La réunion est présidée par la directrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariats, entourée du directeur général adjoint (DGM2), du directeur et du directeur-adjoint des programmes et du réseau, du sous-directeur RH1 et de la cheffe du bureau du dialogue social. La CFDT-MAE est représentée par Nadine Monchau, Rodolphe Paulin et Thierry Franquin. CFTC, CGT, FO, FSU, USASCC et ASAM sont également représentées.
MAEDI 21 = 115 suppressions de poste en 2016
La directrice générale indique que la réunion porte sur la réforme de la DGM dans le cadre du plan MAEDI 21 présenté par le ministre et plus particulièrement les 22 mesures concernant les thématiques de la DGM (voir document en annexe). Elle insiste sur les deux mesures phare que sont le transfert de la gouvernance à l’Agence française de développement (AFD) et le portage par Expertise France des experts techniques internationaux (ETI, ex assistants techniques). Le suivi de ces mesures sera assuré par un comité de pilotage placé sous l’autorité du secrétaire général.
Le sous-directeur RH1 rappelle que dans le cadre du triennum 2015-2017, 115 suppressions de poste sont prévues dans le schéma d’emploi 2016, toutes catégories LOLF de personnel confondues.
Le directeur général adjoint de la DGM estime que seuls quelques postes de gestionnaire de la sous-direction de la gouvernance démocratique seront transférés à l’AFD, cette sous-direction conservant les postes de contrôle de cette activité. Les attachés de coopération à l’étranger seront les plus impactés. Leurs postes seront progressivement supprimés en fonction des fins de contrat.
La directrice générale indique qu’il y aura transformation de l’AFD et que le Président de la République a souhaité que celle-ci soit dorénavant adossée à la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC).
Réseau, statut des EAF et opérateurs
La directrice générale souligne l’importance, pour le ministre, du réseau culturel et de coopération et de son adaptation constante à un monde en mouvement, comme il l’a rappelé lors des dernières journées du réseau. Elle rappelle les trois grands pôles que constituent la culture, la langue française et l’attractivité ainsi que le triptyque climat, gouvernance et économie ainsi que la thématique particulière des pays émergents. Elle souligne l’importance du maillage des alliances françaises pour lesquelles la DGM consacre 7 M€ de masse salariale et 294 ETP.
Serpent de mer évoqué lors de chaque réunion de concertation avec la DGM le statut des établissements à autonomie financière est évoqué à nouveau. La DGM rappelle la dérogation obtenue l’année dernière et plaide pour une réflexion globale sur la possibilité de modifier la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) – piste privilégiée par l’administration – afin de conserver la souplesse de l’autonomie financière de ces établissements.
L’administration indique que l’AFD, qui comporte deux grands volets (dons & prêts), évoluera en se rapprochant de la CDC. Le ministre souhaite que la France fasse un effort en ce domaine.
L’Institut français, doté d’un nouveau président exécutif, M. Denis Pietton, travaille sur son plan d’orientation stratégique. La tutelle de l’IF sera partagée par le MAEDI avec le ministère de la culture et inversement pour la tutelle de « France médias Monde ».
Parmi les autres opérateurs, Business France (né de la fusion des opérateurs UBIFRANCE et AFII), favorise les exportations et développe l’attractivité économique de la France, Campus France (promotion de l’enseignement supérieur) a un nouveau directeur et le GIE Atout France est chargé de la promotion du tourisme (le 8 octobre aura lieu la conférence nationale sur le tourisme).
La directrice générale expose une autre mesure souhaitée par le Président de la République, le recours plus large à « France Volontaires », plateforme de promotion et de développement des volontariats d’échange et de solidarité à l’international (VIES).
Suite à une demande de précision concernant les problèmes rencontrés par les postes sur l’utilisation des crédits du titre VI, le directeur adjoint des programmes et du réseau explique que le décalage entre AE et CP est lié aux difficultés récurrentes rencontrées avec la direction du budget. En ce qui concerne l’AFD, l’agence aura la charge des gros projets structurants et le MAEDI celle des opérations à court terme.
La gestion des crédits FSP, qui représentent 45 M€ par an, sera en partie transférée. Il conviendra de s’appuyer conjointement sur les postes et les opérateurs.
Concernant la COP 21, les agents du Département volontaires pour s’occuper des délégations étrangères en binômes avec des étudiants du 93 recevront trois semaines de formation.