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Une réunion très attendue sur la « méthodologie du dialogue social »

21 octobre 2016

 

 

Le 19 septembre dernier s’est réuni pour la première fois un groupe de travail « méthodologie en matière de dialogue social », réclamée depuis des années par la CFDT, qui avait  déploré, lors du dernier comité technique d’administration centrale un « manque de rendez-vous réguliers sur les conditions du dialogue social et les moyens alloués aux organisation syndicales » et fait valoir que « Ce type de rencontre, une ou deux fois par an, permettrait d’éviter certaines initiatives unilatérales regrettables comme l’embargo sur le verbatim ou la limitation du nombre d’experts aux réunions des comités techniques, ainsi que de longs échanges de mails. »

La réunion est présidée par la directrice des ressources humaines. La CFDT est représentée par Sihem Aidel, Patricia Raveau-Violette, Stéphane Basse et Thierry Duboc.

 

Pour la CFDT, il n’y a jamais trop de dialogue social

La CFDT rappelle que, contrairement à d’autres organisations syndicales (OS), elle ne se plaindra jamais qu’il y ait trop de dialogue social. Nous sommes disponibles les vendredis et veilles de fêtes carillonnées et il convient que le dialogue social ne s’interrompe pas à chaque congé scolaire (Toussaint, février, printemps).

La CFDT demande la réactivation des groupes de travail « agents contractuels » en sommeil depuis trois ans  et « agents de catégorie C » (même remarque)  (accord de l’administration pour réactiver le GT catégorie C).

Depuis quelques mois l’administration a estampillé « groupes de travail » toutes les réunions organisées en amont des comités techniques, ce qui a pour effet d’en réserver l’accès aux organisations représentatives, c’est-à-dire celles qui ont des élus au CTAC  ou au CTM. En revanche les autres organisations (Solidaires, associations corporatistes) peuvent participer aux réunions de concertation ponctuelles, voire aux rencontres avec le ministre.

Les réunions de dialogue social internes aux services (par exemple pour la mise à jour des règlements intérieurs ARTT) feront l’objet d’une attention particulière et donneront lieu dans la mesure du possible à des comptes rendus.

La CFDT demande aussi à ce que les permanents nantais puissent bénéficier, en tant que de besoin et cela restera exceptionnel, d’une prise en charge pour certaines réunions à Paris, car même si les visio-conférences sont désormais la règle, elles ne permettent pas la même participation. RH1 rappelle que le système de visio-conférence a été institué pour éviter les déplacements mais qu’il n’y a pas de refus absolu de la part de l’administration si la nécessité du déplacement l’exige.

 

Plus de visibilité sur l’agenda du dialogue social

Les dates des comités techniques (CTM et CTAC) et des réunions des groupes de travail et de concertation  sont mises en ligne dans Diplonet dès qu’elles sont connues, l’objectif étant de définir un calendrier sur une période de plusieurs mois. Ce calendrier précisera également dans la mesure du possible les échéances de la DPS (comité d’action sociale, CHSCT, commissions logement, restauration, prestations sociales  et subventions).

La CFDT sollicite un calendrier prévisionnel de plus de six mois pour les groupes de travail les plus importants (dialogue social dans les postes , RL, corps SIC, DGM, Charte du temps), pour permettre une meilleure lisibilité sur l’année.

L’administration répond qu’elle préparera un calendrier suffisamment à l’avance. De leur côté, les organisations syndicales feront connaitre à l’administration leurs échéances importantes (conseils syndicaux, congrès…) afin d’éviter les conflits d’agenda.

Administration et syndicats conviennent de fixer les dates des instances formelles de telle manière que les représentants des personnels disposent du  temps nécessaire à leur préparation (deux jours pour le CTM, un jour pour le CTAC et une demi-journée pour le CAS).

 

L’épineuse question des experts aux comités techniques

La CFDT, qui n’a pas digéré le psychodrame de 2015 lors duquel le bureau du dialogue social avait brutalement contingenté la participation d’experts admis à participer aux comités techniques et la prise en charge, parmi eux, des militants nantais, souhaite une clarification.

L’ensemble des OS estime que le modus vivendi évoqué par l’administration est en fait une décision unilatérale de sa part qui n’est pas conforme aux textes et qu’il convient de revenir à la pratique précédente, étant entendu que les syndicats n’abusent pas de cette possibilité.

La DRH admet qu’il y a aussi trop d’experts côté administration et déclare vouloir appliquer le décret encadrant la présence d’experts au CTM avec « souplesse » pour qu’il corresponde mieux à la situation particulière du MAE, dont une partie des agents se trouvent en poste à l’étranger. Elle accepte de lever le contingentement des experts aux CTAC et CTM tout en gardant la possibilité de désigner des « experts tous points ».

 

Dialogue social dans les postes, pas de temps à perdre pour la rédaction d’un texte encadrant les CCL

La CFDT rappelle la promesse faite fin 2014 par l’administration de travailler sur un texte réglementaire concernant les commissions consultatives locales, compétentes pour les questions individuelles relatives aux recrutés locaux, comme c’est déjà le cas pour les CTPE. L’administration, qui avait apparemment oublié cet engagement, propose d’organiser une réunion sur le sujet.

Toujours au sujet des CCL, la DRH rappelle qu’elle veille à la mise en œuvre rigoureuse des instances de dialogue social dans les postes. Les ambassadeurs sont régulièrement sensibilisés dans ce sens. Les OS sont invitées à faire part à l’administration des dysfonctionnements qui leur sont signalés dans les postes, en complément de la vigilance qu’elle attache également de son côté sur ce point.

 

Relocalisation des syndicats après les travaux du Quai d’Orsay

Les OS ont été invitées à confirmer leur choix (site principal à Convention ou au Quai d’Orsay) et à préciser leurs besoins dans l’optique du projet Quai d’Orsay 21. La CFDT, seule pour l’instant à avoir formulé ses demandes par écrit, rappelle qu’il faudra appliquer un calcul arithmétique global pour les sites de Paris et Nantes en tenant compte de la représentativité.

 

Droit syndical des recrutés locaux

La CFDT demande des éclaircissements sur le statut des décharges d’activité de service (DAS)  en poste, tantôt sur du droit syndical ministériel, tantôt sur du droit local. Le sous-directeur RH1 déclare qu’il faut s’attacher au décret et signaler si celui-ci n’est pas respecté.

 

Intervention lors des séminaires et journées d’accueil

La CFDT regrette le format de plus en plus étriqué des interventions des syndicats lors des journées et séminaires d’accueil, comme cela a été le cas aux dernières journées d’accueil des retours de poste où les OS n’ont pas été invitées à prendre la parole et ont été confinées dans une salle à l’écart. L’administration tient compte de cette demande et s’engage à allonger la durée d’intervention lors des sessions de retour de poste et à organiser des interventions conjointes RH1D / OS.

 

Les élections de 2018 vont arriver très vite

La CFDT alerte l’administration sur le fait qu’on est déjà presque à mi-mandat. Il faut se mettre au travail dès maintenant pour élaborer un protocole électoral qui a encore fait cruellement défaut en 2014 et trancher la question du vote électronique. L’administration acquiesce, annonce une réunion ad hoc d’ici la fin de l’année et rappelle qu’il s’agit là d’une des prérogatives de la nouvelle cheffe de bureau du dialogue social…

Le secteur des visas doit revenir au MAEDI

21 octobre 2016

Le comité technique d’administration centrale, réuni le 12 octobre 2016, est revenu, à la demande de la CFDT sur les liens entre la sous-direction de la politique des visas (MAE / direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire) et la sous-direction des visas (MININT / DGEF / direction de l’immigration).

Le partage des compétences entre MININT et MAE n’a rien de « positif »

Contrairement à l’ASAM-UNSA qui déclare en séance qu’il existe un « partage positif des compétences » entre les deux services, la CFDT estime que la création de la SDPV traduit la duplication des moyens de l’Etat sur le sujet des visas. Ceci résulte de la double tutelle MININT/MAEDI. Ainsi, il y a un bureau de la réglementation à la SDV et un bureau de la réglementation à la SDPV, un bureau du pilotage et des systèmes d’information à la SDV et un bureau du pilotage au MAE.  Ce n’est pas lisible par les postes qui ont du mal à comprendre qui fait quoi.

La double tutelle complique et ralentit considérablement le processus de décision : les instructions aux postes doivent partir sous double timbre, la modification de l’Instruction générale sur les visas doit être validée des deux côtés…

Dans le cadre de la convention de gestion, le MAE doit veiller à la préservation des emplois de la SDV, essentiel au bassin d’emploi nantais. Le risque de suppressions d’emploi, sur lesquelles le MAE n’aurait pas son mot à dire, est important.

Le MAE doit veiller à ce que les emplois de la SDV soient pourvus par des agents du MAE. Depuis quelques années, on constate un grignotage des postes de cadres par des agents du MININT et des Affaires sociales.  Cela risque de conduire progressivement à une érosion de l’expertise visa au sein du MAE, et une ouverture des postes de responsables des services des visas à l’étranger à des agents hors MAE.

Pour l’efficacité de l’Etat et le bon déroulement de carrière des agents, il faut que la SDV revienne dans le giron du MAE  !

 

Vigilance sur le grignotage des compétences et des postes

La directrice générale de l’administration promet de transmettre ce message au cabinet du ministre.

Le sous-directeur de la politique des visas minimise les doublons dénoncés par la CFDT, estimant que les compétences sont réparties entre passeports officiels (SDPV), passeports perso (SDV) et visas d’adoption (MAI).

Un représentant de RH1 confirme que, contrairement à ce qui est prévu dans la convention de gestion signée en 2014, le ministère de l’Intérieur ne nous a pas avertis de ses besoins annuels. Il faudra repréciser quelques points de cette convention pour préserver nos intérêts. La DGA conclut en réaffirmant qu’il faudra effectivement rester vigilant et ne pas accepter le grignotage des compétences et des postes.

Protection sociale complémentaire : la CFDT-MAE met en avant le principe de solidarité pour le référencement d’un opérateur

14 octobre 2016

La réunion est présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), accompagné des chefs de bureau RH1B et RH1E et de la nouvelle Déléguée pour la politique sociale (DPS). La CFDT est représentée par Anne Colomb et Thierry Franquin.

Le référencement, à quoi ça sert ?

Le principe du référencement a été instauré par le Décret 2007-1373 du 19 septembre 2007  afin que les employeurs de la fonction publique d’Etat puissent – sous certaines conditions – continuer à aider financièrement les opérateurs assurant la protection sociale complémentaire des agents de droit public (actifs et retraités) sans enfreindre le droit communautaire. La mutuelle des affaires étrangères (MAEE), opérateur « historique » qui gère également le centre 533 de sécurité sociale, est le seul organisme « référencé », depuis le 1er janvier 2009, par le Département avec qui elle a signé une convention valable, après prolongation, jusqu’au 31 décembre 2016. (pm. l’aide financière du ministère oscille, ces dernières années, entre 900 000 et 1 200 000 euros par an).

Le renouvellement au 1er janvier 2017 :

Afin de pallier les insuffisances constatées, lors de la procédure de référencement de 2008, en matière de transparence, de concurrence et de suivi des transferts solidaires, la circulaire DGAFP/DSS du 27 juin 2016 a prévu et encadré une procédure d’appel d’offres ouvert à tous (mutuelles, institutions de prévoyance et compagnies d’assurance). Au MAEDI, la date limite de dépôt des offres a été fixée au 20 septembre dernier et une commission va se réunir pour choisir, pour la période 2017-2023, après analyse des offres, un organisme parmi les candidats qui se seront manifestés.

Le couplage « santé-prévoyance »

La protection sociale des agents du MAEDI est assurée par la sécurité sociale. En complément, pour la part non couverte par cette dernière, les agents sont libres de s’assurer auprès d’un organisme de leur choix. S’il est référencé, outre la couverture « santé », l’organisme comprendra obligatoirement un volet « prévoyance » permettant de compenser la perte de traitement (décès, invalidité et incapacité), comme le prévoit le décret de 2007.

La structure de l’offre « santé »

Pour répondre à l’appel d’offres, le cahier des charges « santé et prévoyance » du Département impose trois niveaux de protection aux organismes candidats au référencement : une couverture minimale appelée « Sécurité », une couverture moyenne dite « Essentielle » et enfin une couverture plus importante nommée « Renforcée ».

Contre l’avis des syndicats, le risque « dépendance » est optionnel

Bien que le décret ne mentionne pas une telle exclusion, la circulaire exclut le référencement des opérateurs proposant des contrats incluant obligatoirement la perte d’autonomie alors que la plupart des organismes offrent déjà cette possibilité. Dans le cahier des charges « santé et prévoyance » du MAEDI, la « dépendance » est optionnelle et signalée comme étant traitée hors convention de référencement.

  • La CFDT regrette le manque de dialogue social

Le sous-directeur RH1 indique que le sujet est difficile et complexe et que compte tenu du calendrier et de la date de publication de la circulaire, il n’a pas été possible d’effectuer, en amont, un travail de concertation avec les organisations syndicales sur la définition du cahier des charges dont le périmètre a été calqué sur celui déjà existant. La CFDT regrette que ce dialogue social, en particulier sur les besoins spécifiques des agents – pourtant spécifié dans la circulaire – n’ait pu avoir lieu.

  • La CFDT met l’accent sur la solidarité

Pour la CFDT, il s’agit de pérenniser les solidarités intergénérationnelle, indiciaire et familiale. C’est la raison pour laquelle nous 1°) plaidons pour un opérateur unique 2°) appelons l’attention sur le risque de changer d’opérateur de référence. En effet, il s’agit de continuer d’équilibrer les risques et d’éviter un « dumping social » de la part d’un nouvel opérateur qui n’attirerait que les jeunes agents en bonne santé en laissant de côté les malades et les plus âgés au sein de l’opérateur historique.

S‘agissant du degré effectif de solidarité entre les adhérents, nous souhaitons qu’une pondération significative soit accordée au caractère social du référencement par rapport aux critères financiers de solvabilité.

  • La CFDT milite pour l’inclusion de la garantie « dépendance »

La solidarité c’est aussi l’inclusion de la couverture de la dépendance dans l’offre proposée. Cette garantie ne coûte rien au ministère puisqu’elle ne fait l’objet d’aucune participation de l’employeur. La CFDT considère que la question de la perte d’autonomie, liée au vieillissement, sera de plus en plus prégnante et qu’elle doit être prise en charge collectivement.

  • La CFDT défend le principe du précompte sur salaire

La solidarité, c’est enfin la conservation par l’administration du précompte comme modalité de paiement des cotisations, notamment pour fidéliser et simplifier la relation des agents – certains en difficulté – avec l’opérateur.

Commentaires :

LA CFDT prend acte du fait, qu’elle déplore, d’avoir été privée de la possibilité de participer à la définition du cahier des charges et notamment des besoins spécifiques de couverture sociale des fonctionnaires et agents publics, tant actifs que retraités. Elle sera particulièrement vigilante, comme le prévoient d’ailleurs les textes, sur le suivi du respect des obligations de l’organisme que le ministère choisira de référencer. Notre attention portera, en particulier, sur le contrôle des transferts solidaires et les évolutions à apporter quant aux remboursements des frais médicaux (par exemple en matière d’optique et de soins dentaires).

 

 

Guide prévention des violences sexistes et sexuelles au travail – 2016

14 octobre 2016

L’Union départementale de Paris de la CFDT s’est fixé l’objectif d’impulser des actions sur le thème de l’égalité professionnelle et la lutte contre les violences sexuelles au travail. En 7 ans, plus de 2 000 militants ont été formés à la prévention des violences sexuelles et sexistes au travail. A ce titre elle édite ce guide qui ambitionne d’être un support à l’action syndicale de terrain.

 

Consulter le guide prévention des violences sexistes et sexuelles au travail – 2016.

Parlons Travail : participez à une enquête sans précédent sur le travail !

11 octobre 2016

Nous vous proposons de participer à une enquête sans précédent sur le travail. Elle est ouverte à tous ceux qui ont quelque chose à dire sur le travail en France, adhérents ou non à la CFDT.

Parlons Travail est une enquête interactive qui vous permet à la fois de donner votre avis et d’accéder aux résultats en temps réel pour comparer vos réponses à celles des autres répondants.

Vos réponses, ainsi que toutes les autres données collectées, sont absolument et strictement confidentielles.

Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes : les recrutés locaux hors labellisation ? – 30 septembre 2016 –

7 octobre 2016

Le chargé de projet et les services de la DRH présentent la démarche de labellisation, lancée au MAEDI en application d’une invitation faite en ce sens à chaque ministre par le ministre de la fonction publique, le 2 juillet 2015, chaque administration devant être, d’ici à la fin 2016, en mesure de candidater au « Label Diversité »  et au « Label Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes ». Ce qui nécessite, au préalable, une évaluation des procédures en matière de ressources humaines.

 

Un calendrier très serré

La CFDT remarque que l’objectif est de travailler concomitamment sur les deux labels, dans un calendrier particulièrement contraint (objectif fin 2016, début 2017).

 

Le MAEDI travaillera en premier lieu sur le « Label Egalité »

La CFDT interroge sur les retours d’expérience des ministères labellisés (ministères sociaux et ministères financiers). Pour les ministères sociaux, l’accent est mis lors de ces retours sur la constitution de l’équipe projet et la désignation d’un référent qui dirige les travaux.

La question est également posée sur les modalités de constitution de la cellule d’écoute qui devra être mise en place et sur son positionnement interne/externe à la DGA/DRH. Ce dernier point n’est pas encore tranché. Sur la possible mobilisation des capteurs autres que la cellule d’écoute – le Médiateur notamment – l’administration précise qu’ils seront bien évidemment mobilisés et que les travaux seront menés en liaison avec le pôle « Égalité des chances » de la DRH.

 

La CFDT critique le périmètre de la démarche qui oublie les RL

L’exercice est certes louable, mais son périmètre – qui doit être représentatif de l’administration concernée en matière d’effectifs (couvrir au minimum 25 %), de métiers et de procédures RH – demeure critiquable car il sera axé sur les agents de droit public en administration centrale et dans les postes. La démarche devra être, au moins à terme, complétée en incluant les recrutés locaux pour prendre tout son sens au MAEDI.

 

Un raisonnement bancal qui « ne tient pas la route »

La CFDT souligne le caractère paradoxal du raisonnement soutenu pour exclure d’emblée les recrutés locaux de la réflexion et souligne que l’argument retenu pour ce faire, à savoir, « Les législations étrangères applicables aux agents de droit local (ADL) ne sont pas compatibles, pour la plupart d’entre elles, avec les exigences du label « Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes », peine à convaincre. En effet, il s’agit de mesurer la politique de l’employeur, en l’occurrence celle du MAEDI, en matière d’égalité professionnelle et de diversité, et non pas de mesurer le degré de compatibilité de la loi locale avec l’objectif poursuivi dans ces domaines. Cela est d’autant plus vrai que, s’agissant de la diversité, le cahier des charges AFNOR précise bien que « l’organisme ne saurait donc en aucun cas prétendre que lui-même, ses produits ou ses services sont en conformité avec la législation et/ou la réglementation nationale ou internationale, par le simple fait qu’il est titulaire et/ou dispose d’une attestation de labellisation « label Diversité ».

L’intérêt de la labellisation est de faire reconnaître une démarche et il est curieux d’exclure toute une catégorie d’agents de la population de référence. Ceci est d’autant moins explicable que, par ailleurs, la démarche doit être entreprise dans une optique « métiers » et que les recrutés locaux représentent, dans certains métiers, une part substantielle des effectifs.

 

Commentaire

La CFDT est consciente que les données relatives aux recrutés locaux sont encore lacunaires et elle relie sa remarque à celles précédemment faites, notamment lors du CHSCT de juin 2016 sur la nécessité d’intégrer dans le bilan social à la DRH les données relatives aux recrutés locaux, ce qui, à moyen terme, devrait être réalisable compte tenu du cadre du dialogue social mis en place dans les postes depuis près de deux ans. Il doit être envisagé d’élargir en conséquence le périmètre de réflexion dans les années qui viennent et lors du renouvellement des labels.

D’abord quelque peu crispée sur ce point, l’administration n’a pas rejeté l’idée d’une évolution. Mais il est clair que le calendrier ne permettra pas d’inclure les recrutés locaux dans la première phase de l’exercice, ce qui est préjudiciable quant à la pertinence de la démarche.

Ça bouge au bureau de la section CFDT-Paris ! – 26 septembre 2016

7 octobre 2016

La section des adhérents CFDT-MAE à Paris  a tenu le 26 septembre 2016 son Assemblée Générale de rentrée.

Une vingtaine d’adhérents s’est retrouvée à cette occasion dans la cafétéria de Convention.

 

Cette rencontre a permis d’exposer le rôle d’une section au sein d’un syndicat ainsi que les activités que la section de Paris a pu développer au cours de l’année passée : Heures Mensuelles d’Information sur le harcèlement moral, sur le harcèlement sexuel, les questions immobilières   et le handicap.

Un retour sur le Congrès du syndicat qui s’est tenu en juin 2016 à Bierville (Essonne) a permis de présenter les amendements aux statuts qui y ont été validés et le projet final de la résolution d’orientation. Cette résolution d’orientation guidera la ligne politique du syndicat pour les quatre prochaines années. Elle intègre ainsi les amendements déposés par la section Paris relatifs aux licenciements des RL, la création d’un barème pour les affectations, le versement en avance des majorations familiales, etc.

 

Le retour sur les dernières rencontres de la CFDT-MAE  avec la DGAM (le 31 août), le  Ministre (le 16 septembre)  et le bureau RH1D-Dialogue Social (le 26 septembre)  a été l’occasion de présenter les actualités de notre syndicat.

 

Enfin, le bureau de la section Paris a été renouvelé. 14 membres dont 11 nouveaux ont été élus, à qui nous souhaitons la bienvenue et que nous remercions pour leur engagement!

Comme il est de coutume, un pot de l’amitié est venu conclure cette AG.

 

La composition du bureau de la section Paris, saison 2016/2017:

 

Youri KHELIFI

Elodie TEXIER

Claire LE FLECHER

Aline KANDALAFT

Sihem AIDEL

Thierry FRANQUIN

Bogdan MYTROWYTCH

Carine BRUNET

Carole NIQUET

Virginie LIANG

Fabien TALON

Marie  MAISONNET

Thibaut PENDUFF (Secrétaire de section)

Rodolphe PAULIN

Thèmes : Section Paris

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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