Les relations entre la France et l’Afrique ne cessent de se détériorer ces dernières années, ce qui est un drame pour nos collègues recrutés locaux qui vivent dans ces pays.
Après le Niger et le Soudan, c’est maintenant le Burkina Faso qui est en danger.
Que deviennent nos collègues à Bobo Dioulasso ? Alors que l’Institut français fonctionne et que la médiathèque est ouverte au public, certains ont été mis en chômage technique depuis plusieurs mois et le travail ne repose plus que sur quelques-uns au bord du burn out. Combien de temps cette situation va-t-elle pouvoir durer ? Est-ce le licenciement économique qui les attend ?
La CFDT-MAE partage l’inquiétude de nos collègues de Bobo Dioulasso toujours plus isolés qui ne voient pas comment la situation va pouvoir s’améliorer en 2025. La CFDT-MAE attend de l’administration qu’elle fasse tout pour préserver la santé au travail et l’emploi de celles et ceux qui continuent courageusement, en dépit des tensions, à représenter la France localement.