Depuis la décision sur le coût vie prise par le ministère en 2011 dans le cadre de la commission dite ” interministérielle ” (composée de 12 membres dont 9 du MAEE), les recrutés locaux en Colombie protestent pour voir leurs salaires indexés sur l’inflation. Une mesure juste puisqu’il ne s’agit pas d’une augmentation mais du maintien du pouvoir d’achat d’année en année.
Ces agents ont donc décidé d’interpeller l’Administration sur leur engagement écrit transmis par le ministre conseiller en 1997 de réajuster automatiquement les salaires sans passer par la commission interministérielle.
Déçus par leur administration et par le non-respect des engagements pris depuis cette date, les recrutés locaux qui, chaque année, doivent “quémander” ce droit acquis, ont décidé de recourir à une décision de justice puisque la Colombie reconnaît ce droit. Ainsi depuis l’année dernière, 33 RL ont signé deux “droits de pétition” (recours judiciaires) restés sans réponse. Pis, les documents ont été « égarés par le Département » (sic).
Les agents ont donc fait appel à un avocat et ont lancé une “mise en tutelle” de l’ambassade au titre du non-respect des droits fondamentaux des travailleurs. Ils attendent, dans les jours qui viennent, une décision de justice favorable, tenant compte de l’engagement pris par le Ministre de respecter le droit local…
Télécharger ci-dessous la lettre adressée par la section au Secrétaire d’Etat des français de l’étranger.
Lettre adressée au Secrétaire d’Etat (30 novembre 2011)