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GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la direction de l’Union européenne –17 mai 2017

24 mai 2017

Dans le cadre du groupe de travail portant sur la gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC), consacré à la direction de l’Union européenne (DUE), présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation accompagnée du directeur de la DUE, la CFDT-MAE revient sur l’exposé de l’administration, en séance, et les interventions de ses deux représentants syndicaux, Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Une direction à la fois géographique et fonctionnelle

Le directeur de l’Union européenne expose que la DUE présente la particularité d’être à la fois une direction géographique et fonctionnelle. Les sous-directions géographiques sont chargées des relations bilatérales avec les Etats européens (dont certains hors de la zone Union européenne). Certains Etats, dès lors que les négociations en vue de l’adhésion à l’UE sont ouvertes, rejoignent les pays couverts par une direction géographique. La direction comprend également deux sous-directions fonctionnelles : la sous-direction des politiques internes et des questions institutionnelles (DUE/INT) et la sous-direction des relations extérieures de l’Union européenne (DUE/RELEX).

  • Une direction peu dotée en effectifs

Au total, 89 agents travaillent à la DUE dont 20 agents de catégorie C, 2 de catégorie B (CAD), 64 de catégorie A, un diplomate d’échange et deux stagiaires. Cette année, un lauréat sur trois, dont le rédacteur « Brexit », a dû s’absenter pour suivre la formation de l’institut diplomatique et consulaire (IDC). Les départs vers l’IDC ont donc été échelonnés. Même s’il est difficile de donner des données finement chiffrées, on comprend que les effectifs « n’ont pas vocation à se réduire », quel que soit le périmètre futur des missions et il sera, en tout état de cause, nécessaire de réinvestir dans le champ du bilatéral, puisque 60% du commerce extérieur, 60% des investissements et 70% du tourisme sont réalisés avec les Etats membres de l’Union européenne. Si le schéma reste en place et, même, se développe, il faudra disposer de moyens adéquats pour suivre cette politique et tenir compte d’un éventuel élargissement de l’UE.

  • La spécialisation croissante des agents de cette filière

On observe sur la période récente une nécessaire spécialisation croissante des agents exerçant dans le champ européen et communautaire, qui requiert un niveau d’expertise qui va en augmentant et va de pair avec la technicité croissante des dossiers et les attentes à due concurrence des ministres délégués et des secrétaires d’Etat. Ces constats sont à prendre en compte dans les recrutements, qui doivent être accompagnés, en fonction des besoins, tant en formation initiale que continue. L’expertise déployée par les agents de la filière n’est certes pas remise en cause, mais elle est fortement concurrencée, notamment par les ministères qui ont remis la main sur les affaires européennes et se sont dotés de directions compétentes en la matière.

  • Une « filière européenne » élargie

Le directeur insiste sur la notion de filière européenne qui inclut le réseau des correspondants européens dans les ambassades (agents du Département), si besoin affectés dans des pays qui, sans être membres de l’UE, voient les relations se développer avec cette dernière, et deux représentations permanentes à Bruxelles : la représentation permanente auprès de l’Union européenne (RP/UE) et la représentation permanente auprès de l’Union de l’Europe Occidentale (UEO) et du Comité politique et de sécurité (COPS) de l’Union européenne. La filière européenne, comprend, en outre, les agents que le MAE affecte à la Présidence de la République, à Matignon, au Secrétariat général des affaires européennes (SGAE), et les RP à Bruxelles (RP/UE, RP/COPS).

  • La stratégie d’influence française

L’influence française dépend de notre capacité à être présents dans les structures européennes, en conséquence à financer des agents détachés au Service européen pour l’action extérieure (SEAE). Or s’agissant des candidatures à ce dernier, la concurrence est rude entre les Etats membres. Il convient dans le même temps de continuer de viser des affectations à la Commission de l’Union européenne, au Secrétariat général du Conseil, et au Parlement européen. S’agissant de cette dernière institution, l’Allemagne, Etat membre qui a le plus grand nombre de députés au parlement européen, a investi l’institution de manière majeure également dans ses structures administratives. Il convient de tenir le même raisonnement sur la présence française dans la politique des échanges avec les partenaires. Une relation institutionnalisée a ainsi été mise en place pour les échanges avec Berlin, et il importe de placer dans d’autres capitales européennes des agents du MAE (Rome, Prague, Copenhague).

Think tanks et communication

En matière de think tanks (groupes de réflexion ou laboratoires d’idées pour les questions européennes tels que la Fondation Robert Schuman ou la Maison de l’Europe), lorsque le département a voulu investir dans la politique d’influence, l’irruption de ces acteurs nouveaux, relativement mal connus, a posé une vraie question. Depuis, l’investissement se poursuit avec le centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) et la direction de la communication et de la presse (DCP), puisque, à compter de l’année 2005, un véritable partenariat de communication a été institué et dont la gestion a été par la suite transférée à la DCP. C’est à présent un sujet partagé qui exige des compétences en matière de stratégie de communication.

  • Les évolutions liées au projet européen

L’avenir est lié aux évolutions du projet européen (exemple : Brexit et les pays entrants) et pour ce qui est du projet lui-même, on peut se fonder sur une synergie croissante entre le champ politique et géographique (exemple : l’arrivée de la Croatie dans la zone géographique couverte par la DUE dès l’ouverture des négociations en vue de l’adhésion à l’Union européenne).

  • Le vivier communautaire et européen

Il existe un vivier pour la filière communautaire, constitué notamment par les agents qui sont passés par le SGAE, ceux qui ont été experts nationaux détachés (END) dans les structures de l’UE, par DJ/UE, par la DUE, et depuis la création du SEAE, les agents qui souhaitent voir le Département y proposer leur candidature sont invités à l’indiquer à la DRH lors de leurs vœux en vue de la prochaine campagne d’affectations. Il s’agit donc de prendre en compte un vivier, une filière, une expertise, et de relayer une organisation et une cohérence dans une politique d’affectations, et notamment de veiller à la compétence communautaire des correspondants européens. Ceci est d’ailleurs en phase avec les objectifs fixés par le plan « MAEDI 21 » d’accroître l’effort de formation et des mobilités européennes.

  • La CFDT relève que les différents statuts ne posent pas problème

La CFDT-MAE relève que les problèmes identifiés, en matière de GPEEC, de la filière européenne – à l’instar de la direction des affaires politiques et de sécurité (DGP) – ne portent pas sur la cohabitation de différents statuts d’agents, contrairement à ce qui a été exprimé pour d’autres directions (DGM, SSD, DRH notamment). Le recours à des CDD, ponctuel, correspond à la période durant laquelle les lauréats, nombreux chaque année à la DUE, sont à l’IDC, et à chaque fois que cela est possible dès lors que les absences correspondantes pénaliseraient le service, des départs à l’IDC sont différés d’une année, étant observé que la DUE a pleinement conscience de la nécessité et de l’intérêt que cela présente pour les intéressés d’effectuer le cursus qui en tout état de cause est accompli.

  • La CFDT souligne la charge de travail des rédacteurs de la DUE

La CFDT rappelle qu’elle a constaté lors de visites de site (DUE/INT et DUE/RELEX, le 16 juin 2015), effectuées dans le cadre du CHSCT francilien, que de manière récurrente, la charge de travail était source de journées de travail anormalement longues et que la création d’ETP était nécessaire afin de remédier à cette situation.

  • La CFDT interroge la direction sur l’avenir des agents B et C

Comme pour la DGP, la CFDT-MAE interroge la DUE sur le rôle qui pourrait être dévolu aux secrétaires de chancellerie, au sein de cette direction, en relation avec ce qui avait été évoqué, en son temps, par M. DESMAZIERES au cours des réunions préparatoires GPEEC. Il s’agissait d’envisager de faire évoluer les fonctions traditionnelles de catégorie B vers celles de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique voire de partager certaines activités en binômat. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences communautaires et la maîtrise de langues utiles à la DUE, qui pourraient être ici mises à profit, il convient, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement enrichissantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays. En ce qui concerne les agents de catégorie C, notamment ceux des CAD, la CFDT indique qu’il convient de bien les accompagner dans l’évolution de leurs tâches d’archivage, conséquence de la numérisation croissante de leur environnement de travail et de l’évolution de l’outil DIPLOMATIE.

Thèmes : Catégorie B, Catégorie C, DUE, GPEEC

Assemblée générale de la section CFDT-MAE – Nantes : Sujets revendicatifs et règlement intérieur

24 mai 2017

La section CFDT-MAE de Nantes a tenu ce mardi 23 mai son assemblée générale de printemps. 31 adhérents, dont 3 conseillers syndicaux nantais, étaient présents soit un taux  de participation de près de20% ; sept procurations avaient en outre été données et une camarade non-adhérente a également suivi nos échanges.

Revue des principaux points abordés et des débats :

  1. Eléments statistiques :

Le secrétaire de la section, Wilfrid ROUYER, a présenté les chiffres au 31/03/2017 : 1229 adhérents CFDT-MAE à jour de leur cotisation, dont 2/3 d’agents titulaires ; 33% de ces derniers en France, dont 158 à Nantes et 266 à Paris.

Notre pyramide des âges (tranche la plus représentée : 50/59 ans (30%), devant les 40/49 ans (21%) et les 30/39 (17,5%) s’avère un défi ; le secrétaire a expliqué à la section que le rajeunissement et le renouvellement générationnel passaient et par l’adhésion de trentenaires et que l’échéance électorale de décembre 2018 était l’occasion de susciter des candidatures de nouveaux/jeunes adhérents dans les diverses instances.

  1. Point sur les sujets revendicatifs particulièrement suivis par la section nantaise :

Le débat a été relancé sur l’avenir des corps de catégorie C ; un rappel du travail de notre camarade Thierry FOULON et de nos analyses dans le cadre de la GPEEC a été effectué et la perspective d’une enquête exhaustive sur les ADJADM/ADJTECH portée par des adhérents/permanents nantais et parisiens a été bien accueillie. L’établissement d’une plateforme revendicative sur la base de ses conclusions, comme nous l’avions fait au printemps 2015 avec les SCH s’avère plus que jamais une nécessité.

Le sujet du RIFSEEP au service central de l’état-civil a fait l’objet d’un tour de table animé. Les conclusions de l’enquête de Claire LEFEBVRE ont été rappelées : Alors que 30% des agents de catégorie C du MAEDI seraient sur un emploi recensé au groupe 1 du RIFSEEP, on constate que, selon les directions, ce taux varie très fortement. En effet, si la DGA (hors DRH et DAF) et SSD tournent en effet autour de 30%, certains services semblent avoir su se réserver la part du lion : 63% pour la DRH, 89% pour le CSRH et la DAF et 95% pour la DIL. En face, la DFAE dans son ensemble est à 9% et le service central de l’état civil, si on l’isole à 8% : une action est donc jugée indispensable en direction du DFAE afin de corriger rapidement le tir, l’exercice de « re-cartographie » étant en cours.

Les progrès en matière de procédure de délivrance de passeports diplomatique et de service pour les agents nantais partant en poste ont été relevés ; la simplification opérée par la DRH résulte d’une démarche active de la section. Toujours en matière d’expatriation, la section souhaite la relance de la question des délais de route, dont le premier groupe de travail s’est enlisé voici près d’un an.

Enfin, l’absence d’avancée sur « l’indemnité kilométrique vélo » a été vivement déplorée.

  1. Point sur le projet France Visas

Etienne ABOBI, en poste à la SDV a effectué un point sur l’avancée de France Visas. Ce projet, techniquement ambitieux suscite de nombreuses questions tant en matière de pérennité des ETPs en poste que de lutte « dématérialisée »contre la fraude.

  1. Adoption d’un règlement intérieur

La section de Nantes a, enfin, adopté à l’unanimité le projet de règlement intérieur présenté par le bureau ; il figure en pièce jointe à cet article.

Tradition ligérienne oblige, l’assemblée générale s’est poursuivie par un apéritif et un déjeuner en commun.

R.I. section Nantes

Thèmes : Nantes, Section Nantes

Une nouvelle question sur la FAQ

19 mai 2017

Question : Quelles sont les surfaces minimales pour un espace de travail ?

Lisez la réponse en vous connectant à votre espace adhérent.

 

Thèmes : faq

Sortie par le haut pour la restauration collective des agents installés à l’Ilôt Saint-Germain

19 mai 2017

La CFDT, alertée par plusieurs adhérents, avait rapidement signalé à la délégation pour la politique sociale (DPS) le problème de tarification que rencontraient les agents à la cantine de l’Ilôt Saint-Germain (ISG) et avait demandé une réunion du groupe de travail « restauration collective » afin de trouver une solution au plus vite.

Cette réunion s’est tenue le mercredi 10 mai et de bonnes nouvelles y ont été annoncées :

  • La DPS a reconnu un système de calcul de tarif difficile à appréhender car celui-ci repose sur une variation des tarifs en fonction du nombre d’éléments choisis qui sont comptabilisés en « points » dont la valeur dépend de la fréquentation du restaurant. Elle ignorait que cette variation était appliquée de manière rétroactive. La variabilité sera absorbée par un complément de la subvention de la DPS à titre exceptionnel pour solder cette situation inextricable. La DPS prendra en charge le surcoût de la rétroactivité de tarif du repas à la cantine de l’ISG. Les agents ne paieront donc pas de surcoût pour les repas déjà consommés.
  • La DPS a cherché une alternative afin de proposer aux agents concernés une autre cantine. Elle s’est rapprochée de celle du ministère de l’éducation nationale (MEN), rue de Grenelle. Celle-ci est gérée par une association qui, selon la DPS, produit des repas de bonne qualité (18% de bio, plat végétarien systématique, etc.). Le tarif d’un repas à cette cantine est cependant plus cher que celui d’un repas aux cantines du MAE. La DPS passera une nouvelle convention avec le restaurant du MEN. Les agents seront informés de cette nouvelle solution de restauration par mail et par Diplonet, qui pourrait être mise en place mi-juin.

Thèmes : Cantine, CAS

GPEEC des grandes directions « employeurs » : focus sur les métiers de la diplomatie à la DGP – jeudi 15 mai 2017

17 mai 2017

La CFDT-MAE souhaite revenir sur le dernier cycle de rencontres, entre octobre 2016 et mars 2017, portant sur l’évolution prévisible des « métiers » et des besoins en compétences, d’ici 5 à 10 ans, des grandes directions « employeurs » du ministère dont certaines réunions avaient déjà fait l’objet d’une précédente publication sur notre site (en particulier la DFAE et la DIL).

Dans le cadre du groupe de travail GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences), consacré à la direction générale des affaires politiques et de sécurité (DGP), présidé par la Directrice générale de l’administration et de la modernisation accompagnée du directeur général adjoint de la DGP, la CFDT-MAE revient sur l’exposé de l’administration, en séance, et les interventions de ses deux représentants syndicaux, Anne COLOMB et Thierry FRANQUIN.

  • Un environnement international mouvant et instable

L’environnement international général est mouvant, instable, il se fragmente et est caractérisé par une remise en cause du multilatéralisme sur lequel la France a beaucoup investi ces trente dernières années, au profit du bilatéral et du « bi-multi », dans un monde qui connaît de plus en plus de de crises imprévisibles qui ont des conséquences sur le travail et l’organisation de la DGP (ex. printemps arabes, Brexit). Dans un contexte de diminution des moyens de ce secteur chargé de l’analyse politique et des négociations, il existe deux options : la première est de se recentrer sur certains métiers et la seconde est de maintenir la diversification existante. La seconde option a été choisie par les autorités françaises et la DGP se place dans l’hypothèse où le ministère continue de couvrir les activités récemment entrées dans son périmètre, notamment la diplomatie économique et le tourisme.

  • Une nouvelle organisation du travail et des parcours

La réactivité demande une nouvelle organisation du travail, notamment la mobilisation de task forces. Les moyens sont en baisse et les métiers de la diplomatie changent. L’organisation des parcours est donc à repenser pour que soient intégrées ces nouvelles dimensions. L’analyse politique n’est pas une pratique innée et c’est tout au long de la carrière que s’effectue la formation. On n’arrive pas, et c’est là une spécificité, à la DGP directement formé. Si les rédacteurs sont recrutés avec un bon niveau initial, ils vont néanmoins apprendre la diplomatie tout au long de leur parcours.

  • Rédacteurs : la pression des éléments de langage

La direction générale est trop peu pourvue en personnels, or, moins on a de moyens, plus on a du langage, puisque la France est un pays qui a fait le choix d’être à vocation mondiale. Les rédacteurs sont ainsi sous la pression, obsessionnelle, des éléments de langage (EDL), alors qu’il conviendrait d’avoir de plus en plus de recul. Il est impératif de rationaliser la manière de travailler, de ne plus se situer sous la constante pression de la mise à jour d’EDL, au détriment de la réflexion de fond.

  • Le rôle dévolu aux agents de catégorie B et C

Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la démarche est  différente. S’il y a moins de spécificité, il n’en demeure pas moins que sans ces fonctions, essentielles, que sont les fonctions de secrétaires, de chefs ou d’agents de centre d’archives et de documentation (CAD), qui manient des documents et des informations marquées par un fort degré de confidentialité, la DGP ne fonctionne pas.

  • La CFDT prône le maintien des missions et l’augmentation des effectifs

S’agissant du périmètre nouvellement élargi des domaines de compétences du MAEDI (diplomatie économique, tourisme), il est pertinent que le MAEDI y réfléchisse, que les missions continuent ou non d’être exercées par ce ministère ou non, car les missions devront en tout état de cause être exercées par une administration qui devra disposer des moyens suffisants pour les mener à bien. Dans la mesure où l’option a été prise de ne pas renoncer à certaines missions, il est impératif non seulement de ne pas réduire les effectifs, mais de les augmenter. La question de l’intérêt qu’il y aurait à conserver sur la durée au MAEDI certaines expertises mérite d’être posée.

  • La CFDT interroge la DGP sur l’avenir des catégories B et C

La CFDT-MAE revient sur le rôle qui pourrait être dévolu aux secrétaires de chancellerie, au sein de cette direction générale, en relation avec ce qui avait été évoqué, en son temps, par M. DESMAZIERES au cours des réunions préparatoires GPEEC. Il s’agissait d’envisager de faire évoluer les fonctions traditionnelles de catégorie B vers celles de « chargé documentaire » capable de soutenir les rédacteurs géographiques dans leur mission politique voire de partager certaines activités en binômat. S’il est vrai que les secrétaires de chancellerie, au cours de leurs affectations à l’étranger, ont pu acquérir ou renforcer certaines compétences régionales et la maîtrise de langues rares, qui pourraient être utilement mises à profit par la DGP, il convient, toutefois, que ces nouvelles tâches soient réellement enrichissantes et ne se limitent pas à la « simple » mise à jour des fiches pays. Par ailleurs, comme d’autres organisations syndicales, la CFDT s’interroge sur l’évolution envisagée des fonctions des agents de catégorie C.

  • Réponses de la direction générale des affaires politiques :

Pour ce qui est de la diminution des moyens, la DGP constate qu’elle est préjudiciable à l’élaboration des productions puisqu’elle a notamment pour conséquence une réduction des frais de mission. Il arrive ainsi que des nouveaux rédacteurs ne puissent se rendre dans les pays correspondant à leur portefeuille, rendant ainsi nécessaire l’appel à des compétences extérieures. La réduction du nombre des experts techniques internationaux (ETI), qui a chuté de 38 000 à 500 en trente ans, rend la situation encore plus difficile. Enfin, s’agissant des formations longues, il serait bénéfique que les diplomates qui partent en entreprise soient à leur retour affectés sur des fonctions de diplomatie économique.

Pour ce qui est des agents de catégories B et C, la DGP est également d’avis qu’il y a de nombreuses pistes à explorer, et qu’il convient de prendre en compte des fonctions jusqu’alors non développées, en particulier, pour le retour d’expérience sur les négociations et la manière de considérer les archives et la mémoire desdites négociations en vue d’une utilisation ultérieure. « Le nouveau, c’est ce qui a été oublié ». Il y a en effet une sous-utilisation des fonctions exercées dans les CAD. Pour les fonctions de secrétariat, elles sont conduites à évoluer pour assurer la cohérence de la chaîne documentaire ; cela devrait être possible avec le déploiement du portail Diplomatie v2 qui va augmenter les capacités d’un archivage fin.

 

Thèmes : Catégorie B, Catégorie C, GPEEC

GPEEC catégories B et C – problématiques consulaires, la LDS de mai est en ligne !

17 mai 2017

Découvrez, dans la « Lettre du syndicat CFDT-MAE » de ce mois de mai 2017 tout ce que vous vouliez savoir sur la GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) des catégories B et C et du domaine consulaire !

Au sommaire :

  • Catégories C : variable d’ajustement ?
  • Assistants sociaux : un parcours insuffisamment valorisé ?
  • SESIC : quid du rapport Blarel ?
  • Secrétaires de chancellerie : vers la fin des triples casquettes ?
  • Domaine consulaire : enfin une vraie démarche GPEEC ?

…et notre rubrique « vie des sections ».

Lisez… et faites lire !

 

 

 

 

 

Thèmes : adjoints de chancellerie, Affaire consulaire, Catégorie B, Catégorie C, GPEEC, LDS, Réseau consulaire, SCH

Une nouvelle question dans la FAQ

12 mai 2017

Question : La règlementation sur les congés annuels prévoit que l’absence du service ne peut excéder 31 jours consécutifs. Or ici , à l’étranger, beaucoup se voient opposer un refus pour 33 ou 34 jours posés consécutivement. Quels sont les textes applicables en la matière ?

Lire la réponse dans la FAQ de l’espace adhérent.

 

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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