Le ministre est intervenu le jeudi 16 mai en ouverture de la deuxième journée du comité technique ministériel. Après avoir évoqué le volet « sécurité » dont il fait sa priorité, il a enchainé son discours avec le volet « réseau ». Grâce à la concertation engagée par le Directeur général de l’administration avec les organisations syndicales, nous avions déjà eu un avant–goût des mesures qui attendent ce ministère (cf notre article du 24 avril 2013 “Des news sur l’adptation du réseau”).
Le concept de « laptop Ambassadors » évoqué lors des réunions de concertation semble faire son chemin. L’ambassadeur ne serait plus seul (1ère version évoquée par le DGA il y a quelques temps) mais accompagné de « trois ou quatre agents ». Sont concernées par cette “expérimentation d’une nouvelle forme de présence” (sic) nos ambassades au Bruneï, en Zambie, au Népal, au Honduras, en Jamaïque, en Papouasie-Nouvelle- Guinée, au Cap-Vert, au Libéria, en Guinée-Bissao, au Tadjikistan, au Kirghizstan, en Erythrée et à Trinidad-et-Tobago.
Des antennes diplomatiques vont également fermer parmi lesquelles Lilongwe et Freetown. Commentaire : en somme, l’universalité du réseau est préservée mais nous pratiquerons une diplomatie « low cost ».
Hormis Hambourg et les chancelleries détachées de Tamatave et Majunga (voir notre article du 20 mai), les autres consulats dans la ligne de mire ne devraient pas fermer cette année. Il ne faut pas se réjouir trop vite, les postes à gestion simplifiée (PGS), en Europe notamment, sont menacés de fermeture sèche depuis plusieurs années déjà. En outre, la transformation des consulats généraux en section consulaire est à l’étude pour Tel Aviv, Madrid, Le Caire et Moscou et sera bientôt effective à Ouagadougou, Washington et Libreville.
Le ministre confirme l’abandon de l’activité notariale et le « renforcement » du rôle des consuls honoraires. Le ministre nous surprend en indiquant qu’il n’a pas encore pris de décision concernant l’externalisation des visas, alors même que les textes sont parus et que la mesure s’étend dans les postes.
La CFDT, rejointe par d’autres organisations syndicales, a demandé lors du CTM qu’un avis formel (et donc un vote) soit systématiquement organisé lorsque des fermetures ou restructurations de postes sont prévues.