Sur la question des espaces collaboratifs et nouveaux espaces de travail, la CFDT-MAE redit son opposition ferme au flex office .
Le « flex-office » fait l’objet de tant de critiques car il est mis en place dans un souci de diminution des coûts immobiliers, puisque le nombre de places proposées est inférieur (voire très inférieur) au nombre d’agents concernés.
La fin du bureau attitré peut aussi devenir synonyme de discriminations cachées. Ainsi, le flex office pour les personnes en situation de handicap qui requièrent un aménagement de poste spécifique n’est pas possible. Par ailleurs, le bureau met tout le monde sur un pied d’égalité (même fauteuil, même matériel informatique…).
Au cours d’une journée de travail, les activités sont variées et l’agent aura donc aussi des besoins différents en termes d’espace et de moyens. Des officiers d’état civil n’ont aucunement besoin d’évoluer dans un espace collaboratif pour travailler autour d’une table en mode « atelier ». Par ailleurs, un bureau attitré n’est pas qu’un lieu servant à travailler, c’est un repère essentiel de la journée de travail, pour soi et ses collègues, ne serait-ce que lorsque l’on veut savoir où trouver une personne dans le bâtiment ou se sentir accueilli le matin.
Nous avons été informés à Nantes le 24 juillet dernier, au plein cœur des vacances d’été, d’un projet de nouveaux espaces de travail à Breil IV avec une trentaine d’agents du SCEC. Pour la CFDT-MAE le principe de réversibilité doit pouvoir s’appliquer si cette période probatoire se révèle peu concluante.
La CFDT-MAE est et restera contre le flex office qui conduit à la dégradation des conditions de travail.
Nous déplorons l’absence de dialogue social sur ce sujet dans les instances compétentes, les OS sont mises devant le fait accompli puisque des aménagements ont déjà été réalisés dans certaines directions à Paris sans que nous en soyons informés au préalable. Ce qui est pourtant contraire aux préconisations de la circulaire de la Première ministre qui recommande que « Toutes les évolutions envisagées devront être précédées d’un dialogue social de qualité avec les représentants du personnel en associant les agents à toutes les étapes. »
Ce sujet du réaménagement des espaces de travail doit faire l’objet d’une négociation, notre administration doit associer pleinement les organisations syndicales avant tout réaménagement des espaces de travail dans les services qui se développent progressivement à notre insu. Pour la CFDT-MAE notre administration doit fournir aux agents des conditions de travail satisfaisantes dans ses locaux et garantir une place de travail pour chacun.