A l’occasion du comité social d’administration centrale (CSAC) du 5 novembre dernier, notre expert, après avoir remercié la DRH pour la note transmise relative aux primes et indemnités à l’AC, est intervenu tant sur le volet indemnitaire (I) que sur le volet budgétaire (II) de ce dossier.
I- Ainsi, notre expert a souhaité rappeler deux demandes fortes, déjà précédemment portées par la CFDT-MAE lors du CSAM de mai 2025, et restées jusqu’à présent sans réponse :
- La demande d’harmonisation des montants d’IFSE entre les groupes 1 et 2 des agents de catégorie C. L’écart actuel d’environ 50 euros par mois n’a aucune justification réelle et ce, d’autant plus que les missions exercées sont très proches. Notre syndicat demande en séance à l’administration que ce point soit réexaminé ;
- L’obligation de la mise en œuvre du réexamen quadriennal de l’IFSE prévu par les textes de 2014, et qui n’a toujours pas été organisé au MEAE. En effet, deux cycles auraient déjà dû avoir lieu : la CFDT-MAE souhaite donc connaître le calendrier et les critères retenus pour sa mise en œuvre.
En réponse, l’administration a semblé peu ouverte à notre demande d’harmonisation des primes des groupe 1 et 2 pour les adjoints de chancellerie et, concernant le réexamen des primes des agents tous les 4 ans, a souligné que cela n’impliquerait pas forcément une revalorisation de l’IFSE versée aux agents concernés.
Convergence des primes mensuelles IFSE pour les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires
De même, notre expert a relevé – en lien avec notre proposition de convergence des primes faite à l’administration dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère – que l’administration indiquait dans la fiche transmise aux organisations syndicales que « s’agissant de l’harmonisation des niveaux de primes IFSE entre les différentes catégories, la réflexion ne pourra être engagée que si le ministère dispose d’une enveloppe budgétaire le permettant ».
La CFDT-MAE a par conséquent demandé une explication de texte de ce passage et a posé les questions suivantes :
– de quelle harmonisation s’agit-il ?
– et pour quelle(s) catégorie(s) d’agents ?
II- Des marges budgétaires non utilisées
Sur le plan budgétaire, la CFDT-MAE a rappelé qu’une enveloppe catégorielle inscrite au projet de loi de finances (PLF) 2025, d’un montant de près de 2,9 millions d’euros, était destinée à financer des mesures catégorielles. Ces crédits, selon la CFDT-MAE, auraient pu permettre une revalorisation des primes en administration centrale.
La CFDT-MAE a demandé confirmation du montant de cette enveloppe pour 2025 et des mesures effectivement financées. L’administration a confirmé ce chiffre de 2,9M€ et précisé que ces crédits avaient été consacrés à la revalorisation des salaires des ADL et à celle des majorations familiales.
En séance, la CFDT-MAE a demandé confirmation du montant de cette enveloppe et a souhaité se faire préciser les mesures catégorielles qu’elle avait effectivement permises de financer.
En réponse, l’administration a confirmé le montant du retour catégoriel et a précisé qu’il avait été consacré à la revalorisation des salaires des ADL et des majorations familiales.
La CFDT-MAE regrette que l’administration n’ait pas envisager d’affecter une partie de ces crédits catégoriels disponibles, près de 3 millions d’euros !, à une revalorisation des primes en administration centrale, dont le coût resterait limité au regard du montant de l’enveloppe budgétaire.