Les représentants CFDT-MAE sont intervenus une fois de plus au comité technique ministériel du 13 mai 2015 pour regretter que les mesures de revalorisations coût-vie ne bénéficient pas toujours aux collègues recrutés locaux travaillant dans les établissements à autonomie financière (Institut français et instituts de recherche) et proposer des remèdes à cette situation injuste.
« Lors d’un précédent CTM, vous aviez exprimé, Monsieur le Président, votre étonnement quand la CFDT vous avait interpellé sur la différence d’application des mesures de revalorisation coût-vie des recrutés locaux, selon qu’ils travaillent en ambassade, en consulat ou en établissement à autonomie financière (EAF).
Or il semble que la situation n’ait pas encore évolué, certains EAF n’appliquant pas les revalorisations décidées par la commission interministérielle pour des raisons purement budgétaires, en l’absence de dotation complémentaire.
La CFDT souhaite que des solutions soient trouvées par l’administration (DRH/RH3/RL et DGM) pour que les 3.500 recrutés locaux du réseau culturel puissent bénéficier de ces revalorisations comme leurs collègues de chancellerie, consulat ou résidence.
A cet effet, la CFDT demande que des instructions claires soient données aux chefs de poste et aux services communs de gestion pour qu’ils consultent systématiquement les responsables d’EAF lors de leur réponse à la note diplomatique circulaire et qu’ils procèdent avec eux au chiffrage du coût global d’une éventuelle revalorisation.
La CFDT souhaite également que des dotations complémentaires soient allouées aux EAF, dans les postes éligibles au dispositif coût-vie ou, à défaut, que des arbitrages soient rendus pour inciter les ordonnateurs principaux des établissements à flécher des moyens vers la priorité que constitue les revalorisations salariales des recrutés locaux.
Le directeur général de l’administration répond à la CFDT que « les instructions et la pratique vont dans le sens de l’harmonisation » et qu’il convient de « respecter les mesures coût-vie ». En pratique « on module la durée pour préserver l’emploi » c’est-à-dire que les mesures sont parfois appliquées avec un peu de retard pour les prendre en compte dans les budgets des établissements. Le DGA note notre proposition consistant à donner instruction aux chefs de poste de se concerter, sur ce point, avec leurs conseillers de coopération et directeurs d’EAF.