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sécurité des agents

La CFDT-MAE demande des mesures financières immédiates pour tous les agents de droit local d’Haïti (CSAM décembre 2024)

17 décembre 2024

Monsieur le Président, la CFDT souhaite appeler l’attention du Département sur la situation extrêmement difficile et périlleuse dans laquelle se trouve notre poste en Haïti et en particulier ses recrutés locaux.

Comme vous le savez, le pays est en proie à une lutte des gangs et les principaux axes routiers sont actuellement bloqués, entravant la circulation des marchandises et des personnes. L’aéroport ainsi que les ports principaux sont fermés depuis novembre et le prix des marchandises a explosé dû à leur raréfaction.

La banque mondiale avait anticipé fin 2023 une nouvelle année de croissance négative pour Haïti en 2024 (-1,8%). Le prix des denrées alimentaires a augmenté de 27% entre janvier et mai 2024 dans les supermarchés de la capitale. En septembre 2024, l’indice des prix à la consommation, selon la Banque de la république d’Haïti (BRH), a été estimé à 421,8 soit quasiment 100 points de base de plus qu’un an plus tôt. Cet indice est d’ailleurs passé de 416, 9 en août à 421, 8 en septembre.

En septembre, le taux d’inflation mensuel était passé à 1,4% contre 0,8% un mois plus tôt, du fait de la progression IPC de la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées ».

Bien que le prix des carburants reste pour l’instant stable, le temps de trajet de certains de nos ADL est de 4 heures par jour pour aller travailler, du fait des embouteillages et leurs dépenses de carburant ont donc explosé. Le coût des transports en commun a été rehaussé de 15% et le prix des loyers a également bondi dans les endroits sécurisés.

Le chaos sécuritaire, un temps apaisé, s’est accru puisque de nouvelles attaques ont été menées, notamment en novembre, et le nombre de déplacés internes dans la zone Métropolitaine a explosé. En une semaine, plus de 20 000 habitants ont fui leur domicile selon l’OIM. De nouveaux massacres viennent d’être signalés cette semaine à Wharf Jérémie, Port-au-Prince, où 185 personnes ont péri.

Monsieur le Président, 10 de nos ADL ont dû quitter leur domicile, leurs maisons étant depuis lors occupées par les gangs. Certains de nos ADL ont été chassés du fait de leur appartenance à l’administration ou une famille de policiers.

Les ADL ont envoyé une pétition a l’ambassadeur en mai dernier pour solliciter les deux demandes suivantes cumulatives :

  1. Une aide financière immédiate pour les ADL de l’Ambassade et de l’Institut Français : sous forme forfaitaire pour l’ensemble du personnel, à laquelle s’ajouterait une aide ciblée pour ceux qui ont dû se relocaliser avec leur famille ;
  2. Une demande de revalorisation salariale sur la base du coût-vie, afin de compenser une perte de pouvoir d’achat estimée entre 15 et 20%.

La CFDT-MAE appuie les revendications justes des recrutés locaux et demande l’attribution immédiate de moyens supplémentaires pour les agents de droit local de l’Ambassade et de l’institut Français d’Haïti, sans attendre l’exercice de revalorisation, via un taux unique, qui pourrait prendre effet au titre de 2025 mais dont la mesure financière, bien que rétroactive, ne serait mise en œuvre qu’à partir du mois de mai.

Notre organisation revendique également la protection fonctionnelle pour les agents déplacés ou en risque d’être déplacés et leurs familles.

Thèmes : ADL, Cadre salarial, CSAM, Dialogue social, Grille des salaires, Recrutés locaux, Rémunération, sécurité des agents

Situation des collègues au Proche-Orient : le Ministre répond à nos inquiétudes !

11 octobre 2024

Lundi 7 octobre, la CFDT-MAE, conjointement avec six autres syndicats (CGT, FSU, Solidaires, ASAO, CFTC et USASCC), a adressé un courrier au Ministre afin d’attirer son attention sur la situation des agents et de leurs familles au Proche-Orient.

La CFDT-MAE souhaitait par ce courrier rappeler son engagement auprès de nos collègues, tous statuts confondus, expatriés, contractuels recrutés sur place ou recrutés locaux, dans un contexte particulièrement difficile.

Nous remercions le Directeur général de l’administration et de la modernisation, M. Julien Steimer, pour sa lettre de réponse au nom du Ministre, reçue par les organisations syndicales ce mercredi 9 octobre. Il nous assure de l’engagement du ministère auprès des agents pour apporter protection et accompagnement à travers diverses mesures : rapatriement des familles qui le souhaitent, accompagnement au retour sur le logement et la scolarisation, écoute et suivi des agents en poste par le Centre de crise et de soutien (CDCS), la Direction à la solidarité et à l’engagement (DES) et les psychologues du Département.

Nous restons à l’écoute des agents au sein des service centraux et dans les postes afin de veiller à la bonne mise en œuvre de ces mesures et vérifier qu’une protection fonctionnelle réelle est apportée à tous et à toutes, sans distinction de statut, face à l’évolution de la situation.

La CFDT-MAE reste présente aux côtés de tous les personnels concernés et continuera à suivre la situation des postes lors des prochains moments de dialogue social prévus à l’automne avec l’administration. N’hésitez pas à nous écrire à cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr pour nous adresser vos témoignages, questions et/ou préoccupations, dont nous nous ferons le relais. 

Thèmes : Agent contractuel, agents publics, agents titulaires, Droit de retrait, Expatriation, intersyndicale, Ministre, Protection fonctionnelle, Recrutés locaux, représentants du personnel, sécurité des agents

Temps de travail au MEAE : Problème de main d’œuvre : plus d’œuvre que de mains !

25 octobre 2018

Lors du comité technique d’administration centrale du 18 octobre 2018, on a parlé du temps de travail : on constate une implantation réelle et pertinente du télétravail, dans une administration où la charge de travail est excessive.

Une implantation réelle et pertinente du télétravail …

Pour ce qui est du télétravail, mode d’organisation du temps de travail promu par la CFDT, il tend à prendre une importance croissante, ce qui est un signe d’une meilleure prise en compte de la nécessité qui s’attache à mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle.

On constate que si le mercredi est le jour ouvrable le plus « télétravaillé », la répartition des autres jours est assez équilibrée.

Il s’agit donc d’une politique de gestion du temps qui arrive à maturité, globalement bien comprise, qui trouve sa place et donne satisfaction, même s’il reste des managers récalcitrants, qui doivent être la cible d’une pédagogie.

Cela étant, il existe parfois des déconvenues de collègues qui découvrent a posteriori que leur emploi n’est pas éligible ou n’est pas présenté comme tel au télétravail. A la question de savoir comment l’information en amont pourrait être améliorée, l’administration répond que c’est sur la fiche de poste que l’information pourrait figurer.

…Dans une administration où sévit un grave problème de main d’œuvre  puisqu’il y a plus d’œuvre que de mains

Pour ce qui est de l’application de la charte du temps, en vigueur depuis le 15 mai 2015, la CFDT a constaté que globalement, les tendances décelées depuis maintenant trois ans se confirment : on « sur-travaille » au ministère, ce qui n’est au demeurant pas une découverte. Et cela est d’autant plus vrai que des collègues qui devraient badger sont au système du forfait et leur temps de travail « en plus » n’apparait pas forcément dans les statistiques. A cet égard la CFDT rappelle que le badgeage constitue le droit commun, et la question relative au caractère volontaire du non-badgeage reste posée : il faut que le non badgeage résulte d’un volontariat et non pas d’une « culture » de la structure qui ferait obstacle à la volonté des agents.

S’il est utile et positif que, en interne, la direction des ressources humaines adresse un rappel à l’ordre aux directions dont les agents effectueraient des horaires excessifs, il serait également intéressant de savoir si les tendances observées au ministère sont partagées dans d’autres administrations, surtout dans le contexte actuel d’austérité et de peu de cas qu’on fait de la fonction publique d’Etat.

L’exercice devrait conduire à faire des données ici récoltées, et récoltées de l’étranger un instrument de pilotage premier des ressources humaines, un instrument de réflexion sur le périmètre des missions, car on constate qu’il y a profonde inadéquation entre les attentes des autorités et des usagers et les moyens d’y répondre. S’il est légitime d’attendre des administrations des services de qualité, le corollaire, c’est la mise à disposition de moyens correspondants.

Toutes les bonnes volontés du monde ne peuvent s’abstraire de ce prérequis.

Sans méconnaître le travail réalisé, ni la bonne volonté de la direction générale qui pilote l’exercice, le simple constat des dysfonctionnements ne suffit pas, il faut en tirer les conséquences sur le travail prescrit tout d’abord et sur le travail réel ensuite.

Or on ne parvient pas à ce stade de maturité qui consisterait à passer de l’observation au pilotage.

 

 

 

Thèmes : agents titulaires, Charte du temps, Drh, sécurité des agents, Télétravail, Temps de travail

CTM des 24 et 25 mai 2018 : et si on parlait de sécurité ?

8 août 2018

La CFDT-MAE vous propose de revenir, en cette période estivale, sur son intervention au comité technique ministériel (CTM) de mai 2018 sur la sécurité des agents et des implantations en France et à l’étranger.

Cet article, qui sera suivi par d’autres tout au long du mois d’août, vise à compléter – dans un souci d’information et de transparence envers les collègues – nos publications précédentes consacrées aux prises de parole de la CFDT lors du dernier CTM telles que le discours au Ministre pour exprimer notre refus des objectifs assignés au Département dans le cadre du plan « AP 2022 », les points de désaccord avec l’administration sur la gestion des affectations à l’étranger, les menaces pesant sur le réseau diplomatique et consulaire en Europe, les questions récurrentes et sans réponse du réseau culturel et de coopération et la programmation 2019 sans visibilité des effectifs du Département.

  • Traitement vexatoire des prestataires de service à Nantes

Comme elle l’avait déjà fait lors du CTM précédent, la CFDT-MAE signale en séance le traitement, ressenti comme vexatoire, que subissent les salariés des prestataires : ils sont toujours fouillés à l’entrée du bâtiment alors mêmes qu’ils travaillent, parfois depuis des années, sur des applications sécurisées. Pour la CFDT, cette situation est paradoxale quant à la confiance qui leur est accordée par le Département.

Notre organisation syndicale interroge le directeur de la sécurité diplomatique pour savoir s’il ne serait pas possible de distinguer, dans le respect des règles de sécurité en vigueur, les salariés prestataires de longue date de ceux qui effectuent des missions ponctuelles.

L’administration répond qu’il est essentiel que les procédures soient appliquées et que « tous les prestataires doivent être contrôlés » conformément au plan « Vigipirate ». Pour Breil III, ces contrôles ont été validés par le secrétaire général lors de leur mise en place.

  • Certains points concernant la sécurité à l’étranger restent à éclaircir

La CFDT-MAE souhaite obtenir un certain nombre de précisions sur notre politique de sécurité à l’étranger en faveur des agents et de nos implantations. Pour des raisons évidentes, nous ne ferons référence à ces sujets qu’en termes généraux et n’évoquerons, plus spécifiquement, que les informations déjà publiques.

Budget sécurité

Notre organisation syndicale réclame, au moins en séance, une cartographie qui permette de connaître où et comment seront déployés les 4,8 millions d’euros de crédits budgétaires notamment sur le point « missions de renfort, d’audits et de conseils ».

Réseaux culturels et scolaires

La CFDT demande un bilan sur les campagnes d’audits des sites culturels et scolaires. Ce point est très peu détaillé dans la fiche de présentation alors qu’une attention toute particulière devrait leur être consacrée.

Travaux à Kinshasa

Notre organisation demande confirmation à l’administration des travaux prévus à Kinshasa pour cette année.

La Direction de la sécurité diplomatique (DSD) rappelle le montant de 80 millions de son budget 2018 et fait valoir que la moitié de ses crédits sera consacrée à la sécurisation des emprises diplomatiques, consulaires et culturelles à l’étranger (les EAF étant gérés par la DSD). Elle confirme que plusieurs centaines d’audits de sûreté des sites culturels et scolaires (alliances françaises et lycées) ont été réalisées par des policiers, des gendarmes et des référents sécurité.

La DSD explique que tous les pays sont classés en fonction de l’importance et de la nature des menaces : pays en guerre ou en crise, pays touchés par des menaces récurrentes terroristes, pays confrontés à des menaces politiques, sociales et à une criminalité récurrente, pays de l’OCDE et autres pays. Les agents affectés dans des postes situés dans les deux premières catégories doivent obligatoirement suivre un stage avant leur départ.

Absence de point d’information sur Ouagadougou

Après l’attaque du 2 mars dernier, les collègues trouvent très « étrange » qu’il n’y ait pas de point sur le Burkina Faso. Une mission de la DSD est venue, « plein de choses » auraient été décidées, les agents n’ont pas été informés. Il serait bien d’avoir le calendrier des travaux prévus pour ce poste (compte tenu d’un certain nombre d’éléments inquiétants qui nous ont été transmis par les personnels sur place…).

L’administration précise qu’il appartient au poste de communiquer sur ce sujet. Elle souligne que ce sont des entreprises françaises qui effectuent ces travaux « sur-mesure » et que cela prend naturellement du temps. Sur les conclusions de son audit, la DSD distingue entre sécurité passive et active.

Thèmes : CTM, sécurité des agents, sécurité des sites

LA CFDT-MAE EXPRIME SON ÉMOTION APRÈS L’ATTENTAT DE OUAGADOUGOU

4 mars 2018

C’est avec émotion que nous avons appris que le Burkina Faso a été la cible d’un attentat ce vendredi 2 mars 2018.

Un bilan provisoire fait état de plusieurs morts et de nombreux blessés lors de deux attaques perpétrées dans la capitale burkinabé.

Nos pensées, en ces moments tragiques, vont naturellement aux victimes et à leurs proches.

C’est la troisième fois, en deux ans, que la capitale du Burkina Faso subit des attaques meurtrières.

Nous tenons à exprimer notre profonde sympathie et toute notre solidarité à  l’ensemble des collègues du poste de Ouagadougou ainsi qu’à leurs familles.

Thèmes : sécurité des agents, sécurité des sites

La CFDT renforce son engagement dans la lutte contre les discriminations LGBT – 13 février 2018

20 février 2018

Mobilisées depuis de longues années dans la lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre, la confédération CFDT et trente de ses unions régionales et fédérations – dont la nôtre Interco – ont choisi de rappeler la dimension interne de cet engagement en signant la charte LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) de l’association « l’Autre Cercle ».

  • Signature de la charte d’engagement LGBT de « l’Autre cercle »

Cette charte fixe les bonnes pratiques à adopter pour lutter contre les préjugés et les discriminations liés à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Ainsi, la signature de cette charte vise à inscrire, dans un cadre formel, une politique interne de promotion de la diversité et de prévention des discriminations à l’égard des personnes LGBT. La CFDT devient la 1ère organisation syndicale à affirmer solennellement cet engagement et rejoint ainsi 75 autres signataires (entreprises, collectivités territoriales, ministères et universités).

Cette charte vise notamment à :

– créer un environnement inclusif pour les collaboratrices et les collaborateurs LGBT ;

– veiller à une égalité de droit et de traitement entre toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs quelles que soient leur orientation sexuelle et leur identité sexuelle ou de genre;

– soutenir les collaboratrices et collaborateurs victimes de propos ou d’actes discriminatoires ;

– mesurer les avancées et partager les bonnes pratiques pour faire évoluer l’environnement professionnel général.

La CFDT lutte contre toutes les discriminations

Chaque personne qui travaille pour la CFDT et chaque adhèrent qui milite doivent pouvoir le faire dans le respect total de leur personne, quelle que soit leur orientation sexuelle et de genre. La CFDT partage la conviction que des pratiques exemplaires en interne ne peuvent que renforcer et soutenir les revendications qu’elle porte dans toutes les instances de dialogue social en matière de lutte contre les discriminations.

La CFDT-MAE qui depuis longtemps promeut, dans ses propres structures, la diversité et l’inclusion et milite pour un monde professionnel épanouissant et respectueux pour tous, ne peut que se réjouir de cet engagement renforcé et renouvelé.

Thèmes : Administration centrale, Agent contractuel, agents titulaires, Conditions de travail, Discriminations, Poste à l'étranger, Postes à l'étranger, sécurité des agents

CTM des 22 et 23 novembre 2017 – Evolution du réseau culturel et de coopération : toujours les mêmes questions…

27 décembre 2017

Trois sujets, parmi ceux qui sont présentés dans la note de séance préparée par la DGM, ont retenu l’attention de la CFDT-MAE qui interroge l’administration sur :

1) La cotutelle des opérateurs ;

2) Le statut des établissements à autonomie financière (EAF) ;

3) La place et les rôles respectifs de l’Institut français et de la Fondation Alliance française.

  • Tutelle ou cotutelle d’une douzaine d’opérateurs : avec quelle équipe ?

La CFDT ne doute pas de la volonté de la DGM de l’exercer mais s’inquiète néanmoins des modalités de son exercice. S’agissant des opérateurs de la coopération que sont « Expertise France » et l’Agence française de Développement (AFD), une phase de transfert d’expertise (329 ETI) est en cours jusqu’en septembre 2018. C’est sans doute un moment délicat de transferts de moyens qui occupe à la fois tutelles et opérateurs, non sans difficultés budgétaires, mais au-delà de cette question, la CFDT souhaiterait savoir comment s’organise concrètement cette tutelle du MAE sur ces opérateurs.

On apprend que 2 postes sont venus « renforcer la gestion des opérateurs », mais quelle est l’équipe qui assure l’interface quotidienne avec l’AFD et les autres opérateurs ? Comment travaille-t-elle ?

Sur ce point, l’administration précise que la cotutelle sur douze opérateurs (l’AEFE étant le seul opérateur à être placé sous tutelle du seul ministère de l’Europe et des affaires étrangères) est exercée au sein de trois structures « métiers » de la DGM : la direction de la culture, de l’enseignement, de la recherche et du réseau – DCERR – la direction du développement durable – DDD – et la délégation des programmes et des opérateurs – DPO. Un comité des opérateurs est placé auprès du Ministre et se réunit trois fois par an, et les outils que constituent les contrats d’objectifs et de performance (COP) sont rappelés, ainsi que le comité d’orientation stratégique (COS).

Il n’échappe cependant pas à la CFDT-MAE que ces moyens sont en termes d’effectifs numériquement insuffisants, pour des métiers qui ont vocation à prendre de l’importance si on veut que l’exercice de la tutelle soit effectif et crédible. Une fois encore, la CFDT insiste sur la nécessité de ne pas faire appel, là où les besoins de l’administration sont pérennes, à des personnels précaires.

  • Les EAF doivent conserver leur autonomie financière : point d’étape ?

La CFDT partage avec l’administration sa vision d’un statut des EAF compatible avec la LOLF, tout en sauvegardant l’autonomie financière des établissements. Il est démontré en effet que leur existence dépend de leur capacité à générer de l’autofinancement et à attirer des financements extérieurs.

Mais, en attendant une solution pérenne, comment se vit dans le réseau des EAF la nouvelle phase intermédiaire, notamment pour la mise en œuvre des crédits de transferts via les instituts ?

L’administration a, de nouveau, indiqué à la DGFIP que la solution pérenne ne pourra venir que d’une modification de la LOLF, afin que soit prise en compte la situation particulière de ces EAF.

  • Les Instituts français sont-ils concurrencés par les Alliances françaises ?

La CFDT, qui avait lors de la réunion du 8 novembre 2017 avec les responsables de la DGM, relayé les inquiétudes venant du réseau, en particulier de Tunisie, rappelle les débats qui avaient précédé, il y a quelques années, l’expérimentation menée en appui à la création de l’Institut français, dans un périmètre restreint à l’étranger. Des élus, des sénateurs notamment, voyaient, plutôt que le futur Institut français et son réseau, la traditionnelle Alliance française, et ses quelques centaines d’associations à l’étranger, comme la bonne formule d’avenir pour le développement d’un réseau culturel non étatique à l’étranger.

La vieille recette, largement régénérée par la Fondation Alliance française, aurait-elle de nouveau le vent en poupe ainsi que le laisse transparaître la note de séance ?

Le réseau public des Instituts français doit-il craindre, à terme, le développement attendu du réseau associatif des Alliances françaises ?

L’administration indique que l’exercice ne concerne que les structures parisiennes, et qu’une mission dont les conclusions sont attendues dans le premier trimestre 2018 a été confiée sur le sujet à M. Pierre VIMONT.

Dans le réseau, le rapprochement ne se fait que là où il existe une complémentarité, ce qui signifie que l’implantation d’une Alliance ne se fait que là où les EAF ne dispensent pas de cours de français.

Ce sujet continue cependant de constituer pour la CFDT un point de vigilance.

Thèmes : Agent contractuel, agents de l'état, agents titulaires, EAF, réseau, réseau culturel, réseaux, sécurité des agents

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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Quelles sont les avancées pour nos collègues contractuels de droit public ?

Quelle aide attendre de la nouvelle plateforme psychologique mise en place par le Ministère ?

La CFDT-MAE propose l’harmonisation des primes IFSE des agents de catégorie C à la Centrale

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