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CTM des 22 et 23 novembre 2017 – Rémunération des agents : quelques annonces qui vont dans le bon sens mais beaucoup reste à faire.

3 janvier 2018

Lors de la seconde journée du comité technique ministériel, le jeudi 23 novembre, l’administration a annoncé une revalorisation de la prime mensuelle d’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) des agents du corps des assistants sociaux (ASSO) et a confirmé la prise en compte des éléments de la rémunération « étranger » – soumis à la CSG – pour le calcul du montant de la compensation annoncée par le ministre de l’action et des comptes publics suite à la hausse de cette cotisation.

  • La prime mensuelle des assistants sociaux enfin revalorisée !

La CFDT-MAE, qui n’a jamais ménagé ses efforts pour revendiquer l’augmentation de la prime mensuelle RIFSEEP des collègues de la filière sociale et, dans le cadre de l’exercice GPEEC, la valorisation et la pérennisation de leurs parcours, à l’administration centrale comme à l’étranger a pris note avec satisfaction de l’annonce de cette mesure rétroactive applicable dès le 1er janvier 2017.

Toutefois, la confirmation, par le sous-directeur RH1, du montant modeste de l’augmentation de 50 euros bruts de l’IFSE des assistants sociaux, n’est à la hauteur ni des attentes des agents concernés ni de celles de notre organisation syndicale, et il faut que cela constitue une première étape d’une revalorisation plus complète de la filière.

  • Compensation de la hausse de la CSG de 1,7%

La DGAFP a prévu une compensation de la hausse de la CSG de 1,7 %, au 1er janvier 2018, sans augmentation du pouvoir d’achat des fonctionnaires contrairement aux salariés du secteur privé. Le dispositif consiste à supprimer la contribution exceptionnelle de solidarité (CES) de 1 % à laquelle sera ajoutée une indemnité forfaitaire égale au montant de l’augmentation de la CSG prélevée sur l’ensemble des revenus 2017 minorée du montant de la CES supprimée. Ce montant sera révisé au 1er janvier 2019 puis restera fixe.

En poste l’assiette sera celle de la CSG étendue à la rémunération « étranger »

En séance, le sous-directeur RH1 confirme que les agents en poste se verront appliquer la compensation de la CSG à hauteur de celle cotisée à l’étranger. Pour les agents affectés à l’étranger en 2017 – en totalité ou partiellement – et revenant à l’administration centrale, à l’été 2018 (ou déjà revenus à l’été 2017), un « effet d’aubaine » pourra même être constaté alors qu’à l’inverse les agents partant à l’étranger en 2018 (ou étant déjà affectés en poste depuis l’été 2017) et dont la compensation aura été calculée sur une base « Centrale » – en totalité ou partiellement – y perdront jusqu’à la révision prévue au 1er janvier 2019.

  • Insuffisance des indemnités de résidence à l’étranger (IRE)

Plusieurs grilles d’indemnités de résidence à l’étranger ne sont pas / plus suffisantes pour couvrir le coût local de la vie. Parmi celles-ci, la CFDT appuie, en présence de la directrice générale de l’administration et de la modernisation ainsi que de la directrice des affaires financières, la demande de reclassement annuel – plus favorable – des IRE du poste du Qatar pour tenir compte des fortes hausses subies sur place par les agents.

L’administration confirme que l’exercice conjoint DAF/DRH « Zonage-IRE-temps de séjour » pour l’ensemble des pays est en cours et que chacune de ces trois modalités peut être actionnée.

  • Rémunération des agents contractuels de droit public

La CFDT note avec satisfaction l’existence d’une enveloppe de 0,3 M€ prévue en 2018 pour les mesures annuelles de revalorisation des agents contractuels de droit public, CDI et CDD, ainsi que celle d’une enveloppe de 0,2M€ pour les collègues contractuels de droit public des filières SIC et sécurité.

Elle déplore que les négociations soient encore en suspens pour l’équivalent de la revalorisation dont les agents titulaires ont bénéficié au titre des Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations (PPCR). On lit que le traitement de ce dossier, pourtant fléché comme « prioritaire » reste en réalité dans le domaine de l’aléatoire, tout comme l’est avec encore plus de flou, la mise en place de l’équivalent du complément indemnitaire annuel (CIA).

Cette différence de traitement s’ajoute à celles qui ont été précédemment décriées.

  • Harmonisation de l’indemnité de changement de résidence (ICR)

La CFDT rappelle qu’elle revendique, depuis plusieurs années, un groupe commun d’ICR – basé sur le groupe 9 d’IRE – pour toutes les catégories d’agents. Aucune avancée n’a, cependant, été constatée sur ce sujet touchant à l’équité entre les agents et l’interministérialité de la disposition ne peut être évoquée, à chaque CTM, comme frein à l’ouverture de discussions avec les organisations syndicales.

La lecture des dispositions de l’article 25 du texte de référence (Décret n°86-416 du 12 mars 1986), met clairement en évidence la répartition inégale des droits en kilogrammes transportés, pour les agents et leur famille, puisque les catégories A et B se répartissent les quatre premiers groupes tandis que le 5ème (le plus bas) ne concerne que les catégories C.

  • La réforme du supplément familial (SF) de traitement

La CFDT a participé – activement – aux travaux initiés par M. DESMAZIERES sur les conditions d’expatriation. Parmi les pistes d’amélioration proposées par notre syndicat figure la création d’un groupe commun de supplément familial, sur la base du groupe pivot 9 d’indemnités de résidence à l’étranger, applicable à tous les conjoints d’agents. Il devrait être désormais indexé sur la grille 9 d’IRE (10% de son montant) et non plus égal à 10% du groupe d’IRE de l’agent comme c’est le cas aujourd’hui.

Cette réforme, menée à coût nul, est facteur de progrès social que prône la CFDT-MAE. Elle nécessite, cependant, une modification de l’article 7 du décret du 28 mars 1967 ce qui suppose, au préalable, des discussions interministérielles avec des administrations dont les agents expatriés ne bénéficient pas, en général, compte tenu de la nature différente des emplois exercés, d’un groupe d’indemnités de résidence identique à ceux des agents du Département.

  • La fiscalité du domicile en France des agents expatriés

La CFDT-MAE a interrogé par courrier, le 24 janvier 2017, la directrice générale de l’administration et de la modernisation au sujet de la fiscalisation de la résidence (domicile) en France, des agents du Département affectés à l’étranger. En effet, s’ils sont propriétaires de leur habitation française qu’ils conservent non-louée, la fiscalisation de cette résidence (taxes foncières et taxe d’habitation) devient celle d’une « résidence secondaire ». Cela n’est pas acceptable par notre organisation syndicale.

Le paragraphe de la note transmise par l’administration, dont le titre est « Fiscalité des résidences secondaires », se borne à renvoyer au droit applicable et ne répond pas à la demande exprimée par la CFDT qui demeure de savoir si le Département a noué un dialogue avec le ministère chargé des finances afin que ce dernier renonce à considérer que tout logement d’un expatrié est une résidence secondaire.

  • Le bon retour catégoriel pour les RL

La CDFT prend note du bon retour catégoriel, pour un million d’euros, destiné à nos collègues recrutés locaux, dont on souligne lors de chaque CTM les besoins en matière de protection sociale là où le système local est défaillant voire inexistant et en matière de rattrapage des rémunérations à hauteur de ce qu’elles devraient être (requalifications et revalorisations) simplement en application du cadre ou de la grille salariale du pays et / ou pour tenir compte des fonctions réellement exercées par les agents.  Ce retour permet également à la DRH de réviser, à la hausse, en totalité ou seulement pour certains niveaux, un certain nombre de cadres salariaux ou de grilles salariales dans les pays où il existe un fort décrochage avec le coût de la vie et les conditions locales du marché de l’emploi.

Thèmes : Administration centrale, CTM, Postes à l'étranger, Rémunération

2018 : une année négative pour les agents publics du Ministère !

11 décembre 2017

La CFDT-MAE voit se profiler une année 2018 négative pour les fonctionnaires et les contractuels de droit public du Département. En effet, comme les agents publics des autres administrations, les collègues devront faire face au gel de la valeur du point d’indice, au rétablissement du jour de carence, à l’augmentation de la cotisation « retraite », au report du calendrier PPCR et à la hausse de la CSG, simplement compensée. Pour en savoir plus, la CFDT-MAE vous invite à consulter le document réalisé par la CFDT-Fonctions publiques (UFFA).

  • Report du calendrier PPCR

Le gouvernement a décidé de décaler le calendrier d’application du PPCR d’une année. Ainsi, les dispositions qui auraient dû s’appliquer au 1er janvier 2018 ont été repoussées au 1er janvier 2019. Cela concerne la deuxième tranche de revalorisation des grilles des agents C, la dernière tranche de revalorisation des grilles des agents B et la seconde tranche du transfert primes-points (5 points) en catégorie A.

De même, les revalorisations prévues en 2019 et en 2020 seront mises en œuvre respectivement en 2020 et 2021.

  • Année « blanche » pour le passage en A des assistants sociaux

Le passage de B en A des agents de la filière sociale, prévu au 1er février 2018, est reporté au 1er février 2019, retardant ainsi le reclassement de tous les collègues du corps des assistants sociaux travaillant au Département.

Nous vous proposons de prendre connaissance du courrier de la CFDT-UFFA adressé à la Ministre des solidarités et de la santé, également signé par notre fédération, demandant le maintien du passage en catégorie A des travailleurs sociaux, au 1er février 2018.

  • Nouveau calendrier pour 2019

Ce n’est, à présent, qu’en 2019 qu’interviendront la revalorisation indiciaire, pour certains échelons, des grilles des adjoints de chancellerie, des grilles des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication et le transfert de primes en points d’indice majoré (+5 points) pour les attachés des systèmes d’information et de communication et les secrétaires des affaires étrangères.

Afin d’établir une comparaison avec la situation antérieure et quelle que soit votre catégorie, nous vous proposons de vous reporter à notre article, paru en début d’année, sur les gains indiciaires du protocole PPCR au 1er janvier 2017

Thèmes : Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, ppcr, Rémunération, Santé au travail

Nouveau régime indemnitaire des agents SIC à l’administration centrale à l’horizon 2018 – 9 juin 2017

24 juillet 2017

Le groupe de travail sur la filière des systèmes d’information et de communication est réuni pour faire un point d’étape sur l’adhésion des corps d’attachés (ASIC) et de secrétaires (SESIC) des systèmes d’information et de communication au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (RIFSEEP). La réunion est présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1) ; la CFDT est représentée par Yves Courant.

L’administration présente, pour chacun des deux corps, une cartographie des postes de travail et un barème, qui ne sont à ce stade que des hypothèses de travail.

On s’achemine vers un point au comité technique ministériel d’automne pour une mise en application au 1er janvier 2018.

 

Les propositions de cartographie reposent sur quatre groupes de fonction pour les ASIC et deux pour les SESIC

Groupe de fonctions ASIC Fonctions occupées
Groupe 1 Directeur adjoint, chef de mission
Groupe 2 Chef de bureau, RSSI, directeur de projet
Groupe 3 Adjoint au chef de bureau, chef de secteur/pôle, chargé de mission
Groupe 4 Chef de projet, admin. Système et réseaux, spécialiste des systèmes d’info.

 

Groupe de fonctions SESIC Fonctions occupées
Groupe 1 Postes d’encadrement (chef de secteur) ou d’adjoint au chef de bureau ; les plus lourds et exigeants s’agissant de la technicité, de l’expertise ou de l’expérience ; comportant des sujétions particulières ou un degré d’exposition important (20 emplois)
Groupe 2 Tous les emplois que ne relèvent pas du groupe 1 (54 emplois)

 

Des barèmes qui intègrent les primes informatiques

L’hypothèse de barème RIFSEEP pour les ASIC est élaborée à partir du barème actuel des primes : les montants d’IFTS, de rendement et d’IFR sont fusionnés. L’intégration de la prime informatique se traduirait par l’ajout, pour chaque groupe du barème, du montant de la prime informatique plafond correspondant à la qualification programmeur de système d’exploitation, soit 522 € par mois. Ce nouveau barème conduirait à un gain indemnitaire pour l’ensemble des agents hormis quatre ASIC qui bénéficieraient d’une garantie indemnitaire de 20 € par mois correspondant à la prime de travaux dangereux mensualisée.

Pour les SESIC les hypothèses de construction du barème RIFSEEP sont :

– Mise en place de deux groupes d’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) ;

– Correction des écarts de primes entre les trois grades du corps ;

– Différenciation entre le groupe 1 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée chef d’exploitation/PSE et le groupe 2 (montant actuel hors prime info. + prime info. plafonnée pupitreur/programmeur)

Ce nouveau barème correspondrait pour le groupe 2 à une augmentation d’environ 50 % par rapport au barème actuel, hors prime info, et de 70 % pour le groupe 1. La revalorisation serait moindre pour les agents percevant déjà une prime informatique. Huit agents percevant la prime PSE dont le poste est cartographié en groupe 2 se verraient attribuer une garantie indemnitaire.

L’administration insiste sur le coût du RIFSEEP pour la filière SIC (plus de 170.000 € pour les seuls SESIC), qui reste à discuter avec le ministère du budget…

 

La CFDT estime que l’administration peut mieux faire

La CFDT indique que le travail de cartographie n’est pas suffisamment précis. L’administration répond qu’il est difficile de mener une cartographie plus fine sans tomber dans un inventaire à la Prévert et qu’elle est obligée de s’appuyer sur CSRH Sirhius.

A notre question « Quid des examens pour l’obtention des qualifications informatiques toujours organisés par Bercy ? », l’administration déplore qu’il n’y ait toujours pas de réponse du guichet unique alors que notre administration a soulevé depuis longtemps. La contradiction entre maintien des examens et intégration des primes qualifiantes dans le RIFSEEP.

La CFDT remarque que le passage au RIFSEEP se traduira pour 16% des SESIC à l’AC par la mise en place d’une garantie indemnitaire, ce qui constituera un frein à la mobilité de ces agents. Se pose aussi la question des SESIC revenant en centrale et bénéficiaires de primes qualifiantes.

Globalement les organisations syndicales demandent une simulation plus fine en y incluant les primes actuelles.

 

Commentaire

En plaçant indifféremment des ASIC et des SESIC aux mêmes postes, donc aux mêmes responsabilités, la DRH semble assumer qu’un ASIC et un SESIC sont « interchangeables », et donc que la sujétion, l’expertise et l’engagement professionnel ne seraient pas « récompensés » au niveau indemnitaire, de la même façon pour un ASIC ou un SESIC, occupant pourtant les mêmes fonctions.

La CFDT aimerait comprendre quelles différences la DRH retient, entre un administrateur système/réseau ASIC et un administrateur système/réseau SESIC ou entre un chef de projet ASIC et un chef de projet SESIC ? A part la différence de corps et donc de salaire.

La cartographie grossière présentée aux OS par la DRH ne prend nullement en compte l’aspect sujétion, ni la spécificité de chaque poste. L’expertise n’est pas mise en avant, l’engagement professionnel non plus.

 

Thèmes : ASIC, Rémunération, SESIC

Commission coût-vie : fin de la double peine pour les agents recrutés locaux ! – 29 mars 2017

4 avril 2017

La CFDT a été informée par la sous-direction chargée des recrutés locaux que, pour la prochaine commission coût-vie du mois de mai, le Département a décidé de ne plus retrancher l’inflation française du taux d’augmentation des prix constaté localement.

La fin de ce mode de calcul, injuste, qui a toujours été combattu fermement par la CFDT-MAE, est une excellente nouvelle pour tous nos collègues recrutés locaux qui vont pouvoir récupérer, dans les pays à inflation, un peu de pouvoir d’achat par rapport à l’ancien système.

En effet, jusqu’à présent, les agents recrutés locaux étaient condamnés à la double peine puisqu’ils devaient participer à la fois à l’effort demandé aux Français et … à celui imposé à leurs compatriotes !

Nous considérons que la révision du dispositif actuel doit s’appliquer, également, à tous nos collègues RL employés dans le réseau culturel et de coopération.

 

Thèmes : Coût-Vie, Recrutés locaux, Rémunération

Remplacement de l’indemnité exceptionnelle par une indemnité dégressive : une opération pas vraiment neutre pour les agents – 6 octobre 2015

20 novembre 2015

 

 

La mise en place de l’indemnité dégressive au MAEDI est présentée par la sous-directrice du budget (DAF/1), accompagnée de la cheffe du bureau DAF/1/REM et, en visioconférence à Nantes, du directeur de projet SiRHius (DGA). La CFDT est représentée par Anne Colomb, Vanessa Reznik, Thierry Franquin et Rodolphe Paulin.

Les agents concernés

L’administration présente l’état d’avancement de la mise en place, à compter du 1er mai 2015, de l’indemnité dégressive  créée pour mettre fin à l’indemnité exceptionnelle.

Au Département, ce sont les fonctionnaires recrutés avant le 1er janvier 1998 qui sont concernés par ce nouveau dispositif ainsi que les agents non titulaires en poste à l’étranger recrutés dans la fonction publique avant cette date. Les autres agents, qui ne bénéficiaient pas de l’indemnité exceptionnelle, ne sont donc pas impactés par la réforme (en cas de doute, se reporter à sa fiche de paie du mois d’avril 2015). A titre indicatif, en 2014, c’est près de 4 000 agents du ministère qui ont ainsi bénéficié d’une indemnité exceptionnelle.

La fin de l’indemnité exceptionnelle : une mesure d’équité pour les agents ?

La DAF explique que la suppression de l’indemnité exceptionnelle allouée à certains fonctionnaires relève d’une décision interministérielle. Cette indemnité a été abrogée parce qu’elle a été jugée inéquitable (seuls les agents recrutés avant 1998 pouvaient la percevoir).

L’indemnité exceptionnelle, instituée en 1997, avait été créée pour compenser la baisse de rémunération subie par les agents titulaires, en fonction au 1er janvier 1998, à raison d’un changement d’assiette – élargie à l’ensemble de la rémunération et non plus au seul traitement brut – intervenu pour le calcul des cotisations sociales (CSG).

L’indemnité dégressive vient donc compenser la fin programmée de l’indemnité exceptionnelle et à vocation à disparaître progressivement à son tour. Lors de chaque passage de grade, d’échelon ou de chevron des agents concernés (l’accès dans un corps supérieur suite à un concours ou à une promotion est exclu de ce mécanisme), son montant sera réduit à hauteur du gain d’indice perçu et ce, jusqu’à extinction complète de l’indemnité dégressive (sauf pour les agents ayant un traitement inférieur à l’IM 400, ce qui correspond à 1 852 euros par mois avant cotisations). Le montant mensuel brut de l’indemnité dégressive est égal à 1/12ème du montant annuel brut de l’indemnité exceptionnelle perçu par les agents au cours de l’année 2014. Pour mémoire, ce montant ne peut excéder mensuellement 415 euros bruts.

Une réforme interministérielle menée à grande vitesse et qui ne prend pas en compte les spécificités du ministère

La DAF explique que la mise en place de l’indemnité dégressive a été menée au pas de charge par la fonction publique : le décret n°2015-492 est daté du 29 avril pour une mise en œuvre effective à compter du 1er mai.

La période peu favorable pour mettre en place ce nouveau dispositif a été également mise en avant par l’administration, compte tenu de la migration informatique – alors en cours – vers le nouvel outil de gestion des emplois et des carrières « SiRHius ».

Ces difficultés de calendrier mais aussi de spécificité du Ministère à l’étranger ont été portées devant la DGAFP qui n’a pas, toutefois, souhaité entamer une négociation avec le Département (réponse négative du 13 juillet 2015).

L’administration rappelle que pour la DGAFP il n’existe pas de rupture d’égalité entre les agents et en ce qui concerne le caractère particulier des indemnités de résidence à l’étranger qui ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu, les ministères financiers ont été saisis.

Au final, un impact différent en termes de rémunération selon que les agents aient été affectés à l’AC ou à l’étranger durant l’année 2014 

Sur la base des informations transmises par l’administration, nous pouvons distinguer quatre cas de figure :

Agents n’ayant pas changé d’affectation en 2014 et en 2015 (centrale/étranger ou étranger/centrale) :

– Agents à l’administration centrale : c’est la situation la plus simple, aucun agent du Département n’ayant excédé le montant brut mensuel de 415 euros d’indemnité exceptionnelle à l’administration centrale, la nouvelle indemnité dégressive mensuelle est donc égal à la totalité de l’indemnité exceptionnelle annuelle perçue en 2014 par l’agent et divisée par douze. Le directeur de projet SiRHius précise que les différentes régularisations de l’indemnité exceptionnelle (pour la période de janvier à avril 2015) et de l’indemnité dégressive ont été portées sur la paye du mois de septembre ;

– Agents affectés à l’étranger : les indemnités de résidence à l’étranger (IRE) faisant partie de l’assiette de la CSG, de nombreux agents bénéficiant de l’indemnité exceptionnelle ont perçu plus de 4 980 euros annuels (soit 415 € x 12) en 2014 au titre des acomptes mensuels reçus et du solde versé en février 2015. Ces agents constateront donc une perte, en 2015, sur leur fiche de paie, par rapport à la situation de 2014. Pour les autres agents, ne dépassant pas le plafond autorisé, le montant de l’indemnité dégressive sera équivalent à celui perçu pour l’indemnité exceptionnel.

Nota bene, l’administration fait état de 621 agents ayant perçu plus 4 980 euros d’indemnité exceptionnelle en 2014.

Agents ayant changé d’affectation en 2014 ou en 2015 (centrale/étranger ou étranger/centrale) :

– Agents partis en poste à l’étranger : pour ces agents dont l’indemnité exceptionnelle a été calculée – sur la totalité de la période de référence (2014) ou pour partie – sur la base d’une rémunération centrale, l’indemnité dégressive perçue à l’étranger sera moindre que celle qu’ils auraient pu prétendre avec l’ancien dispositif (qui, elle, aurait été évaluée à partir de la seule rémunération étranger) ;

– Agents rentrés à l’administration centrale : c’est la situation inverse, on constatera pour ces agents un gain car les montants retenus de la période de référence (2014) pour le versement de la nouvelle indemnité dégressive seront ceux de l’indemnité exceptionnelle calculés sur la base de leurs émoluments à l’étranger – en totalité ou en partie – beaucoup plus importants qu’à l’administration centrale.

Le directeur de projet SiRHius précise que pour les agents ayant changé d’affectation en 2014 (centrale ou étranger), le calcul de l’indemnité dégressive sera pris en compte par les services de l’ex-TGE, la DSFIPE (Direction Spécialisée des Finances pour l’Etranger) et du CSRH à partir de la paie du mois de novembre.

Commentaire : Au-delà de l’aspect réglementaire qui impose à tous les fonctionnaires, recrutés avant le 1er janvier 1998, une diminution future de leur salaire (le bénéfice d’un avancement d’échelon ou de grade sera réduit à hauteur de l’indemnité dégressive perçue), la CFDT regrette que la spécificité du travail à l’étranger de notre ministère n’ait pas été reconnue, avec comme conséquence, une inégalité de traitement constatée entre les agents.

Thèmes : Rémunération

Des nouvelles de Sirhius

17 août 2015

Quelques jours après une réunion de concertation sur la mise en place de ce nouvel outil de gestion des fonctions administratives, de préparation de la paie à l’administration centrale, de la gestion des primes ainsi que de la gestion des paies à l’étranger, la question est venue à l’ordre du jour du comité technique d’administration centrale du MAEDI (24 mars 2015) .
Le DGA rappelle que le Département a basculé dans Sirhius en gestion le 1er janvier dernier et aborde aujourd’hui le moment critique de la qualification de la paie qui devrait permettre, en juin- juillet, d’achever le basculement dans le dispositif final.
La CFDT formule les questions et remarques suivantes :

Question : Quelle est la nature des tensions mentionnées dans le dossier de séance et quelles sont les conséquences éventuelles de ces tensions sur les agents ?

Réponse : les tensions évoquées dans le dossier de séance sont classiques lors de projets impliquant à la fois un changement d’organisation (transfert de compétences des services parisiens de la DRH vers le CSRH nantais, d’où un changement de métier pour les acteurs) et la mise en place d’un nouveau logiciel qui s’accompagne d’un processus au cours duquel les agents doivent saisir les informations sur deux environnements différents : les anciens logiciels de paie, toujours actifs, et le nouveau logiciel de paie, en cours de qualification. La phase actuelle d’assimilation du nouveau logiciel, qui a démarré depuis maintenant trois mois, nécessite en effet des agents un engagement important qui a cependant été accompagné par la mise en place de nombreuses vacations accordées au CSRH ainsi que par la présence de prestataires. Ce dispositif a permis de diminuer considérablement ces tensions. Le moment est cependant décisif, le CSRH devant à partir du 1er avril communiquer à la TGE les deux paies simultanément pour contrôle sur pièces en double, avec un plafond d’erreurs à ne pas dépasser de 3 %, ce qui est très peu. Cela nécessite donc une attention extrême des gestionnaires, mobilisation en tension qu’il faudra tenir jusqu’à la fin de l’exercice dont la réussite conditionne la qualification le 15 juin prochain.

 

Q : Y-a-t-il une stabilisation des effectifs au CSRH ? Comment le turnover est-il géré ? Et quel est son impact sur le projet Sirhius ?

R : la montée en puissance du CSRH s’est accompagnée de la création des ETP nécessaires. La création cet été d’un ETP (pour la « cellule A+ et primes »), si elle est validée par la bascule dans Sirhius, constituera sans doute le point d’orgue à la construction de l’édifice, en dehors des renforts ponctuels que sont les vacataires qui ont permis, aux côtés des prestataires, de réduire la pression.

 

Q : Le partage des rôles entre le CSRH à Nantes et la DRH à Paris est-il clairement défini et respecté ? N’y-a-t-il pas une sur-sollicitation des agents du CSRH ?

R : après une période de rodage, la répartition des rôles est parfaitement claire entre le CSRH et RH2. Le phasage est un peu plus compliqué avec RH3, en raison à la fois des critères particuliers de recrutement et de la diversité des populations gérées par ce service (VI, CDD. ETI) mais les choses sont en train de se mettre en place, au gré des visio-réunions bimensuelles entre les deux services.

 

Q : L’annonce des décisions (bonnes ou mauvaises) doit être faite aux agents par le service décisionnaire parisien et non par le gestionnaire de l’agent au CSRH.

R : RH2 se charge bien de la communication aux agents des décisions d’affectation, favorables ou défavorables même s’il arrive que les agents appellent leur gestionnaire au CSRH pour tenter d’obtenir l’information qu’ils attendent de RH2 et que ne détient pas le gestionnaire.

 

Q : Le petit écart (3 points) du taux de nouvelle bonification indiciaire (NBI) perçue à fonctions égales par certains agents du CSRH a-t-il été lissé?

R : certains agents C confirmés occupent effectivement des postes à NBI à 17 points alors que des agents nouvellement arrivés dans le service occupent des postes à NBI à 20 points. Il sera remédié à cette situation anormale soit par l’harmonisation des NBI pour l’ensemble des agents soit par la permutation des NBI à 20 points sur les postes occupés par les agents expérimentés.

 

Q : Y a-t-il encore des dépassements horaires ponctuels et comment l’encadrement du CSRH les traite-t-il ?

R : les dépassements horaires ne sont plus un sujet depuis le mois de septembre, où il y avait eu quelques écrêtages. Les mois de qualification, d’avril à juin, seront cependant d’autant plus contraints qu’il faudra compter avec les vacances de Pâques en avril et les nombreux ponts de mai, qui réduiront d’autant le nombre de jours ouvrés./.

Thèmes : Primes, Rémunération, sirhius

L’affiche Carrières et rémunérations

10 mars 2015

(Affiche Carrières et rémunérations)

Thèmes : Rémunération

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