L’assemblée générale du 29 janvier 2013 rassemble une trentaine de participants.
Rapport d’activité :
2012 a été marqué par la reprise des réunions de section régulières Martine Chaussin, secrétaire de section remercie les camarades présents de leur engagement tout au long de l’année 2012, qui a vu la reprise de réunions régulières, en alternance entre le quai d’Orsay et le site de Convention. Les adhérents qui reçoivent régulièrement des informations de la part du syndicat aussi bien par le biais de la Lettre du syndicat que par la messagerie obtiennent ainsi des explications sur nos prises de position.
Les sympathisants sont associés à ces réunions, ce qui peut les conduire à rejoindre le syndicat ou/et à s’impliquer davantage. Deux réunions par mois permettent de cerner les éventuelles difficultés susceptibles d’être rencontrées et d’intervenir. Parmi les sujets abordés en 2012 ont figuré des questions parisiennes mais aussi des sujets plus généraux relatifs au dialogue social. Le syndicat reste impliqué aussi bien avec l’ADOS, le CAS et le CHSCT (dont les risques psycho sociaux). Des comptes rendus ont été fournis systématiquement à l’issue des CTM, des entretiens avec le ministre, le DGA, les chefs de mission Carré, Lequertier et Barry Delongchamps. De même, le syndicat suit la mise en œuvre de la loi Sauvadet sur la résorption de la précarité.
La section de Paris s’est aussi attachée :
– à la réforme de la DGM pour laquelle la concertation est loin de donner satisfaction, . au comité consultatif spécial chargé des questions relatives au fonctionnement du bureau d’appui aux utilisateurs (BAU) qui se préoccupe de questions de tenues et chaussures du personnel agents de service, conducteurs automobiles, ouvriers professionnels et cuisiniers mais aussi des horaires de travail,
– des déménagements controversés de la rue de la Convention, ce qui a conduit le syndicat à interpeller l’administration à propos de sa politique immobilière et qui s’est finalement traduit par la décision de vendre l’immeuble de la rue Huysmans,
– des dysfonctionnements de la crèche Babilou liés au changement de direction, à la dégradation des conditions d’accueil, qui nous ont conduit à demander un suivi du futur marché,
– du nouveau marché de la restauration à Paris,
– des centres de santé du quai d’Orsay et de Convention,
– les interventions de France Domaine visant à récupérer des loyers prohibitifs, comme auprès de l’Association des œuvres sociales du Ministère…
– la prise en compte des salariés handicapés, avec l’application du plan triennal, la mise aux normes des bâtiments, les affectations en poste.
Puis Thierry Duboc, secrétaire adjoint de la section présente les priorités de la section pour 2013 :
– la création d’instances de dialogue social de proximité (comité technique et CHSCT). Si le ministre a donné un accord formel en ce sens, l’adaptation tarde à venir,
– le suivi du plan de prévention des risques psycho-sociaux et son intégration dans les Documents Uniques de prévention des risques professionnels,
– l’accompagnement – au besoin au contentieux – des adhérents (souffrance au travail, problèmes d’affectation, refus de titularisation injustifiés, collègues placardisés, refus de PLA, refus de congés bonifiés, etc.).
– la formation syndicale pour laquelle tout adhérent peut se voir proposer une formation de base, comme «Repères » dispensée par l’Union départementale. Cela peut s’avérer bénéfique de rencontrer et de débattre avec d’autres syndicalistes issus d’autres structures ou administrations et de mieux cerner les fondamentaux du syndicat CFDT.
– la visibilité : il convient d’assurer une permanence effective toute la semaine au local du site de Convention, cela permet de se rapprocher des agents qui sont nombreux sur le site et qui ne disposent pas toujours de temps pour se rendre aux Invalides. Il est également nécessaire de maintenir le rythme des comptes-rendus de réunion de section publiés sur le site internet et diffusés aux adhérents Paris. De même, il est impératif de ne pas faiblir pour ce qui concerne l’affichage syndical et de poursuivre les tractages aux portes du ministère.
La recette du succès : poursuite des réunions chaque quinzaine. Même quand il n’y a qu’une poignée de participants en plus de 5 ou 6 permanents, ces réunions représentent un moment important pour débriefer collectivement les dossiers du moment. Elles s’avèrent plus productives que beaucoup d’échanges par mèl. C’est aussi le seul moment ou l’équipe syndicale est vraiment au contact de la « vraie vie » des services. Rappelons le format de ces réunions : présence quasi obligatoire des permanents parisiens, réunions ouvertes aux adhérents et sympathisants, ordre du jour principalement axé sur les questions parisiennes mais tour d’horizon systématique sur l’actualité revendicative du syndicat. Puis il est procédé au renouvellement du bureau de la section. Sont élus à l’unanimité Martine Chaussin, qui conserve le titre de secrétaire de section, Bruno de Courrèges et Catherine Chauveau-Sochnikov deviennent secrétaires-adjoints.
L’assemblée clôture sa séance par quelques échanges ayant trait aux comptes rendus de mandat des élus CAP des secrétaires de chancellerie et des secrétaires adjoints largement diffusés et qui ont valu des retours positifs et même des remerciements. D’autres comptes rendus de CAP suivront aussi bien pour les catégories C, les conseillers et les ministres plénipotentiaires.
Un adhérent fait valoir qu’il serait appréciable de veiller à l’équité de traitement des agents lors des CAP/CCP. Il apparaît, en effet, que certains agents sans mobilité géographique démontrée connaissent des difficultés pour des passages au tour extérieur. Il est anormal de bloquer la carrière de ces agents qui n’ont pas forcément vocation à partir à l’étranger pour des raisons diverses. Bien entendu, un peu de mobilité même à l’administration centrale ne nuit pas. Il en découle néanmoins qu’il est nécessaire pour le syndicat de siéger lors des ces instances et de rester vigilant. De même il est fait état des agents de catégorie C à la DSI qui n’obtiennent pas de promotion et pour lesquels la hiérarchie ne les soutient pas. Après ces échanges, les participants à l’assemblée générale sont invités à partager quelques galettes.