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Administrateurs de l'État

La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

3 novembre 2025

A l’occasion du comité social d’administration ministériel (CSAM) extraordinaire du 29 octobre 2025, un projet de Décret modifiant les modalités de sélection de certains emplois supérieurs du ministère de l’Europe et des affaires étrangères a été présenté et soumis aux votes des organisations syndicales représentatives.

Ce nouveau texte :

– intègre des modifications réglementaires nécessaires à la transformation de l’emploi de directeur du protocole d’État et des évènements diplomatiques, introducteur des ambassadeurs en emploi de directeur d’administration centrale ;

– introduit une règle de quorum pour le fonctionnement de la commission d’aptitude chargée de formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes candidates à une première nomination en qualité de chef de mission diplomatique ;

– et surtout modifie les modalités de sélection des candidats à une première nomination en qualité de chef de poste consulaire.

  • La CFDT-MAE estime que ce projet n’est pas mûr et se trompe de cible

En préambule, la CFDT-MAE a tenu à remercier la Direction des ressources humaines pour l’ensemble des documents transmis et les explications de contexte ainsi que pour l’organisation d’une réunion de présentation du texte en amont du CSAM.

Toutefois, notre organisation syndicale a précisé qu’elle aurait souhaité, compte tenu de la portée de celui-ci pour nos collègues secrétaires des affaires étrangères (SAE) et attachés des systèmes d’information et de communication (ASIC), administrateurs de l’État (AE), conseillers des affaires étrangères (CAE) et ministres plénipotentiaires (MP), des échanges plus approfondis en particulier sur les nouvelles conditions de sélection des futurs consuls généraux telles que le projet de Décret modifiant le Décret n°69-222 du 6 mars 1969 modifié relatif au statut particulier des agents diplomatiques et consulaires le prévoit :

« Une commission d’aptitude est instituée pour formuler un avis sur l’aptitude professionnelle des personnes candidates à une première nomination en qualité de chef de poste consulaire. »

« Cette commission apprécie les candidatures éligibles et détermine les candidats à auditionner au regard du principe d’égal accès aux emplois publics. »

Par ailleurs, une nouvelle fois, la CFDT-MAE regrette que l’administration demande aux représentants du personnel de se prononcer en bloc sur un ensemble de modifications rassemblées dans un seul texte réglementaire plutôt qu’en divisant les votes, ce qui aurait permis aux organisations syndicales de se prononcer plus finement sur les différentes modifications proposées.

Les aspects positifs de ce projet de texte

Ce texte répond en partie aux préoccupations de notre organisation de poser des règles formelles, claires et objectives concernant la pratique actuelle des panels pour la sélection des futur(e)s consul(e)s généraux qui ne faisait pas l’objet, jusqu’à présent, d’un texte réglementaire.

Ce nouveau mécanisme de sélection pourrait même constituer un moyen supplémentaire de régulation de l’accès aux emplois de consuls généraux des AE extérieurs au ministère, tout en respectant le principe d’égal accès à ce type de poste, voire encore de permettre d’écarter certains candidats imposés au Département et qui n’auraient pas les compétences nécessaires pour exercer les fonctions de consul général, notamment en matière de management.

  • Des sérieux questionnements de forme et de fond

Néanmoins, ce projet de création d’une commission d’aptitude – tel qu’il nous a été présenté – pose à la CFDT-MAE de sérieux questionnements à la fois de forme et de fond portant tant sur le bien-fondé d’un tel comité que sur le périmètre d’application de celui-ci.

En effet, à notre sens, rationaliser, formaliser et encadrer le fonctionnement d’une commission d’affectation aurait été bien préférable à l’instauration d’une commission d’aptitude.

La question des critères de sélection se pose en amont

De même, selon nous, la question des critères de sélection se pose en amont puisqu’il n’existe pas de précisions quant à l’appréciation, par la commission d’aptitude, des candidatures éligibles et des candidats habilités à passer une audition devant ses membres, ce qui laisse la porte ouverte à une approche discrétionnaire de l’administration d’autoriser ou pas certaines candidatures et sans autres critères précis à respecter que ceux tirés « du principe d’égal accès aux emplois publics ». La CFDT-MAE demande à connaître ces critères d’appréciation d’éligibilité autorisant certains candidats à défendre leurs candidatures devant la commission.

Certes, ce dispositif existe déjà pour les primo-ambassadeurs mais, à notre sens, il conviendrait d’en faire le bilan et, de surcroît, ce qui s’applique aux emplois laissés à la discrétion du gouvernement – et donc qui relèvent d’une décision politique – n’est pas forcément transposable aux emplois de direction à l’étranger.

Quelle serait la plus-value de ce comité ?

Cette commission va évaluer « l’aptitude » de manière transverse et globale et définitive les candidats à un poste de consul général comme si le périmètre de tous les postes consulaires étaient identiques et les qualités nécessaires pour exercer les fonctions de chefs de poste consulaires également toutes similaires. Or les fonctions d’un chef de poste consulaire à Londres ou Moscou n’ont rien à voir avec celles du consul général à Haïfa, à Florence ou à la Nouvelle Orléans… Pour la CFDT-MAE, il convient de garder en tête que chaque poste consulaire représente une mission ou plusieurs missions particulières : consulaire, diplomatique, économique, culturel et d’influence…

  • L’approche « commission d’aptitude » nous semble peu pertinente  

Surtout, à notre sens, cette commission ne permettra pas d’atteindre l’objectif recherché de s’assurer de la compétence et de la capacité d’un agent à occuper l’emploi de consul général. Elle mesurera plutôt l’aptitude du candidat à mettre en valeur son parcours professionnel en audition formelle et son aisance à répondre, dans le sens souhaité, aux membres du comité. Cette commission n’évaluera pas sa capacité à gérer une crise consulaire à trois heures du matin, à négocier avec un gouvernement autoritaire, à incarner la France dans des contextes compliqués, à promouvoir nos entreprises ou encore à créer des ponts entre les cultures…

Une commission d’aptitude qui remet en cause la vocation même des corps de catégories A et A+ du Département

Enfin, nous comprenons que du côté de l’administration l’un des objectifs est de rationaliser le processus de sélection afin d’éviter d’organiser un panel par poste de consul général disponible. Certes, le but d’alléger la charge de travail de l’administration est louable mais pour la CFDT-MAE, il ne faudrait pas que cela se traduise par des effets de bord au détriment des agents titulaires de catégories A et A+ du Département aptes à occuper ce type d’emplois et dont c’est la vocation.

Une vocation à occuper des postes de consuls généraux qui passe désormais pour les secrétaires des affaires étrangères, depuis la réforme de 2023 du tableau des vocations que la CFDT-MAE a vigoureusement combattu, par un détachement préalable dans le corps des administrateurs de l’État.

La négation du parcours professionnel des agents A et A+

A cet égard, qu’entend-on par « aptitude » ? Car pour la CFDT-MAE, après 15 ans ou 20 ans d’expérience voire plus, les agents concernés A et A+ ont été, par leurs parcours professionnels et les responsabilités croissantes assumées de chargé d’affaires, de numéro 2, de conseiller politique et presse, de consul général adjoint, de SGA, de COCAC, d’adjoint au sous-directeur à l’administration centrale, déjà largement exposés à des responsabilités managériales, à l’exercice consulaire et diplomatique et à la gestion de crises et de situations d’urgence à l’étranger et ont ainsi démontré leur aptitude à gérer des équipes, à servir hors de France et à occuper des fonctions de consul général.

Dans le même temps, le Département a eu tout loisir d’évaluer au moins une fois chaque année l’aptitude et les compétences professionnelles des collègues affectés à l’étranger qu’ils soient ministres plénipotentiaires, conseillers des affaires étrangères, administrateurs de l’État, secrétaires des affaires étrangères ou encore attachés des systèmes d’information et de communication via divers dispositifs : les évaluations FANEV, les notices individuelles des missions d’inspection, les évaluations à 360° ou encore la récente évaluation sexennale [à ce jour 87 agents ont été évalués] mise en œuvre dans le cadre de la réforme de l’encadrement supérieur.

  • La CFDT-MAE revendique la mise en place d’un comité d’aptitude réglementé pour les agents extérieurs

La CFDT-MAE n’est pas opposée par principe à une évaluation rigoureuse et impartiale des candidatures aux emplois de consul général. Toutefois, nous demandons que cette évaluation soit équitable, proportionnée et fondée sur une véritable connaissance des parcours professionnels.

Ainsi, à notre sens, une commission d’aptitude ne pourrait se justifier que pour les profils extérieurs au ministère, qui n’ont pas été formés aux fonctions consulaires et diplomatiques, n’en n’ont pas l’expérience et n’ont jamais été évalués dans ce cadre, afin de s’assurer qu’ils disposent bien des compétences requises.

Nous avons tous constaté les dérives liées à certains recrutements extérieurs : profils non formés aux réalités consulaires et diplomatiques, parfois livrés à eux-mêmes, avec des conséquences lourdes pour les équipes et pour l’action et l’image de notre ministère. Une évaluation sérieuse et collégiale pourrait permettre de prévenir ces erreurs de castings et à tout le moins d’en réduire fortement le nombre.

La CFDT-MAE demande donc :

            1.        La dispense de la commission d’aptitude pour les SAE, ASIC, administrateurs de l’État et CAEMP ;

            2.        Le maintien d’une commission d’aptitude pour les profils extérieurs au corps diplomatique et consulaire ;

            3.        La définition claire, préalable et publiée des critères d’aptitude, afin de garantir l’objectivité, la traçabilité et la crédibilité des évaluations.

Réponse de l’administration :

En substance, l’administration indique que cette commission d’aptitude n’a pas été créée avec l’intention de pouvoir écarter les candidatures externes et que d’ailleurs très peu de postes de consuls généraux sont actuellement occupés par des agents hors ministère. De même, l’administration s’interroge sur la faisabilité juridique, dans un texte réglementaire, de pouvoir distinguer les agents du Département de ceux de l’extérieur.

A l’inverse, l’administration souligne que cette commission représente surtout un gain en opportunité et une chance pour les agents du ministère de pouvoir postuler désormais sur plus de 3 postes de consul général (avant en moyenne, les panels étaient limités à trois par agent) et qu’elle constitue aussi un gain en efficacité pour les directions du MEAE, en particulier celles de la DRH et de la DFAE.

Elle relève que c’est un moment privilégié pour les candidats de pouvoir se projeter, de faire un bilan et d’exposer les acquis de leur parcours qui leur permettront d’incarner les fonctions de consul général, y compris pour les agents qui n’ont pas développé de compétences particulières dans le domaine consulaire. Du côté du Département, c’est l’occasion de tester les motivations, les capacités et la détermination des candidats à s’investir dans les fonctions de chef de poste consulaire, ce qui représente un saut qualitatif significatif dans la carrière des agents concernés et donc que l’avis de la commission est utile à cet égard.

L’administration ajoute que les critères de leadership et d’encadrant, d’incarnation du rôle de consul général et de représentation de la France, de vision stratégique et de connaissances « métier » sont mis en valeur et appréciés et qu’ils constituent une grille d’évaluation des candidats pour accéder à l’emploi de consul général au regard d’un référentiel de compétences.

S’agissant de la sélection des agents auditionnés, l’administration précise qu’elle est réalisée de manière transparente et professionnelle et qu’elle permet également de filtrer les candidatures de profils extérieurs, certes aux parcours brillants, mais qui peuvent parfois s’avérer peu en adéquation avec les attendus du poste.

L’administration signale que les avis consultatifs du comité valent pour l’ensemble des postes de consuls généraux sur lesquels se portent les candidats et elle confirme que les anciens consuls généraux et ambassadeurs en sont dispensés.

Cette commission sera mise en œuvre dans le cadre du mouvement de la Transparence 2026.

* * *

La CFDT-MAE a voté CONTRE ce projet de Décret.

Les autres organisations syndicales présentes ayant voté POUR, le texte ne sera pas soumis à un autre vote lors d’un prochain CSAM extraordinaire.

Thèmes : Administrateurs de l'État, ASIC, CAEMP, Commissions, conseillers des affaires étrangères, Consuls généraux, CSAM, Dialogue social, Emplois de direction, ministres plénipotentiaires, Panels, secrétaire des Affaires étrangères

La CFDT-MAE rencontre le Délégué à l’encadrement supérieur du MEAE – 13 mai 2025

2 juin 2025

Le 13 mai dernier, une délégation de la CFDT-MAE, composée de Léo Laporte, élu à la CAP n°2, Emmanuel Mouriez, permanent syndical et Thierry Franquin, secrétaire général de la CFDT-MAE a eu l’occasion d’échanger avec Cédric Manuel, le Délégué ministériel à l’encadrement supérieur, accompagné de Rémy Martin, Sous-directeur de la stratégie des ressources humaines.

Un tour de table ouvert et constructif avec le Délégué à l’encadrement supérieur

Cette rencontre, organisée à notre demande, avait pour finalité de faire un tour de table sur les sujets d’actualité concernant l’encadrement supérieur au MEAE et, en particulier, obtenir des précisions sur les modalités d’intégration des agents A dans le corps des administrateurs de l’État (AE) après un détachement sur emploi fonctionnel ou à la discrétion du gouvernement, conformément à l’article 5 du Décret relatif à ce corps (Décret n° 2021-1550 du 1er décembre 2021 portant statut particulier du corps des administrateurs de l’État).

  • Intégration des agents A dans le corps des administrateurs de l’État après un détachement sur emploi fonctionnel ou à la discrétion du gouvernement

En effet, d’après notre lecture, l’arrivée prochaine de l’échéance des 5 années des premiers détachements sur emplois laissés à la décision du gouvernement (au MEAE : ambassadeurs et CG à Jérusalem) et sur emplois fonctionnels de direction en France (sous-directeurs) et à l’étranger (consuls généraux et 81 numéros deux listés par arrêté du 16 avril 2022) va rendre éligibles un certain nombre d’agents classés en catégorie A à une intégration dans le corps des AE.

Le Délégué à l’encadrement supérieur (DES) confirme qu’il partage notre lecture de l’article 5 mais relève que le texte a récemment évolué et que l’accès au corps des AE par cette voie a été contingenté (cf infra). Il note, toutefois, que l’article prévoit que les agents éligibles à une intégration sont ceux occupant un emploi supérieur de niveau I, II et III, ce qui correspond bien à nos emplois supérieurs en France et à l’étranger.

Il souligne que la modification de l’article 5 a été probablement souhaitée par la DGAFP afin de limiter le flux des entrées, par cette voie, dans le corps des AE.

Le Délégué rappelle que s’il existe une date de mise en œuvre de l’article – au 1er janvier 2023 – à l’inverse aucune date n’a été précisée pour le début de la prise en compte des 5 années de détachement dans un emploi supérieur. Ainsi, par exemple, un SAEP ayant occupé un emploi de sous-directeur et un autre emploi supérieur de 2020 à 2025 serait en théorie éligible à une promotion par intégration. A l’étranger, les 81 emplois de direction de numéro 2 d’ambassade ou de consuls généraux (à l’exception de Jérusalem) n’étant pas précédemment considérés comme des emplois supérieurs, cette exégèse du texte n’est pas acquise et n’a pas été confirmée par la DGAFP. Cela n’est évidemment pas le cas pour les emplois d’ambassadeurs/ambassadrices et de consul(e) général(e) à Jérusalem qui sont laissés à la décision du gouvernement.

A priori, il n’apparaît pas nécessaire que ce détachement de 5 années dans un emploi supérieur, passé ou présent, ait été réalisé de manière continue puisque cela n’est pas prévu par les textes.

  • En outre, le décret prévoit que les agents concernés doivent avoir bénéficié de l’évaluation dite sexennale

Des interrogations sur la procédure à suivre voire des difficultés de tous ordres risquent fort d’apparaître pour l’intégration des agents de catégorie A dans le corps des AE et il conviendrait de les anticiper pour les traiter en amont, voire de les corriger par anticipation.

Le Délégué à l’encadrement supérieur indique qu’à ce stade, peu d’agents sont éligibles à ce dispositif car il implique que les intéressés aient déjà occupé effectivement des emplois supérieurs et ai bénéficié d’une évaluation sexennale comme le prévoit le décret. Et ceci est vrai pour toute la fonction publique. A l’heure actuelle, peu d’agents sont donc éligibles à ces modalités d’intégration mais on peut supposer que leur nombre va s’accroitre dans les prochaines années.

Dans ces conditions, le Délégué précise qu’après la validation du comité « parcours et carrière » deux dossiers de SAEP ont été transmis par le MEAE à la DGAFP, en vue d’une intégration.

Il ajoute que l’article 3 du Décret n° 2021-1550 dispose désormais que le nombre d’intégrations, au titre d’une même année, ne peut être supérieur à 10 % des emplois ouverts à une promotion au titre du tour extérieur au titre de l’année en cause. Ainsi, si l’on prend le nombre de promus de l’année dernière par cette voie de recrutement, soit 76, cela signifierait que 7 à 8 agents seulement pourraient être promus au titre de l’article 5, et ceci pour l’ensemble des administrations et pas simplement du seul MEAE.

Le DES et le Sous-directeur de la stratégie des ressources humaines indiquent que le décret n°2021-1550 prévoit que les agents intégrés au titre de ce mécanisme peuvent rester en fonction jusqu’au terme de leur affectation (le décret indique qu’ils « peuvent poursuivre, dans l’intérêt du service, leur détachement dans l’emploi dans lequel ils sont détachés au moment de leur intégration. Dans ce cas, ils sont maintenus dans cet emploi jusqu’au terme du détachement »). Le décret prévoit par ailleurs que les agents intégrés suivent en principe une formation dispensée par l’Institut national du service public (mais dont les modalités n’ont à ce stade pas été fixées par la DGAFP et l’INSP).

Est-ce que les postes de COCAC de type Médicis ont vocation à devenir des emplois fonctionnels ?

Le Sous-directeur de la stratégie des ressources humaines précise que le projet d’ajouter les postes de COCAC, soumis au comité Médicis, à la liste des emplois fonctionnels suppose une assise suffisante en matière de masse salariale.

  • S’agissant du nombre de promotions au tour extérieur dans le corps des AE pour les années à venir 2025-2027, quelle est l’estimation de la volumétrie pour les agents issus du MEAE ?

Nous avions retenu de nos précédents échanges avec nos autorités, la difficulté pour l’administration, compte tenu de la nature même de l’exercice interministériel, de pouvoir sanctuariser avec certitude une volumétrie annuelle fixe pour le MEAE (un quota de 20 places en 2025). En effet, si le Département avait bien l’intention de retenir en interne une pré-sélection de 40 candidats, il n’existait pas de certitude que le comité de sélection interministériel, après l’oral, les admette tous comme lauréats. Mais, peut-être, le sujet a-t-il évolué depuis ?

Le DES répond qu’effectivement, au jour d’aujourd’hui, il n’existe pas de certitude que sur la quarantaine de dossiers retenus par le ministère et présentés à la sélection interministérielle, 20 agents du MEAE soient effectivement retenus, puisqu’il s’agit d’une épreuve orale. Il souligne toutefois que le Département se donne tous les moyens possibles pour aider les collègues candidats pour y parvenir au travers des outils de préparation mis en place avec l’ADC et précise qu’un représentant du Ministère siègera dans chaque sous-comité du jury, ce qui permettra notamment d’expliquer aux autres membres du comité de sélection interministériel les spécificités de nos métiers et des profils de nos agents.

Le traitement des candidatures à cette sélection est assuré par la sous-direction des parcours et notamment par le bureau des titularisations, des intégrations et des promotions (DRH/PARCOURH/TIP). La pré-sélection des dossiers qui seront présentés au niveau interministériel est actuellement en cours, avec un comité ministériel.

  • Remplacement des agents lauréats du tour extérieur qui seront affectés à l’INSP au 1er février 2026

Même si cela concernera peu de personnes (une vingtaine au maximum), la CFDT-MAE souhaiterait que la DRH anticipe ces départs en cours d’année, qui vont affecter les services, surtout quand il s’agit d’agents exerçant des fonctions d’encadrement dans un circuit de validation hiérarchique (sous-directeur, chef de bureau etc). Que prévoit la DRH pour combler les absences de ces agents ? Des missionnaires de renfort ?

La question se pose, effectivement, et relève du périmètre de la sous-direction des parcours.

  • Formation des agents

L’académie diplomatique et consulaire (ADC) va lancer prochainement un nouveau cycle de formation pour les agents A qui sont rentrés au Ministère depuis 10 ans. C’est une bonne initiative mais quid des autres agents ? A quel moment la formation de type « Programme Exécutif », des sous-directrices et sous-directeurs, sera-t-elle étendue à tous les agents A qui occupent des fonctions d’encadrement ? Cela serait certainement utile aux agents qui souhaitent préparer, à court ou moyen terme, le tour extérieur.

Par ailleurs, la CFDT-MAE salue les efforts de la Délégation ministérielle à l’encadrement supérieur pour la préparation des candidats au tour extérieur (publications sur Diplonet, rappels, coaching personnalisé etc)

Le Délégué confirme que le coaching ainsi que des outils de mentorat sont développés dans le cadre de la DES. C’est une évolution positive qui correspond aussi à une demande des encadrants du MEAE. Le catalogue de l’ADC, quant à lui, prévoit des formations plus collectives. L’ensemble, complémentaire, est destiné à renforcer une culture managériale au sein du Département. Le Délégué cite par exemple des exercices de mises en situation très réalistes avec des acteurs formés pour cela dans le cadre des programmes de formation des managers par l’Académie diplomatique.

  • Les collègues concernés par une inter-affectation

Quant aux agents relevant directement du périmètre de la DES, en écho à un point évoqué dans lors de la rencontre entre la CFDT Fonction publique et la Déléguée interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (DIESE), Isabelle Braun-Lemaire, la CFDT-MAE considère important de connaître le nombre de collègues concernés par une inter-affectation.

Le DES rappelle que la volonté de la DIESE est de pouvoir mutualiser les solutions d’emplois au sein des différentes administrations pour les agents de catégorie A+ qui seraient sans fonctions et dont le parcours professionnel se situerait en 3ème partie de carrière. Il cite l’exemple du « mécénat de compétences » auprès d’organismes reconnus d’utilité publique, qui a été mis en œuvre pour la première fois au MEAE, mais qui reste néanmoins une situation exceptionnelle.

Au Ministère, en lien avec l’académie diplomatique et consulaire (ADC), la piste du projet de transmission de l’expérience acquise des agents en fin de carrière vers ceux qui débutent leurs parcours constitue, très certainement, une voie intéressante à explorer.

Par ailleurs, il conviendrait de se mettre d’accord sur la définition des agents sans fonctions : parle-t-on « d’inter-affectation » ou bien simplement d’agents « en instance d’affectation », les deux termes pouvant recouvrir des réalités bien différentes.

  • Existe-t-il un engorgement des carrières des AE ?

On constate que certains administrateurs de l’État, y compris parmi les plus jeunes, occupent à la Centrale des fonctions de chargé de mission ou analogues, dont un certain nombre semblent relever de missions ponctuelles à accomplir.

Le Ministère n’a fait qu’accompagner au mieux la réforme de la haute fonction publique et répondre à la demande exprimée par les agents et les organisations syndicales de prévoir plus de promotions dans le corps des administrateurs de l’État.

  • La CFDT-MAE milite pour une sélection fondée sur des critères transparents et professionnels

Tant pour les affectations que pour les promotions des encadrants supérieurs, la CFDT-MAE a toujours milité, et continue de le faire, pour promouvoir auprès de l’administration une sélection des candidats fondée sur des critères transparents et centrée davantage sur les parcours professionnel que sur des connaissances théoriques.

Plusieurs adhérents nous ont ainsi interpelés sur le fait que dans la réalité, il semblerait que les affectations ou les promotions de certains agents interviennent plutôt sur la base de leurs compétences académiques et du poids hiérarchique des cadres du Département qui les recommandent.

Le résultat de tout cela est que certains encadrants supérieurs se retrouvent parfois en face de situations et de problématiques qu’ils ont du mal à gérer, souvent par manque d’expérience de terrain et d’encadrement d’équipes dans leurs fonctions précédentes. Comment évolue la réflexion au Département à cet égard ?

Pour le Département, il s’est agi en 2023 et 2024, souligne le Délégué, d’encadrer l’exercice de promotion de 40 collègues dans le cadre d’un dispositif resserré prévoyant la présentation des candidatures, à l’oral, devant un collège interne constitué de 3 agents du Ministère avec une personnalité qualifiée externe. Aujourd’hui, le dispositif n’est plus le même et l’oral des candidats se déroule devant un jury interministériel composé de 16 cadres supérieurs et dirigeants, dont le regard sera forcément croisé et pluriel.

Le Délégué ministériel à l’encadrement supérieur ne peut que recommander aux candidats du MEAE, comme cela a été dit lors d’un webinaire dédié à ce sujet en début d’année, de préparer plusieurs mois en amont le passage devant le comité. Il conseille de bien s’imprégner du rapport du jury des années précédentes, y compris les questions présentées en annexe, et de s’informer quotidiennement sur l’ensemble des politiques publiques en lisant Le Monde. La lecture des rapports les plus récents de la Cour des Comptes sur les politiques publiques peut s’avérer également particulièrement pertinente. La formation mise en place avec l’ADC, avec le prestataire qui prépare plusieurs agents d’autres ministères mais aussi avec l’aide de l’IGPDE qui met à disposition des fiches actualisées, permet de fournir une aide inédite à cette préparation.

Car en effet, le jury considère qu’un futur administrateur de l’État doit connaître et maîtriser les grands sujets d’intérêt général ; des sujets que traitent effectivement plus souvent les candidats des autres administrations dont le périmètre d’activité est surtout focalisé sur le territoire national. Le jury attend également une capacité de réflexion autour de ces sujets, pas seulement du « bachotage ».

Qu’envisage-t-on pour renforcer encore cette culture du management dans l’encadrement supérieur ?

Le Délégué répond que l’évaluation-bilan sexennale, prévue par la réforme de l’encadrement supérieur, est mise en œuvre depuis 18 mois, ce qui constitue une avancée positive à la fois pour l’administration mais également pour les agents concernés. Ensuite, la réforme de l’évaluation à 360°, en réduisant la périodicité de l’exercice, autrefois annuelle et en l’opérant après un an dans les fonctions, permet désormais un suivi plus attentif et systématique des 180 agents évalués, avec un entretien prévu pour chacun d’entre eux quel que soit le résultat de l’évaluation. Un suivi particulier des situations plus difficiles est assuré par la DES pour fournir l’accompagnement nécessaire.

Pour le reste, le Délégué confirme que l’idée est bien de progresser dans la culture managériale. C’est une thématique que le Département ne prend pas à la légère. D’ailleurs, pour beaucoup de primo-ambassadeurs, c’est le premier sujet qu’ils mettent en avant dans les besoins qu’ils évoquent ou les questions qu’ils se posent et c’est encourageant. Mais le management n’est pas une science parfaite et il convient de créer et de développer les outils adaptés pour l’encadrer et pour pouvoir diffuser les bonnes pratiques.

Thèmes : Administrateurs de l'État, Catégorie A, Management, Postes à l'étranger, Réforme de l'encadrement, sae

Encadrement supérieur de l’État : la CFDT rencontre la DIESE – 16 avril 2025

22 avril 2025

Une rencontre bilatérale a eu lieu entre la Déléguée interministérielle à l’encadrement supérieur de l’État (DIESE), Isabelle Braun-Lemaire, et la CFDT Fonctions publiques représentée notamment par sa secrétaire générale, Mylène Jacquot. 

  • Un besoin d’échanges plus réguliers

La CFDT a souligné le besoin d’échanges réguliers pour discuter et débattre des problématiques de l’encadrement supérieur de l’État.

Nécessité de réunir la formation spécialisée « encadrement supérieur »

La CFDT a, en particulier, mis en avant la nécessité de réunir au plus tôt la formation spécialisée (FS) « encadrement supérieur » du Conseil supérieur de la fonction publique de l’État (CSFPE) après un an sans réunion. En réponse, la Déléguée DIESE a convenu de l’intérêt de réunir cette instance qui permettra de formaliser un certain nombre de thématiques et d’avoir des débats sur ces sujets. 

  • Les points que souhaitent voir aborder la CFDT

Parmi les points qui pourraient être abordés lors des prochaines réunions de la FS figurent les lignes directrices de gestion interministérielles LDGI (dont une 1ère version avait été soumise au CSFPE) et les données statistiques sur les parcours professionnels des agents à différentes étapes de leurs carrières (au début, au milieu et à la fin).

Point d’étape sur le travail effectué par les délégations ministérielles à l’encadrement supérieur

La CFDT a également souhaité qu’un temps d’échange soit accordé aux collègues en instance d’affectation, ce qui suppose un point d’étape sur le travail effectué par les Délégués à l’encadrement supérieur dans les ministères (DES) en lien avec la DIESE. 

  • Pilotage de la réforme de l’encadrement supérieur

S’agissant du pilotage de la réforme de l’encadrement supérieur, il est important pour la CFDT Fonctions publiques de pouvoir revoir et améliorer les points suivants :

Sur la connaissance des effectifs

Le corps des administrateurs de l’État comprend 5 106 fonctionnaires soit 27% des effectifs sur une population totale de 18 961 agents appartenant à l’un des corps de cadres supérieurs figurant à l’annexe II du décret n° 2022-760 du 29 avril 2022 portant application de l’article L. 412-1 du code général de la fonction publique. Pour mémoire, les autres corps sont ceux des ingénieurs et des administrateurs et inspecteurs généraux de l’INSEE (27,5%), des magistrats administratifs et financiers (13,5%), des corps en extinction (3%) [celui du CAEMP au MEAE] ainsi que divers autres corps (29%) tels que ceux des architectes, des conservateurs, des directeurs des services pénitentiaires et des médecins et pharmaciens.

Les données anonymisées doivent encore faire l’objet d’un important travail à réaliser (la DIESE devrait s’appuyer sur l’outil VINCI). 

Sur les parcours et le suivi des effectifs

Des progrès sont encore à faire, notamment sur le suivi des agentes et agents qui exercent à l’extérieur des périmètres ministériels. 

Sur les comités Parcours et carrières

Le travail d’accompagnement effectué est appréciable mais il est maintenant indispensable d’encadrer l’utilisation des résultats individuels et collectifs ainsi que la conservation d’un certain nombre d’éléments d’évaluation. Des règles déontologiques de base doivent à présent être formalisées.

Sur la dynamique managériale

Une dynamique managériale doit permettre de passer de la gestion et de l’accompagnement individuels à une dimension plus collective. Là aussi, la CFDT demande la mise en place de règles déontologiques transverses couvrant l’ensemble des champs ministériels concernés. 

Sur les collègues en instance d’affectation

La CFDT a indiqué être prête à entrer en concertation, voire en négociation, sur un cadre de gestion qui permettrait de définir aussi les règles de rémunération. 

Sur l’application de la réforme aux corps techniques

Après des mois d’attente, la réforme devrait s’étendre aussi aux collègues des corps techniques. 

Sur la formation continue des cadres supérieurs de l’État 

Les prochaines semaines permettront d’avoir de premiers échanges sur le rôle et la place de l’Institut national du service public (INSP), après la publication attendue d’un rapport d’inspection sur le sujet. 

  • Intégration des agents A dans le corps des administrateurs de l’État après un détachement sur emploi fonctionnel ou à la discrétion du gouvernement

Enfin, la CFDT a alerté sur les conditions de mise en œuvre de l’accès au corps des administrateurs de l’État (AE) par intégration au titre de l’article 5 du Décret relatif à ce corps (Décret n° 2021-1550 du 1er décembre 2021 portant statut particulier du corps des administrateurs de l’État).

En effet, l’arrivée prochaine de l’échéance des 5 années des premiers détachements sur emplois laissés à la décision du gouvernement (au MEAE : ambassadeurs et CG à Jérusalem) et sur emplois fonctionnels de direction en France (chefs de service, sous-directeurs) et à l’étranger (consuls généraux et 81 numéros deux listés par arrêté du 16 avril 2022) va rendre éligibles un certain nombre d’agents classés en catégorie A à une intégration dans le corps des AE.

A cet égard, des difficultés et des interrogations de tous ordres risquent fort d’apparaître pour l’intégration des agents A dans le corps des AE et il conviendrait de les anticiper pour les traiter en amont, voire de les corriger par anticipation. 

Thèmes : Administrateurs de l'État, ASIC, Catégorie A, Promotions, secrétaire des Affaires étrangères

Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?

11 février 2025

Sollicitée par plusieurs de nos adhérents, la CFDT-MAE a adressé un courrier, le 5 février dernier, au Directeur général de l’administration et de la modernisation avec copie au Directeur des ressources humaines, pour appeler leur attention sur la situation particulière des collègues qui ont été admis sur la liste complémentaire, dans le cadre du concours pour l’accès au corps des administrateurs de l’Etat « concours d’Orient » (AEO) au titre de l’année 2024.

Un concours d’Orient particulièrement exigeant et sélectif 

C’est ainsi que les 71 agents présents au concours interne d’Orient d’administrateurs de l’Etat au titre de 2024 se sont soumis à cet exercice difficile et exigeant, qui impose, pour s’approprier les épreuves, une préparation intensive de longue haleine nécessitant au passage de consentir à de nombreux sacrifices personnels et familiaux (soirées, week-ends et congés consacrés aux révisions).  

L’admission se joue souvent à peu de choses

En outre, la CFDT-MAE note que le jury, dans son rapport, souligne que le niveau écrit des candidats « s’est avéré très relevé » et que « du fait de l’excellent niveau des candidats en général et des admissibles en particulier, l’admission (ou l’échec) se joue souvent à peu de choses. »

  • Les agents admis sur la liste complémentaire s’interrogent légitimement sur leurs perspectives de carrière et d’évolution statutaire

En effet, dans un contexte d’extinction du concours de Conseiller des affaires étrangères en 2022, puis de maintien exceptionnel d’un concours AEO organisé par le Quai d’Orsay en 2023 et 2024, ces agents s’interrogent, légitimement, sur leurs perspectives de carrière et d’évolution statutaire. A partir de 2025, le recrutement des administrateurs de l’Etat par la voie Orient relèvera désormais de l’INSP en lien avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Les 13 agents concernés représentent une chance pour le Quai d’Orsay

8 candidats par la voie interne et 5 par la voie externe ont été admis sur la liste complémentaire et espèrent depuis près d’un an, partagés qu’ils sont entre espoir et inquiétude, d’être recontactés par la DRH. Ces admis sont bien peu par rapport aux 80 (2×40) recrutements exceptionnels de SAE dans le corps des administrateurs de l’Etat par la voie de la promotion interne, au titre des années 2023 et 2024, et c’est aussi une chance pour le Quai d’Orsay.

  • Les candidats admis via le concours interne ont démontré la qualité de leur parcours, la solidité de leurs connaissances et une motivation à toute épreuve

Ceci est particulièrement vrai pour les candidats admis sur la liste complémentaire via le concours interne. Ces collègues ont su démontrer le mérite de leur parcours à un jury qui a reconnu leurs grandes qualités humaines et professionnelles, tout en faisant preuve de solides connaissances dans les matières techniques, la maîtrise d’une langue rare et une capacité à mener de front leur carrière de secrétaire des affaires étrangères et la préparation d’un concours d’une extrême sélectivité (1 seul admis par section géographique).

La CFDT-MAE considère indispensable de pouvoir donner une chance à ces agents de poursuivre leur carrière à des postes d’encadrement supérieur

A l’heure où l’administration cherche à recruter des talents, des personnalités agiles et curieuses, des femmes et des hommes capables de s’engager pour le service public, il nous semble indispensable de pouvoir donner une chance à ces agents de poursuivre leur carrière à des postes d’encadrement pour porter la voix du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à l’international, en interministériel et face à des enjeux qui ne feront que croître dans les décennies à venir.

Qui mieux que ces agents motivés et méritants, dont le parcours témoigne de leur diversité et de leur persévérance, sauront exercer et valoriser, en accédant enfin au bénéfice du concours, les carrières et les métiers d’aujourd’hui et de demain de ce Ministère ?

Thèmes : Administrateurs de l'État, concours, concours CAE cadre d’Orient, concours interne, Promotions

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Projets immobiliers à Nantes : toujours rien à l’horizon…

La CFDT-MAE intervient au CSAC pour dénoncer l’écart grandissant du barème des primes mensuelles entre les catégories d’agents !

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La CFDT dit NON à la création d’une « commission d’aptitude » chargée d’établir la liste des candidat(e)s éligibles aux emplois de consuls généraux !

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