La gestion du centre de formation linguistique (CFL) a été longuement évoquée par la CFDT lors du comité technique ministériel.
Les faux vacataires deviennent enfin des vrais contractuels
Notre syndicat a demandé un état précis des effectifs et de leur situation (CDI/CDD et vacataires) ainsi qu’un échéancier précis des contractualisations. Il a salué la démarche en cours de régularisation de la situation des « vacataires », dont il faut comprendre qu’il s’agit de personnels payés à la vacation mais qui occupent des emplois permanents, par l’octroi de contrats. Il a demandé de clarifier les critères selon lesquels les formateurs contractualisés obtiennent des contrats dont la quotité varie (40%, 70%, 100%).
Pour ce qui est des vacataires, nous avons développé les questions relatives notamment à la non rémunération de toutes les heures de présence.
Certaines méthodes de management doivent être revues car le CFL nous est décrit comme un lieu de tensions
Des anomalies sont en effet à relever. Les vacataires sont d’une part encouragés à rechercher du travail ailleurs compte tenu de l’extrême précarité de leur situation, mais en même temps tenus à une extrême disponibilité, qui dans certains cas confine à l’élasticité, en raison notamment de délais de prévenance inexistants entre les demandes de test et la date de réalisation de ces derniers. Or un emploi à temps incomplet (40 pour cent) ne va pas de pair avec une disponibilité qui lui serait disproportionnée.
Les formulaires d’évaluation par les stagiaires des formations suivies contiennent in fine une rubrique vraiment gênante car il est demandé au stagiaire d’indiquer s’il veut poursuivre les cours, en substance « avec ce formateur seulement, avec ce formateur ou avec un autre, ou surtout pas avec ce formateur ». Ce genre de question excède la limite de ce qu’il convient d’appréhender dans une évaluation sur la qualité d’un cours.
Enfin, le « guide des bonnes pratiques à l’attention des formateurs linguistiques et de l’équipe administrative du CFL » pourrait utilement être revu.
Ces anomalies seraient nous semble-t-il corrigées par l’instauration d’une concertation réelle et d’une communication de qualité. L’administration a proposé un groupe de travail associant les syndicats, groupe où tout sera remis à plat et où il sera répondu dans le détail à toutes les questions qui ont été soulevées par la CFDT. Ce groupe de travail se réunira le 16 décembre 2013.