Le DRH, accompagné des chefs de bureau « politiques statutaires, gestion des ressources humaines » et « dialogue social » ainsi que de sa chargée de mission dédiée a organisé jeudi 16 janvier un point de situation avec les organisations syndicales sur les travaux de la « Task Force mobilité familiale » mise en place par la DRH voici un peu moins d’un an. Nathalie Berthy (secrétaire générale) et Franck Laval (permanence Nantes) y représentaient la CFDT.
Pour mémoire, ce « groupe de travail » pluridisciplinaire (DRH, DPS, SAJI, Protocole etc.) est né des suites du rapport sur la parité remis par Maryse Bossière à Alain Juppé, qui avait alors envisagé la création d’un « bureau dédié à l’accompagnement des agents et de leur famille ». Si cette idée n’a pas été reprise, celle d’une réflexion sur la problématique « mobilité familiale » demeure.
Le DRH est donc revenu sur les comptes rendus des trois premières réunions (en 2013) de cette Task Force, précisant qu’elle dépassait désormais les simples aspects « parité » et « emploi des conjoints » qui pouvaient donner, lors de sa première réunion notamment, le sentiment d’être centrée sur les « conjoints de A, voire de A+ ». Il a estimé que, si le sujet n’était pas nouveau, la manière de la traiter, elle, l’était.
La CFDT-MAE accueille favorablement cette initiative salutaire, soulignant la nécessité grandissante de prendre en compte ce qu’il faut bien appeler les « risques » particuliers de la mobilité, dans un ministère dont c’est presque la raison d’être : impacts sur la santé, instabilité scolaire, difficultés liées aux enfants ou conjoints handicapés, divorces, célibats géographiques etc. Nous avons formulé le vœu que soit réalisée une « photographie » de ce qu’est la réalité familiale de l’expatriation de nos collègues et souhaitons disposer de statistiques sur les facteurs de risque (nombre d’agents divorcés, en situation de célibat géographique…).
Afin d’accompagner cet exercice, le syndicat sollicitera d’ici quelques semaines adhérents, sympathisants et agents de bonne volonté afin de recueillir leurs retours d’expérience en la matière.
Nous avons présenté les deux axes qui nous paraissent essentiels :
- · L’évaluation et la prise en compte de la place des enfants dans l’expatriation et de l’impact de l’expatriation sur les enfants (pas seulement sous le seul angle « matériel »),
- · L’évaluation et la prise en compte du stress lié à la logistique et au coût d’un tel exercice « à 3, 4, 5 voire plus ».
Le DRH a reconnu que la problématique « enfants » n’était « pas suffisamment prise en compte » par ses services ; il a par ailleurs ajouté que le transfert de la gestion des agents de RH2 vers le CSRH permettra de développer cette capacité d’accueil et d’écoute. La CFDT s’en est félicitée, espérant, notamment, que ce temps accru permettra d’inverser la tendance actuelle ; les premiers retours que nous avons, en effet, des échanges affectataires / agents dans le cadre de la Transparence 2014 témoignant d’un dialogue de mauvaise qualité… quand il existe.
La CDFT-MAE s’associe par ailleurs à la demande de l’ASAM d’un formulaire de Transparence plus détaillé, qui offrirait ainsi une meilleure possibilité de détailler la situation du conjoint et de la famille.