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ARTT

La vente d’un jour de congé/ARTT déposé sur un CET sera mieux rémunérée en 2024

6 décembre 2023

Comme la CFDT-MAE l’avait signalé dans son précédent article consacré aux mesures gouvernementales de revalorisation de la rémunération des agents publics, jugées trop peu à la hauteur et décevantes, une revalorisation de 10% du barème de monétisation des jours épargnés sur un CET, à compter du 1er janvier 2024, bénéficiera aux collègues du MEAE ayant choisi de vendre un ou plusieurs jours de congés annuels ou de réduction du temps de travail (RTT).

  • Qui est concerné ?

Tous les collègues titulaires d’un compte épargne-temps (CET) disposant, au 31 décembre 2023, d’au moins 16 jours sur celui-ci et qui opteront expressément, au mois de janvier prochain, pour l’option de monétarisation totale ou partielle du solde de leur CET au-delà du 15ème jour.

  • Quel est le barème révisé ?

Ce paiement forfaitaire diffère selon la catégorie hiérarchique à laquelle appartient l’agent.

CatégorieMontant brut verséMontant net (avant impôts)
A150 €135,70 €
B100 €90,47 €
C83 €75,09 €

Pour en savoir plus, nous vous invitons à prendre connaissance de l’arrêté du 24 novembre 2023 fixant les montants des jours indemnisés dans le cadre du compte épargne-temps (CET).

Thèmes : ARTT, CET, congés

Les jours de congés et d’ARTT non pris et perdus sont révélateurs d’une surcharge de travail (intervention de la CFDT au CSAC du 20 mars 2023)

4 avril 2023

L’administration nous présente un bilan des jours de congés non utilisés et des heures de travail excédentaires écrêtées. 3075 jours de reliquat de congés 2021, 1281 jours de RTT non déposés au 31 décembre 2022. Chaque année, nous signalons que ces chiffres élevés sont révélateurs d’une surcharge de travail et par conséquent d’un manque d’effectif criant inhérent aux nombreuses suppressions de postes que notre administration a jugé utile de mettre en œuvre lors de l’exercice  « Action publique 2022 » qui s’est arrêté en cours de route. Certains ministères ont d’ailleurs mieux tiré leur épingle du jeu puisqu’ils n’avaient pas fait preuve d’autant de zèle que le ministère des Affaires étrangères.

La CFDT souhaiterait connaitre les motifs qui ont conduit les agents à renoncer à ces jours de congés et RTT.

C’est la responsabilité de l’employeur de veiller à ce que ses agents posent suffisamment de jours de congés ou de RTT, car en cas d’accident de service, l’administration serait tenue pour responsable si cette obligation n’était pas respectée.

La CFDT souhaite d’abord que soit envisagée une prise de contact avec les agents qui sont amenés à renoncer à leurs congés et RTT afin d’en connaitre plus précisément les raisons, puisque il nous semble qu’il s’agit là d’un signal révélateur de risques psychosociaux. Elle souhaite également que l’administration envisage une réflexion sur le recyclage des jours de congés et de RTT qui ne seraient pas utilisés, par exemple, un versement au dispositif proche aidant.

Thèmes : ARTT, Dialogue social, Droit à congés

La fin de l’année approche ; connais-tu le don de jours de repos ?

19 novembre 2020

En cette période de crise sanitaire et après plusieurs mois difficilement travaillés sur un mode nouveau (télétravail notamment), peut-être te reste-t-il des jours de congés ? Sais-tu que tu peux en faire don à des collègues ?

La CFDT-MAE fait le point

Le décret n° 2015-580 du 28 mai 2015 modifié permet à un agent public civil le don de jours de repos. Ce don est anonyme et les jours alimentent un compte commun spécifique. Les jours donnés sont attribués à tout agent public relevant du MEAE qui en ferait la demande :

  • Soit parce qu’il assume la charge d’un enfant de moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident ;
  • Soit parce qu’il vient en aide à un proche (au titre de l’article L3142-16 du code du travail) en perte d’autonomie ou présentant un handicap.

Combien et comment donner ?

Concrètement, tu peux donner tes CA au-delà de 20 jours (la règlementation impose à tout agent de poser au moins 20 jours dans l’année), tes RTT (sans limite) et tes jours de CET (sans limite).

Le don se matérialise par un formulaire (Diplonet<Rubrique DiploRH<Formulaires RH puis Congés) que tu remplis et fais signer par ton supérieur hiérarchique. Il doit être transmis ensuite au CSRH (cet.csrh@diplomatie.gouv.fr) qui indiquera à ton gestionnaire Sagha/Sagaie les jours à décompter.

Comment en bénéficier ?

Tout agent public du MEAE qui souhaite bénéficier de jours supplémentaires, dans le cadre des limites posées par le décret de 2015, peut en faire la demande au moyen du formulaire dédié (Diplonet<Rubrique DiploRH<Formulaires RH puis Congés). Ta demande et tes pièces justificatives doivent être transmises sous plus fermé confidentiel au CSRH (cellule CET) et en aucun cas par mail.

La décision d’attribution de jours est prise de façon collégiale par RH1B et le CSRH. Tu reçois une réponse sous un délai maximum de 15 jours via le CSRH (qui informera également ton gestionnaire Sagha/Sagaie).

N’hésites pas à nous contacter en cas de difficulté à cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr

Thèmes : ARTT, CET, compte épargne temps, congés

Compte rendu de la réunion COVID du vendredi 15 mai 2020

20 mai 2020

(NB : prochaine réunion : vendredi 5 juin 2020)

I – DONNÉES CHIFFRÉES

270 agents dont 233 sont possiblement touchés par COVID- 19, 37 avérés, 7 agents hospitalisés, 1 guéri, 2 décès.

Reprise d’activité à l’administration centrale :

  • ASA : 29,35% des agents
  • Présentiel : 24,39% (avec un taux plus important de présences à la DRH, 35 % et au Protocole autour de 35%) ; constat : proportions plus élevées d’agents dans les directions de gestion.
  • Télétravail / travail à distance : 41,01 %
  • Autres : 5,25 %

II – MESURES PRISES EN MATIÈRE DE SANTÉ DES AGENTS

Les agents vulnérables sont invités à rester chez eux. Pour un retour sur site, il faut contacter la médecine de prévention, après avis du médecin traitant.

A l’administration centrale, la DIL avait entrepris l’affichage dès avant le confinement, le travail a continué durant le PCA et aujourd’hui encore l’affichage sur les gestes barrières et le port du masque se poursuit, en complément des directives gouvernementales. Un traçage au sol est effectué. La DIL est chargée de la distribution de masques jetables (deux masques par jour et par agent) si les mesures de distance physique ne peuvent être assurées. Les gendarmes et les personnels SSIAP (Service sécurité incendie et assistance aux personnes) reçoivent des masques.

Une prestation quotidienne de nettoyage des matériels communs est assurée.

Un document synthétique sur le PRA en administration centrale reprend l’ensemble des directives et instructions à respecter.

Des lingettes sont en cours d’acheminement et devraient être disponibles très rapidement. Dans tous les cas, le gel hydro-alcoolique est présent dès l’entrée des sites et il est rappelé qu’une fois à l’intérieur des bâtiments, le lavage des mains à l’eau et au savon est à privilégier par rapport au gel, disponible (totems) notamment à l’entrée des sites, des espaces de restauration et dans les lieux de circulation.

Pour les agents en contact avec des documents, notamment à la Courneuve, et plus particulièrement à la direction des Archives, le MEAE suit la politique des Archives nationales. Les Archives du Département ne devraient pas accueillir le public avant le 8 juin, voire plus tard, avec un élargissement progressif des plages horaires d’ouverture.

Pour les agents qui seront en contact avec le public, tout a été fait pour assurer leur protection (plexiglas …).

A partir de la réouverture, les ouvrages qui auront été consultés dans la journée seront stockés pour quelques jours dans un local séparé (les mêmes règles s’appliquent dans l’ensemble des bibliothèques et médiathèques).

La DIL a fait la revue des bureaux et donné des instructions pour la réorganisation de certains espaces de travail (réorganisation de l’espace de travail par modification de l’emplacement des meubles). Pour ceux, trop étroits, qui ne permettront pas une distance suffisante entre les agents, des séparations en plexiglas seront installées au fur et à mesure des livraisons.

Pour les open space, les modalités de travail relèvent du chef de service.

Le CDCS sera équipé dès la semaine prochaine de séparations entre les postes de travail.

L’expertise des systèmes de climatisation a conduit le prestataire chargé du maintien de l’installation (le mainteneur est la Sté IDEX) à s’orienter vers système d’air non recyclé, venant de l’extérieur. Il est rappelé qu’il ne faut pas ouvrir les fenêtres en cas de ventilation mécanique.

Pour le service «courrier» et les CAD : ces services ont été très rapidement équipés de masques, de gants et de gel.

Le port des masques est recommandé dans les couloirs dès lors que les mesures de distance physiques ne pourraient pas être assurées.

Pour les déplacements en transports en commun aux heures de pointe dans la région parisienne, l’attestation de l’employeur est nécessaire pour les salariés du secteur privé, mais pas pour les fonctionnaires et agents publics, pour lesquels le badge professionnel en tient lieu.

Les agents non pourvus de masques n’en recevront pas de la part de l’administration. Cette dernière, compte tenu de la réelle disponibilité générale de ces équipements de protection dans le commerce, n’en fournit que durant la journée de travail, à raison de deux masques jetables par jour (durée maximale d’utilisation efficace : 4 h), à jeter uniquement dans les poubelles dédiées signalées à l’entrée de chaque site.

Les agents qui travaillent de chez eux et utilisent pour ce faire leur abonnement personnel 4 G ne bénéficieront d’aucun défraiement.

S’agissant des modes de transport alternatifs, il est prévu un remboursement partiel pour les abonnements relatifs à la location de vélos, (voir la page d’accueil DIPLONET, et le bulletin interne d’actualités du 14 mai 2020).

A Nantes :

Le passage en mode PRA a pu être préparé en amont grâce à une présence, dès les deux dernières semaines du confinement de presque la moitié de l’équipe DAGN (services techniques notamment). La présence de l’atelier sur place permet des solutions «maisons» (totems notamment).

Les bâtiments Breil I et encore plus Breil IV se prêtent bien à une circulation distincte et à la gestion des flux. Mesures similaires à celles de Paris : gel hydro alcoolique et/ou fléchage des toilettes pour lavage eau/savon à l’entrée des bâtiments, rotations préétablies par service à la cantine, poubelles dédiées masques, un correspondant Covid par service etc.

  • La DAGN a fait l’acquisition de 90 visières pour les personnels ayant à être en contact avec visiteurs extérieurs (livraisons, secrétariat etc.). Le Dr MOREL rappelle que la visière ne remplace pas le masque : elle le complète.
  • Une plaquette PRA «adaptée Nantes» a été diffusée.
  • Affichage d’information effectué selon les consignes évoquées plus haut.
  • Les taux de reprise au CSRH sont supérieurs à 20% (de l’ordre de 30).
  • Problématiques CADN similaires à celle évoquées plus haut pour les archives.
  • Médecine de prévention + DPS : fonctionnent désormais à 50%.

A noter que dès la dernière semaine du «confinement», la DAGN a organisé une visite des locaux avec les membres du CHSCT.

A noter la présence du sous-directeur du SCEC à cette réunion.

III – PCA/PRA

Les directions de gestion ont vu leurs effectifs augmenter, contrairement aux directions politiques qui continuent à privilégier le télétravail ou le travail à distance.

A la DFAE, les instructions données sont celles de la poursuite du travail à distance pour ceux qui le peuvent mais une rotation est possible entre les agents pour ceux qui veulent/peuvent venir sur site.

L’information doit être faite par les chefs de service, qui ont été invités à contacter tous les agents sur lesquels ils ont autorité.

Sur les postes ayant été autorisés par le Département à mettre en œuvre un PCA allégé, il s’agit de savoir quelle a été pour chacun la procédure adoptée, en particulier sur les points suivants :

  • Qui prend l’initiative (instruction du Département, le poste de son propre mouvement ?) de l’évolution du PCA vers une mise sous PRA ?
  • Quel dialogue social, appréciation des conditions locales par rapport aux conditions en France, choix de la règle la plus contraignante, avis du CDCS, avis de la médecine de prévention notamment ?
  • L’administration rappelle que c’est aux chefs de poste de prendre l’initiative d’initier la levée des PCA.
    • Quelques règles sont cependant à respecter :
    • Avis des services sanitaires dans le poste sur la situation sanitaire locale, en lien avec la médecine de prévention, dialogue social formel,
    • Envoi d’une NDI à l’administration centrale, à laquelle il appartient de donner ou non son accord sur le PRA sollicité.

A la date du 13 mai, 19 ambassades ont demandé la levée de leur PCA : Allemagne, Azerbaïdjan, Cameroun, Corée du Sud, Danemark, Éthiopie, Estonie, Finlande, Fidji, Grèce, Iran, Italie, Libye, Luxembourg, Kossovo, Monaco, Norvège, Serbie, Tunisie.

5 vont alléger leur PCA : Australie, Botswana, Malaisie, Monténégro, Rwanda.

Un dialogue social formel préalable est indispensable avant la demande de levée du PCA. Le message a été adressé aux chefs de poste en ce sens, et un rappel a été fait lorsque le dialogue social a fait défaut.

Dès lors qu’un poste demande en urgence l’envoi de médicaments lorsque l’achat est impossible sur place, il doit signaler ladite urgence, faute de quoi l’envoi n’est pas effectué selon la procédure la plus rapide.

Sur la mise en œuvre d’un PRA ne respectant pas la stratégie du Département de privilégier autant que faire se peut le travail à distance (centrale DFAE) : les recommandations ont été émises par la DRH de sorte que le retour, progressif, doit se faire au moyen de rotation des équipes.

Pour ce qui est de la réception du public, l’ouverture est repoussée jusqu’en juin.

Les arrêts de travail ne peuvent être délivrés par la médecine de prévention, les agents vulnérables restent à domicile.

Le dispositif des ASA COVID est maintenu jusqu’au 1er juin inclus, date à laquelle on disposera de nouvelles instructions.

Les écoles accueillent de nouveau des élèves progressivement à mi-temps ; la situation sera gérée au jour le jour, les ASA seront accordées en tant que de besoin pour garde d’enfants de moins de 16 ans. Le présentiel ainsi que le travail à distance seront comptabilisés comme du temps de présence. Il se peut qu’après le 1er juin ce dispositif soit maintenu mais qu’un justificatif de l’école soit demandé.

Les chefs de service ont également latitude pour placer temporairement au forfait des agents qui, en raison d’horaires d’écoles restreints, ou de l’absence de périscolaire, ne pourraient pas (à quelques heures près, bien sûr) effectuer leurs horaires. Il se peut qu’après le 1er juin ce dispositif soit maintenu mais qu’un justificatif de l’école soit demandé.

Une souplesse toute particulière est conseillée aux chefs de services.

Sur le travail à distance des personnels sans ITINEOS mais pourvus de TOKENS ou de l’application PORTALEO ont été comptabilisés comme agents travaillant à distance (SCEC par exemple).

Depuis le 11 mai, le taux est de 20 % des effectifs. Environ 30 agents du SCEC continuent depuis lors à travailler à distance.

A l’inverse, il semble qu’il y ait encore des agents (volontaires) qui pourraient travailler à distance via Portaléo ou Token, mais qui sont considérés comme «non éligibles» et donc en ASA. L’administration ne propose pas de solution.

Sur la question des agents qui seraient volontaires pour revenir travailler, mais qui ont été maintenus en ASA, l’administration indique ne pas avoir le choix sur le plan réglementaire.

Sur la question des agents qui font du présentiel en rotation dans un bureau (à la journée ou à la semaine) et qui, lors de leur jours «non-présentiels» sont en ASA, l’administration fait la même réponse.

D’une manière générale, l’économie de la reprise de l’activité consulaire obéira aux règles suivantes :

  • Les activités reprendront par ordre de priorité en matière de documents d’identité et de documents nécessaires aux voyages, ainsi que pour les CNI dans des cas particuliers.
  • Au-delà, il y a un dialogue régulier avec les postes, avec l’objectif de donner priorité à la santé des agents, en matière de :
    1. soutien aux équipes pour informer sur les PRA : il s’agira d’expliquer aux compatriotes qu’ils devront attendre pour les affaires non urgentes ;
    2. reprise en présentiel, qui devra être limitée et  sur rendez-vous ;
    3. prises de congés, à encourager dès à présent, même si cela se révèle compliqué et doit être fractionné par demi-journées.

Les messages qui s’imposaient ont été passés dans certains postes (Cameroun).

Pour les appels spéciaux : 128 agents dont 25 actuellement affectés en Chine. Ceux qui ont des difficultés financières ont pu s’adresser à la DPS qui gère le fonds de secours, 7 contractuels A y ont eu recours, 1 agent titulaire de catégorie C.

Le secours perdure tant que la situation n’est pas réglée. 12000 euros ont été versés lors du premier mois de fonctionnement de ce fonds (7 contractuels A et 1 titulaire C).

L’objectif est de retrouver un taux de 25 % de travail en présentiel fin mai, et de 50 % fin juin.

Il est confirmé que le CIA (complément indemnitaire annuel) sera bien versé fin juin.

Sur la prime exceptionnelle COVID 19, le décret n° 2020-570 du 14 mai 2020 relatif au versement d’une prime exceptionnelle à certains agents civils et militaires de la fonction publique de l’Etat et de la fonction publique territoriale soumis à des sujétions exceptionnelles pour assurer la continuité des services publics dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire déclaré pour faire face à l’épidémie de covid-19 a été publié au JORF du 15 mai 2020.

Ce texte prévoit trois taux : 330, 600 et 1000 euros. La prime pourra être versée aux agents de l’Etat « particulièrement mobilisés » lors de la crise sanitaire. Elle sera versée aux agents pour lesquels le COVID 19 a généré un surcroît de travail significatif. (cf. art.3 du décret qui dispose : «  Sont considérés comme particulièrement mobilisés au sens de l’article 1er les personnels pour lesquels l’exercice des fonctions a, en raison des sujétions exceptionnelles auxquelles ils ont été soumis pour assurer la continuité du fonctionnement des services, conduit à un surcroît significatif de travail, en présentiel ou en télétravail ou assimilé ». S’adressant aux agents de l’Etat, la prime peut donc être attribuée aux recrutés locaux.

Sur l’ordonnance «congés-ARTT», il est rappelé qu’une photo au 30 avril 2020 a été conservée du reliquat de congés 2019 qui aura disparu du compte SAGHA, la reconstitution de l’«avoir» sera donc possible.

Le dépôt possible de jours sur CET passe pour l’année 2020 de 10 à 20, et le plafond de jours pouvant être stockés sur le CET passe de 60 à 70. Un arrêté sera présenté en ce sens pour avis formel au CTM du 28 mai 2020.

IV – MOUVEMENTS

L’administration revient vers les OS avec des réponses plus précises sur l’impact des quarantaines pratiquées par certains pays (liste en constante évolution), sur le mouvement, les congés et les mutations, ces dernières étant gérées en vue de tenir le calendrier habituel (septembre).

La gestion des fins de baux locatifs des logements sociaux sera effectuée au cas par cas.

La question des congés annuels/rupture d’établissement sera gérée comme le prévoient le décret n°67-290 du 28 mars 1967 fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger et le décret n°2002-1200 du 26 septembre 2002 fixant le régime de congés annuels des personnels de l’Etat et des établissements publics de l’Etat à caractère administratif en service à l’étranger.

Les visites médicales en cas de poste à poste peuvent être autorisées dans le pays de départ ; leur coût sera avancé par les agents et le remboursement par la DPS se fait actuellement sur la base tarif SS France – une négociation est en cours avec la DSFIP pour couvrir à frais réels (problématique du coût des examens notamment). Aucune assurance n’est cependant donnée quant à l’issue de cette négociation.

A la question posée de la dérogation de la règle des 25 jours de congés maximum lors d’un congé mutation, l’administration oppose un refus, dicté par les textes applicables et indique que la seule solution à son sens envisageable est que l’agent puise dans son CET.

A la question posée d’une dérogation à l’abattement de 50% de l’IRE en cas de congés rupture d’agents A et B dont le planning de congés se serait retrouvé chamboulé, elle apporte une réponse négative, pour les mêmes motifs.

Un quasi arrêt de la délivrance des passeports de service par MININT (puis un engorgement à la reprise) risque (si l’on y ajoute les délais de visas) de pénaliser nombre de collègues en départ. La délivrance de passeports diplomatiques aux agents de catégorie C a été suggérée. L’administration a fourni une réponse laconique et invoqué la réciprocité.

Les informations sur la reprise des vols, qui évoluent quotidiennement, sont diffusées par la Task Force, ainsi que la liste des pays qui pratiquent des restrictions à la circulation (leur nombre est cependant décroissant). 188 pays pratiquent des restrictions.

V – Autres items

La situation des triples casquettes qui nous envoient des messages alarmants. La CFDT y reviendra lors de la prochaine réunion.

La question du déficit de dialogue social dans le secteur culturel n’est pas close.

Thèmes : ARTT, ASA, congés, covid-19, Santé, Santé au travail, Télétravail

COVID-19 : La CFDT-MAE sur le pont pour relayer vos interrogations et vous apporter des réponses – 24 avril 2020

29 avril 2020

Introduction 

 Le DRH commence la réunion de ce vendredi en donnant quelques informations préliminaires : 

 Sur le déconfinement : le MEAE est toujours dans l’attente des instructions gouvernementales, plus précisément sur la question de l’école et des gardes d’enfants et sur celle des transports en commun. 

 Le ministère essaye d’anticiper au maximum même si toutes les informations et recommandations ne sont pas encore connues. 

– Deux dates sont à retenir : 11 mai (jour du début du déconfinement) et 23 mai (date de la fin de l’état d’urgence sanitaire), ces deux dates pouvant être modifiées par le gouvernement. 

– Pour notre réseau : la situation est moins catastrophique que ce que l’on craignait et les PCA ont été bien gérés. Un pays a demandé la fin de son PCA : la Corée du Sud. Le déconfinement dans le monde ne se fera pas de manière homogène et dépendra de l’état de l’épidémie dans les pays avec des zones géographiques différenciées : Europe / Afrique / Amérique, notamment. 

Eléments chiffrés :  

1- Situation sanitaire 

  • 259 cas suspects parmi les personnels MEAE (+ 3 par rapport à la semaine dernière) dont 34 agents ont été testés positifs, 
  • 100 cas à Paris (dont 9 confirmés COVID) et 19 cas à Nantes (dont 1 confirmé COVID), 
  • 7 hospitalisés, 
  • 1 décès le 30 mars, 
  •  Sont en outre connus : 8 nouveaux cas dans les postes en Europe, 2 en Asie, 14 en Afrique. 

 2- Répartition des agents au travail en administration centrale : pas de remontées des postes à ce stade. 

 Données extraites de Sagha sur la période 16 mars 16 avril : 

  • 11,34 % des agents sont en présentiel,  
  • 44,63 %, sont en travail à distance, 
  • 36,94 % sont en ASA, 
  • 0,9 % se trouvent en congés administratif ou en congés de maladie. 

 I – DECONFINEMENT / SANTE 

– Le déconfinement se prépare à l’administration centrale, où on est dans l’attente des instructions ministérielles. On sait cependant que le plan de déconfinement sera très progressif pour permettre la distanciation, et il ne sera pas uniforme. La DRH portera une attention particulière aux agents qui se sont signalés vulnérables ou qui sont chargés de personnes qui le sont. Le recours au travail à distance devrait être plus fréquent, en cohérence avec les impératifs de distanciation sociale et de préservation des agents concernés par les fragilités. Notre ministère rassemble des métiers différents : il s’agira de mener un travail déconcentré, et il appartiendra à chaque chef de service de prendre les décisions appropriées. Le plan de retour à la normale sera mis en concertation, notamment au sein des instances de dialogue social dédiées (CHSCT/CT). 

– Dans les postes, la sortie du PCA est liée à l’évolution du contexte local. 

Séoul a demandé l’autorisation de sortir du PCA à partir du 27 avril 2020. Cette sortie du PCA a fait l’objet de discussions en réunion de dialogue social sur place. La DRH précise que l’évolution des conditions locales marquant une dégradation sanitaire serait de nature à entraîner la réactivation du PCA. 

Le Ghana, la Chine, Madagascar assouplissent le confinement : qu’en est-il dans ces pays de l’activité du poste ? Est-il clair pour tous les chefs de poste qu’on reste bien toujours en PCA renforcé, puisque ce sont les précautions sanitaires telles qu’édictées par les autorités françaises (confinement, travail à distance autant que faire se peut notamment…) qui prévalent si les prescriptions des autorités locales sont moins contraignantes ? En effet, ce n’est qu’en présence de conditions locales favorables que le déconfinement peut être envisagé. Dans le cas contraire, le PCA est maintenu. 

L’administration rappelle que ce sont les instructions de Paris qui s’appliquent et que si un poste souhaite sortir du PCA, une NDI doit être faite par le chef de poste. Au vu des éléments contenus dans cette NDI, l’administration centrale donne ou pas l’autorisation de la sortie du PCA. La sortie du PCA doit faire l’objet d’un dialogue social en amont. Le PCA peut être réactivé à tout moment si les circonstances locales rendent la réactivation nécessaire. 

– Les tests de dépistage ne sont pas disponibles et, en l’absence d’homologation de produits, aucune information complémentaire ne peut être donnée à ce stade. On attend les décrets d’application de l’ordonnance prévoyant que les médecins de prévention pourront pratiquer ces tests. 

– Pour les remboursements de la mutuelle, sachant que la mutuelle a indiqué pouvoir rembourser les dossiers transmis par courriel dont le montant dépasse 400 euros, la demande est exprimée (CFTC) de revoir ce seuil à la baisse 

– Dans la perspective de la reprise : sur la distanciation sociale : la reprise des réunions en présentiel n’est pas envisagée et la dimension des salles, tant de réunion que de formation, le marquage au sol, le sens de circulation dans les locaux sont des questions qui se poseront. Tout ceci est pour le moment en réflexion et tout est fait pour être opérationnel le moment venu. 

– Le sujet “BURUNDI” et, au-delà, celui des postes dont les conditions sanitaires et sécuritaires sont très dégradées, restent très préoccupants : ne devrait-on pas dans certains postes et à l’instar des Américains, rapatrier provisoirement tous les agents non indispensables à la continuité du service et les mettre en appel spécial ? 

– Sur les conditions sanitaires, l’administration redit sa position : pas de rapatriement des agents en poste, qui ont vocation à rester sur place. En revanche, si un agent présente une fragilité, son rapatriement peut être envisagé. 

– Sur les besoins de médicaments : la demande passe par l’envoi d’une NDI au Département ; la médecine de prévention donne un avis et après autorisation de la DAF (DAF3) il peut y avoir envoi des médicaments demandés. 

– Pour ce qui est des collègues « bloqués en France », l’ensemble des agents concernés ont-ils eu connaissance du fonds de secours ? Quelques-uns ont été dirigés par nos soins vers la DPS, mais tous ont-ils eu l’information, au besoin via les SGA qui ont accès aux adresses électroniques personnelles ? L’administration répond par l’affirmative. 

– Dans le cadre de la reprise d’activité dans les postes et pour ce qui est de la question des élections consulaires, les mandats sont prorogés jusqu’en juin 2020 et la DFAE travaille à un rapport porteur d’une proposition d’un nouveau report : la décision est attendue le 23 mai après la remise de ce document. 

 II – GRH / MOUVEMENT 

– Les conventions de télétravail qui viendraient à échéance dans la période qui s’achève le 23 juin 2020 seront prorogées jusqu’au 23 août 2020. 

– Agents en appel spécial 

Certains agents sont restés bloqués en France et ont continué de travailler en accord avec leur poste avant d’apprendre qu’ils étaient mis dans cette situation administrative avec les conséquences réglementaires induites par celle-ci. Ils ont été informés de l’existence du fonds de secours mis en place à la DPS. Des dossiers sont en cours d’instruction. 

La position de l’administration reste inchangée : pas de travail à distance pour ces agents, qui n’ont pas vocation à travailler pour le poste dès lors qu’ils ne se trouvent pas dans leur pays d’affectation. Durant l’appel spécial, ils sont à la disposition de l’administration centrale. 

– Agents en autorisation spéciale d’absence 

L’administration précise que les agents en ASA ne sont pas tenus de rester à disposition du service, et que le travail à distance est possible si le chef de service l’estime nécessaire et sollicite l’agent. 

Les agents placés en travail à distance ne pourront pas, à titre rétroactif, être mis en ASA, mais il est possible de considérer qu’une mise en ASA peut être régularisée à titre rétroactif en travail à distance, dès lors que l’agent a été sollicité et a effectué un travail. 

– Rappel du dispositif de l’ordonnance « congés et ARTT » et de son application au MEAE : ordonnance n° 2020-430 du 15 avril 2020 relative à la prise de jours de réduction du temps de travail et ou de congés dans la fonction publique de l’Etat et de la fonction publique territoriale. 

Sur le dispositif, voir compte rendu CFDT de la réunion du 17 avril 2020 : (lien vers ce CR) 

Précisions : ni les ADL, ni les VI ne sont dans le champ d’application de l’ordonnance. 

Les agents contractuels sous contrat CRSP en revanche, en leur qualité d’agents publics, le sont. 

L’ordonnance prévoit des dispositions pour d’une part la période du 16 mars au 16 avril 2020 et d’autre part pour la période qui va du 17 avril 2020 à la reprise par l’agent de son activité. La lecture que fait la DRH de ces dispositions consistera à globaliser les deux périodes et à compter au titre de l’ordonnance, dans les 10 jours imposés, tous les jours pris volontairement à compter du 16 mars 2020. 

Les REHV (récupérations horaires variables) ne pourront pas être mobilisées à ce titre et devront être utilisées avant la fin du bimestre au cours duquel elles auront été acquises. 

– Sur les récupérations horaires dans les postes suite à la gestion de la crise, la question, posée par la CFDT, est de savoir dans quelles conditions ces récupérations pourraient se faire et donner lieu à des instructions dont le contenu figurerait sur Diplonet pour la bonne information des agents et des SGA. 

L’administration précise qu’il y a plusieurs cas de figure :  

  • Le travail à distance n’a pas vocation à générer des heures supplémentaires. S’il y en a, cela devra donner lieu à récupération. 
  • Les RHEV, (cf. supra) devront être utilisées avant la fin du bimestre au cours duquel elles auront été acquises. 
  • Dans les postes, les heures supplémentaires effectuées par les ADL doivent donner lieu à récupération. 

– Campagne FANEV  

Pour la FANEV des instructions ont été publiées sur Diplonet. L’idée est d’avoir un compromis acceptable tant pour ceux qui ont accès à l’application que pour les autres, sans pour autant pénaliser ces derniers. Les dates pourront évoluer dès lors que les agents ne peuvent pas revenir travailler en présentiel. 

– Mouvement/destinations sanitairement fragiles / personnes vulnérables /médecine de prévention :  

Points d’attention posés par la CFDT :  

  • Ne pas exposer des agents qui ont été repérés à ce stade comme vulnérables en les envoyant vers des affectations ne tenant pas compte de leur situation de santé,  
  • Les arrêtés d’affectation commencent à sortir et pour autant nombre d’agents ne savent pas à ce jour dans quelles conditions ils pourront partir…ou pas. La question revêt une importance particulière pour les agents qui partent en famille et qui ne pourront pas forcément attendre août ou septembre pour prendre leurs dispositions. Dans une telle hypothèse la DRH autorisera-t-elle les agents à réorienter leurs vœux et à renoncer à leurs affectations s’ils estiment que les conditions de mutation dans de bonnes conditions ne sont pas réunies ?  

Réponse de l’administration : la DRH apportera à ces situations une réponse au cas par cas. 

– Fonction agent ressources souvent assurée par un seul agent, notamment dans les petits postes. Celui-ci pourrait facilement être dans l’impossibilité de travailler (covid ou autre cause). Comment gérer son absence en période de crise ? Il serait bon de généraliser la pratique de désigner obligatoirement un binôme ressource (qui serait formé par le CRASIC) dans les postes. 

 La question sera reposée le 4 mai 

– Sur la situation des personnes vulnérables, l’administration confirme que c’est bien un sujet de préoccupation pour elle-même en situation normale et pas uniquement en période de crise pandémique. 

– Sur les tests à l’étranger, il y a deux cas de figure : 

  • Les tests sont imposés par les pays 
  • Les tests sont imposés par le poste : une demande de remboursement pourra donc être faite dans ce cas-là, et la demande sera à adresser à la médecine de prévention et le remboursement sera soumis à autorisation de la DAF (DAF3). 

– Les volontaires internationaux (VI) 

Qu’en est-il des VI dont le contrat se termine durant les deux prochains mois ? En effet, il y a une grosse incertitude à savoir si le confinement sera levé partout et les transports rétablis d’ici les deux prochains mois. Envisage-t-on une prolongation des contrats de VI jusque fin août dès lors que les recrutements sont gelés ? Se pose en outre la question de l’extension du visa si les intéressés doivent rester à cause du confinement avec un contrat arrivé à terme. 

La DRH répond que les intéressés sont maintenus jusqu’au terme de leur mission et conservent l’intégralité de leur indemnité et de leur couverture médicale.  

18 sont rentrés et sont bloqués en France. Cependant, ils conservent leur affectation et l’intégralité du traitement et de la couverture médicale. 

Quelques cas sur lesquels l’administration a apporté des précisions : 

  • 1 VI à Panama qui n’a pu rentrer avant la fin de son contrat car le pays est bloqué. Le poste lui a proposé un poste d’ADL, 
  • 1 VI en RDC bloqué avec la fermeture des frontières alors qu’il est en poste à Madagascar. 

 En ce qui concerne leurs congés : l’ensemble de ceux-ci doivent être pris avant la fin de leur mission. 

– Les stagiaires dans les postes en congés hors poste d’affection et n’ayant pu rejoindre leur ambassade ou EAF en raison du COVID :  Serait-il possible qu’ils ne perdent pas le bénéfice d’une validation de leur stage en leur permettant de rester en contact avec leur poste, dès lors qu’ils seraient en mesure de fournir le rapport attendu d’eux ? Est-ce que des consignes particulières pourraient être données en ce sens par la DRH ? 

Sur ce sujet l’administration indique que sur 189 stagiaires, 65 ont demandé une fin de stage anticipée. Les stagiaires bloqués en France peuvent poursuivre leur stage à distance avec leurs tuteurs et garderont leurs émoluments jusqu’à la fin de leur stage.  

III – DIALOGUE SOCIAL 

Le calendrier des réunions de dialogue social s’établit comme suit 

  • Lundi 27 avril : CTAC avec ordre du jour restreint aux seuls « Avis formels » 
  • Mercredi 29 avril : Réunion sur l’ordre du jour du CTM 
  • Lundi 4 mai : 8ème réunion d’information COVID/PCA 
  • Mercredi 6 mai : CHSCT-M  
  • Vendredi 15 mai : 9ème réunion d’information COVID/PCA  

Pour mémoire : jeudi 28 et vendredi 29 mai : CTM avec une participation importante en visio conférence puisque nombre de RP ne pourront pas être présents. 

  IV – QUESTIONS NON TRANSVERSALES / QUESTIONS DIVERSES 

– La restauration en administration centrale 

La DPS est en négociation avec le prestataire ELIOR (Paris) et avec l’ADOS (Nantes) 

La réflexion porte sur plusieurs points : 

  • la reprise progressive d’activité, 
  • le type de prestations, notamment la poursuite des paniers repas, qui cesseraient alors d’être entièrement à la charge de l’administration et deviendraient alors payants. La DPS fera un point le 4 mai lors de la prochaine réunion. 

– Problématique particulière du poste de Zagreb et qui concerne l’état de l’ambassade à la suite du tremblement de terre du 22 mars 2020 : en raison de la situation Covid19 et de l’état dégradé de nombreux immeubles dans la ville, l’ambassade n’a apparemment pas pu faire appel à des experts pour évaluer l’état de l’ambassade. Les représentants du personnel (RP)vont demander ce qu’il en est d’une “réelle” expertise au Registre Santé Sécurité. La CFDT demande que les RP puissent disposer d’une évaluation fiable avant la reprise du travail (avant la fin du PCA renforcé) afin qu’ils soient rassurés sur l’état du bâtiment. Il nous revient que ce sont des non professionnels qui seraient venus constater la situation et qu’il y a des fissures dans le bâtiment… 

 La réponse sera apportée lors de la prochaine réunion après consultation de la DIL 

– Des activités du Département qui ont, en raison des circonstances, été mises en sommeil : invitations de personnalités étrangères, missions, les « journées SGA », les « journées consulaires », du réseau culturel… Si ces événements ne peuvent être menés à bien dans les conditions habituelles, il est demandé ce qu’il en sera de la réorientation des ressources budgétaires qui y ont été affectées ? Même question pour les cérémonies du 14 juillet. 

 L’administration indique que du fait de l’épidémie toutes les missions ont été suspendues : c’est le cas pour les missions d’inspection stoppées et qui reprendront quand les conditions sanitaires le permettront. Même chose pour les journées des SGA, des journées consulaires (à ce stade pas d’information officielle sur la tenue ou pas des journées du réseau culturel). 

Il y aura ainsi des réorientations budgétaires pour permettre à la DAF de faire face à des dépenses non prévues. 

Un point sera fait avec la DAF qui participera à la prochaine réunion.  

 Pour ce qui est du 14 juillet : l’administration centrale laisse la possibilité aux chefs de poste d’organiser ou pas cette manifestation. Cependant, si elle est maintenue, elle le sera en format réduit, sans le soutien de sponsors et, selon les pays, des instructions pourront être données. 

– Sur les formations dont le stage de BEYNES, où l’on sait que les gestes « barrière » sont d’application très difficile, distanciation notamment. 

RH4 fera un point lors de la prochaine réunion. 

– Point sur PORTALEO 

A la date du 24 avril 2020 : 712 demandes d’accès. 

Pas de données à ce stade concernant le nombre des réponses des postes, ce sont les CRASIC qui sont les interlocuteurs en poste.  

Rappel : les ADL qui participent aux fonctions listées par les PCA, et après avis de l’agent de sécurité, peuvent avoir un accès à Portaleo. 

– Point avec le pôle des psychologues 

La typologie des appels montrent que la cellule d’écoute gère des questions relatives à des problèmes professionnels préexistants au confinement, et qui persistent , des questions liées à l’isolement, des questions liées au manque de communication relayées par des agents qui se sentent exclus de leur communauté de travail, de désœuvrement de certains qui se retrouvent à ne pas savoir quoi faire, des problèmes individuels et personnels : solitude car loin des familles, anxiété (peur d’attraper le virus), problèmes de couple. 

Lors de la dernière réunion d’information, le DRH nous avait rapporté qu’une trentaine d’agents chaque semaine demandait une consultation avec la cellule psychologique. 

Un relais d’information intéressante (ASAO) : un agent qui a appelé le 15 pour suspicion de COVID et à qui on demande de s’isoler chez lui, n’est pas considéré comme malade. En effet, il faut immédiatement prendre contact avec son médecin traitant qui est le seul à pouvoir mettre l’agent en arrêt maladie. Il est illégal pour un praticien de le faire de manière rétroactive, La seule chose qu’il pourra faire, c’est de fournir un certificat relatant cet état de fait. 

La prochaine réunion est prévue le 4 mai 2020 à 10 h.

Thèmes : ARTT, ASA, covid-19, déconfinement, PCA, Santé, Santé au travail, Télétravail

Compte rendu de la réunion PCA du vendredi 17 avril 2020

23 avril 2020

I – Ordonnance n° 2020-430 du 15 avril 2020 relative à la prise de jours de réduction du temps de travail ou de congés dans la fonction publique de l’Etat et la fonction publique territoriale au titre de la période d’urgence sanitaire – son application au MEAE

Cette ordonnance concerne les fonctionnaires et agents publics ; les recrutés locaux ne sont pas concernés.

1. Le dispositif

Pour les agents placés en autorisation spéciale d’absence (ASA) de confinement entre le 16 mars 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 ou, si elle est antérieure, la date de reprise par l’agent de son service dans des conditions normales, la situation est traitée à l’article 1er du texte.

Les agents prennent dix jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels au cours de cette période, dans les conditions suivantes :

1° Cinq jours de réduction du temps de travail entre le 16 mars 2020 et le 16 avril 2020,

2° Cinq autres jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels entre le 17 avril 2020 et le terme de la période définie au premier alinéa.

Les agents qui ne disposent pas de cinq jours de réduction du temps de travail prennent au titre du 1° un ou plusieurs jours de congés annuels entre le 17 avril 2020 et le terme de la période définie au premier alinéa, dans la limite totale de six jours de congés annuels au titre du 1° et du 2°.

Le chef de service précise les dates des jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels à prendre après le 17 avril en respectant un délai de prévenance d’au moins un jour franc.

Le nombre de jours de congés imposés est proratisé pour les agents exerçant leurs fonctions à temps partiel.

Pour les agents qui se trouvent en télétravail ou assimilé (c’est le cas du travail à distance) pendant la période allant du 17 avril à la reprise de leur activité dans des conditions normales, la situation est traitée à l’article 2 du texte. Le chef de service peut imposer à l’agent “pour tenir compte des nécessités de service”, de prendre 5 jours de RTT ou, à défaut, de congés annuels. Le nombre de jours de RTT et de jours de congés annuels pris volontairement par les agents pendant la période de confinement seront déduits de ceux qui pourront être imposés conformément aux dispositions prévues par l’ordonnance.

L’article 3 de l’ordonnance prévoit que les jours de réduction du temps de travail pris au titre des ASA de confinement et du travail à distance peuvent l’être parmi ceux épargnés sur le compte épargne-temps. Les jours de congés annuels imposés au titre de ces mêmes articles ne sont pas pris en compte pour l’attribution d’un ou de deux jours de congés annuels complémentaires au titre du fractionnement des congés annuels.

– Les jours pris volontairement viennent en déduction des jours imposés.

– Les congés déposés et validés sont maintenus. Les reliquats de congés 2019 peuvent être mobilisés et venir en déduction des jours imposés (sous réserve de décision à intervenir de la DGAFP, sur la validité de ces jours au-delà du 30 avril 2020).

L’article 4 du texte prévoit une proratisation. Il s’agit de prendre en compte la situation des agents publics qui ont été successivement durant la période en ASA, en télétravail et en activité normale sur site. Le nombre de jours de RTT et de congés annuels imposés sera ainsi “proratisé” en fonction du nombre de jours accomplis en autorisation spéciale d’absence, en activité normale, en télétravail ou assimilé, au cours de la période comprise entre 16 mars et la fin du confinement.

Enfin, l’article 5 de l’ordonnance prévoit que le chef de service peut réduire le nombre de jours de réduction de temps de travail ou de congés annuels imposés au titre des périodes d’ASA de confinement, du travail à distance, le cas échéant proratisés, pour tenir compte du nombre de jours pendant lesquels la personne a été placée en congés de maladie pendant la période définie au premier alinéa de l’article 1er (entre le 16 mars 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 susvisée ou, si elle est antérieure, la date de reprise par l’agent de son service dans des conditions normales) et de l’article 2, (du 17 avril 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire déclaré par la loi du 23 mars 2020 susvisée ou, si elle est antérieure, la date de reprise de l’agent dans des conditions normales).

Pour les agents qui ne sont pas au forfait, la question de savoir si les récupérations d’horaires variables (REHV) sont mobilisables pour répondre aux exigences posées par l’ordonnance ; la DRH reviendra sur ce point lors de la prochaine séance.

Mise en œuvre du dispositif au MEAE

La CFDT, comme l’ensemble des organisations syndicales, est indignée par ce dispositif injuste, élaboré sans concertation par le Gouvernement, en partie assorti d’effets rétroactifs, porteur d’injustices, et qui ne prend pas en compte la diversité des régimes horaires. Au surplus, le gouvernement considère que le travail à distance n’est pas une modalité de travail, ce qui va à l’encontre d’une politique publique affichée et promue.

Le recours aux ASA de confinement est souvent lié au manque de moyens matériels permettant dans des conditions correctes de travail à distance, auquel les agents d’ailleurs remédient en utilisant leurs outils personnels. On demande en conséquence que l’administration tire les conséquences de cette situation et donne instruction que les services et les postes procèdent à une lecture bienveillante de l’ordonnance. Il s’agira donc de considérer, dès lors que l’intéressé dépourvu d’outil de mobilité est en mesure de justifier d’un travail, de le considérer en situation de travail à distance.

Les exemples ne manquent pas de sollicitations, quelquefois excessives, des personnels en ASA de la part des chefs de service.

L’administration est disposée à mettre en œuvre une lecture bienveillante du texte.En effet, elle pourra considérer comme du travail à distance le travail effectué par l’agent doté d’instruments de mobilité, ITINEO, TOKEN et récemment PORTALEO. Il est loisible au chef de service, lorsqu’il y a travail effectif, et dès lors qu’il n’y a pas d’informations pour ce faire qui transitent via les connexions TOKEN ou PORTALEO, de considérer qu’il y a travail à distance, y compris lorsque l’agent assure la garde d’un enfant à son domicile. La volonté est clairement d’aller aussi loin que possible dans la reconnaissance du travail à distance, y compris en mode dégradé.

La CFDT-MAE a en outre demandé que les dispositifs optionnels pour les chefs de poste (articles 2 et 5) soient utilisés en faveur de l’agent.

L’administration précise que la mise en ASA de confinement sera pour les agents financièrement neutre, et que les primes sont maintenues.

3. Questions connexes

L’administration précise que les congés /ARTT pris à partir du 17 avril 2020 ne doivent pas donner lieu à des sollicitations professionnelles et sont utilisés comme du temps libre, lors duquel l’agent doit bénéficier du droit à la déconnexion.

En revanche, les agents en ASA de confinement ne sont pas en vacances. Dès lors qu’il y a du présentiel et un service fait (par exemple, les agents qui, en appel spécial en France, vont assurer un service au CDCS pour faire de la réponse téléphonique, prennent des récupérations qui ne sont pas comptabilisées comme ASA de confinement et ces jours sont hors champ de l’article 1er de l’ordonnance.

L’administration indique qu’à la date du 16 avril 2020 :

5,5 % des agents sont en congés, 1,22 % sont en congés maladie, 13% sont en présentiel (prestataires compris), 39 % sont en ASA et 41 % sont en travail à distance / télétravail.

II – Autres questions

1. Point au 16 avril 2020 :

256 cas recensés dont 32 cas confirmés COVID-19.

A l’étranger, sont principalement touchés le Royaume Uni et l’Espagne, en administration centrale, il y a 99 cas à Paris et 19 à Nantes. 6 patients sont hospitalisés.

2. GRH/ formation/dialogue social

L’attention de la DRH est appelée sur les postes gravement dysfonctionnels.Il y a quelques situations extrêmes, dont la CFDT-MAE rend compte au fil de l’eau, qui témoignent de l’absence de précautions élémentaires, d’instructions du Département clairement méconnues. Des recadrages sont effectivement en cours. La CFDT-MAE y reviendra lors de réunions plus formelles.

La CFDT-MAE remercie la DRH pour son intervention rapide lorsque des comportements déviants qui lui sont signalés. L’administration invite les représentants des personnels à relayer les dysfonctionnements dont ils auraient connaissance.

Sur le dialogue social, l’administration est d’accord sur le report du CTAC ainsi que sur celui du CHSCT IDF (NB : le 20 avril, l’administration décide de reporter également le CHSCT-M).

Pour ce qui est des CAP/CCP : un nouveau calendrier est proposé (mais il peut encore être modifié) sur les mois de mai/juin. Il ne devrait pas y avoir plus de 10 personnes en présentiel en salle GUT 132. Les RP en poste à l’étranger devraient pouvoir y participer en visioconférence.

La cellule de suivi avec les psychologues fait état d’une trentaine d’entretiens liés au COVID-19. Les psychologues seront invités à participer à la réunion de la semaine prochaine.

L’administration dispose de peu d’informations à ce stade sur la fin du confinement, même si les chefs de service sont déjà avertis qu’ils doivent y réfléchir.

Pour les formations et les concours à distance (Décret n° 2020-437 du 16 avril 2020 pris pour l’application des articles 5 et 6 de l’ordonnance n° 2020-351 du 27 mars 2020 relative à l’organisation des examens et concours pendant la crise sanitaire née de l’épidémie de covid-19, JORF du 17 avril 2020) : l’idée est de les mettre en œuvre même en décalé avant l’été.  RH4 travaille sur un nouveau calendrier.Les formations IFAAC et formation départ en poste : devraient pouvoir reprendre à partir du 25 mai mais cela va nécessiter une organisation logistique à laquelle il faut dès maintenant réfléchir.

Le mouvement et la transparence

Sur l’impact constaté de la crise sur les affectations prévues à la rentrée 2020

Le sous-directeur des personnels indique que la DRH « garde le cap », mais sans méconnaître l’incertitude liée à l’évolution de l’épidémie qui pèse sur le mouvement de la rentrée 2020. En conséquence le mouvement se fera au cas par cas et en l’absence de possibilité d’un départ pour une prise de fonctions début septembre, le départ sera reporté. Certaines zones déjà touchées aujourd’hui pourraient l’être moins en septembre mais il y aura probablement des incertitudes sur l’Afrique, ANMO. En attendant les affectations se poursuivent et il y a peu de désistements (2 B et 1 C à ce jour).

L’administration indique que les quatorzaines qui ne pourront pas être prises au domicile de l’agent seront prises en charge par l’administration du poste, pour éviter des différences de traitements entre les agents.

Les périodes d’éventuelles « quatorzaines » seront prises en compte dans la durée des contrats, même si la prise de fonctions est différée.

La transparence complémentaire est toujours en attente de la validation de la programmation des effectifs.

Le financement du mouvement

Pour les déménagements des agents, la DAF en lien avec VEM contacte les transporteurs (aériens et maritimes) afin de pouvoir adapter l’indemnité de changement de résidence (ICR) aux prix qui ne manqueront pas d’évoluer même si le transport maritime semble être moins touché que le transport aérien. De même, l’administration poursuit ses négociations avec Air France pour des tarifs préférentiels, puisque c’est la compagnie aérienne privilégiée (50 à 60 % des vols) de Paris vers l’étranger. La discussion devrait continuer pour élargir ces négociations aux postes, mais les discussions sont suspendues à cause de la crise.

3. Dispositions sur la santé et la sécurité au travail

A ce stade le matériel de protection existe en quantité suffisante.

Pour ce matériel, cela est suivi à la fois par la DAF et la DSD. Suite à la NDI envoyé, 82% des postes ont répondu.

– 40 postes n’ont pas de besoins spécifiques.

– 39 postes « fragiles » en Afrique ont fait l’objet d’un premier envoi. 70 postes sont concernés pour un second envoi et un troisième envoi pourra être fait pour compléter les besoins.

Sur un plan budgétaire :

– si l’achat de matériel a lieu sur place, il est financé sur le budget du poste après avis du médecin de prévention et du CDCS : la DAF autorise.

– le poste en Chine a pu faire parvenir à Paris 200 000 masques et 500 000 autres ont pu être commandés.

Pour l’administration centrale, 10 000 masques sont conservés notamment pour la période de déconfinement.

Le médecin de prévention précise que les médecins de prévention peuvent durant la période de crise prescrire et renouveler les arrêts de travail, mais l’ordonnance le prévoyant nécessite des décrets de mise en œuvre qui ne sont pas encore publiés.

La médecine de prévention n’a aucune vue sur la réalisation des tests de dépistage.Pour ce qui est de l’envoi de médicaments si l’achat n’est pas possible sur place, le médecin est réticent, la chaîne du froid pouvant être rompue en cas d’acheminement long.

La visite du CTD par la médecine de prévention a eu lieu, les agents seront dotés de masques.

Sur la Mutuelle des affaires étrangères, le DRH confirme que le COVID-19 est bien pris en charge pour :

– le traitement,

– le rapatriement.

A défaut, il faut s’adresser à InterMutuelle Assistance, et en en cas de non prise en charge par ce prestataire, l’Etat prend le relais (un cas signalé).

4. Rémunérations

Sur les recrutés locaux des trois réseaux, les questions suivantes se posent : quelles sollicitations, dans quelles conditions et limites : nous avons des remontées aux termes desquelles : “comme on est confinés, nous sommes corvéables”, quelle gratification salariale en cas de mise à contribution ? Il s’agit pour la CFDT-MAE d’une politique à mettre en œuvre au Département (cf. infra).La CFDT a réitéré sa demande d’un état de la solidité financière des EAF qui auront mis à contribution des agents.

Le champ d’application de la mesure relative à une prime exceptionnelle comprend les fonctionnaires et agents publics, donc concernera aussi les agents contractuels de droit public.

Focus sur gestion de la période pour les ADL (outre rémunérations, cf. supra).

La DGM confirme que même si les ADL sont en travail à distance, les horaires de travail doivent être respectés en lien avec les agents, dans le réseau culturel ;

S’agissant de la prime, sur laquelle nous avons à ce stade peu d’informations, il faudra effectivement regarder de plus près la situation financière des EAF (ne pas oublier les IFRE), regardée de près par la DGM.

La situation présente une grande diversité, en fonction :

– du contexte local,

– du fond de roulement (qui doit être égal à au moins 2 mois de réserve, et qui pourrait être utilisé, la possibilité de fongibilité à examiner),

– du report d’opérations d’investissement (hors travaux de sécurité).

Mais les EAF ne sont pas tous dans la même santé financière et l’harmonisation recherchée peut être difficile, d’où là aussi, une gestion très fine en « dentelles » …

Il sera donc possible de dresser un état de la situation par zone, mais pas uniforme au niveau mondial. Même situation pour les Alliances Françaises.

Il est clair que tous les collègues recrutés locaux qui ne sont pas en présentiel sont soit en ASA soit en travail à distance, qu’ils soient ou non pourvus d’outils de mobilité,Il faut qu’il soit clair que cela concerne les 3 réseaux : diplomatique, consulaire et culturel/coopération, car il nous revient des gestions différenciées.

5. Point DNUM

PORTALEO (application fournissant un TOKEN virtuel) se déploie, à la satisfaction des utilisateurs 413 agents ont reçu le mode d’emploi à la date du 17 avril 2020, 249 l’utilisent.

Une instruction est en cours de rédaction pour le réseau diplomatique et consulaire (pm. depuis reçue par les postes), puisque cette application pourra être déployée à l’étranger.

Nota bene : la CFDT s’interroge sur les raisons pour lesquelles ce n’est qu’à « titre exceptionnel » que nos collègues recrutés locaux pourront bénéficier de Portaleo, alors qu’hors période Covid-19, la messagerie professionnelle constitue leur principal outil de travail !

Quant à l’extranet « Réseau 21 », une communication est disponible sur DIPLONET.
Nota bene : à ce stade, cet outil peine encore à convaincre…

6. Divers

Distribution paniers repas : Comment cette distribution est-elle organisée sur les sites n’hébergeant pas de cantine ?Les agents de certains sites doivent-ils aller les chercher en transports en commun (site Invalides) ?

Si tel est le cas, ELIOR ne pourrait-il pas déposer les repas (commandés la veille) à INV le jour de leur consommation ?

Pour les Invalides (une vingtaine d’agents sur site) : les agents ont souhaité s’organiser eux-mêmes et donc s’organisent : ceux qui viennent en transport individuel vont chercher le repas des collègues au Quai d’Orsay.

La DPS n’a pas eu de retour de problèmes rencontrés sur le site.

Thèmes : ARTT, ASA, congés, covid-19, Télétravail, Temps de travail

Règlements intérieurs ARTT en administration centrale : La course de lenteur continue !

21 avril 2016

Lors de la réunion de préparation du dernier comité technique d’administration centrale l’administration avait prévenu qu’un nombre très limité de règlements intérieurs (RI) des services seraient soumis au CTAC pour avis formel. Plusieurs projets de RI ont été retournés par la DRH aux services car ils n’avaient pas été rédigés en concertation avec les agents. La DRH a relancé les directions, appuyée par le secrétaire général.

De fait le CTAC, réuni le 24 mars à Nantes et présidé par la directrice générale de l’administration, n’examine que quatre projets de règlement intérieur : directions d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (ANMO), des archives (ARD) et d’Asie et Océanie (AS) ainsi que le Protocole (PRO).

La CFDT proteste contre cette lenteur : moins de dix RI ont été révisés entre 2013 et 2016. Si la Charte du temps et la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle sont vraiment des priorités du ministère, il devient urgent que les services consultent leurs agents. A ce propos, nous demandons que les réunions avec les agents soient mentionnées dans les projets de RI.

La DRH est, elle aussi, à la traîne

Les syndicats s’étonnent que la DRH n’ait toujours pas donné le bon exemple. L’administration répond que le processus est en cours, que « c’est long de consulter chaque agent » et « trop compliqué d’organiser une assemblée générale » (AG). La CFDT objecte que précisément, réunir les agents lors d’une ou deux AG bien préparées, permettrait d’avancer rapidement et correspondrait pleinement à la démarche Qualité de vie au travail (QVT).

Finalement les RI d’ANMO et Asie et Océanie, qui ont fait l’objet d’une consultation des personnels, sont approuvés par le comité. En revanche les projets du Protocole (pas de mention du badgeage) et des Archives (le service nantais n’a pas été consulté !) sont retirés de l’ordre du jour.

Sagha commence à livrer ses secrets  

La question du temps de travail à l’administration centrale est évoquée à nouveau lors du groupe de travail (GT) Charte du temps, le 1er avril. Il s’agit principalement

d’analyser les données obtenues par l’administration grâce à une batterie d’indicateurs dont la liste avait été définie lors du GT précédent et dont la plupart sont basés sur des relevés obtenus grâce au logiciel Sagha, système automatisé des horaires et des absences.

Trop d’agents parisiens ne badgent pas

Le premier indicateur porte sur le nombre d’agents au régime horaire ou au forfait jour. On observe que si à Nantes le badgeage est généralisé (868 agents sur 887), près de 45 % des collègues parisiens ne badgent pas. S’il est normal qu’un certain nombre (209) agents de catégorie A – notamment les agents d’encadrement – aient opté pour le « forfait jour », on ne comprend pas

que 80 agents de catégorie B et 360 agents de catégorie C ne bénéficient pas des horaires variables.

La CFDT estime qu’il faut maintenant obtenir des éléments qualitatifs et en premier lieu les raisons de ce non-badgeage. Nous demandons également à l’administration de rappeler que le badgeage est de droit commun et que la forfaitisation doit rester l’exception. Le sous-directeur RH1 promet qu’une information sera faite sur Diplonet.

Trop de badgeages hors bornes horaires et trop d’écrêtages

Il apparaît que beaucoup d’agents, à Nantes et à Paris badgent parfois avant 8 h le matin (45 % des agents C à Nantes et un quart des agents B et C à Paris). Cet élément devra être pris en compte lors de l’élaboration des RI d’administration centrale. Sans surprise, il arrive à 19 % des agents de catégorie A à Paris de badger après 20h !

Enfin, les taux d’écrêtage mesurent les durées de travail quotidiennes supérieures à 10 heures et les durées hebdomadaires supérieures à 44 heures Ce temps de travail écrêté, qui n’est évidemment ni indemnisé ni récupéré, concerne 30 % des agents de catégorie A à Paris…

 

Thèmes : ARTT, Réglement intérieur, RI ARTT, Temps de travail

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