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Groupe de travail de la filière SIC – 16 décembre 2016

31 janvier 2017

La CFDT était représentée à ce groupe de travail par M. Yves COURANT, M. Benoit POTOT, M. Philippe TOULOUT en visio à Nantes et M. Xavier OZANNE en visio de Vienne.

Le GT SIC était réuni à l’initiative de l’administration afin de faire le point sur la mission de M. BLAREL, le tableau RIFSEEP des ASIC et l’annonce de l’accord du guichet unique de la fonction publique pour l’adhésion au protocole Jacob pour les ASIC.

La nouveauté de cette rencontre était une visio à 3 ; en effet notre représentant à la CAP des SESIC M. OZANNE en poste à Vienne était en liaison avec Paris et Nantes.

M. Blarel confirme son calendrier pour une publication fin mars de son rapport en ayant intégré les remarques de son pré rapport prévu pour fin décembre. Il espère faire un rapport utile. Il indique qu’il a rencontré tous les agents de la DSI, les responsables des CRASIC en visio, les organisations syndicales, les représentants aux CAP des SESIC et des ASIC, les directions « métier », la DRH, des DSI d’autres administrations. Les comparaisons sont difficiles à cause de la spécificité du MAEDI. La problématique est globale, elle ne concerne pas seulement les ASIC et SESIC. Il dresse un constat 13 ans après son départ de la tête du service que la vague numérique est là, et que la demande de services informatiques de la part des directions a augmenté de manière exponentielle. Ces demandes sont souvent refusées par manque de moyens plutôt humains que financiers de la part de la DSI, les directions se tournant alors vers des achats externes avec les problèmes d’intégration dans le système d’information du ministère. L’inter-ministérialité permettrait de mieux organiser les emplois, éviter les doublons, éviter la concurrence entre les administrations en uniformisant les rémunérations, chaque administration y apporterait ses compétences telles que l’éducation nationale avec ses offres de formations.

M. Blarel a constaté une véritable incompréhension entre la DSI et le reste du MAEDI ; il existe également un fossé entre la carrière des agents SIC et celle des autres agents du ministère.

La question est de savoir si le MAEDI doit se servir de la DSI comme levier pour se moderniser ; dans ce cas, il faut recruter (donc être plus attractif), fidéliser (donc mieux organiser les carrières) et former les agents ; donc accorder à la DSI des moyens.

Au vu de la disparition des attachés analystes à la DSI (il en resterait 1), M. Blarel n’est pas pour la fusion des corps telle que demandée par la CFDT, et il reconnait que les faibles effectifs des corps ASIC et SESIC en font des proies de choix pour la fonction publique. La fusion a été écartée par le ministère et il n’y pas de discussion dans ce sens aujourd’hui. Les buts sont plus importants que les moyens statutaires. La fusion ne doit, selon lui, être envisagée que s’il n’y a pas d’autre moyen. Pour la CFDT, l’utilisation de l’argument de la disparition des attachés analystes est léger pour justifier une opposition à la fusion des corps.

Pour ce qui est des temps de séjour à l’administration centrale qui ont tendance à s’allonger, M. Blarel revient sur la genèse du corps des ASIC et rappelle qu’à sa création en 1998 ce corps avait vocation à servir en centrale , son gonflement de 75 à près de 100 agents a aggravé les problèmes. Il revient aussi sur le fait que l’administration, lorsqu’elle présente la carrière aux futurs agents, n’est pas très honnête en annonçant un départ en poste au bout de 3 ans.   -les ASICs sont trop nombreux. On gagnerait à mieux gérer les corps. La discussion revient sur le futur et les moyens de la DSI dans le MAEDI du futur. Il pense qu’il faut redonner aux ASIC le niveau d’ingénieurs.

Le débat porte sur le périmètre d’intervention des agents de la DSI en poste et sur l’étendue de l’informatique pour les autres services de l’Etat et, au sein du ministère, sur l’émergence de nouveaux acteurs tels que la DSD qui possède maintenant plus de serveurs que la DSI (serveur pour le contrôle des accès, surveillance vidéo, etc.) ou la montée en puissance de la DIL avec les « bâtiments intelligents « et le positionnement de la DSI sur ces dossiers. M. Ozanne confirme de son poste que l’agent DSI est de fait l’agent DSI de l’Etat à l’étranger.

M. Manuel indique avoir reçu une réponse du guichet unique concernant l’inscription pour les ASIC au protocole Jacob et que pour valider il y aura un CTM extraordinaire début février avec également l’adhésion des ASIC au PPCR.

L’adhésion au RIFSEEP pour les ASIC a été reportée au 1er juillet 2017. Concernant le barème, il est pour le moment encore indicatif ; la DRH y travaille encore, le barème concernant les SESIC est encore à l’étude. Le problème est que le passage au RIFSEEP doit se faire à priori à coût nul.

Le ministère espère quand même trouver un peu d’argent pour que cette réforme soit mise en œuvre intelligemment et mieux acceptée par les agents. Ce qui s’annonce comme une discussion difficile avec Bercy.

Pour sa mise en application, ainsi que pour l’application de la RIFSEEP aux SESICs, il y aura d’autres réunions du groupe de travail.

 

Protocole PPCR : des primes à la Centrale améliorées pour tous les adjoints de chancellerie de 2ème et de 1ère classe – 31 janvier 2017

31 janvier 2017

Les collègues des anciens grades d’adjoints administratifs de chancellerie de 2ème et 1ère classe et d’adjoints techniques de chancellerie de 2ème et 1ère classe ont pu constater, dès la première paye de 2017, une augmentation de 23 euros bruts de leur prime mensuelle (appelée I.F.S.E, sur la feuille de paie, ce qui signifie indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise).

Revalorisation indemnitaire suite à la mise en place du protocole PPCR

Cette hausse est la conséquence directe de la mise en œuvre, au Département, du protocole PPCR (parcours professionnels, carrières et rémunérations), qui, en fusionnant les anciens grades d’adjoint de chancellerie de 1ère classe et d’adjoint de chancellerie principal de 2ème classe, au sein d’un nouveau grade appelé C2 (adjoint de chancellerie principal de 2ème classe), a autorisé l’attribution de primes supérieures aux anciens adjoints de 1ère classe et, par un effet d’aspiration, permis l’attribution de leur ancien barème de primes aux ex-adjoints de 2ème classe reclassés dans le grade C1 d’adjoint de chancellerie.

Le protocole PPCR valorise les carrières de tous les agents de catégorie C

Au-delà de cette évolution indemnitaire favorable à certains agents, le volet statutaire et indiciaire de la réforme PPCR a permis, tout grade et toute filière confondus, une revalorisation des parcours de l’ensemble des agents de catégorie C, à compter du 1er janvier 2017 :

  • Un gain indiciaire suite au reclassement sur des nouvelles grilles

Cette revalorisation, sous forme de points supplémentaires d’indice majoré attribués dans les échelons des nouveaux grades,  sera échelonnée de 2017 à 2020. Pour les adjoints de chancellerie de 1ère classe, il s’agit d’un reclassement dans un grade supérieur suite à la fusion des échelles 4 et 5 ;

  • Une amélioration des retraites grâce au basculement primes / points

Cela se traduit par le transfert d’une partie des primes en 3 points d’indice majoré supplémentaires auxquels est ajouté un 4ème point afin de compenser les cotisations retraites (soit environ 19 euros bruts).

  • Une augmentation de la valeur du point d’indice majoré

Indissociable de l’accord PPCR, cette revalorisation générale porte sur l’ensemble du traitement brut et de l’indemnité de résidence en France des agents (+1,2% de revalorisation du point d’indice majoré – inchangé depuis juillet 2010 – en deux fois, soit 0,6% en juillet 2016 et 0,6% en février 2017) ;

  • Une meilleure fluidité des carrières répartis sur trois grades

Enfin, tout comme les agents de catégories A et B, les agents C bénéficient, à présent, d’une carrière plus fluide  avec le passage de quatre à trois grades et l’assurance de pouvoir dérouler sa carrière sur, au moins, deux grades différents.

Commentaire :

La CFDT se félicite que les agents de catégorie C les moins rémunérés aient pu bénéficier – quel que soit l’emploi occupé – d’une revalorisation indemnitaire annuelle de +276 euros bruts. S’agissant du volet statutaire et indiciaire du PPCR, qui profite à tous, la CFDT a bien conscience que certaines mesures, prises individuellement, puissent paraître modestes à certains agents et que d’autres se sentent moins gagnants que leurs collègues quant à l’application effective de telle ou telle disposition du protocole. Cependant, pris dans son ensemble, le nouveau dispositif PPCR contient des avancées intéressantes pour les fonctionnaires du Département et notamment de catégorie C, comme, par exemple, la transformation de primes en points d’indice, premiers pas sur lesquels s’appuiera la CFDT pour continuer à revendiquer d’autres évolutions positives en ce domaine ainsi que la revalorisation régulière du point d’indice.

 

 

 

Création d’une nouvelle agence de la coopération française et de la cohésion sociale : la CFDT écrit au Premier ministre.

24 janvier 2017

Les syndicats CFDT-SGEN, CFDT-CULTURE et CFDT-SYNAMI  ont réagi au rapport de Thierry Lepaon, qui prévoit de remplacer notamment le Centre international d’études pédagogiques  (créé en 1945) par une « Agence de la langue française et de la cohésion sociale ». Le MAEDI, où siège la Mission de la langue française et de l’éducation ainsi que la Sous-direction du développement humain, n’est jamais cité dans le rapport, alors qu’il est un partenaire important du CIEP, dont le conseil d’administration est traditionnellement présidé par une personnalité du Département.

Lire le courrier

Plateforme participative pour les adhérents CFDT

24 janvier 2017

 

Depuis son congrès confédéral de Marseille en 2014, l la CFDT a lancé un chantier d’évolution de son organisation. A ce titre, le bureau national confédéral a décidé d’ouvrir une plateforme participative aux adhérents entre février et mars 2017.

————————–

L’objectif de participons.cfdt.fr,  qui est déjà ouverte aux syndicats, est de concevoir des pistes de solutions pour faire évoluer le fonctionnement et la structuration de la CFDT dans la perspective du congrès de Rennes 2018.

 

Voir  la lettre de Vincent Bergé.

participons.cfdt.fr.

La commission restauration réunie en urgence pour ramener le calme dans les cantines parisiennes – 18 janvier 2017

24 janvier 2017

 

Le 11 janvier dernier, la section CFDT-MAE de Paris a adressé à ses adhérents le message suivant :

(…) Depuis le début de cette année, la société Elior  a pris la suite de la société Eurest  pour le marché de restauration collective sur les sites de Convention, du Quai d’Orsay et de la Courneuve.

Les premiers retours de nos militants, plutôt mauvais, sont confirmés par l’administration elle-même qui vient d’écrire aux organisations syndicales : « Nous sommes conscients des différents dysfonctionnements rencontrés dans les restaurants dans le cadre de la mise en place du nouveau marché. Nous vous proposons de nous réunir avec la société Elior le mercredi 18 janvier à 15.30»

Pour préparer utilement cette rencontre, nous souhaitons recueillir l’avis de nos adhérents. Merci donc de bien vouloir nous faire parvenir tes commentaires sur la qualité des mets et du service si tu as déjà eu l’occasion de prendre des repas dans l’un des trois restaurants administratifs précités.(…) »

Les 11 et 12 janvier, 25 collègues ont répondu, souvent de manière très circonstanciée, à ce sondage. Qu’ils en soient ici remerciés.

La Délégation pour la politique sociale et la société Elior ont répondu à la plupart des préoccupations exprimées par nos adhérents lors de la commission restauration du 18 janvier.

 

La qualité des mets semble être en progression

Pour trois adhérents CFDT qui trouvent que la qualité a baissé depuis le changement de titulaire du marché (« légumes insipides »,  « salade verte pas fraîche » , « il manque une viande blanche », « trop de surgelé, on se croirait chez Picard ») sept, au contraire, estiment que c’est meilleur voire « c’est bien meilleur et très largement ». Une amélioration, ces derniers jours, est pointée par deux adhérents.

Elior indique que la part des produits surgelés a beaucoup diminué au profit du frais.

 

Diminution du choix, surtout après 12h30

La diminution du choix est pointée dans huit réponses : « moins de choix », « choix très limité », « le constat est qu’il y a moins de choix mais que c’est meilleur » [commentaire : en effet « une offre réduite chaque jour mais plus qualitative » figure parmi les objectifs assignés à Elior dans le cadre du nouveau marché]

Surtout, beaucoup d’adhérents déplorent que le choix diminue drastiquement à partir de 12h30 : « ceci aggrave le problème de file d’attente en début de service », « presque plus de choix après 13 h. Depuis le début du mois faute de choix je n’aurai mangé que des grillades mal cuites, des frites grasses, du riz sec et de la galette des rois », « jamais de soupe après 13 h », « les rédacteurs sont allés déjeuner à la cantine à 13h. Ils sont remontés aussitôt car il n’y avait plus rien à manger. Certains sont donc sortis déjeuner à l’extérieur, d’autres ont acheté à manger et mangé dans les bureaux », « la publicité du prestataire sur ses objectifs de limitation des gaspillages en devient assez énervante ; moins de gaspillage, c’est bien, mais si nous pouvions avoir de quoi manger sur toute l’amplitude des deux heures d’ouverture, ce serait mieux et permettrait aussi de cibler hors de l’heure de pointe ».

Elior explique qu’au démarrage il avait une estimation du nombre de convives – donc de matières premières à commander – inférieur à la réalité. « Il y aura quelques réglages à faire au niveau du réassort ».

 

Qu’est-ce qu’on mange à midi ? Vivement l’affichage dynamique sur grand écran et l’appli Time Chef !

Une demi-douzaine de commentaires négatifs : « menu pas visible », « le bio est mal identifié », « le manque d’affichage aggrave les embouteillages », « signalétique pas claire », « toujours pas d’affichage dynamique pour connaître la composition des plats, le nombre des calories, les différents labels et le pourcentage de bio »…

Réponse Elior : un affichage dynamique sur grand écran permettra bientôt de connaître « l’ensemble de la prestation », les labels, les provenances, les allergènes. Une application pour smartphones et tablettes (facultative) donnera des infos sur les menus, les produits, la fréquentation en temps réel, le rechargement des badges par carte bancaire, des enquêtes flash,… On pourra liker 😉 😉

 

Grande marge de progression au niveau du service

Certains estiment que « le personnel est toujours aussi sympa mais pas assez nombreux » ou « s’inquiète pour les conditions de travail du personnel, pas assez nombreux » quand d’autres dénoncent « le personnel qui ne sait jamais répondre » et « l’inorganisation patente du leader européen de la restauration administrative Elior !!! » et d’autres, enfin, philosophent : « On mange mal mais avec le sourire.»

Beaucoup regrettent le manque de plateaux, d’assiettes, de coupelles pour les desserts et fromages et de couverts (recours à de la vaisselle en plastique), « la vaisselle n’est pas bien lavée, les bols à soupe notamment ».

L’attente interminable aux stands et en caisse est soulignée par presque tous les camarades ayant répondu au sondage. Pour les stands « la panique », « parcours du combattant », « double queue devant chaque buffet », « une expérience qui pourrait être ajoutée au stage pour les départs en poste difficile ! », « embouteillage, on a rebroussé chemin » et aux caisses « vingt minutes pour accéder aux caisses », « 20 minutes de plus qu’Eurest sur les sept premiers repas », « problèmes informatiques et caisses en panne », « pas assez d’employés en caisse », « les dames doivent inscrire le contenu de nos plateaux au crayon sur une feuille »,  « certains collègues ont renoncé », « j’attendrai des nouvelles d’une éventuelle amélioration avant de retourner à la cantine »…

Elior annonce qu’il va acheter « un complément de vaisselle », sous-entendu Eurest n’a pas été fair play sur le stock de coupelles et de petites cuillères…

La DPS dénonce le comportement – heureusement très minoritaire – de collègues qui s’en sont pris au personnel des restaurants (violences verbales ayant entraîné beaucoup de mauvais stress et quelques visites à l’infirmerie). Elior ajoute que « c’est difficile à encaisser par les équipes quand elles sont prises à partie ». La CFDT s’associe évidemment à cet appel au calme.

 

Tarification : tout sera parfaitement résolu avant la fin du mois

Beaucoup d’incompréhensions sur la nouvelle formule à trois composants, mise en œuvre en même temps que la modification des tarifs : « deux légumes = deux composants ? », « on ne paye jamais deux fois la même chose », « incompréhensible », « avec entrée, plat et dessert on nous compte 4 éléments, ce qui rend le prix plus cher », « tickets pas disponibles », « la facturation sans ticket nous empêche de savoir ce que nous réglons », « caractère aléatoire de la facturation », «  subvention du MAE pas prise en compte », « tarifs différents de ceux publiés sur Diplonet »…

Sur les trois ou quatre composants, Elior avoue humblement que cette innovation « n’a pas été forcément comprise par les personnels des restaurants eux-mêmes ; deux légumes en accompagnement, c’est un seul composant. »

On apprend lors de cette commission de restauration qu’Eurest – qui semble vouloir contester l’attribution du marché à son concurrent Elior, – n’a pas été coopératif (sic) et que le MAEDI et le nouveau prestataire travaillent à un état des lieux… Elior, qui a dû racheter le fichier des usagers – pourtant propriété du MAEDI ! – estime que « ça ne se passe jamais comme ça »…

« A présent le système d’encaissement fonctionne. Le paramétrage des subventions sera régularisé à partir du 19 janvier. On reprendra tout l’historique et le rattrapage des subventions non appliquées. En février on renouvelle tout le parc des caisses sur les trois sites. Tout sera parfaitement résolu avant la fin du mois ».

 

Commentaire d’un camarade nantais

…  auquel les sections CFDT-MAE de Paris et de Nantes souscrivent sans réserve : « Démonstration de ce qui doit être notre ligne : rien ne vaut la gestion associative. »./.

Amiante dans l’ex-Tripode de Nantes : « Je me dis : combien de temps ? Je suis un mort en sursis… »

23 janvier 2017

(Source : AFP, via « les amiantés du Tripode »)

« On ne se laissera pas enterrer » : douze ans après la destruction de la tour « Tripode » de Nantes, bourrée d’amiante, les agents de l’État qui y ont travaillé tentent toujours d' »arracher » la reconnaissance de leur exposition à cette fibre cancérigène, une « question de dignité ».

Immeuble de dix-huit étages inauguré en 1972 sur l’île Beaulieu à Nantes, le Tripode a vu défiler pendant vingt ans 1.800 fonctionnaires, issus de l’Insee, du Trésor public, du ministère des Affaires étrangères et d’un restaurant inter-administratif. Évacuée de ses occupants en 1993, délestée de 350 tonnes d’amiante, la tour sera rasée le 27 février 2005, laissant présager son classement rapide.

Une décennie plus tard, il n’en est toujours rien. Le ministère de la Fonction publique s’est bien engagé le 30 novembre à fournir une réponse « début 2017 ». Mais depuis, c’est « silence radio », constate Francis Judas, de l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-Solidaires-Unsa des « amiantés du Tripode », « déterminés à ne pas se laisser enterrer une deuxième ou une troisième fois ».

« Nos ministres des Finances et des Affaires étrangères attendent visiblement qu’on montre les muscles, c’est ce qu’on va faire », promet M. Judas, aujourd’hui retraité, qui a passé 15 ans dans la tour farcie d’amiante comme agent de l’Insee.

– « Reconnaissance morale » –

Le 27 février, date anniversaire de la destruction du bâtiment un rassemblement des victimes et de leurs soutiens est prévu à l’arrêt de bus « Tripode ». Ils ont déjà acté de prolonger et de durcir leur mobilisation s’ils n’obtiennent pas de réponse le soir même.

Classer le Tripode en site amianté permettrait aux 20% des agents encore actifs -soit moins de 400 personnes- de bénéficier d’un départ en pré-retraite amiante. Le dispositif, en vigueur depuis 1999 dans le privé, devait être étendu dès 2015 aux fonctionnaires, mais l’arrêté ministériel n’a pas encore été pris.

« C’est une question de dignité, une reconnaissance morale par l’administration de sa vraie responsabilité dans ce désastre. Son refus dépasse l’entendement », tonne Pierric Onillon, délégué CFDT aux Finances publiques.

Interdit depuis 1997, l’amiante serait responsable chaque année de plus de 3.000 décès. Selon les autorités sanitaires, le matériau isolant pourrait provoquer jusqu’à 100.000 décès d’ici à 2025, les maladies pouvant survenir jusqu’à 40 ans après l’exposition.

En 2007, les fonctionnaires du Tripode avaient occupé le nouveau bâtiment de l’Insee pour obtenir des examens médicaux par scanners à la place de simples radios pulmonaires. « Ça fait 35 ans qu’on se bat et on n’est pas fatigués », assurait lundi un ex-agent lors d’une réunion d’information au ministère des Affaires étrangères.

– « Mort en sursis » –

Mais à l’heure où se joue le classement, l’intersyndicale accuse l’administration de « chercher à dissimuler l’ampleur de la catastrophe sanitaire ». Les griefs des élus syndicaux portent sur une étude de mortalité réalisée sous l’égide de l’Institut national de veille sanitaire, basée sur « 55 décès d’agents Tripode entre 2007 et 2012 ».

« Mais lors d’une réunion à Bercy, on nous explique qu’il y en a peut-être 138 car 83 personnes ont +disparu+ et on ne sait pas si elles sont mortes ou vivantes », affirme Francis Judas.

« Une escroquerie pour minimiser le nombre de décès », estime l’ex-délégué CGT, alors qu’un précédent rapport d’étape de cette même étude, rendu public en octobre par l’intersyndicale, avait mis en évidence que les agents du Tripode meurent en moyenne six ans plus tôt que des agents non exposés à l’amiante.

« Je me dis : combien de temps ? Je suis un mort en sursis », témoigne Franck Morice, toujours actif aux Finances et dont le voisin de bureau a été l’un des « premiers décédés » non ouvriers, d’un mésothéliome.

Au Tripode, l’amiante « dégoulinait tous les jours du plafond, ça tombait dans les tasses à café, sur les listings manuels », raconte-t-il.

Parallèlement à cette demande de reconnaissance, quelque 160 ex-agents du Tripode ont saisi le tribunal administratif de Nantes pour obtenir réparation de leur préjudice d’anxiété, en raison de leur « exposition massive à du flocage d’amiante dans des bureaux sans faux plafonds, un cas très rare », souligne leur avocat, François Lafforgue.

 

Thèmes : Amiante, Nantes

Les ambassadeurs ne sont pas au-dessus des lois !

23 janvier 2017

La CFDT-MAE salue le jugement emblématique par lequel un ancien ambassadeur auprès du Conseil de l’Europe, Paul Dahan, a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 10. 000 euros d’amende avec sursis pour harcèlement moral sur une contractuelle.

Cette dernière s’était portée partie civile et M. Paul Dahan a été condamné en outre à lui verser 20. 000 euros de dommages et intérêts.

La CFDT-MAE a été la première organisation syndicale du MAE à s’emparer, dès 2006,  du sujet de la souffrance au travail, et elle ne cesse depuis lors d’agir pour que  notre administration tire toutes les conséquences des avancées législatives en la matière.

Thèmes : Ambassadeur, Harcèlement moral

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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