’apprentissage pour les agents ainsi recrutés – le dispositif Greta se double parfois d’une formation lourde spécifique à certains services, tels le SCEC -, sur le choix des affectations et la possibilité de réorientation rapide en cas d’échec d’agents affectés sur des postes trop techniques et sur la prise en compte de la charge de travail supplémentaire induite pour le tuteur.

RH1 indique que le recrutement Pacte au MAEDI, fruit d’une politique volontariste, suit une tendance haussière : 6 recrutements sont ainsi prévus en 2015 contre 5 en 2014 et 4 en 2013. Les tuteurs Pacte ne bénéficient pas d’une décharge horaire mais suivent une formation dispensée par la DRH, laquelle ne constate aucun signe de désaffection pour ce type d’engagement. RH2 ajoute que l’affectation des agents recrutés au titre du Pacte, comme de l’ensemble des lauréats, tient compte de leur profil et de leurs compétences propres. Les réorientations peuvent avoir lieu, au cas par cas, dans le souci de préserver les agents d’un échec qui serait également celui de l’administration.

La CFDT demande que le délai nécessaire à cette réorientation, actuellement d’un an, puisse être ramené à six mois. RH2 invoque le principe d’égalité avec les autres lauréats pour expliquer le maintien du dispositif d’évaluation au bout d’un an des agents Pacte affectés sur un poste déterminé, mais se dit prêt à étudier au cas par cas les difficultés particulières qui pourraient se faire jour. Le DGA conclut que le choix attentif de l’environnement dans lequel sont placés les nouveaux agents ainsi que l’investissement actif des encadrants constituent les conditions du succès, tel que le bilan permet de le constater, de cette politique publique au sein du Département.

 

Recrutements de travailleurs handicapés

La CFDT souhaite connaître la stratégie prévue en 2015 par le Département pour revenir au taux d’emploi légal de 6%, qui n’avait pu être atteint en 2014 en raison de l’ajout des experts techniques internationaux dans l’assiette des effectifs du MAEDI.

RH1 répond que le Département développe à cet égard une double stratégie, le taux d’emploi se calculant à la fois en nombre de recrutements et en travaux convertibles en unités. Elle évoque également le fait que les actions menées par le Département à travers le fonds d’insertion pour les personnes handicapées dans la fonction publique ne sont pas comptabilisées au titre des 6%.

Pour plus d’infos sur cette question, lire notre compte-rendu de la réunion du 6 juillet 2015.

 

Organisation d’une Journée des métiers à Nantes

Le DGA se réjouit de la prochaine adaptation à Nantes de la Journée des métiers qui a récemment rencontré un vif succès à Paris. En réponse à la CFDT qui suggère que les Archives diplomatiques puissent figurer au nombre des missions et activités qui seront présentées à cette occasion, le DGA confirme que c’est effectivement prévu. La tenue à Nantes de cet événement est aussi gratifiant pour les intervenants que stimulant pour les participants./.

Thèmes : Affectations, CAF, CTAC, Dialogue social, Handicap, pacte, prestations sociales, quotient familial, rifseep

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