A partir des remontées du terrain dont elle a connaissance, la CFDT fait part à l’Administration des caractéristiques qu’elle a pu repérer, s’agissant des VSST au MEAE :
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Elles sont liées à un abus d’autorité ;
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Les harceleurs peuvent être des harceleuses, même si cela arrive moins fréquemment ;
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Elles concernent l’administration centrale comme les postes à l’étranger ;
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Les personnes victimes ont le plus grand mal :
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A se défendre
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A en parler
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A vouloir que ce soit relayé
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En dehors des cas les plus graves, on a pu constater aussi des attitudes et propos sexistes au Département, comme le sait l’administration qui s’en est elle-même fait l’écho dans sa démarche « label égalité ».
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La CFDT remarque que l’Administration a, dès janvier 2013, mis en ligne une fiche de déontologie « harcèlement moral et harcèlement sexuel » qui décrit les comportements fautifs et fournit des éléments d’action aux agents victimes comme aux éventuels témoins pour faire cesser ces agissements.
Il semble toutefois que peu d’agents aient lu cette fiche ou qu’elle ne suffise pas à lutter efficacement contre les risques ou les faits de harcèlement sexuel.
La CFDT demande donc à l’Administration quel dispositif elle entend mettre en place pour sensibiliser sur le sujet, dissuader les fauteurs de troubles et encourager les victimes à signaler les faits et quelles sanctions seront prises si de tels faits se trouvaient avérés.
En réponse, la DRH nous a fait savoir :
– qu’elle était attentive aux remontées du terrain ;
– qu’elle allait renforcer le dispositif ;
– que des fiches-réflexes à destination des agents et des points de contact seront mis en ligne sur diplonet ;
– que le référent déontologue et quelques personnes de son équipe seront mobilisés ;
– que les actions de communication seront renforcées ;
– qu’une attention particulière sera portée aux agents les plus vulnérables (stagiaires, …)
Pour ce qui la concerne, la CFDT organisera en janvier pour les agents parisiens une HMI sur la prévention des VSST.