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MAEDI 21 : mentorat et comité des parcours, deux mesures pour un meilleur accompagnement des agents dans leur carrière

10 mai 2016

(Réunion du 13 avril 2016)

La réunion, présidée par la DGAM, se tient en présence d’un chargé de mission auprès du SG, de la DRH, du sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1) et de la cheffe du bureau du dialogue social. La CFDT est représentée par Thierry FRANQUIN et Anne COLOMB.

La réunion a pour objet de recueillir les réactions des représentants des personnels sur la mesure 3.6.4, relative au mentorat, et la mesure  3.4.4. , relative au  comité des parcours, contenues dans le projet de Ministère des affaires étrangères du XXIème siècle.

L’administration expose que ce sont deux mesures qui ne se substituent pas aux mesures formelles existantes mais qui ont vocation à constituer des pistes pour la DRH, destinées à lui permettre d’accompagner de manière personnalisée l’ensemble des agents du Département.

Le mentorat (mesure 3.6.4), outil de solidarité générationnelle

[Extrait du document MAEDI 21 :

3.6.4.- Développer le « mentorat » d’agents par d’autres pour partager l’expérience, transmettre la mémoire et contribuer au développement des compétences. Mise en œuvre à partir de 2016 : Valoriser auprès des jeunes agents l’expérience des aînés en mettant en place, sur une durée de 3 ans, un mentorat systématique destiné à développer les compétences et corriger les éventuelles lacunes. Solliciter les jeunes agents pour développer un « mentorat inversé » sur les TIC. Forger l’esprit d’équipe en instaurant notamment une journée d’intégration dans chaque poste et dans chaque direction. Tout nouvel encadrant qui en fera la demande pourra bénéficier d’un tuteur en la personne d’un ambassadeur confirmé, prêt à partager son expérience, et dont les évaluations à 360° auront mis en avant ses qualités managériales.]

Pour l’administration, Il s’agit de de mettre en œuvre une « solidarité intergénérationnelle » et de permettre aux nouveaux arrivants de « déchiffrer » les codes d’une administration pour eux nouvelle.

Des agents déjà avancés dans la carrière acceptent de donner du temps, au service de la communauté du MAEDI, en application d’une mesure qui a pour objet la transmission des clefs et des savoirs sur des questions pratiques.

Le mentorat existe de fait sous plusieurs formes : de la part en particulier d’associations et pour certaines catégories d’agents (lauréats A et B des concours d’administration générale). Les retours sur le mentorat sont plutôt positifs. C’est pourquoi l’administration envisage de l’étendre aux personnels de catégorie C, aux personnels contractuels et aux traducteurs. Il s’agirait de proposer un cadre souple, par note de service.

L’exercice reposerait sur le volontariat, y compris pour la définition de la mission d’accompagnement. Si le duo « mentor-mentoré » ne fonctionne pas, il y aurait séparation à l’amiable sans conséquence  ni pour l’un ni pour l’autre.

La CFDT se déclare très favorable et souhaite un périmètre le plus large possible de cette mesure. Elle indique qu’il conviendra de veiller aux qualités de transmission de mentor. Elle souscrit à l’élargissement de la mesure à de nouvelles catégories d’agents et trouve que la faire reposer sur le volontariat est bienvenu. Il convient de réfléchir également en termes de métiers, dès lors qu’un agent arrivant dans une nouvelle filière et bien que non débutant au Département, en exprimerait le besoin.

Cette dimension du mentorat ne devra toutefois pas se substituer à l’obligation pédagogique qui incombe à l’encadrant de la structure d’accueil.

Afin de repérer d’éventuels dérapages de l’exercice, il serait intéressant que les binômes « mentor-mentoré » mis en place fassent un retour la DRH sur le contenu des échanges. Si ces derniers portent sur la « culture maison », le pari sera gagné. Si les questions portent sur les questions techniques relatives à l’exercice pratique des fonctions, il faudra alors en tirer des conséquences sur la qualité de la pédagogie que tout nouvel arrivant dans une structure est en droit d’attendre de l’encadrement.

Enfin, la CFDT rappelle l’importance de la transmission d’un ensemble de documents écrits et numériques, lorsqu’un agent quitte son poste, en faveur de son successeur.

L’administration convient que le mentor n’est en effet pas un formateur, et n’est pas en concurrence avec RH4. Il n’est pas là non plus pour faire favoriser son poulain. Une fois encore, il ne s’agit pas d’un dispositif visant à  faire doublon avec les procédures existantes.

Sur les mentorats de fait existants, il est précisé que cela est à ce jour pratiqué de manière artisanale, et que leur réussite dépend de la relation interpersonnelle entre le mentor et le mentoré. Ce mentorat doit constituer une valeur ajoutée en matière d’intégration, et il peut effectivement avoir un sens lors d’un changement de métier d’un agent au sein du Département.

Il convient néanmoins de ne pas « tout attendre » du mentorat, qui ne saurait consister en une transmission de dossiers au nouvel arrivant.

L’administration retient principalement des idées exprimées lors de ce premier échange de vues de la part des syndicats qui soutiennent la mesure : le besoin d’une définition précise, l’extension de son champ d’application, le fait qu’elle repose sur le volontariat, la prise en compte de la variable « métiers », le point de vigilance, lors du retour d’expérience, sur le contenu des échanges, afin de prévenir les éventuels glissements évoqués par la CFDT et enfin, la constitution des viviers d’agents par « appariement » et croisement des catégories : le mentor et le mentoré ne doivent pas nécessairement appartenir à la même catégorie.

Le comité des parcours (mesure 3.4.4) « pour mettre de l’humain dans la GPEEC »

[Extrait du document MAEDI 21 : 3.4.4.- Valoriser les talents, toutes catégories confondues, en mettant en place un « comité des parcours » composé des directeurs d’administration centrale et de la DRH, sans préjudice des compétences des commissions administratives paritaires.]

L’administration indique qu’il s’agit également d’une mesure informelle, qui n’a pas vocation à perturber les dispositifs réglementaires existants. L’objectif est de partager l’information au sein de l’encadrement du MAEDI. Les autres directeurs ont des connaissances spécifiques que la DRH n’a peut-être pas. Les agents y trouveront un intérêt pour ce qui est de la motivation et de l’individualisation de leur parcours professionnel. Le comité est constitué du Secrétaire général, de l’Inspecteur général, de la DGAM, de la DRH, de la DGM, du DFAE et de la Haute fonctionnaire en charge de l’égalité des droits entre les femmes et les hommes. Ce comité se réunit une fois par an, et il constitue le lieu d’une analyse croisée entre des directeurs d’administration centrale et la DRH. En amont, ces autres directeurs sont sollicités par la DRH, le travail est mutualisé et il est rendu compte des résultats des consultations des chefs de poste.

L’objectif est de signaler les agents qui se distinguent par leur motivation, et dont le potentiel est évalué comme particulièrement intéressant. Toutes les catégories d’agents sont concernées. Des recoupements sont faits avec FANEV et l’évaluation à 360°. Il est également procédé à l’analyse des résultats des formations.

Les propositions du comité sur ces agents sont soumises à validation. Il y a une volonté de désenclaver et d’épauler le travail de la DRH. Les personnels bénéficieront d’un dialogue enrichi avec chacun.

La CFDT espère qu’il s’agira d’un instrument qui favorisera la fluidification des parcours. Il y a en effet une quasi étanchéité, qui, il est vrai, tend à évoluer, entre les parcours diplomatique et consulaire d’une part, et, d’autre part, les parcours dans les autres métiers exercés au sein du Département, notamment ceux qui relèvent de la DGM. Cela est contradictoire avec l’extension des champs d’intervention du Département, qui devrait aller de pair avec celui des recrutements pérennes. Ce n’est que récemment, et il a fallu pour cela attendre la réduction des postes à l’étranger, que la notion de cœur de métier, jadis réservé aux filières diplomatique et consulaire, soit reconnue comme obsolète et abandonnée dans le discours officiel. Cela a coïncidé avec le fait que des agents appartenant à des corps du MAEDI ont commencé à solliciter des affectations à l’étranger en dehors des filières diplomatique et consulaire, étant entendu que, pour la CFDT, il y a de la place pour tous les profils, qu’ils soient, généralistes, spécialistes, et ce dans toutes les filières.

L’administration insiste sur le fait que le comité des parcours ne se substituera pas aux CAP. Il formalise quelque chose qui existe déjà mais de manière plus transparente. Il s’agit de travailler à moyen terme, à 5 ou 10 ans, en intégrant la réflexion sur l’évolution des métiers, et de mettre en lumière un existant qui n’est pas dit. Il s’agit de « mettre de l’humain dans la GPEEC », et d’ouvrir des perspectives à certains agents.

Il s’agira effectivement d’un instrument aidant à la fluidité des parcours, étant acté que la filière culturelle a toute sa place au sein du Département et de « ses cœurs de métiers ».

L’idée n’est pas de mettre en concurrence les agents, mais de permettre à la DRH, en concertation avec les autres directions, de mieux repérer des agents de toutes catégories. Il s’agit d’un enjeu important «pour que la fonction RH soit mieux répartie entre les dirigeants du MAE », étant entendu que la DRH conserve l’entière responsabilité de la gestion des ressources humaines. Il ne s’agit pas d’un instrument de promotion, mais d’un instrument permettant de favoriser des parcours.

Thèmes : GPEEC, MAEDI 21, mentorat, Parcours professionnels, Ressources humaines

Postes de présence diplomatique : pas de troisième vague en vue

9 mai 2016

Une réunion, le 2 mars dernier a été l’occasion de faire le point avec l’administration. Compte-rendu avec recul :

La séance est présidée par le secrétaire général (SG) entouré du conseiller diplomatique du Gouvernement (CDG) chargé du bilan des postes de présence diplomatique (PPD), de la nouvelle directrice générale de l’administration et de la modernisation (DGAM), du sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1) et de deux chargés de mission. La CFDT-MAE est représentée par Anne Colomb et Thierry Franquin à Paris et Stéphane Basse à Nantes. .

Les PPD s’appuient sur le principe d’universalité du réseau

 En préambule, le SG rappelle que les 25 postes de présence diplomatique ont été mis en place pour permettre un redéploiement, dans un cadre réduit, des moyens du Département vers les nouvelles géographies où le MAEDI doit être présent, tout en conservant l’attachement au principe de l’universalité du réseau. La question posée a donc été celle de savoir si on pouvait mettre en place, de manière intelligente et utile, une forme de présence allégée dans certains pays. Il rappelle que la 1ère vague (Brunei, Cap-Vert, Erythrée, Guinée-Bissao, Honduras, Jamaïque, Kirghizstan, Libéria, Népal, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tadjikistan, Trinité et Tobago, Zambie) concerne plutôt des tout petits postes avec un effectif de 4 à 5 agents tandis que la seconde (Botswana, Fidji, Moldavie, Monténégro, Namibie, Nicaragua, Paraguay, Salvador, Seychelles, Soudan du sud, Suriname, Turkménistan) porte sur des postes avec un format un peu plus important. Il précise que cette méthode souple a été mise en place également par d’autres partenaires.

Un retour d’expérience apprécié mais tardif

Dans ce cadre, le CDG a été chargé d’accompagner et de mieux calibrer les changements de la seconde vague mais aussi – notamment au travers du retour d’expérience des chefs de poste et des agents – de revoir l’ensemble du dispositif et de mettre en place les mesures concrètes validées par le Conseil de direction. Le SG salue le bilan remarquable effectué par le CDG qui rappelle que le rapport rend bien compte des appréciations, des difficultés et des modes de fonctionnement évoqués par les ambassadeurs de la 1ère vague ainsi que par les « régisseurs » (nota bene : nouveau terme des agents C polyvalents). Il indique que cela a également favorisé le dialogue avec la DFAE, la DAF et la DSI.

La CFDT souligne, à l’instar d’autres organisations syndicales, la qualité du travail effectué par le CDG dont le rapport apparaît non seulement très complet mais aussi exprimant un ton libre et transparent. Toutefois, la CFDT regrette qu’une seconde vague de 12 PPD ait été lancée de manière hâtive et prématurée sans attendre les conclusions du bilan de la 1ère vague.

Confirmation du « sur mesure » pour l’ensemble des PPD

  • « Sur mesure » et compétences maintenues ou élargies

Le Secrétaire général indique qu’à la lumière des premiers retours de la 1ère vague des PPD, le dispositif a été adapté afin qu’il n’y ait pas du « prêt-à-porter » pour tout le monde mais bien du « sur mesure » pour chaque poste. En outre, l’activité culturelle des PPD, pratiquement partout, a été maintenue sous la responsabilité du représentant de l’alliance française. En matière économique, certains postes se sont vu doter d’un agent ADL ou d’un VI chargé de ces questions, ce qui ajoute des compétences nouvelles à la disposition des chefs de poste.

  • Abandon du format unique (1A+1C) et relèves des C polyvalents par des B

Le CDG explique que le rapport confirme que le calibrage défini pour la 1ère vague des PPD était beaucoup trop étroit : il ne tenait pas assez compte de la qualité du réseau Internet, d’une part, et était trop optimiste quant à la disparition de la comptabilité publique, d’autre part. A la demande des ambassadeurs, ont été affectés des secrétaires de chancellerie plutôt que des agents C à la fois pour des raisons de binômat, d’intérim du poste en tant que chargé d’affaires mais aussi  d’accès à la qualité de diplomate (passeport diplomatique). Il ressort également de cette étude qu’il convient d’avoir des recrutés locaux assistants d’un niveau suffisant, notamment en matière économique et de ne pas envoyer de volontaires internationaux (VIA) dans les pays difficiles. Pour la 1ère vague, les effectifs RL ont légèrement été revus à la hausse et certaines corrections ont pu être apportées. Pour la 2ème vague, le format retenu au début 2015 a été le suivant : ambassadeur + chargé d’affaires + régisseur (C) même s’il existe également des postes au format plus conséquent.

  • Fermeture estivale et pays « à touristes »

Le CDG rappelle que le sujet de préoccupation majeure des agents concerne la continuité du service public. A cet égard, la circulaire de juillet 2015 a donné la possibilité de fermer, pour quelques semaines, l’ambassade. A l’occasion du drame népalais, est ressortie la problématique des pays à touristes (pour la 1ère vague : le Népal et le Cap-Vert, pour la seconde : les Seychelles et en été le Monténégro).

  • Expérimentation en matière informatique et numérique

La DSI expérimente en matière informatique : il existe des petits postes en Afrique qui ont gardé leur serveur pour des raisons évidentes de sécurité. C’est aussi une expérimentation de la dématérialisation des pièces comptables et de tout le consulaire numérique (régionalisation du réseau et des postes de rattachement).

Pour l’administration, le dispositif « marche »

Le SG rappelle les trois éléments clés qui caractérisent aujourd’hui les PPD : le dispositif fonctionne, des corrections ont été apportées (relèves de C par des B) et les mesures mises en œuvre pourront être étendues aux postes non PPD : dématérialisation et aspect d’appui régional comme d’autres ministères le font déjà. Pour le Conseiller diplomatique, certains ambassadeurs de la 1ère vague ont pu considérer le fait que le passage au format PPD était une punition ou une humiliation. Au contraire, les nouveaux ambassadeurs PPD apprécient d’avoir plus de liberté et d’être moins dans les lourdeurs administratives. Il n’est pas rare de voir des ambassades allemandes ou anglaises, sans compétence « visas », fonctionner avec deux expatriés. Chacun calibre sa présence diplomatique par rapport à ses propres enjeux dans le pays. La réalité, c’est que pour les autorités locales cela ne change pas grand-chose, sauf peut-être en matière de visas.

La CFDT souligne le besoin d’anticipation et de prise en compte du réel

La CFDT souhaite faire part à l’administration de quelques pistes de réflexion à la lecture du rapport du CDG mais aussi des remontées transmises par nos correspondants à l’étranger. Car au-delà de la forte implication des hommes et des femmes de ce ministère, la CFDT retient deux éléments déterminants pour la bonne mise en place des PPD : la nécessaire anticipation d’une part et la prise en compte du réel d’autre part.

  • L’anticipation : Il apparaît peu opportun de transformer le poste au format PPD au moment même des relèves: l’équipe sortante n’est pas toujours motivée tandis que l’équipe entrante subit une situation à laquelle elle n’a pas été associée. La CFDT préconise le recalibrage du poste, quelques mois en amont – au 1er janvier par exemple – afin de mieux préparer la transition par l’équipe sortante et sous le contrôle étroit de Paris et de Nantes.

Pour ce faire, la CFDT suggère la venue systématique d’une mission sur place de l’inspection ou de la DGA au moment où la transformation entre dans sa dernière ligne droite et qui pourrait dresser un inventaire des questions de télécommunications, de licenciements, des archives, de budget, de communauté française, de dimension immobilière, de sécurité, de la Résidence, de dialogue avec les autorités locales et d’articulation avec le poste de rattachement, notamment.

  • La prise en compte du réel

Cette notion est directement connectée à la question des missions dans un PPD, qui sont effectivement censées être réduites. Il reste qu’à l’usage, la réduction des moyens et du format n’agit pas mécaniquement sur le réel.

– En matière de télécommunications et son impact budgétaire (téléphonie, internet, stations « Itinéo ») : il est singulier que DSI retire les moyens existants (Eole) sans se soucier de savoir si le poste peut fonctionner sans standard, sans VSAT et sans internet digne de ce nom. Il est à noter, au passage, qu’il y a en réalité peu ou pas d’économie pour le Département. L’économie sur la VSAT, budget DSI, est largement réduite par les coûts téléphoniques et d’abonnements à une ligne internet haut-débit, budget DAF/MPE.

– En matière consulaire et de sécurité : la CFDT fait remarquer que le « consulaire résiduel » est bien souvent plus mobilisateur en temps et en énergie que le consulaire « du quotidien ». En effet, les PPD sont toujours chargés de la protection consulaire de proximité des Français de passage (délivrance de laissez-passer) et de rassurer les familles affolées qui sont sans nouvelles de leurs proches, des adoptions, des bureaux de vote en 2017 et continuent de recevoir des demandes de recouvrement de créances hospitalières. Les PPD établissent aussi des certificats de vie et visitent également les prisonniers.

En général l’information est donnée en amont à la communauté française. Encore faut-il accompagner cette transition, traiter les pétitions (souvent relayées au niveau des élus) et mettre en place, au préalable, les mécanismes de substitution pour le poste de rattachement, déjà très souvent submergé et pour lequel la gestion des publics consulaires relève parfois d’un autre espace linguistique. S’y ajoutent, pour certains PPD ayant une frontière maritime, les affaires maritimes.

– En matière d’affaires politiques et de diplomatie économique qui représentent le « cœur de métier » des PPD, il faut savoir qu’en plus de l’analyse politique, les commandes du Département continuent à affluer : candidatures françaises dans les postes multilatéraux (OMS) et démarches diverses dans bien des domaines diplomatiques et actions à entreprendre au titre de « Goût de France », d’ambassade verte, de la mise à jour du site internet, de l’ouverture d’un compte twitter, etc. La COP21 a été, également, très mobilisatrice.

La CFDT recommande des réunions d’information pour sensibiliser les directions politiques à la réalité des ressources réduites des PPD. La CFDT constate que les directions géographiques n’ont pas forcément conscience de la réduction de ces moyens.

 – En matière de personnel et de continuité du poste : Les informations transmises par la DRH nous l’indiquent et cela est confirmé aujourd’hui par le CDG, il est souhaitable de doter les PPD d’un agent B ou A pour nourrir l’équilibre de l’échange, de la réflexion interne et de l’action du poste mais aussi pour fonctionner en mode chargé d’affaires. En attendant ces transformations de postes de C en B, qui ne seront effectifs qu’au moment des relèves, il n’existe donc pas de vis-à-vis politique, ni de chargé d’affaires quand l’ambassadeur est hors du pays. Quand l’agent C est lui aussi absent, l’ambassade est fermée. C’est une thématique qui frappe plusieurs PPD de la première vague ; il semblerait qu’on en tienne compte pour la seconde. Enfin, il serait souhaitable qu’une attention particulière soit portée sur le dialogue social, sur la formation, sur les agents C polyvalents en termes de carrière et de rémunération et sur les sujétions particulières propres à un PPD pour les recrutés locaux ainsi que pour le poste de rattachement.

Réponses de l’administration et principaux points soulevés en séance par les OS

  • Sur le caractère hâtif et prématuré de la seconde vague : Le Secrétaire général souligne que la seconde vague a été très étudiée et qu’elle a fait l’objet de beaucoup d’itérations. Il est donc inexact de dire qu’elle a été lancée de manière hâtive.
  • Sur l’anticipation en matière consulaire et comptable et la nécessaire préparation avec le poste de rattachement : Pour le CDG et en ce qui concerne les bascules consulaires, cela incombe, effectivement, à l’équipe descendante à qui il revient de fermer la section. En matière comptable, dont DAF/2 indique la forte contrainte de calendrier, il existe deux écoles. Si le basculement est effectué par l’équipe sortante, il existera la tentation pour cette dernière de passer sous silence certaines opérations et si c’est l’équipe montante, elle devra impérativement s’assurer d’avoir bien récupéré toutes les factures en attente et d’avoir déménagé dans les nouveaux locaux. Quelques agents initialement affectés sur des fonctions de secrétariat d’ambassadeur et nommés régisseurs lors du passage au format PPD ont pu être désagréablement surpris. En réalité, ce sont les RL qui effectuent ce travail et le format prévu de l’équipe du PPD soit 1A, 1B et 1C ou 1A, 1B et 2/3 RL est suffisant pour assumer les tâches de comptabilité. Quant à la préparation avec les postes de rattachement, le CDG constate qu’elle n’a pas toujours été formidable lors du lancement de la 1ère vague. Il illustre son propos en citant le cas des demandeurs de visa Papous obligés d’aller en Australie pour présenter leur dossier alors qu’ils ont également besoin d’un visa pour entrer sur le territoire australien. Entre-temps, d’autres postes de la région ont pu délivrer des visas aux Papous. Avec l’accord du poste de Port Moresby, l’administration est en train de revoir le dispositif de rattachement.
  • Sur la prise en compte du réel : le consulaire « résiduel », le « cœur » de métier, la rémunération et la formation des personnels et le dialogue social en poste : L’expression « consulaire résiduel » fait référence à la DFAE qui recense les pièces délivrées et normées (passeports, CNI, visas…). Le réel, c’est qu’il y a des Français en difficulté que les collègues en poste doivent gérer. Le consulaire résiduel peut être extrêmement lourd et chronophage, c’est ce qui avait été anticipé sur le Népal où le poste de Katmandou bénéficie d’un RL qui est chargé de la protection de nos compatriotes. C’est une fonction qui doit être assurée dans tous les cas et cela concerne aussi le devoir d’assistance aux ressortissants européens des pays membres de l’UE. Sur le « cœur de métier » et les démarches et les actions à mener : si un poste estime ne pas être en mesure de les réaliser, il faut vraiment qu’il refuse car cette possibilité est inscrite dans la circulaire du Secrétaire général. Chaque poste PPD étant différent, il est tout de même intéressant qu’il soit associé à tout ce qui se passe et reçoive les commandes. L’information arrive aux PPD à qui il revient de faire le tri, sans aucune hésitation. Pour conclure, le Secrétaire général souligne qu’il existe une différence entre ce qui est demandé aux PPD et les autres postes : il existe d’une part un plan d’action simplifié et d’autre part « un ambassadeur a la faculté de dire non ». Pour la rémunération des agents affectés dans les PPD, la DAF en tient compte, depuis le mois de janvier, à travers l’augmentation des IRE des pays concernés ( cela fait référence au reclassement annuel des IRE par la DAF). Pour les postes de la seconde vague, cela sera réalisé en 2017. Le dialogue social est important pour le management de la petite équipe et cela a été souligné, d’ailleurs, par plusieurs ambassadeurs. A ce sujet, les minutes du DSP de certains postes sont à transmettre utilement aux agents entrants, lors des relèves. Quand les postes tiennent et organisent les réunions sociales obligatoires cela permet de faire un brainstorming et d’aménager leur organisation et leur mode de fonctionnement de manière sereine.
  • Sur une éventuelle extension du dispositif des PPD: A ce stade, le SG indique qu’il n’est pas prévu de 3ème vague de transformation de postes en PPD. Par contre, il est envisageable d’étendre à des postes non PPD des méthodes nouvelles développées dans le cadre de ce nouveau dispositif comme celles des simplifications administratives et comptables.
  • Sur la qualité des chefs de poste de PPD : Le SG souligne que cela ne concerne pas forcément des ambassadeurs expérimentés mais aussi des jeunes chefs de poste ayant exercé des fonctions d’encadrement. Ces profils sont bons et ils sont capables d’emporter une équipe dans des conditions qui se situent hors des sentiers battus. Pour les meilleurs d’entre eux, cela peut constituer un très bon premier poste et tout cela sera regardé de près par le comité de sélection. La DGAM précise, en matière de ressources humaines, que les chefs de poste doivent avoir, comme qualité première, envie d’exercer ces fonctions dans un contexte très particulier, comme cela est le cas pour un certain nombre de chefs de poste actuels qui y trouvent intérêt et parfois plaisir. Les ambassadeurs doivent être des hommes-orchestres avec une équipe réduite très mobile et extrêmement réactive. Ils doivent être capables de jouer sur une gamme étendue de compétences et en prise directe avec l’ensemble des sujets, que ceux-ci soient consulaires, culturels ou comptables.
  • Sur la valorisation de l’expérience en PPD : La DGAM estime qu’en dehors du chef de poste, il convient pour les autres agents de catégorie A, B ou C – et la DRH l’a bien à l’esprit – que cette expérience soit reconnue et valorisée. Elle le sera dans le cadre de l’individualisation des parcours mis en place afin de prendre en compte la richesse des parcours de chacun des agents. Cela constituera un élément important qui sera pris en considération lorsqu’un agent fera un vœu pour la transparence étranger ou centrale.
  • Sur les économies réalisées et la mise à disposition d’un bilan financier : Le CDG précise, en ce qui concerne les économies réalisées par le nouveau format PPD, que le gain, pour le ministère, est bien en termes d’effectifs (ETP) et de masse salariale et non pas en crédits de fonctionnement. En ce qui concerne les effectifs des PPD, on a supprimé autant de postes d’expatriés G2, G3 et G4 que de postes de RL. Le bilan budgétaire se trouve donc bien là et non en dépenses de fonctionnement qui, elles, n’ont quasiment pas baissé à cause du recours à l’externalisation (notamment la colocalisation des locaux avec l’Union européenne ou avec un pays membre de l’Union). La DGAM est tout à fait favorable à la remise d’un tel tableau lors du prochain CTM et de pouvoir échanger sur ce thème avec les organisations syndicales.
  • Sur l’information des élus et l’extension des agences consulaires : Les élus et les sénateurs de l’étranger suivent la question des PPD de très près. Début 2015, le regard des élus représentants des Français à l’étranger se portait plutôt sur le consulat général d’Edimbourg (pm. poste transformé en consulat d’influence). Les élus d’Amérique latine sont très présents car parmi les postes PPD, c’est au Paraguay que l’on rencontre la plus forte communauté française (1 500 Français inscrits dont 47% de binationaux), d’où le choix de garder 3 RL assistants. Les élus sont naturellement enclins à demander la présence supplémentaire de consuls honoraires. Augmenter les agents consulaires n’est pas forcément la solution sachant que l’ambassadeur d’un PPD et son équipe doivent pouvoir distribuer les documents demandés comme il est prévu dans le cadre de leur mission. Un archipel avec des îles éloignées et pas d’accès facile justifie, quand il y a des touristes, la présence d’un consul honoraire qui permet de résoudre déjà pas mal de problèmes d’urgence avant que le poste ne soit impliqué.
  • Sur l’idée de régionalisation : L’idée de régionalisation est importante et c’est vers le cadre régional qu’il faut se tourner tout en ayant en tête qu’il n’y a pas que des grands postes régionaux (ex : Panama, Sainte-Lucie). Le consulat à Johannesburg est redevenu CG, ce qui montre comment la DFAE peut redéployer ses personnels.
  • Sur la formation des agents affectés en PPD: Pour DAF/2, les formations ont déjà été faites, cela est acquis. C’est plutôt les formations de la DCP et de la DSI qu’il convient de mettre en avant avec les nouveaux partants. Au niveau de la formation, il est prévu des actions très pratiques et techniques, en particulier au moment de la conférence des ambassadeurs. Il existe un besoin de formation de la DCP en faveur des agents expatriés sur le sujet des sites internet. Il existe des pays PPD où l’actualité ne permet pas de nourrir convenablement un site internet. En revanche, pour d’autres, cela est possible, y compris pour alimenter les réseaux sociaux. Il faut également que la DSI prévoie une formation au niveau de la manipulation des appareils et des outils informatiques pour que les agents sachent correctement s’en servir.
  • Sur les missions de renfort et les pays « à touristes »: Les missions de renfort ne concernent que des postes à touristes où le schéma PDD est inférieur à trois expatriés. Dans les autres, l’ambassadeur peut mobiliser une équipe compacte d’agents expatriés incluant le directeur de l’alliance française et dans deux postes africains, le CSO qui peuvent rendre des services. RH2 doit faire une note diplomatique pour demander les calendriers de congés et étudier les demandes éventuelles de missions de renfort sachant que certains pays sont déjà fléchés comme potentiellement demandeurs car il existe un vrai besoin. Il s’agit notamment des pays où la fréquentation touristique est forte et où il convient d’être particulièrement vigilant (tourisme aisé aux Seychelles ou plus populaire au Cap-Vert).
  • Sur les problèmes de sécurité : La sécurité reste un point de vigilance mais cela était déjà le cas, avant la mise en place des PPD, dans des pays où les autorités locales ne sont pas toujours à la hauteur et où l’environnement ou l’isolement reste tout de même un souci. Pour les 3 pays qui se sentent en insécurité, il a été trouvé des solutions (CSO et immobilier).
  • Sur les problèmes d’informatique et de communications : Un RL peut avoir un Itinéo pour gérer les rendez-vous du chef de poste et aussi utiliser, tout comme les VI, les stations Internet de l’ancien poste (non sécurisées mais protégées avec un antivirus) afin d’effectuer d’autres tâches. On a enlevé les VSAT, ce qui constitue un réel problème pour les postes. Le RL comptable, hors connexion, peut faire ses premières saisies dans Itinéo avant de donner la tablette au secrétaire de chancellerie, qui, étant régisseur, vérifiera et validera, ce qui fera beaucoup moins d’écritures dans le mois.
  • Sur les postes de rattachement : Le CDG précise qu’en ce qui concerne le soutien nécessaire des postes de rattachement et la réduction des effectifs, oui effectivement, c’est le moment d’établir une cartographie régionale et de voir s’il existe des demandes à ce sujet. En tout cas, cela ne coûte pas cher au poste de rattachement d’organiser des tournées consulaires qui ne demandent simplement que du temps et donc de la ressource humaine plutôt que des dépenses budgétaires. Les communautés françaises concernées ont compris qu’il n’était pas utile de maintenir un dispositif permanent sur place pour quelques délivrances consulaires. Il est suffisant, une fois par trimestre, qu’un agent du consulat de Johannesburg passe dans un des PPD dépendant de sa circonscription consulaire, 24 ou 48 heures sur place, afin de traiter ces demandes. Il y a d’autres pays, en revanche, où cela reste plus compliqué.
  • Sur les visas long séjour et les visas DROM-CTOM : Le CDG admet que reste un problème « dur » les visas long séjour et les visas, très peu sécurisés, des Départements et Régions d’Outre-Mer – Collectivités et Territoires d’Outre-Mer. A cet égard, le Suriname gardera sa section consulaire tant que l’on n’aura pas trouvé un système pour rentrer en Guyane et prendre l’avion à Cayenne. Cela ne sert à rien que le Consulat des Pays-Bas à Paramaribo vous donne le visa Schengen pour la France si vous ne pouvez pas rentrer en Guyane. Il convient de réfléchir à une approche pour les DROM et les CTOM, comme cela est signalé dans le rapport. Pour les visas long séjour, on commence à trouver des solutions et cela peut aller de l’itinérance des moyens de captation aux systèmes groupés comme en Amérique latine et centrale (lycées français).

 

En annonçant la fin du « prêt à porter » pour du « sur mesure », le Secrétaire général a confirmé l’aménagement du dispositif des PPD tant pour les postes de la première vague que ceux de la seconde. Le sacro-saint format uniforme 1A + 1C, mis en place dans les premiers postes de présence diplomatique, n’est plus la norme et bon nombre de ces postes verront, lors des relèves, la transformation du poste de C polyvalent en emploi de catégorie B. Par ailleurs, la CFDT milite pour un format « ABC » dans les PPD qui le nécessitent (création d’un poste supplémentaire). Tout en soulignant la qualité du rapport présenté par l’administration, la CFDT regrette que le bilan de la première vague n’ait pu être effectué plus tôt et en amont du lancement de la deuxième, ce qui aurait permis d’abréger la période d’expérimentation et de tâtonnements notamment en matière consulaire et de communications. La CFDT note, avec satisfaction, qu’aucune troisième vague de PPD n’est prévue pour le moment mais restera vigilante sur une éventuelle étendue du dispositif et au-delà sur la volonté affichée par l’administration de régionalisation de notre réseau diplomatique et consulaire.

 

Thèmes : PPDFTA

La « LDS » de mai, nouvelle formule, est en ligne !

9 mai 2016

Retrouvez la livraison de mai de « La lettre du Syndicat« , dont la maquette a été repensée et/mais conserve ses points de repères habituels !

Au sommaire :

  • La question des délais de route,
  • « Rideau de fer sur la DSI« ,
  • Transparence 2016 et critères d’affectation,
  • Règlements intérieurs en administration centrale,
  • « Nos très chères ambassades« ,

…et vos rubriques « vie des sections » « calendrier », « FAQ » etc.

En suivant ce lien : mai 2016 validé

 

Thèmes : LDS

Contexte morose et suppressions des visas de sortie : l’administration abat un rideau de fer sur la DSI

5 mai 2016

Bilan du marasme de la gestion des corps SIC.

Allongement du temps de la première affectation en Centrale, inquiétudes sur la façon dont les primes d’expertise technique seront versées lors du passage au RIFSEEP, absence de perspectives de carrière, menace de disparition par la noyade dans le corps interministériel, des ISIC, politique de recrutement illisible et passablement inquiétante, quasi absence de dialogue social, cela fait beaucoup pour un corps dont de nombreux agents restent malgré tout largement attachés à leur ministère.

Cependant, face à la fuite des cerveaux dont ce contexte morose est responsable, l’administration répond par l’autoritarisme. Elle invoque la sacro-sainte raison de service pour empêcher les nouveaux candidats désireux de mettre en œuvre leur droit à  la mobilité professionnelle, pensant ainsi masquer une incapacité à gérer les effectifs et à anticiper leur évolution. Où est la GPEEC attendue depuis 10 ans ? Où sont les promesses du grand projet MAEDI 21 ? La CFDT appelle de ses vœux que les plans de l’autoroute du bon sens et de la bonne gestion  convergent avec la réalité et que le dialogue social soit rétabli.

 

 

Depuis 2016, deux ASIC ont déjà fait le choix de quitter temporairement la DSI ; qui pour rejoindre les services de l’Elysée, qui pour un poste de chargé de mission stratégique dans le secteur privé. Au total, une dizaine de candidats au départ inquiète d’ores et déjà l’administration qui répond par un blocage de principe qui relèverait du systématique. En mars 2016, la DRH publie une offre d’emploi de responsable de l’équipe de sécurité informatique pour le SEAE. Qui, au ministère, plus qu’un ASIC, pourrait postuler sur ce type d’emploi technique ? Ni une ni deux, les candidats se présentent mais sont renvoyés aussi sec dans leurs cordes : la raison de service est souveraine. Un plafond d’emploi non atteint, une difficulté à recruter sont les raisons qui conduisent l’administration à priver les ASIC de sortie.

Considérons au contraire à quel point il est souhaitable de valoriser la démarche de mobilité. Concentrons-nous sur l’intérêt mutuel de l’administration et des agents à la diversification des carrières et à l’oxygénation des corps. Mais ce point de cristallisation éclipse en réalité plusieurs problématiques de fond.

Cette propension de certains à découvrir d’autres horizons est en effet motivée par un contexte professionnel difficile qu’ensemble, nous pourrions cependant améliorer si un réel dialogue était rétabli.

 

 

  • Des départs en poste toujours plus incertains

Tout d’abord le temps de présence de la première affectation en administration Centrale en continuelle augmentation est un facteur de démotivation chez les agents récemment arrivés. L’incertitude anxiogène liée à la constante évolution de cette durée ne permet pas aux agents de se projeter sereinement dans l’avenir. Si l’état du ratio entre nombre d’agents dans le corps (100) et nombre de postes proposés à l’étranger (31) est un fait et n’est remis en cause par personne, il n’est pas acceptable que le critère discriminant qui préside à la priorisation des départs soit celui de « non-primo-partant ».

Soulignons l’effort appréciable de la DRH qui semblait avoir pris en partie la mesure de cette difficulté dans l’exercice de transparence 2016 où était annoncée la création de 4 postes d’adjoints. Malgré ces efforts,  plusieurs ASIC non dérogatoires sont restés sur le bas-côté de la transparence et viendront gonfler les rangs déjà fournis des prochains candidats au départ 2017. Dans le même temps, un poste-à-poste a encore été accordé cette année, retardant d’autant le départ d’un candidat éligible au départ.

Qu’en sera-t-il pour 2017 ? Une douzaine de candidats sont en lice et seul un poste d’adjoint se libérerait. L’équation semble difficilement pouvoir être résolue sans une politique volontariste de l’administration. La question posée lors du groupe de travail de janvier 2016 et reste à ce jour sans réponse.

Il semble évident de considérer que si certains CRASIC de grande taille nécessitent un responsable expérimenté, la notion de « primo-partant » ne permet pas de répondre au défi posé par la transparence des ASIC.

Les ASIC, sont des agents de catégorie A, souvent de niveau ingénieur, Bac+5 ou plus encore et sont recrutés pour leur potentiel ou encore leurs compétences de manager acquises lors d’expériences professionnelles antérieures. Ils sont appelés à exercer des fonctions à responsabilité en Centrale (budgets importants, encadrement d’équipe, forte exposition, expertise technique à responsabilité). On comprend mal pour quels motifs ils ne pourraient pas assurer le rôle de chef de CRASIC à l’occasion d’une première expatriation, compte tenu notamment de l’allongement de la durée des affectations en Centrale et donc du renforcement des ces compétences.

Il semble ainsi nécessaire à la CFDT que l’administration prenne en compte les profils des agents afin de pouvoir les affecter au besoin sur des postes correspondant à leurs compétences,  à  savoir soit sur de nouveaux postes d’adjoint soit sur des postes de responsable de CRASIC.

Il reste à saluer la démarche de la DRH qui propose pour la rentrée 2017 que le poste d’affectataire des ressources de la DSI soit assuré par un SAE et non plus par un SESIC. Gageons que ce choix permette une gestion plus symétrique des ressources par rapport aux autres corps du ministère de catégorie équivalente.

 

  • Une politique de recrutement illisible

Par ailleurs, une meilleure lisibilité au niveau du recrutement serait souhaitable. Malgré le fait que les organisations syndicales aient pointé du doigt à plusieurs reprises le danger de faire miroiter aux futurs ASIC des carrières d’expatriés pour attirer les jeunes diplômés, cette année encore, le volant d’information faisait figurer « l’obligation du séjour à l’étranger » pour les SESIC comme pour les ASIC. Il n’est donc pas étonnant que la grande majorité des ASIC recrutés ces dernières années se pressent au portillon de la transparence : c’est un des moteurs de leur motivation et de surcroît, un de ceux qui a d’ailleurs contribué à les sélectionner !

Le projet MAEDI 21 présentait, avec raison, le besoin de réforme des concours. Comme la CFDT l’a déjà indiqué dès la parution du projet de réforme des concours de la filière SIC, la copie était à revoir. Aucun retour n’a jamais été fait à ce sujet. Cette réforme loufoque a été accompagnée d’une suppression du concours ASIC qui aurait dû avoir lieu en 2016. Là encore, on cherche la cohérence de cette gesticulation tous azimuts. La question aurait pu être traitée en groupe de travail, comme cela avait été proposé. La CFDT demande que le prochain groupe de travail prévoie à l’ordre du jour un point sur cette réforme.

Enfin, l’accueil des nouveaux arrivants qui se retrouvent catapultés pour la grande majorité sur des postes qui ne correspondent ni à leurs attentes ni à leurs compétences pourrait grandement être amélioré. Une rencontre entre les lauréats et les chefs de service pourrait être organisée par la DRH avant les affectations, comme cela se fait au ministère de la Défense par exemple.

Notons en passant les bienfaits de la participation des ASIC à l’IDC en ce qu’elle contribue à renforcer le processus d’intégration dans la maison et qu’elle participe au rapprochement de la gestion des ASIC avec celle des SAE.

 

  • Des primes de qualification techniques menacées

L’absence d’éclairage sur la façon dont le RIFSEEP sera mis en œuvre pour la DSI est pour le moins inquiétante, à 8 mois de la date butoir d’application de la réforme. C’est en effet la question de l’articulation des primes de qualification informatique avec ce dispositif qui est posée : quelle solution la DRH a-t-elle prévue pour que des agents qualifiés conservent les primes informatiques lors du passage au RIFSEEP ?

Nous sommes pleinement disposés à participer à des échanges avec l’administration sur la façon dont le RIFSEEP pourrait être appliqué. Ce serait là aussi l’occasion rêvée de lancer enfin le chantier tant attendu de la cartographie des compétences pour donner corps à une future GPEEC qui joue l’arlésienne depuis trop longtemps.

S’ajoute à cette question le refus de l’administration de laisser les agents participer aux préparations des concours organisés par Bercy pour obtenir ces fameuses qualifications. Ce traitement injuste rompt le principe d’égalité entre fonctionnaires. Le tir doit être corrigé.

 

  • Gestion des compétences qui se fait attendre

L’absence de cartographie des compétences pénalise l’organisation de la DSI, car elle fait obstacle à la gestion efficace des ressources. La façon dont la rubrique « informatique » est présentée dans l’autoévaluation FANEV en a laissé perplexe plus d’un lors de son renseignement. Cela  dénote d’une certaine méconnaissance des métiers SIC. Décliner les compétences « informatiques » dans FANEV en lien avec la réalité des métiers serait une excellente base pour la mise en œuvre de la GPEEC.

Les SESIC et les ASIC occupent aujourd’hui indifféremment les mêmes postes, à l’exception des postes d’encadrement.  Il serait intéressant d’avoir une réflexion sur ce qui distingue, tant d’un point de vue fonctionnel qu’en termes de compétences attendues, un SESIC ou d’un ASIC. Dans la mesure où les SESIC disposent déjà d’une expertise technique, les ASIC devraient pouvoir tout au long de leur carrière, acquérir puis renforcer leurs compétences managériales.

 

  • Perspectives de carrière bouchées

Bien sûr, les jeunes ASIC ne sont pas les seuls victimes de cette gestion déconcertante. Leurs perspectives de carrière ne sont guère élaborées et on ne peut que regretter l’absence du passage d’ASIC dans les corps des conseillers depuis une dizaine d’années. Pour un ASIC expérimenté, que souhaiter d’autre qu’un nouveau départ à l’étranger, même après avoir exercé des fonctions à haute responsabilité en Centrale ?

Réfléchissons ensemble à des passerelles ainsi qu’à des parcours envisageables vers des métiers pour lesquels l’administration a besoin de candidatures (maîtrise d’ouvrage côté métier, gestion financière,  rédacteur sur des problématiques techniques etc.) La DRH devrait pouvoir identifier des profils qui répondraient brillamment à ces besoins spécifiques. La fusion des corps SAE/ASIC et SCH/SESIC permettra cette fluidité.

  • L’interministériel : non merci

Le spectre de l’interministériel rôde et chaque rencontre avec l’administration est l’occasion de rappeler la revendication intersyndicale ferme et déterminée de la fusion des corps ASIC avec SAE et SESIC avec SCH sous forme d’une filière technique.

  • Dialogue social en trompe-l’œil

L’absence totale de réponse de la part de la hiérarchie DSI et/ou DRH à des questionnements divers émis par les agents, notamment suite à l’exercice de transparence (les candidats non retenus pour un départ en septembre 2016 n’ont toujours reçu notification de la décision prise…) n’est pas acceptable.

Le groupe de travail SIC est une pantalonnade : trop rarement convoqué, mal, voire pas préparé du tout ou encore repoussé au dernier moment. Un véritable dialogue social doit reprendre, au cours duquel il s’agit de débattre plus que de servir de chambre d’enregistrement et dans lequel les réflexions peuvent être développées et échangées véritablement et non juxtaposées sans aucun effet ultérieur.

 

Conclusion

Le numérique est un des enjeux centraux de la modernisation du ministère, il est crucial d’aborder la question de ses ressources humaines avec cohérence, volontarisme et concertation.

Trouver les vecteurs de motivation qui permettront d’asseoir les métiers SIC au Département est fondamental pour conserver l’attractivité du corps, un recrutement de haut niveau, et donc l’efficacité de notre DSI au service de la diplomatie française.

Cette efficacité est certes réelle, mais le fonctionnement de la DSI se délite : redressons ensemble la barre et suivons avec vigilance le cap que nous fixe l’initiative MAEDI 21, dont 10 objectifs concernent directement la DSI, avant que l’esquif ne se brise sur les écueils de l’autoritarisme, de la perte de spécialisation et du désintérêt.

Thèmes : ASIC

Jeux de rôles au consulat général de France à Abidjan : qui a écrit la pièce ?

25 avril 2016

Vous avez été nombreux à réagir à notre article dénonçant l’approche biaisée choisie par l’équipe de Pièces à conviction dans son reportage « Nos très chères ambassades ». Mais l’histoire ne s’arrête pas là : non seulement le ton était critiquable mais en plus le reportage semble relever plus de l’intox que de l’info… En effet, le tournage à Abidjan aurait été monté de toutes pièces : les personnes qui sont présentées comme agent d’accueil du poste, secrétaire du consul général ou chargé de la remise d’un passeport… seraient d’autres que celles affectées réellement sur ces postes de travail !!! A l’initiative de qui serait intervenu ce savant jeu de chaises musicales ? A celle de la hiérarchie ? Ou à la demande d’une équipe de tournage déçue de l’accueil des « vrais gens » qui n’avaient pas été prévenus de son arrivée et qui, en l’absence d’instruction, ont, fort logiquement, refusé de répondre ?

On en vient à se demander si l’agent recruté local, qui était à l’époque chargée de l’accueil des usagers et qui a manifestement été écartée du tournage, n’a pas fait les frais de l’accueil qu’elle aurait réservé aux journalistes. Depuis, elle a perdu son emploi au consulat général…

Cet épisode malheureux soulève encore plus d’interrogations sur les conditions de réalisation de ce tournage !

Sur le fond du reportage sur nos postes en Côte d’Ivoire, qui met la loupe sur les prétendues bonnes conditions de vie, on rappellera qu’Abidjan fut le théâtre d’une crise post-électorale sanglante (3000 morts) pendant laquelle, en avril 2010, les agents ont dû passer onze jours de confinement au poste pendant que les combats faisaient rage à l’extérieur. Une partie de la famille de certains (dont des enfants en bas âge) est restée bloquée à la Résidence des Palmes (la fameuse « résidence cossue et sécurisée dans le plus beau quartier de la ville » que décrit le reportage) défendue par les gendarmes français. Le dénouement dramatique de cette crise avait été précédé, depuis la proclamation des résultats contestés, de quatre mois de strict couvre-feu à partir de 19h dans toute la ville, et de 10 ans de troubles ou parfois, comme en 2004, la communauté française était clairement visée…

Il y un mois et demi, la station balnéaire de Grand-Bassam (à environ 40 kms d’Abidjan) a subi une terrible attaque terroriste dans des restaurants de bord de mer très souvent fréquentés par une clientèle occidentale, notamment des agents du poste. N’en déplaise aux journalistes de France 3, la réalité n’est pas aussi idyllique qu’ils veulent le laisser croire !

Thèmes : abidjan, Communication, fr3, reportage

Comptes de 2015

22 avril 2016

Conformément à la loi n° 2008-789 du 20 août 2008 portant « rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail», et du décret n° 2009-1665 du 28 décembre 2009, la CFDT-MAE joue la transparence et vous donne la possibilité de consulter ses comptes en ligne.

Les comptes du syndicat pour l’année 2015 ont été arrêtés par la commission exécutive du 15 mars 2016 et approuvés par le conseil syndical des 7 et 8 avril 2016. Ces comptes font apparaître un excédent de 14.338 €.

Cet excédent est dû en grande partie à la décision des membres du conseil syndical qui, au vu des comptes 2014, ont décidé de réduire en 2015 les dépenses les plus onéreuses telles que les missions à l’étranger et de provisionner cette somme afin de préparer dans les meilleures conditions possibles notre congrès qui se tiendra à l’été 2016.

Bilan, comptes de résultat et état financier 2015

Consultez l’historique des comptes dans l’Espace adhérents.

France 3 – « Nos très chères ambassades » : un procès à charge

22 avril 2016

La CFDT-MAE a reçu de nombreux mails ou appels de collègues qui souhaitaient réagir à la diffusion, sur France 3, le 20 avril, d’un numéro du magazine « Pièces à convictions » intitulé « Nos très chères ambassades ».

Le visionnage de cette émission, à qui « le Quai d’Orsay avait exceptionnellement ouvert ses portes », pour reprendre l’expression consacrée, laisse effectivement au mieux pantois et au pire amer. Nous regrettons vivement que le service public ait traité un sujet d’importance avec l’approche d’un think tank libéral et l’accroche d’une télé-réalité sous lambris dorés.

Soyons clairs dans nos interrogations : certains des axes abordés ne nous sont pas inconnus. Nous avions déjà relevé, lors de la réunion consulaire et de la conférence des ambassadeurs de l’an dernier, ou à l’occasion d’instances paritaires ou de groupes de travail informels, que l’administration elle-même (la nôtre, ou Bercy) mettait déjà dans l’air certaines antiennes : trop d’agents expatriés, des indemnités trop élevées et non fiscalisées, des consulats qui coûtent trop et offrent trop de services aux Français. On les retrouve trait pour trait dans les passages dédiés de l’émission.

On peut regretter qu’aucune place n’ait été laissée aux arguments, qui pourtant existent, et permettent de contrer ces affirmations. On ne peut pas dire non plus que l’intervention d’un ex-ministre, certes très médiatique, soit venue en soutien de son ancienne « maison »… et la CFDT-MAE relève avec soulagement que seule l’interview de Jean-Christophe Rufin, en fin de programme, est venue donner un éclairage « terrain » qui, on le déplore, manquait de bout en bout.

Certains aspects du reportage doivent cependant nourrir notre réflexion, qu’il s’agisse des questions de cartographie du réseau ou de l’inflation du nombre des ambassadeurs thématiques.

Il n’en demeure pas moins, qu’après des années de sacrifices et de réformes en cascades, il est dommage que l’administration n’ait pas eu à cœur de défendre plus son image et ses agents. La CFDT-MAE estime donc nécessaire de l’interpeller sur le sujet pour, de manière constructive, lever avec elle les voiles troubles ainsi jetés. Elle considère également que le ministre a, en l’occurrence, non seulement un droit, mais un devoir de réponse auprès de France 3.

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