Question : Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?
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Affaires étrangères
Question : Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?
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La CFDT, alertée par plusieurs adhérents, avait rapidement signalé à la délégation pour la politique sociale (DPS) le problème de tarification que rencontraient les agents à la cantine de l’Ilôt Saint-Germain (ISG) et avait demandé une réunion du groupe de travail « restauration collective » afin de trouver une solution au plus vite.
Cette réunion s’est tenue le mercredi 10 mai et de bonnes nouvelles y ont été annoncées :
La CFDT-MAE souhaite revenir sur le dernier cycle de rencontres, entre octobre 2016 et mars 2017, portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère dont certaines réunions avaient déjà fait l’objet d’une précédente publication sur notre site (en particulier la DFAE et la DIL).
Dans le cadre du groupe de travail GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences), consacré à la direction générale des affaires politiques et de sécurité (DGP), présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation accompagnée du directeur général adjoint de la DGP, la CFDT-MAE revient sur l’exposé de l’administration, en séance, et les interventions de ses deux représentants syndicaux, Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.
L’environnement international général est mouvant, instable, il se fragmente et est caractérisé par une remise en cause du multilatéralisme sur lequel la France a beaucoup investi ces trente dernières années, au profit du bilatéral et du « bi-multi », dans un monde qui connaît de plus en plus de de crises imprévisibles qui ont des conséquences sur le travail et l’organisation de la DGP (ex. printemps arabes, Brexit). Dans un contexte de diminution des moyens de ce secteur chargé de l’analyse politique et des négociations, il existe deux options : la première est de se recentrer sur certains métiers et la seconde est de maintenir la diversification existante. La seconde option a été choisie par les autorités françaises et la DGP se place dans l’hypothèse où le ministère continue de couvrir les activités récemment entrées dans son périmètre, notamment la diplomatie économique et le tourisme.
La réactivité demande une nouvelle organisation du travail, notamment la mobilisation de task forces. Les moyens sont en baisse et les métiers de la diplomatie changent. L’organisation des parcours est donc à repenser pour que soient intégrées ces nouvelles dimensions. L’analyse politique n’est pas une pratique innée et c’est tout au long de la carrière que s’effectue la formation. On n’arrive pas, et c’est là une spécificité, à la DGP directement formé. Si les rédacteurs sont recrutés avec un bon niveau initial, ils vont néanmoins apprendre la diplomatie tout au long de leur parcours.
La direction générale est trop peu pourvue en personnels, or, moins on a de moyens, plus on a du langage, puisque la France est un pays qui a fait le choix d’être à vocation mondiale. Les rédacteurs sont ainsi sous la pression, obsessionnelle, des éléments de langage (EDL), alors qu’il conviendrait d’avoir de plus en plus de recul. Il est impératif de rationaliser la manière de travailler, de ne plus se situer sous la constante pression de la mise à jour d’EDL, au détriment de la réflexion de fond.
Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la démarche est différente. S’il y a moins de spécificité, il n’en demeure pas moins que sans ces fonctions, essentielles, que sont les fonctions de secrétaires, de chefs ou d’agents de centre d’archives et de documentation (CAD), qui manient des documents et des informations marquées par un fort degré de confidentialité, la DGP ne fonctionne pas.
S’agissant du périmètre nouvellement élargi des domaines de compétences du MAEDI (diplomatie économique, tourisme), il est pertinent que le MAEDI y réfléchisse, que les missions continuent ou non d’être exercées par ce ministère ou non, car les missions devront en tout état de cause être exercées par une administration qui devra disposer des moyens suffisants pour les mener à bien. Dans la mesure où l’option a été prise de ne pas renoncer à certaines missions, il est impératif non seulement de ne pas réduire les effectifs, mais de les augmenter. La question de l’intérêt qu’il y aurait à conserver sur la durée au MAEDI certaines expertises mérite d’être posée.
La CFDT-MAE revient sur le rôle qui pourrait être dévolu aux secrétaires de chancellerie, au sein de cette direction générale, en relation avec ce qui avait été évoqué, en son temps, par M. DESMAZIERES au cours des réunions préparatoires GPEEC. Il s’agissait d’envisager de faire évoluer les fonctions traditionnelles de catégorie B vers celles de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique voire de partager certaines activités en binômat. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences régionales et la maîtrise de langues rares, qui pourraient être utilement mises à profit par la DGP, il convient, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement enrichissantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays. Par ailleurs, comme d’autres organisations syndicales, la CFDT s’interroge sur l’évolution envisagée des fonctions des agents de catégorie C.
Pour ce qui est de la diminution des moyens, la DGP constate qu’elle est préjudiciable à l’élaboration des productions puisqu’elle a notamment pour conséquence une réduction des frais de mission. Il arrive ainsi que des nouveaux rédacteurs ne puissent se rendre dans les pays correspondant à leur portefeuille, rendant ainsi nécessaire l’appel à des compétences extérieures. La réduction du nombre des experts techniques internationaux (ETI), qui a chuté de 38 000 à 500 en trente ans, rend la situation encore plus difficile. Enfin, s’agissant des formations longues, il serait bénéfique que les diplomates qui partent en entreprise soient à leur retour affectés sur des fonctions de diplomatie économique.
Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la DGP est également d’avis qu’il y a de nombreuses pistes à explorer, et qu’il convient de prendre en compte des fonctions jusqu’alors non développées, en particulier, pour le retour d’expérience sur les négociations et la manière de considérer les archives et la mémoire desdites négociations en vue d’une utilisation ultérieure. « Le nouveau, c’est ce qui a été oublié ». Il y a en effet une sous-utilisation des fonctions exercées dans les CAD. Pour les fonctions de secrétariat, elles sont conduites à évoluer pour assurer la cohérence de la chaîne documentaire ; cela devrait être possible avec le déploiement du portail Diplomatie v2 qui va augmenter les capacités d’un archivage fin.
Découvrez, dans la « Lettre du syndicat CFDT-MAE » de ce mois de mai 2017 tout ce que vous vouliez savoir sur la GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) des catégories B et C et du domaine consulaire !
Au sommaire :
…et notre rubrique « vie des sections ».
Lisez… et faites lire !
Question : La règlementation sur les congés annuels prévoit que l’absence du service ne peut excéder 31 jours consécutifs. Or ici , à l’étranger, beaucoup se voient opposer un refus pour 33 ou 34 jours posés consécutivement. Quels sont les textes applicables en la matière ?
Lire la réponse dans la FAQ de l’espace adhérent.
La Direction des ressources humaines du MAEDI nous a informés que les agents de recrutement local ne pouvaient plus candidater aux concours internes des corps de catégorie C de la Fonction publique d’État et, en particulier, à celui d’adjoint administratif principal de 2ème classe de chancellerie.
Cette interdiction fait suite à une réponse de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) à un courrier de notre administration concernant la prise en compte des périodes accomplies par les agents de droit local dans le calcul de l’ancienneté pour se présenter aux concours internes du MAEDI.
La DGAFP indique que « l’article 3-6 du décret n° 2016-580 du 11 mai 2016 relatif à l’organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique de l’Etat, […] retient, désormais, la notion de services publics comme critère d’ancienneté ».
En effet, avant le 1er janvier 2017, il suffisait d’être agent de l’Etat pour se présenter aux concours internes de catégorie C du Département. La réglementation en vigueur depuis le 1er janvier 2017 exige dorénavant, comme cela était déjà le cas pour l’accès aux concours de catégories B et A, une condition supplémentaire : les services comptant au titre de l’ancienneté doivent être des services publics. S’agissant d’agents contractuels, le juge administratif ne reconnaît en qualité de services publics que les services accomplis par des agents de droit public, c’est-à-dire recrutés sur un contrat de droit public.
Or les recrutés locaux, recrutés sur des contrats de travail régis par le droit local du travail, sont certes agents de l’Etat, mais pas agents publics.
La CFDT-MAE travaille très activement sur plusieurs axes afin de permettre à nos collègues recrutés locaux de pouvoir candidater de nouveau, aux concours internes de catégorie C. Elle ne perd pas de vue la nécessité d’ouvrir également aux collègues recrutés locaux la possibilité de se présenter aux concours internes de catégories B et A.
La CFDT, fidèle à son histoire et à ses valeurs, a appelé à faire barrage à l’extrême droite dès le soir du premier tour des élections présidentielles.
Pour ce qui relève de la Fonction publique et de l’ensemble de ses agents, quel que soit leur statut, la CFDT se refuse à entrer dans une comparaison terme à terme des programmes de chacun des candidats en lice pour le second tour. En effet, ce qui est à l’œuvre dans cette élection présidentielle, ce ne sont pas des points de programme mais des conceptions, non seulement de la société et du rôle de l’action publique mais aussi des droits et obligations des fonctionnaires.
Le programme du Front National contrevient très clairement au statut des agents publics en remettant en cause l’obligation d’égalité et de neutralité à l’égard de l’ensemble des usagers.
Pour la CFDT, au-delà du seul statut des agents, l’accès au pouvoir du Front National mettrait aussi en danger nombre de missions, notamment celles qui sont relatives à la protection des populations et à la cohésion sociale, missions prises en charge par les agents des trois versants de la Fonction publique. Ainsi, l’idée d’exclure une partie de la population de l’accès aux soins par exemple, en plus d’aller à l’encontre de la déontologie de l’ensemble des personnels hospitaliers publics, représente un réel risque en matière de santé publique. De telles propositions sont irresponsables sur le plan sanitaire et inacceptables socialement.
Les points de désaccords, notamment sur l’approche par les moyens (effectifs, jour de carence, …), avec le programme d’Emmanuel Macron existent et nous combattrons tout ce qui s’avèrera néfaste au service public et à ses agents, mais ils ne nous font pas oublier nos valeurs et notre attachement à une société solidaire et ouverte.
La CFDT appelle donc les agents publics à exercer leur droit d’expression citoyenne et républicaine le dimanche 7 mai en votant pour Emmanuel Macron pour faire barrage au Front National.