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Des news sur l’adaptation du réseau (11 avril 2013)

24 avril 2013

Le directeur général de l’administration réunit une troisième fois les syndicats du MAE pour faire un point sur le brain-storming en cours sur les missions et le réseau du MAE. L’exercice consiste à redéfinir les missions du ministère pour maintenir l’universalité du réseau dans un contexte de déflation de plus en plus rapide des personnels et des moyens de fonctionnement. Au CIMAP, le MAE a décliné son PMMS et son PAMAC [pour comprendre ces sigles barbares, voir la Lettre du syndicat CFDT-MAE n° 225 d’avril 2013].

Visas et réseau consulaire

Manuel Valls a pris l’initiative du chantier visas et passeport grand voyageur, qui se traduit par la reconstruction de l’architecture informatique, confirmation du format en ETP (+75 emplois sur 3 ans) et un mystérieux « changement de portage du dispositif », qui serait « lié à l’informatique ». La réflexion se poursuit au sujet des consulats à gestion simplifiée. La ministre déléguée insiste pour que l’on prenne en compte les Français à l’étranger et l’Assemblée des Français à l’étranger. Il n’y a aucun projet de fermeture aux USA mais un reformatage est à l’étude dans l’ouest canadien. Le DGA a un avis mitigé sur le rapatriement à Nantes de l’état-civil des consulats en Allemagne.

Suspense insoutenable pour l’avenir des centres et instituts

Rien de nouveau au sujet des opérateurs sinon le fait que le MAE, l’Agence française de développement et France Expertise Internationale ont prévu un volant de postes pour les sorties de crise en Afrique. Le réseau scientifique, technique et universitaire est très centré sur l’Europe (cinq attachés universitaires en Allemagne) et sera partiellement redéployé vers les pays émergents au fur et à mesure des relèves.

L’expérimentation du rattachement des établissements à autonomie financière à l’opérateur Institut Français (à vocation industrielle et commerciale) a donné lieu à un rapport d’étape transmis aux organisations syndicales. La fin de l’exercice est prévue en octobre. Comme la CFDT, le DGA estime qu’on a besoin d’être au clair sur cette question. Le ministre « choisira son moment, au plus tard à la Conférence des ambassadeurs ».

Chérie j’ai rétréci l’ambassade !

Il n’y aura aucune fermeture dans le réseau diplomatique en 2013-2015. Mais quelques antennes diplomatiques seront abandonnées et une douzaine de petits postes seront « transformés ». Le DGA évite de prononcer l’expression « lap-top ambassador » mais c’est bien de cela qu’il s’agit : « allègement » de ces postes qui seront constitués d’un ambassadeur sans chancellerie ni résidence, seul ou entouré d’un à trois collaborateurs en fonction de la mission prioritaire assignée au poste.

Le travail va porter sur l’allègement du travail administratif. Il faudra construire un back-office pour que les postes allégés divisent par trois ou quatre le poids des tâches de gestion. Les organisations syndicales promettent de rester discrètes sur la liste des postes concernés mais demandent que l’information soit dévoilée au comité technique ministériel de mi-mai. La réflexion sur la fonction de représentation donnera lieu à un guide des bonnes pratiques.

Enfin une politique immobilière digne de ce nom ?

La rationalisation des parcs immobiliers et des résidences est lancée à Washington, Montréal, Bruxelles… Les activités de représentation seront regroupées et il ne restera que la résidence bilatérale. Les charges locatives (120 M€) représentent près d’un tiers des moyens des postes (340 M€). La vente des résidences permettra d’acheter des bureaux et de diminuer les charges locatives. A l’administration centrale, un programme ambitieux de cessions (rue Huysmans et rue de Constantine) devrait financer l’aménagement de l’ « aile des Archives » et le « centre enterré » du Quai d’Orsay. En revanche le partenariat avec l’Assemblée Nationale, notre voisine de la rue de l’Université, évoqué un temps par le ministre, a du plomb dans l’aile (des Archives).

Thèmes : réseau, RGPP

Missions et réseau du MAE

11 mars 2013

Le DGA a reçu les syndicats du MAE, les 18 décembre et 7 février 2013. Il a indiqué que l’on se trouve dans la phase de concertation avec les directions concernées et les organisations syndicales. Il a invité les organisations syndicales à lui faire parvenir rapidement leurs éventuelles contributions. Deux évaluations sont lancées en interministériel : la première sur l’appui aux entreprises dont le chef de file est le ministère du Commerce extérieur, accompagné par la nouvelle direction des entreprises du MAE et la seconde sur les réseaux internationaux, avec le MAE comme chef de file.

Il n’y aura aucune décision de fermeture ou d’ouverture cette année hormis Calgary (annoncée en comité technique ministériel). Les décisions s’appliqueront principalement en 2014 et 2015.

Le conseil syndical CFDT-MAE souhaite formuler les observations suivantes :

1/ Réseau consulaire : pas d’abandon des missions de service public et nécessité de maintenir le maillage et les effectifs

Le travail sur les missions du réseau consulaire a bien été mené et aboutit à un double constat :

– aucune mission importante (état-civil, affaires sociales, sécurité des communautés françaises, visas, élections) ne peut être abandonnée. Il n’y a donc aucun « gain » en équivalent-temps-plein (ETP) à attendre de ce côté-là ;
– les efforts louables de rationalisation (informatisation, accueil visas, pistes d’amélioration consulaire – PAMAC) permettront à peine de faire face à l’accroissement de la demande.

Le maintien de compétences consulaires de plein exercice est indispensable dans les pays où nos compatriotes sont les plus nombreux et les plus fragilisés. La CFDT demande que des critères objectifs ayant trait à la communauté française soient définis, dans le cadre de notre mission de service public. Ainsi, la CFDT s’oppose au projet de fermeture de nos chancelleries détachées à Madagascar sans réflexion ni concertation plus globale sur les critères retenus.

De même, elle est réservée sur les suppressions de consulats à gestion simplifiée en Europe et de consulats généraux dans les capitales européennes, surtout dans les pays où les Français sont nombreux. De l’aveu de l’administration le « gain » en ETP ne sera pas important. Si l’on veut s’appuyer sur Ubifrance ou Institut Français pour installer des antennes consulaires, il faudra prendre garde au statut des établissements car il sera difficile de faire héberger un service consulaire dans un établissement à vocation industrielle et commerciale.

La CFDT ne croit pas à la multiplication des consuls honoraires surtout si l’on veut leur donner autorité sur des agents du MAE. Les fonctions régaliennes de service public ne sauraient être confiées à des particuliers sans formation initiale et dépourvus d’outils et de support logistique pour traiter des affaires consulaires.

La CFDT n’a pas d’objection à la suppression du notariat mais reste sceptique sur les économies à attendre d’une réduction du nombre de transcriptions d’actes d’état civil. La demande de transcriptions en Europe a déjà considérablement diminué et on ne voit pas comment « dissuader » davantage nos compatriotes de demander une transcription, qui est certes facultative, mais reste nécessaire pour de nombreuses formalités.

2/ Définir des priorités avant de réformer le réseau culturel et de coopération

Il faut évidemment poursuivre la réforme de la cartographie des centres et instituts mais l’exercice est conditionné par la décision concernant le rattachement ou pas du réseau EAF à l’Institut Français, qui sera connue à l’été. La réforme de la carte du réseau culturel (ouvertures, fermetures) doit s’appuyer sur des critères objectifs et des priorités affichées en matière de coopération technique et scientifique et de diffusion culturelle. Il faudra éviter à tout prix le cas par cas.

La CFDT met en garde contre le fait que des établissements à vocation industrielle et commerciale pourront difficilement héberger des antennes consulaires et a fortiori des antennes diplomatiques (fiscalité, immunités, visibilité politique). Les objectifs et les moyens des trois acteurs de l’aide publique au développement (MAE, AFD et FEI) doivent être maintenus si la France veut remplir ses engagements internationaux. Le réseau EAF-SCAC et le maillage des opérateurs (France Expertise Internationale, Campus France, Institut Français) a besoin d’un réel pilotage. Ceci implique notamment que les établissements à autonomie financière (EAF) ne soient pas rattachés à l’Institut Français. Il est temps que le Gouvernement se prononce rapidement sur cette question.

3/ Réseau diplomatique : à défaut d’une véritable réflexion sur les missions, la préservation de l’universalité du réseau s’annonce acrobatique

La transformation des postes de présence diplomatique (PPD) en antennes diplomatiques sur le modèle des laptop ambassadors allemands ou britanniques ne sera viable que si l’on définit précisément les missions qui leur seront dévolues et si l’on définit des critères et une typologie. Faute d’un tel travail, qui reste à faire, la CFDT ne peut se prononcer sur les pistes évoquées lors de la réunion du 7 février 2013.

Si l’administration compte adosser ses antennes diplomatiques à « une autre forme de présence française (lycée, Institut) » – en d’autres termes trouver une façade où accrocher le drapeau tricolore – le basculement des EAF dans un organisme à vocation industrielle et commerciale sera problématique… L’idée d’étoffer les chancelleries d’ambassade dans certains pays émergents, tout en adaptant celles d’Europe, n’est pas nouvelle mais cette adaptation se fera à somme nulle.

La CFDT se prononce contre les ambassades régionales. Souvent, dans une même région se trouvent des Etats concurrents voire en conflit. Il est difficilement concevable que la France y soit représentée par le même ambassadeur. La CFDT approuve l’ouverture d’un chantier sur la fonction de représentation, la promotion de bonnes pratiques de management des résidences d’ambassade et la révision du système des frais de représentation. Les questions relatives aux méthodes de travail et à l’accueil des élus dans les postes doivent être enfin posées car elles peuvent ouvrir des pistes pour alléger la charge de travail. A cet égard la démarche PAMAC (retours d’expérience et imagination collective) pourrait être transposée.

La CFDT réitère son opposition à la création de pôles régionaux de services communs de gestion, après le bilan très mitigé des pôles consulaires.

Thèmes : réseau

L’administration précise ses intentions sur l’évolution du réseau du MAE 7 février 2013

1 mars 2013

La RGPP est morte, vive le PMMS !

Le directeur général de l’administration rappelle le contexte dans lequel s’inscrit cet exercice sur l’évolution du réseau. Les travaux du Programme Ministériel de Modernisation et de Simplification de l’action publique doivent être rendus le 7 avril 2013, lors d’un comité interministériel. Les grands axes sont l’amélioration du service aux usagers/citoyens, l’amélioration de l’organisation et du fonctionnement des services publics et la rénovation du dialogue social [enfin !] et des DRH.

Deux évaluations sont lancées : la première sur l’appui aux entreprises dont le chef de file est le ministère du Commerce extérieur, accompagné par la nouvelle direction des entreprises du MAE et la seconde sur les réseaux internationaux, avec le MAE comme chef de file.

Le point sur les rapports

Les rapports Lequertier, Carré et Barry de Longchamp-Fitoussi ont été remis. Il s’agit de mettre en œuvre un certain nombre de mesures. Mais la programmation des effectifs 2013 est presque achevée et les conclusions des rapports ne pourront pas être appliquées en 2013. Il n’y aura donc aucune décision de fermeture ou d’ouverture cette année hormis Calgary (annoncée en CTM). Les décisions s’appliqueront principalement en 2014 et 2015. Les grandes orientations ont été présentées au ministre, qui les a validées. Aujourd’hui on se trouve dans la phase de concertation avec les directions concernées et les organisations syndicales. Il faudra faire un effort de redéploiement sur les pays émergents et revoir le réseau européen.

Trois chantiers seront lancés : visas, assistance technique et représentation dans les postes

1er chantier : les visas. Au-delà des 25 ETP supplémentaires qui seront effectivement affectés en 2013, pour des services qui sont, de l’avis de tous, en situation difficile, l’administration prévoit de refondre le système informatique et de revoir l’accueil des demandeurs de visas.

2ème chantier : assistance technique et expertise. Les objectifs et les moyens des trois acteurs (MAE, AFD et FEI) seront revus. Le réseau a besoin d’un réel pilotage [Le MAE en est-il capable ? ndr]. Par ailleurs, l’administration s’interroge sur la pertinence de maintenir en Europe des moyens de coopération scientifique et technique alors que les échanges universitaires s’organisent directement entre les acteurs ou par les programmes de l’Union Européenne.

3ème chantier : la fonction de représentation. L’administration veut promouvoir de bonnes pratiques de management des résidences d’ambassade afin d’améliorer leur efficacité. Le système des frais de représentation pourrait être revu à l’instar du système de gestion des caves qui a été réformé il y a quelques années et donne satisfaction.

Les chantiers à plus court terme

– étoffer les chancelleries d’ambassade dans certains pays émergents, tout en adaptant celles d’Europe, trop nombreuses. Cette adaptation devrait se faire à somme nulle ;
– revoir le format des postes de présence diplomatique (PPD). Ils sont environ une trentaine aujourd’hui et donnent l’illusion de « vrais services ». Sur ce sujet, l’administration préfère revoir les missions de ces postes plutôt que de les fermer pour préserver la sacro-sainte universalité du réseau. Certains PPD pourraient être transformés en antennes diplomatiques, sur le modèle des « laptop ambassadors » allemands ou britanniques, surtout dans les pays où il existe une autre forme de présence française (lycée, Institut). L’ambassadeur aurait des missions réduites et serait dépourvu d’ambassade. Il pourrait être installé dans les locaux de la délégation de l’UE ;
– à l’inverse d’autres ambassades nécessiteraient d’être “étoffées” ;
– le DGA se prononce contre les ambassades régionales. Souvent, dans une même région de trouvent des Etats concurrents voire en conflit. Il est difficilement concevable que la France y soit représentée par le même ambassadeur ;

Le travail actuel consiste donc à faire une photographie de la présence française dans chaque pays. A noter que les services économiques ont quitté de nombreux pays. La direction générale du trésor se retrouve avec un réseau très affaibli. La CFDT indique que la transformation des PPD en antennes diplomatiques ne résoudra pas le malentendu qui veut que nos compatriotes croient avoir affaire à de « vraies » ambassades. Le DGA répond qu’une communication au public ainsi qu’aux autorités locales sera effectuée et que la réalité s’imposera d’elle-même puisque l’ambassadeur occupera des bureaux dans un immeuble, sans drapeau français..

Enfin, comme annoncé par le ministre en septembre dernier, les résidences des ambassades multilatérales vont être fermées progressivement et vendues. L’administration assure que la plus grande attention sera portée aux recrutés locaux qui seront impactés. Le DGA demande aux OS de faire des propositions car rien n’est arrêté.

Grandes manœuvres autour du réseau consulaire

La France est le seul pays d’Europe à disposer de consulats généraux dans les capitales. Il en existe 17. Des suppressions sont nécessaires mais pas partout, surtout pas dans les pays où les Français sont nombreux et où la circonscription à couvrir est immense. Le « gain » en ETP ne sera pas important. Il faut revoir la cartographie des consulats à gestion simplifié en Europe, vérifier si une autre structure française existe (Ubifrance ou Institut Français) et fermer quelques postes. L’essentiel de la réforme pèsera sur l’Europe.Pour certains consulats localisés en dehors des capitales, la question est de savoir s’il existe une communauté française dans ces villes.

L’administration souhaite faire évoluer les consulats honoraires. Le décret relatif à leurs attributions doit être modifié et il faut vérifier s’ils peuvent « héberger » un titulaire. Les pistes pour alléger le travail dans les consulats concernent la suppression du notariat, déjà effectif dans l’UE et la réduction du nombre de transcriptions d’actes d’état civil. La transcription n’est plus indispensable en Europe et dans la zone OCDE car les actes étrangers sont fiables. Mais il n’est pas question d’introduire cette réforme dans les pays à fort risque de fraude.

La CFDT fait remarquer que la demande de transcription en Europe a déjà considérablement diminué en raison de l’éloignement des demandeurs (centralisation des transcriptions à Berlin par exemple). On ne voit pas comment « dissuader » davantage nos compatriotes de demander une transcription, qui est certes facultative, mais reste nécessaire pour de nombreuses formalités.

Le réseau culturel et les opérateurs

Il faut revoir la cartographie des IF mais l’exercice est conditionné par la décision concernant le rattachement ou pas du réseau EAF à l’Institut Français, qui sera connue à l’été.

Fonctions support

S’agissant des fonctions de gestion, il peut exister des solutions régionales, compliquées à mettre en place. Par ailleurs, certaines fonctions comme l’expertise immobilière pourraient être rapatriées à l’administration centrale. La sécurité des implantations est également à revoir.

La CFDT rappelle qu’elle s’oppose à la création de pôles régionaux de services communs de gestion, après le bilan très mitigé des pôles consulaires. Elle demande que les questions relatives aux méthodes de travail et à l’accueil des élus dans les postes soient posées, car elles peuvent ouvrir des pistes pour alléger la charge de travail. L’administration indique que cette réflexion est engagée.

Pendant ce temps-là les suppressions de postes se poursuivent

600 emplois seront perdus sur le trienum. La répartition par programme de ces suppressions n’est pas arrêtée. Pour autant, les coupes sombres pour 2013 sont déjà décidées et seront présentées au CTM.

Cette réunion a permis de dessiner des contours plus précis des intentions de l’administration. L’ensemble des réseaux est touché avec des évolutions qui, pour certaines, ne surprennent pas car elles sont dans la continuité de décisions antérieures (ambassades à format encore plus réduit, rétrécissement du réseau consulaire en Europe, suppression de l’assistance technique en Europe).

La CFDT estime que le maintien de compétences consulaires de plein exercice est indispensable dans les pays où nos compatriotes sont les plus nombreux et les plus fragilisés. Le recours à des consuls honoraires n’est pas une solution miracle et la transformation des PPD en antennes diplomatiques n’aura de sens que si l’on définit précisément les missions qui leurs seront dévolues. La CFDT s’oppose au projet de fermeture de nos chancelleries détachées à Madagascar. Enfin le besoin de pilotage du réseau culturel, évoqué par l’administration, implique que les EAF ne soient pas rattachés à l’Institut Français. Il est temps que le Gouvernement se prononce rapidement sur cette question.

Thèmes : réseau, RGPP, Visas

Réunion tendue à propos de la restructuration du pôle Infodoc 7 février 2013

26 février 2013

Sont présents le directeur de la communication et du porte-parolat, le sous-directeur de DCP/COMDOC, les chefs de bureau RH1D et RH1C. La CFDT est représentée par Denise Dariosecq et Nadine Monchau. Deux collègues du pôle Infodoc participent à la réunion en tant qu’expertes pour la CGT.

Lors du comité technique ministériel (CTM) de décembre 2012, la question du pôle Infodoc avait été abordée à la demande de la CGT et de la CFDT, qui avaient été alertées sur une réorganisation entreprise dans de mauvaises conditions et sur le malaise qui régnait dans ce service. Le directeur DCP avait accepté le principe d’une réunion de dialogue social pour mieux cerner le problème.

Le directeur DCP explique la politique qu’il souhaite mettre en œuvre au sein de son service et plus particulièrement au Pôle Infodoc. Il insiste sur le fait qu’il a l’accord du ministre pour la réorganisation de cette direction.

1. Rationaliser la gestion

L’administration veut mettre à plat les abonnements, qui représentent près de 40% du budget de la DCP afin de faire des économies. Elle souhaite analyser chaque abonnement pour vérifier son utilité. L’abonnement à Oxford Analytica coûte 80 000 € par an, l’abonnement au Monde coûte 300 000 € par an (240 abonnements papier). Pour Libération, il y a un écart de 1 à 3 entre l’abonnement papier et l’abonnement électronique. Le directeur met en cause la gestion de ces abonnements en parlant de laxisme et d’abonnements sans contrat.

Suspension de certains produits documentaires : la direction estime qu’il y a trop de produits offerts. Il faut donc les rationaliser et en limiter le nombre car il y a des doublons ou des chevauchements, notamment avec le pôle communication.

La CFDT relaye le fait qu’elle a été alertée par des collègues sur la disparition de certains produits documentaires et sur la gêne que cela occasionne dans leur travail quotidien.

2. Tirer partie au maximum de l’évolution du métier

L’idée de constituer sa propre base de données serait « inconcevable, pas pertinente et pas efficace ». Le pôle compte 10 ETP, ce que la DCP considère comme trop nombreux alors que d’autres besoins existent. Des redéploiements doivent avoir lieu. Le directeur souhaite que le pôle Infodoc travaille à la demande des services et non plus sur une logique d’offre, contrairement aux agents, qui prônent l’exhaustivité (offre).

3. Nouveaux besoins sur le numérique

Internet et les réseaux sociaux : il convient de travailler sur l’événementiel, ce qui nécessite un redéploiement sur les autres pôles : web / événementiel / audiovisuel.

La direction propose des formations ainsi que l’acquisition des outils nécessaires afin de permettre un meilleur fonctionnement de la veille sur les réseaux sociaux. Depuis octobre, cinq réunions avec les collègues d’Infodoc ont eu lieu afin d’étudier la manière de mettre en œuvre ce redéploiement. Chaque agent a été reçu individuellement par la direction, six agents ont fait connaître leur souhait de rester dans la direction mais sur un autre poste, deux agents ont souhaité partir.

La direction affirme que son objectif n’est pas de supprimer des postes mais de redéployer, seule possibilité selon elle pour conserver le même nombre d’ETP. Pour conclure son intervention, le directeur ajoute que les agents travaillant dans ce pôle Infodoc sont partagés. Certains souscrivent à ce nouveau projet et d’autres en contestent la philosophie. Il se déclare prêt à accompagner chacun d’eux pour qu’ils puissent retrouver un travail qui leur convienne.

Puis la parole est donnée aux deux collègues du pôle Infodoc. Celles-ci réagissent aux accusations portées à l’encontre de leur collègue qui est empêchée de participer à cette réunion et ne peut se défendre au sujet des accusations de laxisme lancées à propos des abonnements aux revues et des marchés passés. Elles soulignent la compétence de cette collègue, responsable du pôle Infodoc. Elles précisent que le réabonnement n’est pas automatique, qu’il y a chaque année une campagne préalable auprès des postes et des services et qu’elle négocie tous les ans avec les fournisseurs pour obtenir de meilleurs prix d’abonnement, ce qui s’est traduit par des économies de 10 à 12 % par an. Elles ajoutent qu’il y a à côté de cela des demandes du Cabinet pour des abonnements sur d’autres supports, de type Ipad, très onéreux.

Elles critiquent la direction sur le manque d’une réelle politique d’acquisition ainsi que sur l’absence d’une politique documentaire au sein de leur pôle. Elles font remarquer qu’on leur fait des compliments sur leur « professionnalisme » d’un côté, mais que de l’autre, la direction refuse de les écouter lorsqu’elles donnent leurs avis et conseils.

Se pose donc, au sein du MAE, la question de l’intérêt de la veille documentaire.

Par ailleurs, les agents du pôle Infodoc revendiquent le droit de pouvoir communiquer sur l’arrêt des produits documentaires. Elles constatent à ce propos que le silence qui leur est imposé à ce sujet explique en partie le manque de réactions souligné par le directeur. Ces collègues constatent également qu’elles n’ont obtenu aucun soutien de la hiérarchie quand elles ont souhaité rencontrer les utilisateurs de leurs produits et qu’on n’a pas donné suite à leur proposition d’évaluer ces produits. Enfin, elles soulignent que l’activité de veille est par nature permanente et ne peut s’effectuer « à la demande ».

RH1C confirme que la réorganisation de la direction se fera à ETP constants. Ce qui est en jeu, c’est l’évolution de la structure par rapport aux nouvelles missions. Tout cela doit se faire dans le dialogue.

Le calendrier pour la mise en œuvre de cette réforme : février/mars. Le déménagement au Quai d’Orsay n’est pas finalisé car la place manque mais le principe du regroupement sur ce site est acquis

Conclusion : La réunion fait ressortir un grave différent entre les agents et la direction. Il faudrait un médiateur pour faire converger les positions et aboutir à une solution. On soulignera la prestation courageuse et professionnelle des collègues d’Infodoc qui ont répondu point par point aux arguments du directeur sans jamais se départir d’une attitude irréprochable dans le ton. La CGT et la CFDT prendront des initiatives dans les prochains jours pour soutenir les collègues d’Infodoc.

tract intersyndical distribué le 26 février

Thèmes : réseau

Nomination d’un député chargé de promouvoir une “Méditerranée des projets” : embouteillage au sommet

8 janvier 2013

Dans un paysage déjà saturé en terme d’institutions et d’ambassadeurs thématiques chargés de promouvoir les relations entre le nord et le sud de la Méditerranée, alors que le ministère des affaires étrangères est engagé dans une cure d’austérité et voit remis en cause son mandat universel et ses fonctions on se demande à quoi va bien pouvoir servir la mission récemment confiée à M. Vauzelle.

La logique est difficile à comprendre car le dispositif est déjà tentaculaire: au titre du Gouvernement, nous avons un ambassadeur chargé de la préfiguration de l’Office méditerranéen de la jeunesse, placé auprès de la direction générale de la mondialisation, une ambassadrice chargée de la coopération méditerranéenne auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay, un ambassadeur chargé du processus euro-méditerranéen et une mission interministérielle de l’Union pour la Méditerranée, auprès du Premier Ministre; s’y ajoute une institution internationale – le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée – pour laquelle le Gouvernement français a consenti des efforts financiers importants; les collectivités territoriales ne sont pas en reste: en région PACA, présidée par M. Vauzelle, plusieurs think tanks se sont emparés de ce sujet, la Région, le Département et la ville de Marseille sont également très actifs.

Une rationalisation du dispositif étatique existant aurait été la bienvenue, elle aurait permis si ce n’est de faire des économies, au moins d’apporter un peu plus de lisibilité à notre politique méditerranéenne qui pour un œil extérieur est aujourd’hui totalement incompréhensible tant nous avons empilé les missions interministérielles et les ambassadeurs chargés de tel ou tel sujets, sans oublier l’articulation avec la politique européenne et le processus de Barcelone.

Dans le contexte d’austérité auquel nous sommes tous tenus, la CFDT-MAE rappelle que pas moins de 600 emplois devraient être supprimés et que les crédits d’intervention et de fonctionnement du Département sont en diminution de 15 % sur le trienum. Elle revendique que les efforts soient mieux partagés afin que notre politique extérieure continue à être audible et surtout à bénéficier des moyens relatifs à son action.

En savoir plus :

http://www.maroc.campusfrance.org
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019765985 (pour la mission interministérielle…)
http://cmimarseille.org/FR/index.php

Thèmes : Catégorie A, Débats, réseau

Lettre du syndicat n°221

7 janvier 2013

vignette220 LDS n°221 décembre 2012

Le Ministre rencontre la CFDT en bilatéral. Philippe Carré fait part aux syndicats de ses réflexions sur le réseau européen : tout ça pour ça ! Rencontre du 3 décembre entre la mission Lequertier et les syndicats du MAE. Assemblée générale des syndicats CFDT. Le savez-vous ? Calendrier des réunions. Zoom sur la mission de la CFDT-MAE à Bucarest (Roumanie).

Thèmes : LDS, réseau

Le DGA rencontre les syndicats

4 janvier 2013

Monsieur Yves Saint-Geours a présidé le 18 décembre une réunion de concertation avec les organisations syndicales pour faire un point sur les rapports d’audit qui lui ont été remis récemment mais nous sommes convenus avec lui de ne pas publier de compte-rendu. La CFDT-MAE tient cependant à rappeller ses principales préoccupations et revendications concernant cet exercice de remise à plat des missions du MAE :

– la CFDT – comme l’ensemble des syndicats du MAE – demande que les rapports des missions Carré, Lequertier et Barry-Delongchamps-Fitoussi soient communiqués aux organisations syndicales ;
– la CFDT estime que le réseau culturel et de coopération et le réseau diplomatique bilatéral et multilatéral doivent faire partie de la réflexion globale sur la définition des missions et du format du réseau ;
– la CFDT attache une très grande importance aux modalités et à la qualité du dialogue social qui sera mis en place dans le cadre de la réflexion et des chantiers ouverts par le DGA ;
– la CFDT s’interroge sur la méthode et les critères qui seront retenus pour décider d’ouvrir ou de fermer des postes, étant donné que le rapport Carré se cantonne à l’Europe ;
– enfin, la CFDT souhaite connaître l’articulation entre l’exercice sur les missions et les échéances en terme de suppressions d’ETP, dont le calendrier démarre dès le 1er janvier 2013,
– enfin la CFDT se prononce vigoureusement contre la création de services communs de gestion (SCG) régionaux.

Thèmes : Dialogue social, réseau, RGPP

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Marylise Léon présente la CFDT

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