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Administration centrale

Une nouvelle édition de qualité pour l’assemblée générale de rentrée de la section parisienne ! 17 octobre 2023

26 octobre 2023

L’assemblée générale de la section CFDT-MAE de Paris s’est réunie dans la salle Clergier au Quai d’Orsay, le 17 octobre dernier, en présence d’une petite vingtaine d’adhérents de toutes catégories (A, B et C) et de tous statuts (titulaires et contractuels).

Le format convivial de l’assemblée, réunie à nouveau au Quai d’Orsay autour de Paul Marinière, le secrétaire de section, aura permis de favoriser les échanges entre adhérents et les membres du bureau sortant.

  • Remerciements pour l’action du secrétaire

Le secrétaire a rappelé brièvement l’activité de la section en 2022-2023 et a conclu son intervention en rappelant le besoin de remplacer les membres du bureau sortant partis à l’étranger ou engagés désormais dans d’autres projets professionnels.

Invité à prendre la parole, le secrétaire général de la CFDT-MAE a remercié Paul pour ses mots de bienvenue et pour le travail effectué au cours de la précédente mandature. Il a souligné qu’il était important, en effet, d’inciter les adhérents parisiens à militer activement au bureau afin de faire vivre la section.

  • Présentation du rôle de la section Paris et appel à candidatures

Depuis 2005, la CFDT-MAE est le syndicat le plus représentatif du ministère et notre organisation compte, au 17 octobre 2023, 1 030 adhérents à jour de leur cotisation (ce qui représente 8% des personnels sous plafond d’emplois et plus de 6% des effectifs totaux du MEAE, collègues RL du réseau culturel compris).

Le secrétaire général a évoqué brièvement l’existence des deux sections CFDT-MAE à l’administration centrale, une à Nantes et l’autre à Paris ainsi que la présence, au sein du réseau à l’étranger, d’une bonne vingtaine de sections (notamment en Europe et en Afrique). Il a souligné qu’avec 185 adhérents, la section Paris demeurait la plus importante, bien qu’elle pâtisse de la répartition de ses membres entre cinq sites franciliens et que le « turn over » des agents y soit rapide.

La section syndicale est la structure de base du syndicat

Puis, il a rappelé que la section avait besoin de relais – adhérents ou militants – dans les services pour son bon fonctionnement et il a invité les adhérents présents à se porter candidats à l’élection du bureau et au poste de secrétaire adjoint de section.

Un syndicalisme de proximité

Le secrétaire général de la CFDT-MAE est intervenu en précisant que le syndicat était preneur de retours de la vie dans les services et que ces échanges d’information devaient se faire d’abord au niveau de la section, ce qui permettait ensuite au syndicat de construire des actions revendicatives et des stratégies pour les atteindre. Il paraît essentiel que les adhérents – et les sympathisants qui sont aussi les bienvenus dans ces réunions – fassent remonter leur vécu, leurs interrogations et les problèmes qu’ils rencontrent au quotidien.

  • Ethique professionnelle et engagement au sein de la section

Le secrétaire général a tenu à affirmer qu’il n’était absolument pas obligatoire, pour les adhérents de la section, d’évoquer des sujets liés aux fonctions qu’ils occupent à partir du moment où cela pouvait les placer dans une position inconfortable, et qu’il était parfaitement possible de s’investir sur des thématiques plus transverses telles que l’égalité professionnelle, la diversité, le handicap, la lutte contre les discriminations ou tout autre thématique qui les intéressait. Les réunions de la section sont aussi des lieux d’échange permettant aux responsables et aux permanents parisiens de donner aux adhérents de l’information sur le dialogue social en cours : réunions et groupes de travail thématiques, comités sociaux d’administration centrale (CSAC) et ministériel (CSAM) et comités d’action sociale (CAS) notamment.

Les sujets de revendication parisiens

Il a ensuite poursuivi en rappelant deux sujets centraux d’attention et de vigilance pour les sites parisiens pour l’année à venir : l’organisation des JO et Paralympiques de juillet à septembre et leur impact sur le fonctionnement des services et les congés des agents ainsi que les nouveaux projets d’open spaces qui se poursuivent au MEAE et qui devraient aboutir, à terme, à leur transformation en flex offices.

Les conséquences des jeux olympiques pour les agents parisiens

Le secrétaire de section a rappelé la teneur de la réunion d’information de l’administration du 27 septembre dernier à destination des organisations syndicales à propos de l’impact des Jeux 2024 sur l’organisation et le fonctionnement du Ministère. En particulier, une mobilisation forte des agents sera attendue, soit du fait de leurs fonctions dans les directions impactées (directions géographiques, protocole, DCP, DGM, CDCS), soit comme agent de liaison volontaire. Les congés devront être pris très en amont ou après les Jeux et un recours accru au télétravail sera prévu durant l’été afin de limiter le recours des agents aux transports en commun. L’accès à tous les sites parisiens dont le Quai d’Orsay, situé dans la zone des compétitions, devrait être maintenu. S’agissant des prises de fonctions, elles seront maintenues au 1er septembre, sauf cas exceptionnel. Une note de la Secrétaire générale devait détailler le dispositif mais elle n’a pas été communiquée aux organisations syndicales.

  • Des échanges nombreux et de grande qualité

Pendant plus d’une heure, les questions, interventions et commentaires des participants à l’assemblée générale se sont succédés sur de nombreux sujets intéressant les agents franciliens et notamment ceux affectés  sur le site du Quai d’Orsay : l’impact des travaux et notamment la rénovation de « l’aile des archives », les ascenseurs, la cantine prévue en 2028 dans le cadre du projet ERA, la problématique des frigos connectés (accessibilité et surfacturation), la gestion des déchets et le manque de recyclage, la vétusté des locaux et le besoin de disposer d’un centre de soins sur place. L’amélioration de l’aménagement des bureaux à Convention a été également discutée ainsi que la nécessité de renforcer le recours à la formation, en particulier lors de prises de fonctions en administration centrale ; ainsi que les annonces effectuées en termes d’ETP (700 ETP) qui ne sont pas assortis des personnels nécessaires pour réaliser les recrutements, et les risques sécuritaires pour les sites parisiens.

Tous ces points seront portés par la CFDT lors du prochain CSAC et feront l’objet d’un futur compte rendu aux adhérents.

  • CSAC du 9 novembre et CSAM des 29 et 30 novembre

Le SG de la CFDT-MAE a rappelé l’existence d’un point d’information sur les jeux olympiques au prochain CSAC et a souligné que la présence d’adhérents pour représenter la CFDT-MAE au sein des diverses instances de dialogue social (CSAM et CSAC notamment) étaient fortement valorisée par notre syndicat et que toute candidature motivée serait accueillie avec le plus grand intérêt. Il s’agit d’être porte-parole pour faire remonter les besoins et formuler des propositions de façon à apporter un progrès social pour tous.

Conseil syndical à Nantes spécial 50ième anniversaire

Enfin, le secrétaire général a signalé que le prochain conseil syndical à Nantes, prévu en mai 2024, serait l’occasion de fêter avec convivialité les 50 ans de la CFDT-MAE en compagnie des militants présents et des représentants de la section parisienne qui seront invités pour l’occasion.

  • Election du nouveau bureau

Se sont présentés et ont été élus comme membres du bureau (par ordre alphabétique) : Etienne ABOBI, Florence CHAMBON, Thierry FRANQUIN, Xavier-Alexandre KEDDAR,  Paul MARINIÈRE, Nadine MONCHAU, Emmanuel MOURIEZ, Isabelle RICHARD et Fatoumata WAGUE.

Le bureau réuni en séance, le mardi 24 octobre, a renouvelé à l’unanimité le mandat de Paul MARINIÈRE, en tant que secrétaire de section, et élu pour la 1ère fois Etienne ABOBI dans les fonctions de secrétaire adjoint. Félicitations à eux deux !

Thèmes : Administration centrale, Assemblée générale, Section Paris

« Crise sanitaire » : où sont les perspectives ? la CFDT-MAE fait le point au CTM du 16 décembre

18 décembre 2020

A l’occasion du comité technique ministériel de ce 16 décembre, la CFDT a réagi au « bilan de la gestion de la crise sanitaire et perspectives dans le réseau et en administration centrale » présenté par la DGA.

Voici le compte-rendu de notre intervention :

La CFDT-MAE a bien conscience de la difficulté de dresser un premier bilan dans la mesure où la crise se poursuit et, selon les endroits, connaît même de nouvelles flambées.

DES AGENTS FATIGUÉS, UN LIEN SOCIAL DISTENDU

Les impacts sur notre réseau et sur ses structures sont énormes ; les conséquences pour les agents, pour l’ensemble des collègues en administration centrale et à l’étranger dans nos différentes structures sont extrêmement préoccupants : les organismes sont fatigués et usés.

Le document qui nous est proposé aujourd’hui est très riche d’informations, très factuel, mais il s’agit en fait plus d’un catalogue que d’un véritable bilan et on aurait souhaité y trouver une analyse plus qualitative et plus structurée, qui permettrait de déboucher sur des perspectives pour la suite quant à la gestion de cette crise.

Bien qu’annoncées dans le titre du point en discussion, ces perspectives font en effet défaut.

Le syndicat CFDT-MAE a déjà alerté le ministre et son administration sur les difficultés pesantes que vivent les agents, tant à titre personnel et familial que dans l’exercice de leurs missions. Plusieurs ont déjà « craqué » ; de nombreux autres sont en souffrance.

Il est temps de réagir face au drame humain qui s’annonce.

La distanciation physique s’est avérée indispensable pour affronter la pandémie, certes ;  mais elle se traduit également par une véritable déstructuration sociale.

Le télétravail et l’organisation en brigades ont permis de maintenir l’accomplissement de nos missions, mais ces mesures ont aussi accentué la perte de lien social (et syndical) que ressentent de nombreux collègues.

T.I.C. : AUCUNE LEÇON TIRÉE DE LA PREMIÈRE VAGUE

Alors que nous devons affronter une « deuxième vague », la CFDT-MAE s’étonne que les moyens adaptés pour permettre le télétravail ne soient pas suffisamment mobilisés, notamment parce que l’on continue de refuser ou de limiter drastiquement la dotation en outils de mobilité fiables et sécurisés à nos collègues recrutés locaux, qui représentent pourtant 60% des agents du Département à l’étranger.

Nous pouvons comprendre qu’en mars dernier nous ayons été collectivement pris de court. Il ne nous semble par contre pas acceptable que nous revivions, quelques mois plus tard, les mêmes scènes ou presque, dans l’urgence, d’achats d’ordinateurs, de tablettes et de téléphones portables pour le déploiement de Smartéos, de lignes dédiées et de Portaléo.

Dans un souci de bien faire, les agents de droit local ont d’abord été laissés chez eux sans possibilité de travail à distance car ils n’avaient plus accès à leur environnement bureautique. Puis, rapidement, les instructions aidant, ils ont été rappelés en présentiel. Bien équipés, ils auraient pu travailler à distance, en toute quiétude.

Nos camarades recrutés locaux n’ont toujours pas droit, sauf dans les très petits postes, à un laptop Itinéo, seul outil qui permet de travailler de chez soi comme si on était au bureau. Ils n’ont pas non plus la possibilité de travailler en mode dégradé avec un Token ou un Smartéo, ceux-ci ne leur étant accordés qu’au compte-goutte et après dérogation.

Quand ils exercent leurs fonctions au sein du poste, ils ont accès aux logiciels et aux fichiers de données sans problème. Pourquoi en irait-il autrement pour leur permettre de travailler à distance ? Comment un comptable local pourrait-il travailler de chez lui sans accès au logiciel permettant de passer les dépenses et de régler les factures ? Comment un secrétariat général d’ambassade pourrait-il fonctionner sans que les gestionnaires administratifs et les intendants techniques et de résidence aient accès à leur boîte aux lettres professionnelle ?

Tout ceci est au mieux illogique, au pire vexant.

PRIMES ET DISTINCTIONS HONORIFIQUES : LES INCOHÉRENCES

Pour entrer plus avant dans le détail de la note qui nous est proposée, la CFDT-MAE regrette que les décorations honorifiques aient été octroyées quasi-exclusivement aux agents ayant participé au rapatriement de nos ressortissants.

Dans de nombreux cas, nos postes et nos services d’administration centrale ont pu faire face à leurs missions essentielles grâce à l’engagement de leurs personnels malgré les difficultés auxquelles ils furent exposés. Au moment d’accorder ces récompenses, la CFDT-MAE demande donc que soient plus largement pris en compte les mérites de l’ensemble des agents, à l’étranger comme à l’administration centrale, qui se sont mobilisés et continuent de se mobiliser pour faire face.

Plus encore que pour les décorations, le syndicat CFDT-MAE regrette que l’attribution des primes COVID ait été elle aussi très, voire trop parcimonieuse. Seuls 10% de l’enveloppe ont été utilisés : c’est très insuffisant.

Nous regrettons de surcroît que la répartition de ces primes ait tendu au catégoriel : plus le grade s’élève, plus la prime monte !

Enfin, nous déplorons que les agents de droit local des EAF en aient été exclus. Le fait qu’ils ne sont pas sous plafond d’emplois ne peut pas justifier cette discrimination.

EAF : UNE TROISIÈME VAGUE EN PLAN SOCIAL ?

Nous lisons également qu’un tiers des EAF restent fragiles et que ces structures sont « sous étroite surveillance ». Que faut-il comprendre par « étroite surveillance » ? Cette situation pourrait-elle conduire à des licenciements ou fermetures d’établissements ?

Si tel est le cas, des pays ont-ils été dès à présent identifiés ? Dans l’affirmative, la CFDT-MAE souhaite obtenir une cartographie des pays et des emplois qui seraient menacés.

UNE ATTENTION TOUTE PARTICULIÈRE À PORTER AUX CONGÉS DE FIN D’ANNÉE

Nous terminerons en évoquant les inquiétudes légitimes des agents en fonction à l’étranger à l’approche des fêtes de fin d’année : pour certains, il sera totalement impossible de bénéficier de congés pour rentrer en France et retrouver leurs proches ; pour d’autres, ces congés se traduiront par des mesures de quarantaine pénalisantes qui, dans certains cas, seront imputées sur leurs droits à congés car ils ne peuvent pas être placés en télétravail.

Lors de notre dernière réunion, le ministre a demandé à l’administration de faire preuve de bienveillance à l’égard des agents se trouvant dans cette situation.

Nous répétons que les agents de ce ministère ont besoin de signaux forts de la part de leur administration ; leurs inquiétudes doivent être reconnues et prises en charge.

Thèmes : Administration centrale, congés, covid-19, crise sanitaire, CTM, Décorations, Département, dircriminations, distinctions honorifiques, EAF, gestion de crise, outils de mobilité, Portaléo, Postes à l'étranger, Primes, primes COVID, quarantaine, Recrutés locaux, réseau, Smartéo, Télétravail, Token

« Donne-moi ta montre, et je te donnerai l’heure ». Une comédie en 3 actes.

29 janvier 2019

Au moment où nos autorités semblent très temporairement temporiser sur le rythme et le calendrier de la réforme de l’Etat à laquelle nous sommes manifestement promis, il est peut-être utile de rappeler quelques vérités. L’histoire récente de notre ministère regorge en effet d’exemples très concrets de réformes  où les logiques budgétaires et technocratiques à très court terme l’ont très largement emporté sur les missions diplomatiques, consulaires, et de coopération. Et donc sur l’intérêt même de notre pays.

  • Une comédie bien rodée

Cette verticalité jacobine n’est pas nouvelle, notre ministère en sait quelque chose, mais elle s’est affinée depuis quelques années, selon une scénographie qui s’apparente à une comédie bien rodée :

– Acte I : on enlève les moyens en affirmant que les missions seront mécaniquement réduites à due proportion ;

– Acte II : les missions demeurent pour la plupart, bien évidemment ;

– Acte III : on officialise graduellement et subrepticement le rétablissement de ces missions mais pas les moyens, tout en alléguant de façon pavlovienne les miracles garantis du numérique et du pilotage en mode start-up.

Baisser de rideau. Applaudissements.

  • Les faux-semblants de cette comédie

Seulement voilà, les faux-semblants de cette comédie n’ont strictement rien de divertissant. On l’a déjà vu dans un passé récent avec l’avènement des fameux Consulats d’influence (PGS), précisément dépouillés de moyens d’influence. On le voit aujourd’hui avec les postes de présence diplomatique (PPD), qui en réalité se sont vu retirer les moyens de présence. On le verra demain avec le réseau DGM, dont le tour de variable d’ajustement est apparemment venu.

  • Notre réseau va-t-il devenir un club diplomatique mondain ?

Il faut le dire et le redire : décimé par les coups de rabot en ETP et masse salariale, réduit à mendier du sponsoring, mité par l’externalisation et le numérique consulaire, notre réseau court désormais le risque de devenir au mieux une tour de contrôle sans fenêtres, au pire un club diplomatique mondain aussi aimable qu’impuissant. A l’affût, le monde des start-up attend son heure, de moins en moins discrètement (« 72 start-up développent, au sein des ministères, des services publics selon des principes inédits », Le Monde, 24 janvier 2019).

  • Demander toujours plus à moins de monde

Dans l’immédiat, l’exigence de mobilisation des effectifs qui ont survécu aux décimations n’a jamais été aussi forte, au nom de ce qu’on appelle généralement « gains de productivité » (lesquels consistent à demander plus à moins de monde à rémunération inchangée). On le constate dans le consulaire de proximité – demeuré, lui, intact, voire en progression – la gestion unifiée sous la houlette des Secrétaires Généraux d’Ambassade (au prix de transferts ridicules d’emplois, les conditions de reprise des missions des Trésoreries ayant donné le la), la mobilisation – toujours plus urgente voire parfois vitale – en matière de démarches, notes et rapports de tout poil, l’organisation des visites ministérielles et présidentielles – là aussi, rien de changé, naturellement – etc.

Est-ce vraiment cela l’avenir des agents et de cette maison ?

Et, surtout, est-ce bien tenable et est-ce bien raisonnable ?     

 

Thèmes : Administration centrale, Postes à l'étranger, Réforme

AP 2022 : c’est déjà demain !

8 novembre 2018

Fermez un instant les yeux et imaginez l’ambassade du futur :

– vous êtes diplomate de carrière ? Vous ne l’êtes plus. On fait désormais comme les Américains : on recrute au gré des gouvernements des managers formés dans les meilleures écoles de commerce.

– vous êtes titulaire de catégories B ou C ? Vous ne l’êtes plus non plus : le chef de poste a ramené son directeur des ressources humaines, son comptable, sa secrétaire particulière… le consulat ne répond plus depuis longtemps : on fait tout en ligne et les Français de passage n’ont qu’à prendre une assurance privée. Le culturel ? Voir Amazon ou Netflix.

– vous êtes contractuel : ah, là, vous l’êtes encore, mais votre contrat va bientôt se terminer et, c’est dommage, il n’est pas renouvelable.

– vous êtes recruté local ? Ah, vous, vous dépendez désormais d’une agence de recrutement privée.

Et d’ailleurs qui finance tout ça ? L’Etat français qui a renoncé à ses prérogatives ou une multinationale qui a des intérêts économiques dans la région ?

Vous voulez garder les yeux fermés ? Rendormez-vous et ne votez pas aux prochaines élections professionnelles.

Vous préférez rester les yeux ouverts ? Votez CFDT-MAE.

Pour une autre idée de nos métiers, du service public, et du rayonnement de la France dans le monde

Thèmes : Administration centrale, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, postes, Postes à l'étranger

Grande enquête sur les agents de catégorie C : arrêtons le massacre !

2 novembre 2018

Les adjoints de chancellerie ont vu leurs conditions de travail et d’expatriation fortement se dégrader ces dernières années et doivent faire face à une terrible diminution de leurs effectifs. Devant ce constat alarmant, la CFDT-MAE a lancé au printemps dernier une grande enquête en ligne auprès de tous les agents de catégorie C et vous avez été plus de 700 à y répondre.

Forts de cette légitimité, nous avons relayé au plus haut niveau vos inquiétudes et vos revendications qui sont aussi les nôtres et remis en main propre, lors d’une rencontre bilatérale, un exemplaire de cette enquête à Mme Genetet, Députée des Français de l’étranger et rapporteure du budget des programmes 105 et 151 à l’Assemblée nationale.

Dans le prolongement de cette enquête et alors que les menaces du plan « Action Publique 2022 » se précisent, la CFDT-MAE a demandé l’ouverture d’un groupe de travail pour les agents C afin de préserver leurs emplois et reconnaître enfin leur rôle et leur valeur professionnelle au sein d’un Ministère qui ne pourrait pas fonctionner sans eux.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire le courrier envoyé à la Directrice générale de l’administration.

Thèmes : Administration centrale, Affectations, agents de l'état, agents titulaires, Catégorie C, Emploi, Expatriation, Poste à l'étranger, Rémunération, schéma d'emplois, Syndicat

Réduire les fonctions « support », ça veut dire quoi ?

27 septembre 2018

Lors de notre dernier rendez-vous avec le ministre (comité technique ministériel de mai dernier) nous l’avons interpellé à ce sujet : la CFDT craignait que le projet de réduction des fonctions support ne se solde en fait par un « jeu de dupes ». Mais pour beaucoup d’entre nous, tout cela n’est pas très parlant. Et d’abord, les fonctions « support », c’est quoi exactement ?

Ce sont les activités qui ne constituent pas le cœur de métier. Si on prend le cas du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, on a d’une part les fonctions « métier » qui sont véritablement celles dédiées au Département : les activités diplomatiques, l’administration des Français, les visas… Et d’autre part, les fonctions dites « support » parce qu’elles viennent justement supporter ces activités « métier » : gestion administrative et comptable, logistique, immobilier… etc…

Ce sont des termes de management qui ont commencé à s’appliquer dans les ministères français il y a une vingtaine d’années – les termes et les pratiques d’ailleurs, comme si les méthodes d’une entreprise soumise à des impératifs de rentabilité pouvaient s’appliquer au secteur public … Mais cela représentait un « avantage » : quand on parle de fonctions « support », cela évite de parler des êtres humains qui en sont chargés : le chauffeur, l’assistant, le traducteur, le gestionnaire… Cela doit être plus facile de « réduire des fonctions support » que de balader à droite à gauche, voire de licencier, des êtres humains qui travaillent pour l’Etat français depuis des années.

Un service public efficace… ou économe ?

Car c’est actuellement pour les réduire qu’on parle si souvent des fonctions « support ». C’est assez proche en fait d’un principe dont vous avez forcément entendu parler dans les couloirs de vos postes : la « mutualisation ». Et vous savez que cela consiste à mettre en commun les moyens des services, ces fameuses « fonctions support ».

L’idée de la mutualisation est au départ plutôt séduisante : qui s’opposerait dans l’absolu à l’idée de simplifier la gestion dans les postes, de la rendre plus efficace, plus économique… Economique : le mot est lancé et c’est là qu’on commence à se méfier. Parce que bien sûr, si l’on affiche pour la galerie l’idée d’un service publique plus performant, au fond, ce que l’on veut faire d’abord, c’est des économies. Et cette fois, derrière le chantier AP 2022 se profile une réforme encore plus assassine que celles qu’a connues notre ministère depuis 30 ans qu’on s’acharne contre lui, avec à la clé un bouleversement dans lequel il risque bien de perdre définitivement son âme.

Le plan gouvernemental Action publique 2022 a été lancé il y a un an par le Premier ministre, et son objectif est de « permettre une transformation ambitieuse de l’action publique », accessoirement de faire des milliards d’économie (à croire qu’on est plus moderne quand on est pauvre), et pour cela, de taper gaillardement dans son potentiel humain.

C’est déjà demain

Et ce n’est pas de la science-fiction, car nous y sommes déjà. Avec cette première phase au 1er janvier 2019 : le transfert des emplois correspondant aux fonctions « support » vers le ministère des affaires étrangères. C’est ainsi que le chauffeur de l’attaché de Défense, ou le traducteur de la mission économique seront à terme payés par l’ambassade. Ils ne vont pas vraiment changer d’employeur, puisque leur employeur sera toujours l’Etat français, mais ils ne seront plus payés par le même porte-monnaie. Et c’est l’ambassadeur désormais qui décidera de leur sort.

Lors d’une réunion de la DGA et des syndicats le 17 septembre dernier, on a parlé chiffres : ce sont 387 ETP qui devraient migrer en 2019 vers le ministère des affaires étrangères, dont 354 agents de droit local. Le recensement des emplois a commencé au printemps dernier, et, bien entendu, cela ne s’est pas toujours fait dans la joie et la bonne humeur. Les ministères concernés (Défense, Intérieur, Trésor, Justice, Douanes, etc…) n’avaient pas tous très envie de se séparer de leurs agents de droit local. Tandis qu’en face, les services communs de gestion des ambassades (SCG) que l’on a chargés de cet inventaire n’avaient pas vraiment que ça à faire.

Qu’en sera-t-il du statut des RL concernés ? Certains avaient un certain niveau de rémunération, un certain régime de congés, un certain type de contrat… jusqu’aux frais de mission qui pouvaient varier d’un ministère à l’autre. Tout cela demande à être « harmonisé », dans un sens comme dans l’autre : autrement dit il n’est pas question que celui qui a moins d’avantages travaille main dans la main avec des homologues qui en ont plus, ou à l’inverse, que celui qui a quelques privilèges les emporte avec lui dans ses bagages et fasse bande à part dans la nouvelle équipe. Mais il est inutile de vous faire un dessin : tout cela devra se négocier de façon très serrée pour que personne ne perde au change.

Au pas de course

Et le temps presse car AP 2022 n’attend pas : ce transfert doit entrer en vigueur au 1er janvier prochain… Bonne et joyeuse année pour les SCG : les emplois concernés par ce transfert doivent être prêts à basculer sur le P105 (le programme budgétaire consacré à « l‘action de la France en Europe et dans le monde »). Les agents ont-ils été mis au courant de ce qui va leur arriver ? « Il n’y a pas eu d’information systématique » reconnait la DRH, qui a dans l’idée que certains ministères n’ont peut-être pas pensé à prévenir leurs agents… Mais elle va demander que les ambassadeurs évoquent ces sujets en CTPE ou en CCL… Vous l’aurez compris : les dernières réunions de dialogue social de l’année auront une sacrée importance.

Cette réforme brutale suscite l’affolement dans les postes. On le comprend. D’autant plus qu’elle n’est que le prélude à des mesures encore plus violentes qui risquent bien de remettre en question les missions du Département. Prochaine étape : cap sur les fonctions « métier » ! On a beau nous confirmer en haut lieu « l’universalité du réseau de la France à l’étranger », comment faire sans les moyens de cette ambition, qui semble relever désormais plus de la nostalgie que de l’anticipation ?

Thèmes : Administration centrale, Administration publique, CFDT-MAE, CTM, Emploi, fonction publique, Ministre, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, schéma d'emplois, Travail à l'étranger

Résultats de notre enquête (4/4) : ce que les « C » attendent de nous

26 juin 2018

Eh oui, nous avons osé vous la poser, cette innocente question : « trouvez-vous que les actions des syndicats sont efficaces ? » Avec en réponse, la bonne claque d’un « Non » majoritaire, en centrale (plus de 70 %) mais aussi à l’étranger (plus de 60 %). Qui a parlé de masochisme ?

Certes, cette cinglante réponse se trouve quelque peu tempérée : lorsque l’on vous demande si la CFDT-MAE défend correctement l’intérêt des agents, c’est « oui » pour près de 60% des agents en centrale, et près de 70 % à l’étranger. Ouf ! Cela nous met un peu de baume au cœur… même si nous sommes bien conscients que sur les 700 agents qui ont répondu à notre sondage, il y a sûrement pas mal d’adhérents, ou au moins des sympathisants, ou au moins des gens qui ont envie que ça bouge…

Pourtant l’image des syndicats, toutes étiquettes confondues, reste plutôt positive, là encore un peu plus parmi les agents à l’étranger (près de 60 %) qu’à la centrale (à peine 50 %) : loin des yeux près du cœur ? Toujours est-il que c’est dans les deux cas bien mieux que ce que donnent les sondages nationaux, où deux Français sur trois n’ont pas une bonne image des organisations syndicales…

Cela dit, lorsque vous vous exprimez, nous ne sommes pas à la fête. Vous nous parlez de « syndicats impuissants face aux dégradations constantes des conditions de travail et aux suppressions de postes », dont « l’efficacité laisse à désirer… » Certains d’entre vous nous reprochent encore la fusion des corps… d’autres, plus nombreux, déplorent notre soutien aux agents de droit local (ADL). Ils « se sentent oubliés » ou « relégués au second plan » face à des recrutés locaux « dont la sélection échappe à toute transparence, sélectionnés le plus souvent par cooptation ou selon des critères opaques », « de plus en plus nombreux et craints par la hiérarchie ». Au lieu de les défendre « becs et ongles », la CFDT ferait mieux « d’écouter les revendications et les craintes légitimes des agents de catégorie C », qui n’ont « comme seul son de cloche » que la réplique : « de toutes façons, vous, vous avez l’indemnité de résidence ».

Autre reproche récurrent dans cette enquête, les catégories A et B seraient « souvent favorisées par rapport aux catégories C » : « la CFDT défend très bien les agents de catégorie A, un peu moins les B, et pas vraiment bien les C ». D’autres trouvent que nous allons trop loin : « arrêter de donner le sentiment de ne souligner que le négatif », ou de « tirer à boulets rouges sur d’administration ». Il faudrait que nous ayons « des positions plus constructives », que nous reconnaissions « les avantages dont on bénéficie ». Et puis cette remarque incisive : « certaines revendications sont utopiques et ne permettent que de couper la branche sur laquelle les agents de catégorie C se trouvent ».

On en fait trop ? Pas sûr, car d’aucuns trouvent au contraire qu’on pourrait en faire plus : « pas de vague » serait notre mot d’ordre. Nous oscillerions entre la « politique d’arrondissement d’angle » et « le syndicalisme à la diplo », ménagerions « la chèvre et le chou », serions en constant « marchandage avec l’administration ». Le tout mâtiné de « lobbying », de « copinage », de « clientélisme évident ». Les commissions administratives paritaires (CAP) seraient l’occasion de défendre « des agents qui sont pourtant indéfendables », « de promouvoir les petits camarades » au détriment de « l’investissement et de la qualité du travail ». Les couloirs du ministère bruisseraient de la phrase : « si tu veux une promotion syndique-toi », l’objectivité cèderait la place aux « réseaux d’amis ».

On nous accuse de « compromission avec l’administration », que nous devancerions même : « de la RGPP à CAP22, de la PFR au RIFSEEP en passant par la fonctionnalisation des IRE ou l’acceptation du cadre salarial pour les ADL, la CFDT n’a pas défendu les intérêts du personnel ». « Complice de l’administration pour ce qui concerne la situation des agents C », « responsable au même titre de la situation dégradée des catégories C », « trop réformatrice et accompagnatrice des projets de destruction du ministère », la CFDT « ne fait qu’entériner les décisions de la DRH ».

Et puis, nous serions trop centrés sur la défense des adhérents « au détriment du collectif », « trop loin des réelles préoccupations des agents », préférant « les belles paroles aux actions concrètes » Certains nous le disent crûment : ils ne sentent « absolument pas défendus, ni reconnus, ni par le ministère, ni par les syndicats ». « Nous sommes des sous-agents, méprisés et ignorés, sans aucune possibilité de sortir de notre condition dans un ministère fait par les A et pour les A », alors que « l’énorme machine malade repose sur notre dévouement et notre sens du service public ». D’ailleurs, le ministère n’applique pas les mêmes règles pour tout le monde et laisse passer l’idée que « les agents ne sont pas égaux, avec des indemnités de déménagement différentes selon la catégorie », une mesure qui « inscrit dans le marbre le mépris des agents C ». Résultat : « nous sommes devenus des employés de passage, moins nombreux donc moins représentés dans les instances de concertation du poste, corvéables à merci à toutes tâches ».

Ouf, quel tir de barrage ! Mais ce n’est pas notre genre que de battre en retraite. Cette enquête, si nous l’avons lancée, c’est justement pour entendre ce que vous aviez à nous dire. Alors quels enseignements tirer de ce travail, qui, à vous lire, serait tout de même « une bonne initiative pour prendre la mesure réelle de nos conditions de vie » et « une avancée majeure » ?

Laissez-nous d’abord répondre aux accusations en deux mots. La CFDT défend ses adhérents en CAP ? Oui, et elle n’est pas la seule à le faire. Mais elle défend aussi les dossiers des agents non adhérents qui lui semblent méritants. Elle négocie avec l’administration ? Oui, comme toutes les organisations syndicales, et n’allez pas croire que ça se passe toujours à l’amiable. La CFDT défend les recrutés locaux ? Oui, et elle y tient. Elle défend aussi les A et les B, et elle défend aussi les C. Nous appartenons tous au même collectif de travail, nous travaillons tous pour le même employeur, nous n’allons pas jouer une catégorie contre l’autre. Ne nous trompons d’ennemi, et, à l’heure où de nouvelles turbulences paraissent à l’horizon, seul aura de force un projet commun.

Ce projet commun, il ne nous tombe pas du ciel tout cuit tout chaud. C’est aussi grâce à des enquêtes comme celle-là que nous le construisons. Vous êtes nombreux à nous avoir demandé « d’être plus à l’écoute », de « répondre aux questions » que vous nous posez par courrier électronique (ce que nous nous efforçons de faire, et si certains n’ont pas de retour, qu’ils n’hésitent pas à nous relancer) ; mais aussi « d’aller à la rencontre des agents » et de « prendre en compte les propositions d’amélioration ». Vous proposez « plus de présence en poste », « des visioconférences pour que les agents se sentent moins isolés », « des missions pour vérifier les conditions de travail ».

Vous demandez « plus d’information » sur vos droits, « une meilleure explication de notre rôle au sein du MEAE, notamment les mesures de protection ou les avantages obtenus » grâce à notre intervention, « une meilleure visibilité » de nos actions « dont on ne voit pas forcément la portée » : notre site internet tente d’y répondre, au plus près de l’actualité.

Autre souhait qui revient souvent : que nous soyons « moins dans l’intellectualité et plus dans le concret, surtout si vous voulez défendre les C ». Vous relayez aussi cette idée, qui ne nous laisse vraiment pas indifférents, d’élargir le champ de notre intervention : « cerner les problèmes c’est bien, les porter à la connaissance de nos hiérarchies jusqu’au ministre, c’est bien aussi. Mais arriver à toucher ceux qui agissent sur nos carrières, ce serait encore mieux. Les députés, les associations, les médias sont les acteurs majeurs actuels qu’il faut convaincre de notre cause ».

Plus généralement, il semble que vous attendiez de nous « plus de mordant et de combativité », de « construire de vrais contre-pouvoirs », « d’être plus offensif », de « retrouver le goût des combats collectifs »… D’accord ! Mais cela ne peut se faire sans vous, et vous le reconnaissez aussi : « l’action de tous les syndicats est importante, mais le fait que les agents ne se syndiquent pas rend leur influence moindre ». Eh oui, c’est aussi simple que cela. Nous ne pouvons rien sans vous…

 

Résultats détaillés du questionnaire « syndicats ».

Thèmes : adhérents, Administration centrale, agents titulaires, CAP, Catégorie C, Postes à l'étranger, Syndicat, Transparence

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