L’intersyndicale, unie et déterminée, réaffirme son opposition à la réforme des retraites. Nous continuerons à travailler ensemble pour plus de justice sociale.



Affaires étrangères
La CFDT-MAE mène une grande enquête – totalement anonyme – pour déterminer quelles sont les différentes pratiques des Postes en matière de sujétions exceptionnelles.
Par « sujétions », on entend les évènements imprévus qui rythment l’année dans les ambassades, consulats et instituts culturels (par exemple les visites, l’organisation de festivités, de célébrations).
Il apparait que d’un Poste à l’autre, les pratiques des chefs de postes – et de service – sont très différentes. Certains chefs de poste considèrent par exemple que s’agissant des expatriés, l’indemnité de résidence est destinée à couvrir n’importe quel travail confié à un agent, à n’importe quel moment.
D’autres estiment que les sujétions exceptionnelles se font sur la base du volontariat et doivent donner lieu à des compensations.
Il importe donc pour la CFDT-MAE de se retrouver dans ce maquis de situations diverses et parfois donnant lieu à des inégalités flagrantes, ce qui lui permettra d’avoir une véritable visibilité, utile dans ses relations avec l’administration.
La CFDT-MAE vous remercie donc vivement de bien vouloir prendre quelques minutes pour remplir ce questionnaire en ligne et nous le soumettre au plus tard le 20 Mai 2023.
Pour participer à cette enquête anonyme, merci de cliquer sur ce lien :
https://framaforms.org/cfdt-enquete-sur-les-sujetions-exceptionnelles-1679307324
Vous pouvez compter sur notre engagement à vos côtés pour faire bouger les lignes !
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La réponse à cette question est malheureusement négative. Elle figure à l’article 6 du décret n°94-874 du 7 octobre 1994 fixant les dispositions communes applicables aux stagiaires de l’Etat et de ses établissements publics https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000366828 : « Le fonctionnaire stagiaire ne peut ni être mis à disposition ni être placé dans la position de disponibilité ou la position hors cadres. »
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La LDS du mois d’Avril est arrivée. Au sommaire : les formations dispensées par la CFDT-MAE à ses élus dans les postes à l’étranger, en présentiel ou à distance, la vie de nos sections et l’actualité syndicale.
La formation est au cœur du travail de la CFDT-MAE et ce depuis de nombreuses années. Et les très bons résultats obtenus lors des dernières élections professionnelles rendent plus nécessaire que jamais notre mission de formation.
Pour cela, dans les semaines qui viennent vont être édités trois « guides pratiques de l’élu en poste ». Ces guides traitent respectivement de la CCL, du CSAPE et de la formation spécialisée.
Ils seront envoyés à nos élus dans les postes afin que cela leur serve de document de référence.
Des missions de formation syndicale vont également être organisées dans les mois à venir, à la demande de nos collègues en Côte d’Ivoire, au Maroc, en Turquie, en Tunisie, en Roumanie, en Serbie, en Géorgie … ce n’est qu’une première liste de pays et nous examinerons avec attention toutes les demandes qui nous parviendront.
Et pour répondre de manière beaucoup plus rapide, il y a le téléphone et la visio-conférence, c’est efficace mais moins convivial …
Dans tous les cas, quels que soient les moyens utilisés, nous répondrons à vos demandes de formation.
Alors ! Pas d’hésitation …
Contactez-nous !
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Dans le cadre du prochain CSAM, qui aura lieu au mois de juillet, la CFDT-MAE a demandé l’inscription d’un point à l’ordre du jour portant sur les conditions d’expatriation des conjoints d’agents LGBT+.
La pratique actuelle de l’administration consiste à renvoyer les agents LGBT+ vers les postes afin qu’ils s’informent eux-mêmes de la possibilité pour leur conjoint de bénéficier d’un visa officiel ou à tout le moins d’un soutien à l’obtention d’un visa ordinaire l’autorisant à résider dans le pays d’affectation.
Toutefois, aujourd’hui encore, certains guides d’accueil n’évoquent toujours pas spécifiquement la situation des couples LGBT+ et l’égalité de tous les collègues semble relever plutôt du volontarisme et de la disponibilité de chacun que d’une politique officielle de l’administration.
L’administration ne peut pas continuer à faire relever la question de l’expatriation des agents LGBT+ et de leur conjoint de la seule responsabilité des agents et des postes : elle doit s’engager aux côtés de l’agent et de sa famille dans un souci d’égalité.
La CFDT-MAE appelle à une meilleure prise en compte de la diversité des situations familiales dans les guides d’accueil des postes ainsi qu’à la publication d’une cartographie exhaustive de toutes les possibilités d’expatriation pour les agents LGBT+ et leur famille afin de permettre une plus grande inclusion et un respect effectif de la diversité au sein du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
En cas d’absence de reconnaissance officielle du conjoint d’agent LGBT+ par un pays hôte, la CFDT-MAE invitera l’administration à activement rechercher et promouvoir auprès des postes des solutions alternatives à même de garantir le droit à la vie privée et familiale de tous les agents du MEAE candidats à l’expatriation.
L’administration doit systématiquement prendre en compte la législation et la perception des pays hôtes vis-à-vis des droits des personnes LGBT+ dans l’accompagnement qu’elle fournit aux agents LGBT+ dans la définition de leur choix d’expatriation.
Enfin, l’administration doit communiquer sur les efforts menés auprès des protocoles des pays hôtes en vue de la reconnaissance, même minimale, de toutes les situations familiales des agents LGBT+ du MEAE.
Si en tant qu’agent LGBT+, vous, votre conjoint ou vos enfants avez rencontré des difficultés dans la préparation de votre expatriation ou au cours de votre séjour à l’étranger, ou pour toute observation, n’hésitez pas à vous manifester auprès des référents LGBT+ de la CFDT-MAE à l’adresse cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr afin que nous puissions pleinement relayer vos préoccupations au prochain CSAM les 4 et 5 juillet 2023.
Le Conseil constitutionnel a rendu son avis le 14 avril
maintenant la mesure des 64 ans inscrite dans la réforme des retraites.
Dans les heures qui ont suivi, le président de la République a promulgué sa loi.
Pour autant, la bataille n’est pas finie.
Un nouvel avis du conseil constitutionnel doit être rendu le 3 mai
sur un nouveau Référendum d’initiative partagée (RIP).
Dans le même temps, le niveau de rejet de cette réforme ne faiblit pas.
Rendez-vous à 10h30 au parvis des Nefs (Éléphant) à Nantes et à 14h00 à République à Paris
Dans le cadre du prochain CSAM, qui aura lieu au mois de juillet, la CFDT-MAE a demandé l’inscription d’un point à l’ordre du jour portant sur la mise en place d’un congé menstruel facultatif et flexible pour les agentes de ce Ministère.
Le principe du congé menstruel est de pouvoir s’absenter du travail lorsque l’on souffre de règles douloureuses ou d’endométriose. Cette absence autorisée et justifiée, sans préavis ni certificat médical, pris sous la forme d’un congé indemnisé, ne constitue pas un arrêt maladie et, par conséquent, ne doit souffrir d’aucun jour de carence.
Le congé menstruel est un droit supplémentaire au bénéfice des agentes
Ce droit additionnel ne peut être ni déduit des droits à congés annuels, ni des journées ARTT, ni des jours de récupération, ni même être posé comme une simple journée de télétravail.
La CFDT-MAE considère que la diplomatie féministe, qu’elle encourage, doit aussi permettre d’intégrer des droits nouveaux pour les femmes du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
Agir pour les droits des femmes, c’est aussi leur apporter un soutien concret dans leur vie professionnelle, un acquis dont elles pourront bénéficier, dans le strict respect du secret médical, de manière flexible et sans stigmatisation dévalorisante.
Cette mesure de progrès social, pour être juste, doit s’appliquer aussi bien en France qu’à l’étranger, quel que soit le statut des agentes concernées (recrutées locales, contractuelles et titulaires).
Cette avancée s’inscrit dans la continuité de nos engagements et de nos valeurs
La CFDT-MAE demande à ce que l’on n’attende pas des années le retour d’expérience de la récente loi votée en Espagne ou des quelques initiatives mises en place en France, voire que certains élus s’emparent d’un sujet considéré comme tabou et trop longtemps ignoré, pour enfin apporter une solution concrète à la souffrance et à l’inconfort ressentis par beaucoup de nos collègues.
Forte des 39% de voix qu’elle représente dans le cadre des accords collectifs qu’elle peut conclure avec le Ministère, la CFDT-MAE demande à l’administration l’ouverture de négociations, avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives, pour aboutir à un accord majoritaire permettant l’octroi d’un congé menstruel de 1 à 3 jours en cas de règles douloureuses.
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