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Opérateurs

La CFDT vote en faveur de la réforme de l’IGAE – CTM du 16 décembre 2020 

3 janvier 2021

Projet de réforme passé presque inaperçu, notre organisation syndicale souhaite revenir sur les éléments qui ont motivé son avis favorable au nouveau décret relatif à l’inspection générale des affaires étrangères. 

En effet, ce projet de texte, qui a été présenté au dernier CTM du 16 décembre dernier, a suscité un certain nombre de réactions positives de notre part mais aussi beaucoup d’interrogations qui ont été exprimées, lors de notre intervention en audioconférence, en présence de l’Inspectrice générale. 

Le constat de la volonté de « tirer vers le haut » le statut de l’Inspection 

La CFDT retient du projet de décret la volonté de relever le statut de l’inspection générale des affaires étrangères visible à la fois par le choix sémantique des titres retenus mais aussi par les aspects de rémunération dont notamment la création d’un emploi fonctionnel et une revalorisation indiciaire/indemnitaire propre à l’IGAE. 

En séance, l’administration répond qu’il n’y aura pas de gain financier pour les inspecteurs. 

Nous en prenons acte. 

La CFDT se félicite de l’extension des compétences de l’IGAE aux enquêtes administratives à la suite de signalements 

La CFDT constate, avec satisfaction, la présence dans le texte d’une nouvelle mission à laquelle notre organisation est particulièrement attachée : celle de la conduite des enquêtes administratives à la suite de signalements d’actes « de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ou d’agissements sexistes ». 

Nous nous en félicitons.  

En ce qui concerne cette extension particulière des compétences de l’IGAE, nous posons les deux questions suivantes :  

– L’IGAE publiera-t-elle un rapport annuel d’activité sur ces thématiques ? 

– Comment sera articulé son action avec celle du référent déontologue et du dispositif mis en place par le Ministre, tout récemment, de cellule d’écoute commune « tolérance zéro » ? 

Un contrôle renforcé de l’IGAE sur les opérateurs ? 

Enfin, et s’agit-il vraiment d’un élargissement de son pouvoir d’intervention, le rôle de contrôle sur les opérateurs et d’utilisation des moyens constitue, aux yeux de la CFDT-MAE, un sujet essentiel qui monte en puissance car ces opérateurs brassent une part considérable, et croissante, des crédits et des missions du Département, avec des règles internes et une autonomie qui confinent parfois à l’indépendance, vis-à-vis du COCAC, du chef de poste, quand ce n’est pas vis-à-vis des directions de l’administration centrale elles-mêmes. 

L’administration précise qu’il ne s’agit pas d’un nouveau rôle. 

Mais qui contrôle vraiment les opérateurs ? 

C’est une question essentielle et nous pensons notamment à Campus France, Expertise France, l’Institut de recherche et de développement (IRD), le Centre international de recherche agricole pour le développement (CIRAD), l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), sans oublier, bien entendu, l’Agence française de développement (AFD). 

La CFDT-MAE soutient que la réponse à cette question est structurante pour l’avenir même du ministère, dont on remarque qu’il s’est peu à peu engagé dans un rôle d’administrateur d’opérateurs et de prestataires avec, outre ceux précédemment cités, le recours accru à l’externalisation, conséquence de l’évolution des métiers autrefois exercés en totalité en interne par le Département. 

A cet égard, l’évolution de l’activité de délivrance des visas à l’étranger et la transformation de la DSI en Direction du numérique (DNUM), à l’administration centrale, constituent des exemples révélateurs d’une tendance de fond que la CFDT-MAE combat. 

Thèmes : AEFE, AFD, Agence française de développement, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, Campus France, cellule d'écoute, Centre international de recherche agricole pour le développement, CIRAD, Comité technique ministériel, CTM, déontologue, emploi fonctionnel, Expertise France, IGAE, inspecteurs, inspection, Inspection générale des Affaires étrangères, Institut de recherche et de développement, IRD, Opérateurs, référent déontologue, Réforme, Rémunération, revalorisation indiciaire, statut, tolérance zéro

Direction générale de la mondialisation : la CFDT prône la pérennité des emplois et des parcours pour les agents du Département

23 janvier 2017

Ce début d’année nous offre l’opportunité de revenir sur une demande de la CFDT-MAE – dans le cadre de l’actuelle réflexion GPEEC engagée par le ministère – de pérennisation des emplois dédiés à la tutelle des opérateurs de la direction générale de la mondialisation, de la culture, de l’enseignement et du développement international (DGM) d’une part, et de plus grande ouverture des postes du réseau culturel et de coopération aux agents du Département, d’autre part.

En effet, lors de la première journée du comité technique ministériel (CTM),  la CFDT, s’appuyant sur les conséquences induites par la réforme de l’organigramme de la DGM à l’administration centrale et de la mise en œuvre, pour l’étranger, du nouveau dispositif de l’expertise technique française, est intervenue en séance pour prôner une plus grande pérennité des emplois à l’administration centrale ainsi que la création d’une véritable filière culturelle et de coopération à l’étranger.

  • Pérennité des emplois à l’administration centrale

La CFDT estime nécessaire, puisque les opérateurs montent en puissance (en particulier Expertise France et l’AFD) et se voient déléguer de plus en plus de missions, de penser à un nouvel équilibre dans la répartition des effectifs de la DGM. En effet, les personnels chargés d’exercer la tutelle sont, pour le moins, très réduits alors qu’ils sont censés exercer un contrôle et un pilotage sur plusieurs dizaines voire plusieurs centaines d’agents en fonctions chez les différents opérateurs. Le métier « tutelle » a donc vocation à se développer durablement, et dès lors, la CFDT approuve la proposition de l’administration qui consiste à favoriser la mobilité des agents du MAEDI vers les opérateurs et celle des agents de ces derniers vers le MAEDI. Or, pour que cela prenne tout son sens, il ne faut pas faire reposer la réflexion sur des emplois précaires comme le sont les contrats à durée déterminée (CDD) mais, au contraire, sur des emplois stables de CDI ou de titulaires, permettant des parcours qui donnent aux intéressés le temps de revenir valoriser au MAEDI l’expérience acquise chez l’opérateur.

  • Création d’une véritable filière culturelle à l’étranger

Compte tenu du recours massif aux experts extérieurs (contractuels « purs » ou fonctionnaires détachés sur contrat) ainsi que le constat de faible attractivité de la DGM à l’administration centrale, la CFDT se demande si un passage à la direction générale de la mondialisation à Paris constitue toujours le préalable indispensable au départ en poste dans ce réseau. Pour la CFDT, il conviendrait plutôt de prendre le problème dans l’autre sens et de « faire confiance aux secrétaires de chancellerie et aux secrétaires des affaires étrangères » ainsi qu’aux agents contractuels du Département et de bien les former à la coopération culturelle et à la gestion des établissements à autonomie financière (EAF). Les agents titulaires ou contractuels qui reviendraient de deux séjours à l’étranger pourraient constituer les prémices d’un vivier pérenne apte à se projeter, sur le long terme, dans cette filière et ainsi contribuer à remédier au faible attrait des fonctionnaires du Département pour une affectation en administration centrale dans le périmètre de la DGM.

Thèmes : CTM, DGM, GPEEC, Opérateurs

Réunion DGM : désolé, on n’a pas pu tout noter ! (8 octobre 2014)

24 octobre 2014

La rencontre entre la directrice générale de la mondialisation (DGM) et les organisations syndicales consiste en un « point de rentrée en vue du prochain comité technique ministériel ». La CFDT est représentée par Thierry Duboc. Comme lors des réunions précédentes, on frôle l’incident de séance lorsque les représentants du personnel se retrouvent à écrire sous la dictée le contenu d’une fiche qui aurait pu leur être remise avant la réunion… La DGM admet qu’ « on peut organiser un peu mieux cette réunion informelle ».

 

Institut Français, nouveau départ ?

L’état-major est renouvelé avec la nomination, d’un nouveau directeur général délégué, d’un nouveau secrétaire général et, début 2015, d’un nouveau président, Antonin Baudry. Un nouveau contrat d’objectifs et de moyens (COM) définit des zones prioritaires (pays émergents, Sahel, pays en crise) et des thématiques : climat, diplomatie économique, gouvernance et jeunesse (formation professionnelle, éducation).

 

Le réseau culturel, victime collatérale de l’universalité du réseau

La directrice générale nous énonce le contenu d’une fiche dont on aurait aimé avoir eu connaissance avant la réunion. Quelques informations saisies à la volée :

– Le dispositif culturel est allégé dans les postes de présence diplomatique [scoop, ndr],
– Certaines antennes ont été ou vont être fermées, Venise, Porto, Groningue, Dresde mais pas Cracovie [impossible de noter toute la liste, ça allait trop vite ; on se fera tout réexpliquer calmement en CTM, ndr].
– Il a été aussi question des « grands postes » [même observation].

En réponse aux inquiétudes exprimées par la CFDT sur le sort des agents de recrutement local lors des fermetures d’antennes, la DGM nous assure que des mesures d’accompagnement sont prévues (reclassements, départs volontaires) dans un « processus concerté » et dans le respect du droit local.

La CFDT revient sur l’épisode peu glorieux de la fermeture du centre culturel de Praia. Au nom de l’universalité du réseau, on liquide un des seuls lieux culturels du pays. La subvention annuelle versée à l’établissement (200 K€ environ) équivaut à la rémunération de l’ambassadeur, dont on ne sait pas s’il rayonne autant qu’un centre culturel très fréquenté, cinéma et arts de la scène… La CFDT est demandeuse d’une réflexion sur cette question de l’influence et du rayonnement et l’évoquera au comité technique ministériel.

La DGM indique que la mise en œuvre des postes de présence diplomatique à format très réduit (PPD-FTA) permet « plus de capacité pour maintenir l’ensemble de la palette ».

 

Statut des EAF : le ministre préconise le statu quo

L’administration rappelle que le statut des établissements à autonomie financière est une anomalie juridique et une dérogation par rapport à la LOLF. La Cour des Comptes a demandé au MAE de régler cette question avant la fin de l’année 2014. La DGM et la DAF ont planché sur une solution consistant à instituer un fonds de concours pour collecter les fruits du mécénat (20 M€) et les recettes de l’autofinancement (cours de français = 100M€). Mais cette option est compliquée et incertaine. Le ministre a écrit au secrétaire d’Etat au budget qu’il préconisait plutôt « un amendement à la marge de la LOLF et le maintien du système dérogatoire ».

 

Opérateurs : grandes manœuvres autour de l’expertise internationale

L’Alliance Française s’est dotée d’un nouveau président, Jérôme Clément. Le représentant de l’ASAM propose de nommer des diplomates comme directeurs d’Alliances et annonce qu’il s’y verrait bien.

A Campus France, les choses sont stabilisées. Les salariés sont / seront regroupés sur un site unique.

 

« Pas de changement majeur » à l’AEFE, sinon… une économie de 25M€ sur trois ans !

La réforme de l’expertise internationale est en marche. Il faudra être prêt au 1er janvier 2015. Il s’agit de la fusion d’au moins 6 établissements, dont France Expertise Internationale. FEI est décrite comme une success story, avec une activité en hausse sans financement public. Les bailleurs et la commission européenne signalent qu’on « est très bons sur beaucoup de créneaux » mais que cela ne durera pas si l’on ne s’adapte pas à la modification du format des appels d’offre. Bref, « nos opérateurs sont trop petits ».

 

Organigramme de la DGM

L’extension du portefeuille de la direction générale au commerce extérieur et au tourisme a des conséquences sur l’organigramme : création d’un pôle dédié au secteur du tourisme et de l’hôtellerie, d’une cellule d’appui au commerce extérieur. Une nouvelle convention organisera nos relations avec la direction générale du trésor (DGT). Le MAEDI est le point d’entrée des relations bilatérales – avec « un rôle nouveau pour les directions géographiques » – et la DGT travaille sur le multilatéral.

 

Et les déménagements

Les bureaux occupés par le cabinet FAE étant [enfin, ndr] libérés, on fait de la place aux ambassadeurs thématiques et on « rationalise le paysage » en tâchant cependant de faire bouger un minimum d’agents. La CFDT ne manque pas de rappeler que tout projet de déménagement doit faire l’objet d’une concertation, assez en amont, avec les personnels concernés. Ce déménagement doit être l’occasion de remédier, notamment par des recloisonnements, aux très mauvaises conditions de travail (nuisances sonores et défaut de confidentialité) endurées par des rédacteurs entassés à 4 ou 6 par « espace partagé ».

Thèmes : AEFE, DGM, EAF, Institut français, Opérateurs, réseau culturel, statut

L’intersyndicale CGT/CFDT de l’Institut français écrit au ministre

19 mai 2014

Paris, le 15 mai 2014.

L’intersyndicale CGT/CFDT de l’Institut français souhaite attirer votre attention sur le climat social dégradé de notre établissement.

Hors de toutes considérations politiques qui ont pu prévaloir à la fin de l’expérimentation née du projet de la fusion du réseau et de l’Institut français, votre décision est perçue comme mettant en danger l’avenir même de notre établissement.

En effet, dans la perspective de la fusion entre réseau et Institut français, une montée en puissance de l’établissement avec des compétences nouvelles a abouti à de nombreux recrutements ; 76 en tout depuis janvier 2011, date de notre création. Un développement de carrière attrayant s’offrait alors à nos collègues. Or cette possibilité disparaît en raison du non rattachement.

Pire, la question que se posent aujourd’hui les salariés de l’établissement est jusqu’où notre tutelle va-t-elle « débrancher » l’expérimentation ?  Nous rappelons à cet égard que nous relevons pour la plupart d’entre nous du droit du travail privé. Les salariés s’inquiètent légitimement de la dimension négative et improductive qui s’attache à la fin de l’expérimentation. Vous avez déclaré en juillet 2013 que vous alliez conforter l’Institut français. Malgré cela nous sommes toujours sans nouveau contrat d’objectifs et de moyens pour les années futures.

De surcroit, les négociations relatives au nouveau protocole d’accord en vigueur à l’Institut français sont retardées par des interférences dont nous comprenons qu’elles sont liées aux injonctions de votre Administration qui prend ainsi le risque de la gestion de fait.

Dans le cadre de ces négociations, la CGT et la CFDT ont fait des propositions raisonnables en considération des circonstances budgétaires actuelles. Mais, sans entrer dans le détail de cette négociation, la CGT et la CFDT rappellent que la revendication d’une revalorisation de notre grille des salaires n’est pas nouvelle et qu’elle date précisément de 2011.

C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, nous vous invitons personnellement à venir nous présenter la vision d’avenir que vous avez pour votre opérateur, et demandons à votre Administration de cesser d’interagir dans la période présente et de nuire aux intérêts des personnels de l’Institut français, lesquels se sont investis sans compter pour la création de l’EPIC au service de la politique du Gouvernement.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de notre haute considération.

L’Intersyndicale CFDT / CGT de l’Institut français

Cq : Xavier Darcos, Président exécutif, Institut français
Cq : Anne Tallineau, Conseillère pour la diplomatie culturelle et d’influence, Cabinet du Ministre
Cq : Pierre Colliot, Secrétaire général, Institut français

lettre_CGT_CFDT_IF_au_ministre_15_mai_2014.docx

Thèmes : CFDT, Institut français, Opérateurs

Tour d’horizon sur la réforme de la DGM, le réseau culturel et de coopération et les opérateurs 15 avril 2013

22 avril 2013

Réforme de la DGM

Le nouvel organigramme de la DGM est entré en vigueur le 1er mars (3 directions fonctionnelles + 1 direction des programmes et du réseau). Le DGM indique qu’il a souhaité garder un point d’entrée RH au sein de sa direction. La réforme a entraîné la fusion de secrétariats et de CAD, trois agents ont été redéployés hors DGM. La situation des agents d’encadrement est encore dans une phase intermédiaire, deux nouveaux directeurs (DBM et DCUR) devraient prendre leurs fonctions en septembre. Des sous-directeurs sont encore en instance d’affectation et les fonctions d‘adjoint ont été supprimées.

Concernant le déménagement, le DGM précise que 100 agents (soit un peu moins du quart des agents de la DGM) ont dû subir un déménagement à l’intérieur du site de la Convention dans le cadre du regroupement des différents services pour la création de la nouvelle direction DEEI. Il constate que la densité a tendance à augmenter sur le site de Convention. Les espaces de réunion ont progressivement disparu car il a fallu faire la place aux deux ministres délégués et à leurs cabinets sur le site.

Concernant la diplomatie économique, le DGM rappelle que c’est une réforme voulue par le ministre qui, devant le déficit trop important du commerce extérieur, a décidé une mobilisation générale du Département. Elle se traduit par la création au sein de la DGM d’une direction dédiée à la diplomatie économique et la mise en place de plans d’actions dédiés dans les ambassades.

Les syndicats CFDT et CFTC font part du mécontentement des contractuels à durée déterminée de la DGM, qui dénoncent un différentiel de salaire, allant jusqu’à 600 €, à l’avantage de nouveaux recrutés à niveaux de diplômes et d’expérience égal, par rapport aux agents déjà recrutés dont les contrats sont renouvelés. Le DGM, qui apparemment ignore cette situation, promet d’interroger la DGA et la DRH.

 

Evolution du réseau culturel et de coopération.

Le DGM rappelle le périmètre du réseau : une centaine d’établissements et 140 annexes. Les indicateurs sont à la hausse : le taux moyen d’autofinancement passe de 62 à 68% entre 2011 et 2012.

L’expérimentation du rattachement à l’Institut français (IF) avec 12 postes expérimentateurs continue. Le deuxième rapport d’évaluation a été transmis aux organisations syndicales. Ce rapport fait ressortir l’absence de valeur ajoutée du rattachement. La Cour des Comptes a lancé une étude sur le sujet et elle souhaite rencontrer les organisations syndicales. Son rapport définitif doit être remis en octobre 2013.

Enfin la question du statut des personnels transférés aux IF se posera si la réforme est définitivement adoptée, notamment sur le plan de la fiscalité : ces personnels risquent de sortir, dans plusieurs pays, du statut diplomatique. Un troisième rapport d’avancement doit être transmis au Parlement le 31 octobre. Le Parlement émettra ensuite un avis, mais la décision sera prise par l’exécutif. Selon le DGM, les organisations syndicales ont un rôle à jouer auprès des parlementaires pour leur faire comprendre que la solution de rattachement n’est pas adaptée au modèle français car le réseau français ne présente pas les mêmes caractéristiques que le réseau anglo-saxon. Il comporte en fait deux réseaux, les instituts français et les alliances françaises.

 

Les opérateurs

La création de l’EPIC Institut Français (183 ETP en comptant les 12 postes expérimentateurs) a entraîné une renégociation du protocole d’accord salarial (prime de 1.000 € non reconductible attribuée en 2012). La DGM travaille sur la mobilité des agents entre l’IF Paris et le réseau des EAF, à la demande du cabinet, en suivant deux indications : sécurité pour les agents et valorisation des parcours et des compétences. Le début du chantier consiste à recenser l’ensemble des opérateurs culturels, comme le Louvre, et des collectivités territoriales et à vérifier avec eux leur capacité d’accueil et d’échanges. Dans un deuxième temps un travail sera entrepris entre l’IF et les syndicats afin que l’accord d’entreprise soit adapté pour permettre la mobilité des agents avec leur statut de CDI. En phase test, quatre agents de l’IF partiront en poste à l’été dans le réseau et ils seront remplacés par des agents rentrant du réseau.

L’EPIC Campus France résulte de la fusion d’EGIDE, du CNOUS et de Campus.

Trois statuts différents existaient pour les personnels et la négociation de l’accord d’entreprise qui devra être entériné par les tutelles bute sur le non alignement par le haut des statuts. L’administration s’y oppose pour éviter un dérapage de la masse salariale. Le contrat d’objectifs et de moyens doit être présenté à un prochain conseil d’administration.

L’expert de la CGT, très au courant de la situation car venant de Campus, explique que deux DG ont déjà démissionné, que l’intégration des salariés de différentes provenances est difficile et qu’il manque des ETP (240 au lieu de 280), ce qui provoque une surcharge de travail. La nomination de la nouvelle présidente du conseil d’administration est en cours et une réunion du conseil d’orientation stratégique devrait se tenir le 20 mai.

FEI (52 ETP), l’accord collectif d’entreprise a été signé le 12 novembre 2012 et est entré en vigueur le 9 avril dernier. Réunion mensuelle entre la direction et les représentants du personnel. Pas de problème particulier à signaler.

Thèmes : DGM, Opérateurs, Réforme, réseau culturel

L’opérateur FEI demande plus de cohérence de la part de sa tutelle

4 juin 2012

fei-logoLors du comité technique ministériel du 31 mai, un expert de la section CFDT de France Expertise Internationale a plaidé pour un peu plus de cohérence de la part de l’autorité de tutelle de l’opérateur. En effet FEI ne reçoit aucune subvention de fonctionnement mais doit faire face – au sein même du MAE -, à la concurrence d’autres opérateurs publics qui, recevant des subventions, proposent la rémunération de leurs prestations à prix coûtant.

L’expert de la CFDT indique au Directeur général de la mondialisation (DGM) vouloir, dans son argumentaire, prendre appui sur le projet de Contrat d’Objectifs et de Performances (COP) de FEI dont la version en vigueur précise que “le MAE informe FEI des projets relatifs à une prestation d’expertise, d’ingénierie de projets, d’assistance technique ou de renforcement des capacités d’expertise et relevant de son champ de compétences (…) .

Le MAE sollicite FEI pour la mise en place de tout fonds à vocation internationale qui serait placé sous la responsabilité budgétaire ou opérationnelle du MAE.”

La CFDT déplore le manque d’effectivité de ces dispositions au sein des services centraux et rappelle, à titre d’exemple, que dans le dossier Haïti, les fonds relatifs au projet “cadastre-sécurité foncière” ont été confiés à l’opérateur du ministère des finances sur l’argument que celui-ci ne facturerait pas de frais de gestion.

L’expert CFDT estime que l’opérateur du ministère des finances s’est trouvé en situation de ne pas facturer de frais de gestion en raison des subventions qu’il reçoit de son ministère de tutelle, qui lui permettent, au cas par cas, d’entreprendre une politique de dumping économique en contradiction avec le principe d’autonomie financière des opérateurs publics prôné par les pouvoirs publics, y compris le MAE, généralement enclin à se féliciter du modèle économique viable de son opérateur.

Le portefeuille des activités de FEI étant axé sur le développement international, d’une part, et afin, d’autre part, de favoriser l’harmonisation de l’attitude des services centraux vis à vis de FEI pour ce qui concerne la gestion des fonds qui leur sont confiés, l’expert recommande de transférer vers la direction de l’économie globale et des stratégies de développement (ECODEV), en charge de la mise en oeuvre des fonds dédiés au développement, l’exercice de la tutelle de l’opérateur du MAE, à l’instar de ce qui est pratiqué pour l’Agence Française de Développement.

Dans sa réponse, le directeur général de la mondialisation souligne que les opérateurs publics-métiers ont, lors de la création de FEI, exprimé leurs craintes d’une monopolisation par celui-ci de la mobilisation de l’expertise française et rappelle que FEI s’est vu confier, récemment, la gestion des fonds de l’Initiative 5% Fonds Mondial. Le directeur général indique vouloir veiller aux intérêts de FEI mais que la complexité de certains dossiers ne permettent pas d’envisager que leur gestion soit confiée à FEI, “privilégié mais pas en situation d’exclusivité” selon ses propres termes. Le DGM conclut son propos en indiquant partager l’analyse de l’expert quant au modèle économique de l’opérateur du ministère des finances.

Thèmes : FEI, Opérateurs, Tutelle

Parachutage d’entre-deux-tours à l’Institut Français

4 mai 2012

logoinstitutfrancaisLa CFDT de l’EPIC Institut Français proteste contre la nomination, par Nicolas Sarkozy et Frédéric Mitterrand, d’un délégué général à l’action culturelle internationale des outre-mers dont le financement n’est pas prévu. Elle alerte les institutions représentatives du personnel. Lire l’article paru sur le site d’Acteurs publics.

“Chers Tous,

Nous avons appris que par décision de l’actuel Président de la République et de son ministre de la Culture serait créé au sein de l’Institut français un poste de « délégué général à l’action culturelle internationale des Outre-mers ». Cette création de poste et cette mission nouvelle ne s’accompagne d’aucun moyen budgétaire nouveau. L’Institut français devra donc supporter sur son budget le salaire du titulaire du poste – d’ores et déjà désigné – avec les frais annexes (secrétariat, missions, nouveaux projets, etc.). Un CE extraordinaire est convoqué le 7 mai pour lui en faire l’annonce.
lepointmai2012

Sans juger à ce stade de l’opportunité de cette création de poste et de cette mission nouvelle, ni des qualités de la personne désignée, la CFDT usera de toutes les voies de recours pour s’opposer à ce que des charges nouvelles nous soient imposées sans qu’en regard des moyens nouveaux soient alloués.

Au moment où nous sommes engagés dans une longue négociation avec la direction sur la revalorisation de notre grille des salaires, que le plafond d’emploi pourtant voté par le législateur (190 ETPT votés, 145 ETPT actuellement) n’est pas atteint faute de moyens, que nous sommes en sous effectif patent dans TOUS les services, la CFDT estime dangereux pour l’équilibre économique de notre établissement et pour la santé même de nos collègues qui n’en peuvent plus d’essayer de remplir les missions liées à l’universalité du réseau, que la réforme en cours avec ses structures et ses procédures ad hoc ne sont pas encore en finalisées, que nous soit ajoutée cette mission sans aucun moyen correspondant.

C’est pourquoi la CFDT vous appelle à la soutenir dans les démarches qu’elle ne manquera pas d’entreprendre si le schéma que l’on nous annonce devait prospérer. Elle appelle de la même façon la CGT à la rejoindre pour y faire barrage.

Amitiés syndicales.”

Thèmes : Institut français, Opérateurs, Presse

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

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