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Concours internes du Département : La CFDT travaille à des solutions pour permettre l’accès des recrutés locaux aux concours internes de toutes catégories – 11 mai 2017

12 mai 2017

La Direction des ressources humaines du MAEDI nous a informés que les agents de recrutement local ne pouvaient plus candidater aux concours internes des corps de catégorie C de la Fonction publique d’État et, en particulier, à celui d’adjoint administratif principal de 2ème classe de chancellerie.

Cette interdiction fait suite à une réponse de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) à un courrier de notre administration concernant la prise en compte des périodes accomplies par les agents de droit local dans le calcul de l’ancienneté pour se présenter aux concours internes du MAEDI.

La DGAFP indique que « l’article 3-6 du décret n° 2016-580 du 11 mai 2016 relatif à l’organisation des carrières des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique de l’Etat, […] retient, désormais, la notion de services publics comme critère d’ancienneté ».

En effet, avant le 1er janvier 2017, il suffisait d’être agent de l’Etat pour se présenter aux concours internes de catégorie C du Département. La réglementation en vigueur depuis le 1er janvier 2017 exige dorénavant, comme cela était déjà le cas pour l’accès aux concours de catégories B et A, une condition supplémentaire : les services comptant au titre de l’ancienneté doivent être des services publics. S’agissant d’agents contractuels, le juge administratif ne reconnaît en qualité de services publics que les services accomplis par des agents de droit public, c’est-à-dire recrutés sur un contrat de droit public.

Or les recrutés locaux, recrutés sur des contrats de travail régis par le droit local du travail, sont certes agents de l’Etat, mais pas agents publics.

La CFDT-MAE travaille très activement sur plusieurs axes afin de permettre à nos collègues recrutés locaux de pouvoir candidater de nouveau, aux concours internes de catégorie C. Elle ne perd pas de vue la nécessité d’ouvrir également aux collègues recrutés locaux la possibilité de se présenter aux concours internes de catégories B et A.

Second tour de l’élection présidentielle

5 mai 2017

La CFDT, fidèle à son histoire et à ses valeurs, a appelé à faire barrage à l’extrême droite dès le soir du premier tour des élections présidentielles.

Pour ce qui relève de la Fonction publique et de l’ensemble de ses agents, quel que soit leur statut, la CFDT se refuse à entrer dans une comparaison terme à terme des programmes de chacun des candidats en lice pour le second tour. En effet, ce qui est à l’œuvre dans cette élection présidentielle, ce ne sont pas des points de programme mais des conceptions, non seulement de la société et du rôle de l’action publique mais aussi des droits et obligations des fonctionnaires.

Le programme du Front National contrevient très clairement au statut des agents publics en remettant en cause l’obligation d’égalité et de neutralité à l’égard de l’ensemble des usagers.

Pour la CFDT, au-delà du seul statut des agents, l’accès au pouvoir du Front National mettrait aussi en danger nombre de missions, notamment celles qui sont relatives à la protection des populations et à la cohésion sociale, missions prises en charge par les agents des trois versants de la Fonction publique. Ainsi, l’idée d’exclure une partie de la population de l’accès aux soins par exemple, en plus d’aller à l’encontre de la déontologie de l’ensemble des personnels hospitaliers publics, représente un réel risque en matière de santé publique. De telles propositions sont irresponsables sur le plan sanitaire et inacceptables socialement.

Les points de désaccords, notamment sur l’approche par les moyens (effectifs, jour de carence, …), avec le programme d’Emmanuel Macron existent et nous combattrons tout ce qui s’avèrera néfaste au service public et à ses agents, mais ils ne nous font pas oublier nos valeurs et notre attachement à une société solidaire et ouverte.

La CFDT appelle donc les agents publics à exercer leur droit d’expression citoyenne et républicaine le dimanche 7 mai en votant pour Emmanuel Macron pour faire barrage au Front National.

Encore une nouvelle mouture de l’arrêté ministériel sur le télétravail

5 mai 2017

Un point sur la mise en place du télétravail à l’administration centrale du MAE a été fait lors du comité technique d’administration centrale (CTAC)  de mars dernier et lors d’une cinquième réunion du groupe de travail, le 27 avril, présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines. La CFDT était représentée par David Kibler et Thierry Duboc.

Le télétravail se répand lentement à l’administration centrale

120 agents environ sont autorisés à exercer en télétravail un jour ou deux par semaine à Paris et à Nantes. Parmi eux on dénombre 45 % d’agents de catégorie A, 22 % en B et 33 % en C, dont 61 % d’hommes et 85 % d’agents parisiens. Les principaux services concernés sont la DCP, la DGA (DSI et  DRH), la DGM et « quelques rédacteurs politiques ».

La sous-direction RH1 indique ne pas avoir eu connaissance, depuis septembre 2016, de refus de demande de télétravail. Elle rappelle qu’en cas de réponse défavorable, le supérieur hiérarchique la notifie à l’agent à l’occasion d’un entretien, que RH1E en est informé et que l’agent peut formuler un recours gracieux devant sa hiérarchie ou devant la CAP ou CCP compétente.

Télétravail à l’étranger, exclusion définitive de tous les personnels, recrutés locaux compris ?

Le groupe de travail examine une nouvelle mouture du projet d’arrêté ministériel, (Projet d’arrêté sur le télétravail 21 avril 2017) qui sera soumis à l’avis du prochain CHSCT ministériel puis au comité technique ministériel des 28 et 29 juin prochains.

Lors de la réunion précédente de ce GT l’administration avait fait volte-face sur le champ d’application du futur arrêté ministériel, considérant qu’il n’était pas opportun d’ouvrir, dans l’immédiat à nos collègues en poste à l’étranger – qu’ils soient expatriés ou recrutés locaux – la possibilité de télétravailler. Le projet d’arrêté était rédigé ainsi : « Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux agents mentionnés à l’article 1er du décret du 11 février 2016 susvisé qui exercent leurs fonctions dans les directions et services centraux du MAEDI. » A la demande de la CFDT, l’administration nous avait assuré que « l’extension de ce périmètre fera l’objet d’une réflexion à laquelle seront associées les organisations syndicales. »

La nouvelle mouture du projet d’arrêté, après consultation du service des affaires juridiques internes (SAJI) est chamboulée sur ce point. L’article premier, qui excluait le télétravail à l’étranger, disparaît, mais un nouveau critère d’inéligibilité « les activités exercées dans le cadre de la convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques ou de la convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires. »   fait son apparition.

L’administration estime que seront ainsi exclus, non seulement les collègues exerçant des fonctions diplomatiques et consulaires stricto sensu, mais également les personnels culturels et de coopérations, les fonctions transversales (gestionnaires et comptables) et tous les recrutés locaux. Il n’est donc plus question de la réflexion ultérieure sur l’extension du périmètre qui nous avait été promise il y a quelques mois.

« Les postes ce n’est pas l’AC et les agents doivent être présents au bureau en cas de crise »

Les raisons invoquées pour ce nouveau revirement sont les suivantes :

  • « L’extension du télétravail à l’étranger risque d’ouvrir un débat sur le regroupement régional ou en métropole des tâches pouvant être exercées à distance ainsi que sur le dimensionnement du réseau à l’étranger et des suppressions d’emplois qui accompagneraient ces évolutions.»
  • le fait que « les postes ce n’est pas l’administration centrale et les agents doivent être présents au bureau en cas de crise» ;
  • le travail diplomatique, qui implique des réunions et des rencontres, s’accommoderait mal d’un jour ou deux par semaine travaillés à domicile ;
  • d’éventuelles difficultés avec les autorités locales quant au statut diplomatique du domicile de l’agent en télétravail.

L’ASAM rappelle son opposition de principe au télétravail en poste « sauf en cas d’accident du travail » (sic).  La CFDT estime au contraire que certaines raisons invoquées sont « capillotractées » et, comme la CGT, indique qu’on ne comprend pas pourquoi les agents en poste seraient exclus du dispositif alors qu’il arrive déjà couramment à des collègues diplomates ou agents consulaires de travailler à domicile avec des outils de mobilité (token, itinéo, etc.) en plus de leur travail au bureau.

Télétravail et horaires variables : une clarification s’impose

La CFDT rappelle que, selon elle, le télétravail est compatible avec le badgeage et les horaires variables et que l’administration avait promis, lors du GT précédent, de réétudier cette question. Elle estime que, sur ce point, le projet d’arrêté est ambigu : « Lorsque l’agent relève d’un régime de décompte horaire, le temps de travail quotidien réalisé en télétravail correspond à la durée journalière de travail de référence propre à son régime hebdomadaire de temps de travail. »

Flottement du côté de RH1 qui nous donne deux réponses contradictoires :

– l’une se référant au décret interministériel qui dans son article 8 prévoit que « L’acte autorisant l’exercice des fonctions en télétravail mentionne (…) les plages horaires durant lesquelles l’agent exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, par référence au cycle de travail de l’agent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles. »

– l’autre, formulée par le sous-directeur, qui affirme que cette disposition « n’empêche pas le badgeage ».

Affaire à suivre en CHSCT puis au comité technique ministériel…

Thèmes : CTAC, Télétravail

Successions à l’étranger – Cas des agents de l’Etat qui décèdent en poste – Echange de courriers avec la DRH.

2 mai 2017

La CFDT-MAE a saisi en début d’année la directrice des ressources humaines quant à l’interprétation à donner au règlement européen 650/2012, qui traite notamment des successions à l’étranger et notamment sur l’impact que pourrait avoir sur les agents expatriés l’article 21 paragraphe 1 qui prévoit que « sauf disposition contraire (…), la loi applicable à l’ensemble d’une succession est celle de l’État dans lequel le défunt avait sa résidence habituelle au moment de son décès ».

Vous trouverez ci-joint copie de ce courrier, et de sa réponse fondée sur une analyse très fouillée de la direction des affaires juridiques. Vous y verrez qu’a priori, la France peut, dans des cas généraux, être considérée comme  le lieu de « résidence habituelle », mais que cette analyse ne peut résulter que d’un examen au cas par cas. Il convient donc que les agents expatriés du Département exercent la plus grande vigilance à ce sujet et n’hésitent pas à prendre, avant leur départ en poste, l’attache d’un notaire (pour évoquer une éventuelle désignation de loi applicable, voire un testament etc.).

Successions à l’étranger – courrier de la CFDT-MAE

Successions à l’étranger – réponse de la DRH

Thèmes : agents de l'état, décès, notariat, successions

France Visas : de la dématérialisation au démâtage ? – 31 mars 2017

26 avril 2017

Les organisations syndicales sont conviées à une réunion de présentation du projet France Visas. Les responsables de la cellule projet, la sous-direction RH1, la sous-direction des visas et la sous-direction de la politique des visas sont présents. La CFDT est représentée par Thierry Duboc.
Urgence à remplacer un RMV2 qui prend l’eau de toutes parts
L’administration explique que ce projet de dématérialisation sera développé plus formellement au comité technique ministériel fin juin. L’application Réseau Mondial Visas 2 (RMV 2)  « est d’un âge canonique et fait eau de toutes parts ». Les axes de modernisation sont les suivants :
–                     Création d’un portail en six langues d’information générale pour les usagers, accessible sur smartphones et tablettes. Il se substituera progressivement aux rubriques visas des sites consulaires et proposera un assistant-visas qui, en quelques questions, indiquera à l’usager le coût du visa et comment constituer son dossier (liste des justificatifs, saisie en ligne du formulaire de demande et impression au format PDF), première étape vers une dématérialisation complète de la demande.
–                     Ouverture aux partenaires tels que les entreprises françaises exportatrices ;
–                     Numérisation des passeports par les prestataires dans les pays « externalisés » avec la possibilité, nous assure-t-on, de déceler les fraudes ;
–                     Etablissement d’une passerelle avec le système d’information des préfectures, après validation prochaine par la CNIL.
A plusieurs reprises l’administration insiste sur la plus-value de ce portail en termes d’archivage dématérialisé.
Visas : la poule aux œufs d’or
A la demande de la CFDT, l’administration détaille le financement du projet. Son coût est évalué à 15 M€ pour une recette de 187M€ par an. Le coût final de projet, cofinancé à 75% par l’Union Européenne ne dépassera pas 5M€ pour la France et sera amorti au bout … d’un an ! [Pendant ce temps-là les demandeurs ayant essuyé un refus continuent de payer des droits pour un visa qu’ils n’ont pas obtenu…].
Calendrier : pas de big bang
Le chef de projet nous assure qu’il n’y aura pas de big bang. Le phasage s’étale sur plusieurs années : le premier palier de déploiement est prévu au printemps 2017 et concerne l’ouverture du portail aux usagers.
En 2017 le back office RMV sera rénové poste par poste et en 2018-2019 interviendra le raccordement aux préfectures.
Pas d’inquiétude pour les cyber risques
La CFDT demande des précisions sur le degré de sécurisation du projet et sur l’appréciation portée par l’ANSSI après le revers subi récemment en ce qui concerne le vote électronique des Français de l’étranger.
L’administration nous assure que l’ANSSI est étroitement associée aux travaux de la commission d’homologation qui se réunit régulièrement et qui vient de donner le feu vert pour le « premier palier ».
Mais des risques bien réels de suppressions de postes
La CFDT, la CGT et l’USASCC s’inquiètent des risques de suppressions de poste dans les consulats puisque France Visa rendra possible le dépaysement de l’instruction des dossiers, c’est-à-dire le traitement des demandes de visas d’un poste consulaire par un autre poste ou à Paris ou à Nantes, comme les Britanniques, qui ont rapatrié leurs activités consulaires.
Sans convaincre, le chef de la SDPV affirme que l’exemple britannique « n’est pas notre projet » et que, au contraire « on se bat pour renforcer les effectifs dans les services des visas ». De plus certains types de visas dits « marginaux » (salariés agricoles, par exemple) ne seront pas traités via France Visas.
Il avoue qu’en cas d’absence de l’agent visa dans un petit poste, le dossier pourra être instruit dans un autre poste (de même langue nationale). La CGT résume le sentiment général en déclarant : « Et à la fin on rapatrie à l’administration centrale ! ».
Des trous dans la raquette de la lutte contre la fraude documentaire
En réponse à plusieurs questions de la CFDT et de FO sur les risques accrus de fraude, l’administration fait valoir que les techniques utilisées par France Visas sont « plus fiables que l’examen d’un vrai passeport ». Mais elle admet que ces techniques ne seront d’aucun secours pour des pièces telles que bail ou feuille de paye…
Formation des agents, on change d’outil mais on ne change pas de métier
La CFDT s’enquiert sur l’accompagnement au changement et sur la formation des agents en poste.
L’équipe France Visas indique qu’elle est en contact avec l’IFAAC, qui participe à la conception de l’outil. Des formations régionales seront organisées fin 2017 – début 2018 quand la « base école » sera prête et tient à nous rassurer : « On change d’outil mais on ne change pas de métier. Quelqu’un qui a déjà fait du visa saura tout de suite comment faire. »

Thèmes : Visas

CHSCT ministériel : bilan 2016 encourageant mais des efforts nécessaires en 2017 pour atteindre les objectifs fixés – 1er mars 2017

21 avril 2017

Premier CHSCT ministériel de l’année, celui du 1er mars 2017 a permis d’examiner l’ensemble des bilans annuels 2016 : bilan de prévention, rapport de la médecine de prévention, rapport de l’inspecteur santé sécurité au travail (ISST), bilan sur la formation, bilan sur les accidents du travail (AT) et les maladies professionnelles (MP).

La CFDT en retient principalement les éléments suivants :

  • Le rapport d’activités de la médecine de prévention ne prend pas en compte les quelque 8000 recrutés locaux (RL), qui n’entrent pas dans son champ de compétence « pour des raisons juridiques et logistiques ». D’autres catégories d’agents sont également en dehors de ce champ : les volontaires internationaux (VI) « qui sont vus par des médecins de ville agréés », les militaires qui dépendent du service de santé des armées, et les vacataires, employés sur de courtes périodes. S’agissant des RL, la CFDT a rappelé que l’Etat employeur n’est pas exonéré de ses obligations et qu’il doit explorer d’autres pistes quand la création d’un service de médecine de prévention n’est pas possible. L’administration a répondu qu’un retour sur ces questions est attendu via les documents uniques d’évaluation des risques (DUERP) dans les postes.
  • La CFDT a souligné la faiblesse des remontées concernant les visites de locaux que doit effectuer la médecine de prévention. Ce point devrait être plus développé l’an prochain.
  • Sur la sociologie des accidents, les remarques et questions que la CFDT avait exprimées restent d’actualité.  Elle a donc réitéré sa demande de pouvoir systématiquement rapporter les taux d’AT/MP constatés aux effectifs concernés, afin de calculer les ratios et d’améliorer la prévention. Ceci n’est pas possible actuellement en particulier pour les AT/MP survenant à l’étranger, qui restent très mal connus et certainement très largement sous-déclarés (d’autant que les RL ne sont pas pris en compte comme on l’a vu). Lorsqu’il est possible de le calculer, comme c’est le cas du sex-ratio, cela est révélateur : en 2016, il s’établit à 1,63 AT pour les femmes alors qu’elles ne représentent que 0,85 des effectifs. Elles sont concernées par 34 chutes de hauteur (10 pour les hommes). La CFDT déplore le constat fait dans le bilan de prévention « il n’y a pas eu d’analyse d’accident du travail ou de maladie professionnelle en dehors du traitement technique et administratif en comités médicaux et commissions de réforme » et souhaite que le CHSCT soit mieux associé lorsque surviennent AT et MP, afin, là encore, qu’il joue tout son rôle en matière de prévention.
  • La CFDT a rappelé que, malgré un précédent signalement, il subsiste encore, dans les documents de départ en poste, des informations inexactes enjoignant aux agents femmes d’effectuer un bilan gynécologique ou de communiquer leurs résultats à la médecine de prévention. La médecine de prévention va modifier ces documents.
  • La CFDT a salué l’excellent niveau des échanges avec ISST et AP (assistants de prévention), soulignés à juste titre dans le rapport. Plusieurs inspections ont été faites dans le réseau (Tunisie, Allemagne, Etats-Unis) qui permettent également de renforcer l’efficacité du dialogue social dans les postes en matière SST. Le défi sera en 2017 de mettre au point l’organisation capable d’exploiter efficacement les PV de CTPE et les DUERP  qui doivent remonter en CHSCT ministériel. Les modules de formation en ligne, demandés par la CFDT au bénéfice des élus en CTPE, ne sont pas encore réalisés et font partie de l’axe d’effort à poursuivre en 2017.
  • S’agissant des formations en administration centrale, 986 agents (titulaires ou CDI) ont été formés ou sensibilisés aux thèmes HSCT en 2016. Ces formations touchent toutes les catégories d’agents : cat C (33,7%), cat B (24,9%), cat A (35,5%), cat A+ (5,9%). A ce stade, la CFDT souhaiterait davantage d’informations sur le retour des participants.

Deux ans après les élections de décembre 2014 et la création des nouveaux CHSCT en administration centrale et des CTPE à compétence HSCT dans les postes, la CFDT mesure le chemin parcouru : après la mise en place des instances et l’élaboration des outils indispensables, le fonctionnement des CHSCT à Paris et Nantes a atteint un bon niveau de qualité, l’implication des acteurs est à souligner. La diffusion et l’appropriation de la culture HSCT dans l’ensemble des services centraux ainsi que dans les postes est l’enjeu majeur des deux années à venir. A cet égard, 2017 devra être à la hauteur des défis : réalisation des DUERP dans les postes et organisation du MAEDI pour exploiter les données et remplir ses obligations réglementaires.

 

GPEEC – Direction des immeubles et de la logistique : les perspectives de développement d’ici à 2025 – 14 mars 2017

21 avril 2017

Deux évolutions majeures sont présentées lors de cette réunion – évolution des métiers et évolution des missions -, permettant de dégager plusieurs tendances fortes identifiées à la direction des immeubles et de la logistique (DIL) :

  • La maintenance et le patrimoine de l’Etat deviennent des sujets de plus en plus importants et requièrent de nouvelles compétences ;
  • L’informatique prendra aussi de l’importance, ce qui nécessite des compétences spécifiques ;
  • Les marchés publics sont incontournables et vont requérir des compétences de plus en plus exigeantes ;
  • L’administration exemplaire et les ambassades vertes prendront une place accrue, ce qui impliquera de pouvoir suivre et contrôler leur évolution.

L’administration rappelle que la pluralité des métiers évolue rapidement à la DIL, soulevant de fait une problématique forte pour ce qui est du recrutement, tant interne qu’externe. La DIL est aussi un outil de dialogue régulier avec les autres services du ministère, ce qui devrait permettre de prendre en compte la démarche « service » dans sa stratégie de fonctionnement quotidienne. En d’autres termes, la DIL est prestataire de services pour les autres directions. Enfin, beaucoup d’agents de catégorie C travaillent à la DIL et la formation en interne reste un enjeu déterminant pour l’avenir et la sécurisation des métiers de la direction.

La problématique de l’externalisation

La DIL fait appel à de nombreux prestataires extérieurs. L’évolution des marchés publics va nécessiter de nouvelles compétences et donc des formations. De plus, les contraintes budgétaires impliqueront de savoir mieux gérer, exigeant une approche qui ne sera plus exclusivement quantitative mais qui fera une plus grande place au qualitatif. La création d’une base de données en 3D (pour le bâtiment notamment…) devra entraîner le développement d’une nouvelle compétence, notamment au bureau d’assistance aux utilisateurs (BAU). Enfin, la nécessité de prendre les mesures appropriées en matière de prévention des risques psycho-sociaux est exprimée.

La DIL en 2025 ?

D’autres points sont relevés lors de cette réunion, s’agissant notamment:

  • Du parc automobile : il conviendra d’apporter au mieux une prestation de services transports en préservant le parc automobile,
  • De la sécurité incendie : le respect des dispositions règlementaires est fondamental et la DIL a recruté sur CDI un agent au profil adapté.

Les postes à l’étranger sont aussi un enjeu où il faudra développer une forte expertise. D’autre part, la gestion financière au sein de la direction devra être dotée d’un outil de fiabilisation et comptable en lien avec la DAF. Le développement de la compétence en matière de BIM (Building information modeling, ou building information model (BIM),  qui est une technologie et des processus associés pour produire, communiquer et analyser des modèles de construction (Eastman, 2011), exigera de recruter un BIM Manager et de disposer au sein du BAU d’une compétence correspondante. Les dispositifs « Ambassade verte » et « Administration exemplaire » supposent enfin la mise en œuvre de compétences techniques et de communication plus pointues.

Intervention de la CFDT

La CFDT porte son attention sur les points qui suivent, s’agissant  d’une filière qui  comprend des métiers auxquels ont affaire tous les agents du ministère : équipements des bureaux, sécurité incendie, BAU, dont l’efficacité et la réactivité sont relayées.

L’externalisation a des limites, notamment pour les fonctions relatives aux garages et d’intendance, ce qui pose la question du devenir des corps techniques de catégorie C. Comme le reconnaît l’administration, l’externalisation n’est pas forcément la solution économiquement la plus favorable.

La répartition titulaires / contractuels sur les fonctions non administratives est posée, compte tenu du renforcement technique nécessaire du MAE. Il s’agit de former une ressource interne intéressée par la filière,  à valoriser toujours dans l’optique de limiter les points de vulnérabilité du Département face aux divers interlocuteurs, problématique transversale soulevée dans les différentes filières examinées dans le cadre de l’exercice GPEEC.

La CFDT-MAE rappelle que le Département possède une filière « marchés » à valoriser, qui concerne non seulement la DAF et la DIL, mais aussi toutes les directions qui ont des correspondants dans les directions, notamment les rédacteurs marchés. Il s’agit là encore d’une problématique transversale : autant le recours aux CDD pour des projets ponctuels est concevable et adapté, autant pour la mémoire des immeubles, cela l’est moins.

La CFDT précise que la pérennisation d’un emploi d’architecte et d’un emploi de responsable maintenance en centrale est nécessaire, afin d’éviter à terme le délabrement des immeubles. Cela serait au demeurant cohérent avec le projet QO 21  qui doit s’inscrire dans la durée. Dans le même ordre d’idées, elle approuve le principe du recrutement sur CDI du conseiller sécurité, sur un poste vacant depuis plusieurs mois.

Enfin, pour se donner les moyens d’un politique immobilière durable à l’administration centrale, la CFDT-MAE rappelle qu’il s’agit de ne plus retomber dans les errements qui ont marqué la période récente, à savoir l’acquisition du site Convention accompagnée de nombreux déboires dont les conséquences pèsent encore à ce jour.

A l’étranger, la CFDT souligne le renforcement de la maintenance et la capacité de résister aux caprices des chefs de poste, tout en renforçant la compétence « DIL » dans les services communs de gestion (SCG), qui pourrait se traduire par la formation  d’un agent du SCG à la conduite de travaux et à un module de gestion des équipements.

Thèmes : DIL, Immobilier

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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