Au niveau confédéral, la CFDT a choisi de ne pas s’associer à l’appel de la CGT : les revendications sont floues et il n’y a pas eu de concertation préalable.
En ce qui concerne la CFDT-MAE, nous respecterons cette consigne. D’autant que la dernière grève intersyndicale, dont le mot d’ordre était trop général, n’a pas été un franc succès : à peine 2% de grévistes à l’administration centrale et dans le réseau, tous syndicats confondus… Quel sens peut avoir un mouvement qui ne rassemble qu’une poignée de personnes ?
Il semblerait que la grève mobilise plus avec un objectif précis et dans un cadre limité, comme par exemple celle des collègues au consulat général de France à Los Angeles dernièrement.
Il y aura, de toutes façons, des combats qui nous attendent avec la loi sur la réforme de la Fonction publique qui devrait être votée au mois de juin, pour une application en septembre ou au 1er janvier 2020. Il faudra alors se faire entendre clairement, et faire le poids.
Nos adhérents sont bien sûr libres, à titre individuel, de participer à ce mouvement. En ce qui nous concerne, nous préférons garder nos forces de mobilisation pour le moment où elles auront le plus d’efficacité.