L’utilisation du retour catégoriel se fera principalement au bénéfice des agents de catégorie C et des recrutés locaux. Cela va dans le sens des revendications de la CFDT-MAE.
Rédéploiement de 250 points de nouvelle bonification indiciaire (NBI) au profit des agents de catégorie C
Rédéploiement de 250 points de nouvelle bonification indiciaire (NBI) au profit des agents de catégorie C
CAP adjoints techniques
La prochaine CAP aura lieu le jeudi 9 octobre22 octobre 2010 – Election à la CAP des adjoints techniques de chancellerie : la CFDT poursuit sa progression
Avec un taux de participation supérieur d’un point à celui du scrutin de 2008 (soit 56,46%), cette élection permet à la CFDT d’enregistrer une progression en nombre de voix, en pourcentage et en sièges, comme pour l’élection des adjoints administratifs de chancellerie, qui se déroulait le même jour. Cette marque de confiance des agents est due notamment au travail accompli depuis deux ans par nos élus. La CFDT adresse ses vives félicitations aux nouveaux élus. |
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Elections à la CAP des adjoints administratifs de chancellerie : ce n’est pas un hasard si la CFDT devient majoritaire
Le scrutin du 22 octobre a été marqué par un taux de participation très honorable, proche de 54 %, comme en 2007. Cette élection confirme et amplifie la percée significative réalisée en 2007 par la CFDT, qui gagne 67 voix, soit 6 points de représentativité et en conséquence un troisième siège, qui permettra aux élus d’être présents, à la CAP, pour l’examen de l’ensemble des promotions de grade. Voir les résultats.
Les électeurs ont donc fait majoritairement confiance à la liste présentée par la CFDT. Nul doute qu’ils ont pris en compte non seulement le bilan des élus sortant, qui ont rendu compte régulièrement de l’accomplissement de leur mandat, mais aussi du gros travail d’enquête, de synthèse et de mise en forme de nos revendications pour les corps de catégorie C, d’information des agents concernés et de pression sur l’administration pour obtenir la mise en place d’un groupe de travail. Toutes nos félicitations aux nouveaux élus, Gilles Schmocker et Aline Kandalaft (principaux de 1ère classe), Xavier Buret et Virginie Liang (principaux de 2ème classe) ainsi que Jean-Jacques Djama et Patricia Raveau-Violette (1ère classe).
Agents de catégorie C : chronique d’une catastrophe annoncée
Nous avions intitulé notre enquête sur les conditions de vie et d’emploi des agents de catégorie C, publiée en mai dernier « Il est temps d’agir ! ». Face à un constat inquiétant nous demandions des mesures d’urgence sous peine de démobilisation des agents, de postes sans candidats, etc.
Or le mouvement 2010 des catégories C est en train de faire la démonstration éclatante, et malheureusement au détriment des agents, que nous nous trouvons face à un système au bord de l’implosion.
La transparence principale n’est pas encore terminée que sort une 1ère transparence complémentaire de 110 postes, suivie dans la foulée d’une 2ème complémentaire de 71 postes ! Et les affectataires, en nombre manifestement insuffisant au regard de la difficulté de l’exercice, ont bien du mal à faire leur travail.
Pire, à la mi-mai les affectations d’agents en centrale, qui dépendent de la transparence étranger, débutent à peine.
Avec de lourdes conséquences pour nos collègues de l’étranger, dont les familles vont rentrer en France dans un mois à peine : impossible d’inscrire les enfants à l’école, impossible pour les conjoints de chercher un travail, impossible de mettre en route les formalités de déménagement (quand on sait par exemple qu’un déménagement Afrique-France demande une moyenne de 4 mois environ !) et impossible bien sûr de chercher un logement.
Deux constats inquiètent particulièrement les élus en CAP :
- d’une part, l’administration fait appel à des agents qui se trouvent dans des situations de plus en plus dérogatoires (trois et même parfois quatre postes successifs à l’étranger, départ au bout d’un an seulement), voire à des contractuels pour pourvoir les postes dont personne ne veut ;
- elle est, d’autre part, certes dans un souci d’efficacité, beaucoup trop à l’écoute de postes de plus en plus exigeants (par manque d’agents) qui refusent des candidats au motif de leur manque d’expérience supposé, retardant ainsi le mouvement tout entier. La même chose se produit dorénavant pour les postes en administration centrale.
Il faudra bien, un jour , admettre que le système tel qu’il est ne fonctionne plus et le modifier en conséquence : introduire de la souplesse dans des règles de gestion devenues inapplicables et arrêter de se plier aux exigences des postes ou des chefs de service alors que ce ministère n’en a manifestement plus les moyens. C’est à la DRH, dont c’est le métier, d’affecter les agents !
Enfin, si de nombreux agents manquent d’expérience, la DRH doit prévoir et mettre en place un véritable plan de formation. C’est de tout ceci qu’il faudra parler lors du groupe de travail sur les corps de catégories C que la DRH nous a promis pour le mois de mai lors de la CAP d’avril.
Agents de catégorie C : chronique d’une catastrophe annoncée
Nous avions intitulé notre enquête sur les conditions de vie et d’emploi des agents de catégorie C, publiée en mai dernier « Il est temps d’agir ! ». Face à un constat inquiétant nous demandions des mesures d’urgence sous peine de démobilisation des agents, de postes sans candidats, etc.
Or le mouvement 2010 des catégories C est en train de faire la démonstration éclatante, et malheureusement au détriment des agents, que nous nous trouvons face à un système au bord de l’implosion.
La transparence principale n’est pas encore terminée que sort une 1ère transparence complémentaire de 110 postes, suivie dans la foulée d’une 2ème complémentaire de 71 postes ! Et les affectataires, en nombre manifestement insuffisant au regard de la difficulté de l’exercice, ont bien du mal à faire leur travail.
Pire, à la mi-mai les affectations d’agents en centrale, qui dépendent de la transparence étranger, débutent à peine.
Avec de lourdes conséquences pour nos collègues de l’étranger, dont les familles vont rentrer en France dans un mois à peine : impossible d’inscrire les enfants à l’école, impossible pour les conjoints de chercher un travail, impossible de mettre en route les formalités de déménagement (quand on sait par exemple qu’un déménagement Afrique-France demande une moyenne de 4 mois environ !) et impossible bien sûr de chercher un logement.
Deux constats inquiètent particulièrement les élus en CAP :
- d’une part, l’administration fait appel à des agents qui se trouvent dans des situations de plus en plus dérogatoires (trois et même parfois quatre postes successifs à l’étranger, départ au bout d’un an seulement), voire à des contractuels pour pourvoir les postes dont personne ne veut ;
- elle est, d’autre part, certes dans un souci d’efficacité, beaucoup trop à l’écoute de postes de plus en plus exigeants (par manque d’agents) qui refusent des candidats au motif de leur manque d’expérience supposé, retardant ainsi le mouvement tout entier. La même chose se produit dorénavant pour les postes en administration centrale.
Il faudra bien, un jour , admettre que le système tel qu’il est ne fonctionne plus et le modifier en conséquence : introduire de la souplesse dans des règles de gestion devenues inapplicables et arrêter de se plier aux exigences des postes ou des chefs de service alors que ce ministère n’en a manifestement plus les moyens. C’est à la DRH, dont c’est le métier, d’affecter les agents !
Enfin, si de nombreux agents manquent d’expérience, la DRH doit prévoir et mettre en place un véritable plan de formation. C’est de tout ceci qu’il faudra parler lors du groupe de travail sur les corps de catégories C que la DRH nous a promis pour le mois de mai lors de la CAP d’avril.