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Archives pour juin 2017

Discours de la CFDT-MAE au ministre lors du CTM – 29 juin 2017

30 juin 2017

Monsieur le Ministre

Monsieur le Secrétaire général,

Madame la Directrice générale,

Madame la Directrice,

Mesdames et Messieurs

Monsieur le Ministre, vous avez été appelé au chevet d’un ministère certes prestigieux, mais mal en point, au bord de l’asphyxie, qui a besoin d’oxygène pour réaliser les missions ambitieuses qui lui sont assignées : Cela signifie des moyens nécessaires pour les mener à bien.

Il s’agit de redonner du sens au travail, des moyens appropriés et des perspectives à tous.

Redonner du sens au travail…

Cela passe par la promotion de l’exemplarité et de la déontologie, socles de toute politique publique crédible et soutenable : la CFDT-MAE prendra toute sa part dans les travaux à venir sur la mise en œuvre de la loi « déontologie », notamment sur la protection des lanceurs d’alerte, la lutte contre les conflits d’intérêts, l’élargissement de la protection fonctionnelle pénale à la famille de l’agent mis en cause, la représentation équilibrée des femmes et des hommes.

Cela passe par un dialogue de qualité

Ce dialogue se manifeste dans la capacité de remédier à des situations déviantes qui mettent en péril les agents, dans la diffusion de la culture du dialogue social tant à l’administration centrale que dans les réseaux, et dans les conséquences qui en sont tirées sur le parcours professionnel de ceux qui en ont la charge.

Ce dialogue se manifeste également dans la capacité de l’administration à se soumettre à l’arbitrage d’un médiateur, idée promue dès 2008-2009 par la CFDT.

Tout ceci doit être soutenu. Des progrès notables ont été accomplis, il ne faut pas relâcher l’effort.

Cela passe enfin par une approche réaliste de la charge de travail

La charge de travail est lourde et l’exigence d’un service public de qualité est une exigence que nous partageons.

La CFDT a été proactive dans l’élaboration de la charte du temps, porteuse d’excellents objectifs. Mais il reste un énorme travail à faire sur la rationalisation de la charge de travail. Cette dernière ne devient un sujet que lorsqu’il y a surcharge, et là, c’est presque trop tard.

Se borner à compter le temps de travail est devenu illusoire avec les technologies mobiles et compte tenu de la nature même du travail, notamment des encadrants. Il convient avant tout de faire le lien entre les objectifs fixés et les moyens alloués pour retrouver un rythme de travail soutenable. La CFDT demande donc que la réflexion s’appuie sur ce qui est demandé à chaque direction, service, poste, unité de travail pour qu’on puisse passer de la discordance à la concordance des temps, et qu’on puisse efficacement articuler les prescriptions et les missions avec les ressources et les moyens.

 

…Suppose des moyens appropriés

Le ministère a vu son périmètre, récemment élargi, confirmé, et on nous annonce une méthode gouvernementale renouvelée, qui part non plus d’objectifs purement budgétaires définis ex ante mais d’objectifs politiques. C’est ce qu’on demande depuis des années. Cela implique que

La GPEEC ne soit pas être timorée

Les demandes modestes des services ont surpris tout le monde. .

L’exercice doit être revu à la hausse, les moyens correspondant aux nouvelles missions doivent être effectivement ajoutés à ceux qui ont sans cesse été amoindris depuis plus de 20 ans. Notre revendication est claire : il s’agit de pouvoir faire BIEN notre travail.

Les implantations doivent être adaptées et sécurisées

Il s’agit de se donner les moyens d’une politique immobilière et mobilière durable et raisonnée.

A l’administration centrale, puisque le ministère rénove et « fait  construire », il convient de veiller à aménager des espaces de travail décents, non bruyants, vraiment « intelligents », adaptés notamment pour ce qui est de l’accessibilité et pour ce qui est relatif aux normes de confort.

A l’étranger, davantage de maintenance, de compétences « DIL » et de résistance aux caprices des chefs de poste s’imposent.

Il convient également de prendre en compte les mises aux normes nécessaires qui seront révélées par les documents uniques d’évaluation des risques professionnels, y compris dans les établissements à autonomie financière qui sont encore trop souvent exclus du périmètre de réflexion.

La CFDT souhaite voir se poursuivre les efforts en matière de sécurité.

…Et de redonner des perspectives à tous les collègues composant notre communauté de travail

Les recrutés locaux doivent tout d’abord bénéficier de véritables parcours professionnels. Cela suppose pour ceux qui le souhaitent et réunissent les conditions, de retrouver la possibilité d’accéder aux concours internes de catégorie C, et la CFDT redit sa revendication de les voir dorénavant accéder à des concours internes de catégories B et A.

Après expertise des textes juridiques existants, on constate un paradoxe : nombre de concours parmi les concours internes sont accessibles aux personnes qui justifient d’une durée de services dans une administration, un organisme ou un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat membre de l’Espace économique européen autres que la France dont les missions sont comparables à celles qui, en France, emploient les fonctionnaires.   Or ces mêmes concours internes ne le sont pas, ou plus, aux recrutés locaux employés par l’Etat français.

La proposition de la CFDT, réaliste, est que notre administration puisse faire valoir ce paradoxe à la Direction Générale de l’Administration et de la Fonction Publique. Si cet argument, fort, pouvait porter, la question serait réglée pour l’accès des recrutés locaux employés par la France aux concours interne des corps types C, B et A. 

Les CCL, instances de dialogue social dédiées aux questions individuelles qui les concernent, doivent reposer sur un texte normatif.

Les recrutés locaux doivent bénéficier d’une rémunération décente et  d’une protection sociale durable.

Cela suppose que l’employeur s’acquitte des cotisations sociales qui lui incombent, et nous vous avons d’ailleurs alerté à ce sujet.

Pour ce qui est des rémunérations :     

La CFDT redit son hostilité à la fiscalisation des indemnités de résidence. Même si celle-ci ne semble pas être à l’ordre du jour, nous ne sommes pas à l’abri d’une offensive du ministère chargé du budget et de la fonction publique. Or l’expatriation a, sur le plan personnel et familial, un coût de plus en plus lourd qu’il est légitime de prendre en compte.

En administration centrale, la révision de primes pour les catégories C s’imposait ainsi que, d’une manière générale, la révision des barèmes et de la cartographie des primes.

Enfin, s’agissant d’un dossier porté en intersyndicale, la CFDT appelle votre attention sur le dossier amiante, sur le classement du Tripode du site en site amianté d’une part, et d’autre part, compte tenu de la manipulation d’archives, sur la nécessité de reconnaître que les personnels qui y ont travaillé ont été victimes d’une exposition de type professionnel et non pas de type environnemental.

Ce point est également porté par d’autres syndicats, dont l’un d’entre eux a demandé la venue d’un expert dédié.

Au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie./.

 

Thèmes : CTM, Recrutés locaux

Ouverture des concours internes aux collègues recrutés locaux : la CFDT-MAE fait une nouvelle proposition à l’administration – 27 juin 2017

28 juin 2017

La CFDT-MAE a été informée par l’administration, au mois de mai dernier, sur la fin de la possibilité de passer, en interne, le concours d’adjoint administratif principal de 2ème classe de chancellerie pour les agents de recrutement local.  Elle a tout de suite alerté l’ensemble des collègues et a mobilisé toute son énergie afin de trouver une solution pour leur permettre, à nouveau, de candidater aux concours internes des corps de catégorie C de la Fonction publique d’État et, également, d’instituer ce droit pour les concours internes de catégories A et B.

La CFDT qui, bien entendu, traitera ce point devant le nouveau ministre, a tenu la position suivante lors du CTM des 28 et 29 juin. 

Une question qui remonte aux années 90…

Les années 1990 ont été marquées, notamment pour des raisons d’économies budgétaires, par un recours accru aux recrutés locaux (RL), dits aussi agents de droit local (ADL) en particulier au ministère chargé de l’Europe et des affaires étrangères. Ces derniers exercent des fonctions de niveaux divers, du personnel de service aux fonctions d’encadrement. La question de savoir dans quelle mesure les recrutés locaux pouvaient se présenter aux concours internes de la fonction publique s’est posée pour les recrutés locaux remplissant les conditions de nationalité.

 Le distinguo entre « agent public » et « agent de l’Etat »

L’accès aux corps de catégories B et A par concours internes n’est possible que pour les agents publics. L’accès aux corps de fonctionnaires de catégorie C, accessibles par la voie des concours internes pour les agents de l’Etat jusqu’en 2016, ne l’est plus depuis le 1er janvier 2017, que pour les agents publics. Or les recrutés locaux, agents de l’Etat, ne peuvent être qualifiés d’agents publics, puisqu’ils ne sont pas recrutés sur des contrats soumis au droit public français, mais au droit du travail local.

Le point d’entrée découvert par la CFDT

Après expertise juridique des textes existants, on constate cependant que nombre de concours parmi les concours internes sont ouverts aux personnes qui justifient d’une durée de services accomplis dans une administration, un organisme ou un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen autres que la France dont les missions sont comparables à celles qui, en France, emploient des fonctionnaires.

La CFDT propose une nouvelle piste à l’administration

 Dès lors la CFDT considère que l’ensemble des concours internes qui sont accessibles à des personnes travaillant pour d’autres Etats (membres de l’UE ou Etats parties à l’accord sur l’EEE) devraient être accessibles aux recrutés locaux travaillant pour l’Etat français. En l’occurrence, la CFDT ne se borne pas à demander à l’administration ce qu’elle compte faire sur les concours internes pour les RL, mais lui propose une nouvelle piste de réflexion concrète. Non seulement pour que les RL retrouvent la possibilité de se présenter aux concours internes donnant accès aux corps de catégorie C, mais également de candidater à titre interne à des concours de catégorie B et de catégorie A, ce que la CFDT a toujours revendiqué.

Commentaires :

La CFDT a pointé du doigt le paradoxe qui permet à des personnes qui justifient d’une durée de services accomplis dans une administration, un organisme ou un Etat membre de l’Union européenne ou d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace Economique Européen autres que la France dont les missions sont comparables à celles qui, en France, emploient des fonctionnaires, alors que les recrutés locaux travaillant au sein de l’administration française se voient barrer la voie des concours internes. Rendez-vous après le comité technique ministériel pour de nouvelles informations sur ce dossier…

Thèmes : CTM, RL

Les questions DSP en bonne place au CHSCT ministériel – 7 juin 2017

26 juin 2017

Le CHSCT ministériel (CHSCT-M) est dorénavant un espace de dialogue important pour les questions santé sécurité et conditions de travail à l’étranger, qu’il s’agisse de l’analyse synthétique des procès-verbaux de CTPE, de la présentation par l’inspecteur santé sécurité (ISST) de ses rapports de mission, du suivi des travaux dans le réseau, de l’évocation de situations particulières de risques psychosociaux, de la prévention de risques sanitaires ou des questions sécuritaires, entre autres sujets.

La CFDT est intervenue sur ces différents points dans un état d’esprit constructif mais vigilant et a relayé les problèmes qu’elle avait identifiés ou qui lui avaient été rapportés par les élus des comités technique de proximité à l’étranger (CTPE) ou les agents en poste.

Elle a ainsi, en particulier :

  • appelé l’attention de l’administration sur les conditions de sécurité lors de la réalisation de travaux (ex de la Tunisie) ;
  • constaté l’amélioration régulière de l’exercice CTPE mais relevé à nouveau la mauvaise prise en compte des établissements à autonomie financière (EAF) dans cet exercice et les conditions de travail anormales de certains personnels (ex chauffeurs) ;
  • alerté sur les conditions de réalisation des visites de site avec un risque d’autocensure ;
  • relayé plusieurs cas particuliers de souffrance au travail ;
  • demandé quelle suite avait été donnée aux risques les plus importants transcrits dans les DUERP de New York et Washington ;
  • insisté sur les conséquences à tirer du rapport de l’ISST en Egypte (pollution de l’air, bruit, problèmes immobiliers) en particulier pour le service des visas ;
  • posé la question de la mise en œuvre de la protection fonctionnelle en demandant à l’administration d’élaborer une fiche réflexe pour garantir aux agents l’efficacité de la procédure ;
  • questionné à nouveau sur la formation SST à donner aux élus des CTPE ;
  • en référence au télétravail possible en administration centrale, demandé que des pistes soient explorées pour assouplir l’organisation du travail en poste en réponse à certaines situations (alerte pollution, difficultés d’acheminement, risque sécuritaire…).

Sur certaines de ces questions, l’administration s’est déclarée pragmatique, en fonction de la diffusion de la culture SST dans les postes. La CFDT, qui reste une force de proposition en CHSCT comme dans les autres instances de dialogue social, sera attentive aux suites qui seront données à ses interpellations.

Thèmes : CHSCT ministériel, Santé au travail

Besoin de pédagogie pour une bonne appropriation par les services de la démarche SST – CHSCT-S IDF du 7 juin 2017

26 juin 2017

La démarche santé sécurité au travail (SST) suppose le partage d’une culture commune, l’implication de tous les acteurs, qu’ils soient de l’administration ou représentants syndicaux, et une bonne organisation.

Le CHSCT francilien (CHSCT-S IDF) du 7 juin a été l’occasion, entre autres sujets traités, de présenter le compte rendu de la visite de site effectuée par la délégation HSCT à ANMO, d’examiner trois documents uniques (DGM-DCERR, DGM-DPO, DGP-DCSD) ainsi que 7 projets de règlements intérieurs (EUC, DUE, PRO, AR, RP Strasbourg, DAF, DIL) et de valider le programme de visites de site jusqu’au CHSCT de décembre 2017.

S’agissant d’ANMO, la délégation y a constaté, malgré la charge de travail importante, la pression inhérente aux dossiers traités et les horaires étendus, des risques psychosociaux globalement maîtrisés grâce à des facteurs organisationnels : recrutement de profils adaptés, existence de postes d’adjoints au directeur et sous-directeurs, binômats efficaces permettant le plus souvent la prise des congés, RTT et REHV.  La CFDT a souligné pour la délégation ce point positif, clé d’un bon fonctionnement des services, c’est-à-dire de l’atteinte des objectifs dans un environnement de travail correct et apprécié des agents.

En ce qui concerne les documents uniques, DCERR avait fait l’objet d’une précédente visite de site et il s’agissait de suivre les suites données aux risques alors cotés. La CFDT a relevé les points d’amélioration et les points de vigilance à conserver.

Les deux autres documents uniques étaient examinés pour la première fois dans le format répondant aux normes législatives en cours. Leur examen confirme que sans l’aide active d’acteurs expérimentés (ISST, assistant de prévention, délégation du CHSCT), les services ne peuvent à l’heure actuelle que remplir imparfaitement l’exercice qui leur est demandé, faute d’information/formation suffisante, ce qu’avait anticipé la CFDT en demandant une réunion de formation spécifique à l’intention des chefs de service.

La CFDT a donc proposé et obtenu la validation d’un programme comprenant une réunion à visée pédagogique des chefs de service pour qu’ils s’approprient l’exercice. En outre sont prévues des visites de sites (DAOI, DSD, DPO) ainsi qu’un déplacement avec la DIL au siège de l’entreprise JLL  pour y découvrir des espaces de travail modulables dits « intelligents ».

En matière de règlements intérieurs (RI),  la CFDT a constaté une amélioration des projets présentés en séance, notamment suite aux remarques transversales qu’elle avait émises sur le nécessaire ajout de la référence à la Charte du temps et sur celui bienvenu de la mention « les encadrants veillent particulièrement à l’atteinte de ces objectifs pour les agents placés sous leur autorité comme pour eux-mêmes ». Moyennant certaines modifications de forme, la CFDT a donné son accord sur ces RI, sous réserve qu’ils aient fait l’objet d’une réunion de concertation en amont, au cours de laquelle les agents auront été en mesure de dialoguer sur un projet de texte (vérification en cours pour l’un d’entre eux).

Le point de situation DIL a marqué l’un des autres temps forts de ce CHSCT. La CFDT en retient des incertitudes à ce stade sur le chantier du quai d’Orsay (qui attend une validation du nouveau ministre pour sa partie ayant fait l’objet d’un concours d’architecture) et sur le restaurant administratif du QO possiblement impacté par un projet de la Ville de Paris.  Les travaux au QO, après sélection du projet et études préalables, débuteraient en 2020. Le MEAE est en contact avec la Ville de Paris pour le restaurant. La DIL a par ailleurs confirmé que les agents de l’îlot Saint Germain auraient accès à la cantine de l’Education nationale, suite aux désaccords survenus avec le ministère de la Défense sur ses conditions tarifaires.

Thèmes : CHSCT francilien, Santé, Santé au travail

Commission restauration – Restaurants franciliens : quand on a touché le fond, on ne peut que remonter… – 20 juin 2017

26 juin 2017

Cette commission restauration pilotée par la délégation pour la politique sociale (DPS) avait pour principal objet la restitution aux organisations syndicales de l’audit des restaurants franciliens (Quai d’Orsay, Convention et La Courneuve) réalisé par le cabinet conseil en restauration collective, CANTINEO. La société ELIOR et le médecin coordonnateur de prévention, étaient également présents. La CFDT-MAE était représentée par Rodolphe PAULIN.

La synthèse de l’audit, particulièrement sévère à l’encontre du prestataire ELIOR, est déclinée en 6 items, l’organisation, l’offre alimentaire, les approvisionnements, le respect de l’hygiène et des règlements, la qualité de prestation et enfin la satisfaction des convives.

Pour mémoire, de nombreux dysfonctionnements avaient été relevés dès janvier 2017  par nos adhérents et les agents franciliens lors de l’ouverture d’un nouveau marché de restauration collective passé auprès de la société ELIOR (La commission restauration réunie en urgence pour ramener le calme dans les cantines parisiennes).

L’audit présenté en commission confirme une instabilité organisationnelle dans les restaurants franciliens engendrée par un renouvellement de l’encadrement et une absence de coordination sectorielle. De plus, le recours important à l’intérim, le renouvellement fréquent des équipes de service et des problèmes d’accessibilité aux sites pour certains agents, aggravent cette situation.

Une offre alimentaire faible

L’audit relève une offre alimentaire faible avec des entrées et hors d’œuvre peu variés, l’absence de pizza, peu de fruits et des pâtisseries « maison » en faible proportion.

Les approvisionnements (hors engagement) pour les viandes certifiées et labellisées sont en défaut sauf pour les produits préparés qui sont eux, en amélioration. Les approvisionnements locaux sont minoritaires avec une incidence significative sur le bilan carbone, le calibrage et la qualité des fruits sont à surveiller (sous calibrés).

Hygiène et règlementation

L’hygiène des sites est respectée avec un suivi des plans de nettoyage. Cependant, il est à noter que le site de La Courneuve a fait l’objet d’un avertissement par les services vétérinaires dans le suivi de procédures mais sans contrevisite sanitaire. Ce site, qui est jugé « satisfaisant »,  présente une conformité « moyenne ».

Les modes opératoires pour les plats cuisinés et élaborés à l’avance (PCEA) font l’objet d’un défaut de contrôle. La gestion des déchets n’est pas respectée par le prestataire qui ne les trie pas.

Il est à noter que l’entretien des matériels de cuisine a été souscrit avec le prestataire Cuisine 3C.

L’audit sur la qualité de la prestation met en évidence des menus équilibrés mais répétitifs, les grammages ne sont pas respectés sauf pour les fruits et pâtisseries.

La qualité de service n’est pas bonne

En effet, l’audit relève que la fin de service est critique à partir de 12H45, on constate des erreurs de facturation jusqu’en mai 2017 et l’amabilité des personnels fait défaut. L’exploitation des cahiers de doléances du Quai d’Orsay (absent sur les autres sites et qui seront remis en place) montre qu’après une légère amélioration de la prestation, celle-ci a baissé à partir de mars 2017. Les agents ayant participé à cette remontée de doléances font état de problèmes de cuisson, d’assaisonnements, de qualité de certains plats. Par contre, les agents ont fait état d’un meilleur accueil et d’une plus grande disponibilité de la part des personnels de service.

Fréquentation en baisse : La Courneuve et le Quai d’Orsay sont les plus touchés

Un tableau de tendance de fréquentation a également été présenté et qui indique une baisse – parfois forte – de la fréquentation par restaurant. Ainsi, nous apprenons que le restaurant du Quai d’Orsay a subi une baisse de fréquentation sur 1 an de 17% (dont 7500 repas MEAE), celui de Convention moins 5% (2700 repas) et celui de La Courneuve moins 17% également (1400 repas).

L’administration voit rouge !

L’administration nous informe qu’elle a déjà mis en place des pénalités à l’encontre du prestataire ELIOR (à hauteur de 50.000 €) pour le non-respect des engagements contractuels et que si la situation de s’améliorait pas, une dénonciation du contrat pourrait même être envisagée.

Et le prestataire ELIOR dans tout ça ?

A l’issue de la présentation de l’audit par le cabinet conseil CANTINEO et sur demande de la CFDT-MAE, la société ELIOR s’est trouvée dans l’incapacité de pouvoir commenter l’audit présenté. Par contre, ELIOR indique avoir mis en place une série de mesures pour respecter ses engagements et un retour à la normale « au plus tard en septembre 2017 ». Parmi les problématiques constatées, ELIOR annonce l’arrivée d’un four à pizza, du changement de vaisselle sur Convention et Quai d’Orsay, d’une modification de l’agencement de la partie service du restaurant de Convention qui aujourd’hui ne permet pas une circulation aisée des personnels. ELIOR nous informe également, que l’attente en caisse, due au rechargement de crédits, devrait se tarir avec la mise en service prochaine de l’application « Time Chef » -actuellement en phase de test – accessible sur smartphone et PC, permettant un rechargement à distance et une consultation de la fréquentation.

Le restaurant du Quai d’Orsay sera fermé du 1er au 15 août 2017

La DPS informe les organisations syndicales que le restaurant du Quai d’Orsay sera fermé du 1er au 15 août 2017 en raison de travaux qui étaient programmés. A la demande de la CFDT-MAE, la DSP nous informe qu’aucune mesure ne sera mise en place pour pallier l’absence de restauration pendant cette période.

Quid des agents installés à  l’îlot Saint-Germain ?

Après des problèmes de tarification que rencontraient les agents à la cantine de l’Îlot Saint-Germain (ISG), la CFDT-MAE avait demandé une réunion du groupe de travail « restauration collective » afin de trouver une solution au plus vite agents installés à l’îlot Saint-Germain Depuis, une convention a été passée avec le Ministère de l’Education nationale ; à ce jour les demandes de badges d’accès des agents sont pour l’accès cantine, finalisées, et pour l’accès sécurité, en cours.  Les badges de contrôle de sécurité devraient être opérationnels d’ici lundi 26 juin 2017.

PPCR et facturation

A la suite du passage au PPCR  le Ministère de la fonction publique a précisé l’indice brut applicable pour que les agents concernés par la prestation-repas puissent continuer de la percevoir. L’indice majoré de référence pour l’attribution de cette prestation est de :

  • 474 à compter du 1er avril 2017
  • 477 pour l’année 2018
  • 481 à compter du 1er janvier 2019

Restauration strasbourgeoise

La DPS nous informe qu’une convention de restauration sera mise en place prochainement pour que nos collègues en fonction à Strasbourg (une dizaine d’agents) puissent aussi bénéficier d’une restauration collective.

L’avenir du restaurant du Quai d’Orsay en question

La DPS nous rappelle que le restaurant du Quai d’Orsay repose sur une convention d’occupation temporaire passée avec la SNCF (qui prend fin en 2020) et la Mairie de Paris (qui prend fin début 2021). A ce titre, la Mairie de Paris ne souhaite pas reconduire la convention d’occupation car elle projette de réaménager les sous-sols de 50 sites majeurs parisiens, dont ceux du bâtiment occupé par le restaurant collectif. Le Département réfléchit à la manière dont il pourrait « s’insérer » dans ce chantier dans l’optique de conserver le restaurant collectif et reste dans l’attente d’un rendez-vous avec la mairie de Paris. Si, aucune solution n’est trouvée, un rapprochement avec un autre restaurant collectif sera envisagé. (AURI -200 places).

Thèmes : restauration

GPEEC catégories A – problématiques politiques, culturelles, DIL, DCP : la LDS de juin est en ligne !

22 juin 2017

Découvrez ci-dessous, dans la « Lettre du syndicat CFDT-MAE » de ce mois de juin 2017 tout ce que vous vouliez savoir sur la GPEEC (gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences) des catégories A et des domaines politique, culturel, immeubles et logistique, presse !

Au sommaire :

  • Catégories A, des pistes mais une pyramide inversée,
  • Affaires politiques : les métiers de la diplomatie,
  • DIL 2025,
  • DCP, les métiers de la communication,
  • les affaires européennes, au coeur du MEAE,
  • DGM : la fin d’un cycle ?

…et notre rubrique « vie des sections ».

Lisez… et faites lire !

 

 

Thèmes : CAE, Catégorie A, dcp, DGM, DIL, europe, GPEEC, LDS, sae

Label « Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes » : la CFDT-MAE reçoit l’AFNOR.

19 juin 2017

La démarche de labellisation lancée par le Département auprès de l’AFNOR en 2016 s’inscrit dans la continuité d’une politique publique en faveur de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et reçoit un écho plus que favorable de la CFDT-MAE, qui revendique toutefois qu’elle soit étendue aux recrutés locaux.

Les femmes représentent aujourd’hui plus de la moitié des agents du ministère. Toutefois, elles restent encore relativement peu nombreuses aux postes de responsabilité et de direction du ministère (29%), et notamment parmi les ambassadeurs (25%), même s’il faut reconnaître que l’évolution récente est encourageante et que la dynamique engagée depuis quelques années est positive.

En recevant le 11 mai dernier la représentante de l’AFNOR chargée de piloter l’exercice de labellisation au ministère, la CFDT-MAE,  représentée par Anne Colomb, Lionel Gardille et Thierry Franquin, a pu rappeler, dans un temps imparti néanmoins limité, combien elle était engagée sur ce sujet : si l’administration a évolué favorablement et est volontaire sur la promotion de l’égalité et la parité femmes-hommes, tant sur le recrutement que sur les promotions, des marges d’amélioration existent, notamment pour les nominations aux postes d’ambassadeurs et d’encadrement supérieur à l’administration centrale.

Faute de temps, la CFDT-MAE n’a pas pu présenter l’ensemble de ses revendications pendant l’entretien mais a néanmoins souhaité rappeler sa position en faveur d’une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie personnelle. En effet, celle-ci constitue l’une des clefs de voûte de l’organisation du travail et de la satisfaction globale des agents, leur permettant ainsi de mieux articuler responsabilités professionnelles et familiales, dont la charge pour cette dernière catégorie repose encore trop sur les femmes, souvent au détriment de leur évolution ou carrière professionnelle.

Un meilleur partage et équilibre des temps -professionnels et familiaux- réparti entre les femmes et les hommes constitue l’une des conditions permettant aux femmes de mieux accéder aux postes d’encadrement supérieur, sans devoir intégrer une logique de « surinvestissement » ou « parcours sacrificiel » qui ne saurait être satisfaisante à long terme.

Dans ce sens, l’administration a pris un certain nombre de mesures : la Charte du temps, revendiquée depuis longtemps par notre organisation et dont l’application sur le terrain reste à parfaire, l’accès au télétravail, sont des dispositions qui permettent un certain nombre d’aménagements, sans porter atteinte à la performance des agents, dont une partie des activités est désormais facilitée et stockée par les outils de l’information et de la communication (Itineo, Token, ordinateur et téléphone portables…).

La CFDT-MAE  a aussi rappelé à l’AFNOR  son soutien à la politique du binômat femme-homme aux postes d’encadrement supérieur.

En insistant sur le fait qu’une politique d’égalité ne portait pas que sur les mesures en faveur des femmes, mais sur la gouvernance au sein de notre ministère, la CFDT-MAE a rappelé que la parité concernait les femmes ET les hommes.

De ce point de vue, il convient de noter que le fonctionnement de notre administration autorise certaines innovations. En effet, notre fonctionnement se caractérise par un fort roulement de personnel chaque année. La possibilité donc de développer, voire de généraliser le binômat femme-homme aux postes d’encadrement et d’encadrement supérieur à l’administration centrale ainsi que dans les postes à l’étranger est tout à fait possible et permettrait à terme d’obtenir des résultats concluants en matière d’égalité et de parité: une politique volontariste dans ce sens (femme/homme numéro 1 et 2 en ambassade, en consulat général, en SCAC/EAF, en direction à l’administration centrale…), par alternance, pourrait donc se poursuivre, ce qui permettrait à terme un renforcement du vivier de femmes promouvables, préalable indispensable à une réelle politique en faveur de l’égalité.

Atteindre cet objectif pour qu’il devienne la norme et non l’exception. Il était important pour la CFDT-MAE de le rappeler lors de cet entretien.

Thèmes : égalité homme-femme

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