A partir d’un cas individuel ayant révélé une gestion aveugle, potentiellement illégale et révoltante sur le plan humain de la part d’une antenne de l’institut français au Maroc à l’encontre d’une recrutée locale sommée de partir à la retraite à 60 ans, sans qu’elle remplisse les conditions donnant droit à pension, la CFDT a saisi l’administration sur ce cas individuel ainsi que sur les conditions de départ à la retraite des binationaux et le respect de leurs droits.
L’administration a modifié la décision faisant grief à l’agente en permettant son maintien sur un emploi de niveau équivalent jusqu’à l’ouverture des droits de l’intéressée (62 ans).
Elle a par ailleurs indiqué que les cas similaires seraient traités au cas par cas et avec bienveillance.
La CFDT, qui reste vigilante, poursuivra son combat en vue du plein respect des droits de nos collègues recrutés locaux, tant en matière d’emploi que de couverture sociale.