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Santé

Complémentaire Santé : la CFDT demande le respect de sa mise en œuvre au 1er janvier 2026 et le couplage avec le volet Prévoyance !

19 décembre 2024

Dans le cadre du CSAM, la CFDT-MAE est intervenue le 13 décembre dernier sur la protection sociale complémentaire (PSC) en insistant notamment sur le respect de sa date de mise en œuvre au Département et le nécessaire couplage des volets “Santé” (couverture obligatoire) et “Prévoyance” (facultative aujourd’hui).

  • La date d’entrée en vigueur de la réforme au MEAE au 1er janvier 2026, déjà reportée par deux fois, doit être absolument respectée

Pour la CFDT-MAE, après deux reports consécutifs, d’abord au 1er janvier 2025 puis, à nouveau, au 1er janvier 2026, de l’accord interministériel et donc de la prise en charge à 50% par l’employeur de la cotisation d’équilibre, les agents du MEAE et de l’AEFE ne doivent pas être davantage pénalisés.

Ceci est d’autant plus impératif que la mise en place effective du dispositif pour les agents, compte tenu des délais de passation des marchés publics et de sélection de la meilleure offre de mutuelle, pourrait même être décalée de plusieurs mois après la date officielle d’entrée en vigueur (soit à la mi-2026).

Le manque à gagner pour les agents doit être compensé

Ainsi, pour la CFDT-MAE, comme pour 9 autres syndicats du MEAE et de l’AEFE, l’allongement du délai d’entrée en vigueur de l’accord doit désormais être compensé par une augmentation de la participation forfaitaire versée aux agents du MEAE, dont le montant, actuellement de 15€, doit être a minima porté à 30€.

En effet, doubler le forfait employeur ne constituerait qu’une simple mesure d’équité en faveur des agents du Département, par rapport aux autres agents de la fonction publique d’État dont beaucoup de ministères mettront en œuvre la réforme, dès le 1er janvier 2025, et bénéficieront ainsi d’une participation rehaussée de leur employeur.

La CFDT-MAE prend bonne note de la transmission à la DGAFP de notre courrier intersyndical adressé au Ministre.

Quid du référencement de la mutuelle jusqu’au 31 décembre 2025 ?

On sait déjà que le référencement de la mutuelle du MEAE se terminera le 31 décembre 2025 et ce, sans aucun report possible. Toutefois, à la suite du retrait du PLF 2025 dont un article prévoyait une nouvelle prolongation de l’offre de complémentaire référencée jusqu’au 31 décembre 2025, la CFDT-MAE s’est inquiétée des possibles conséquences négatives de cette situation pour les agents en matière de remboursement des dépenses de santé au cours de l’année 2025.

En réponse, la Déléguée à la Solidarité et à l’engagement nous a informés que la DGAFP avait été saisie et a confirmé qu’un éventuel décalage du versement de la contribution du Ministère à la Mutuelle des Affaires Étrangères et Européennes (MAEE), dans le cadre de ce référencement, n’aurait aucune incidence pour les agents.

Des enjeux techniques et informatiques sous-estimés

Le CSRH travaille actuellement sur la remise en place du précompte sur le bulletin de paie, pourtant arrêté en raison de l’application du règlement général de protection des données (RGPD). L’année de référence pour le calcul des cotisations étant l’année N-1, cela entraînera forcément des régularisations, qui sont généralement une source d’erreurs, et engendrera un surcroît de travail pour les collègues gestionnaires déjà très largement sollicités.

Comme d’autres organisations syndicales, la CFDT-MAE s’interroge donc sur la remise en place du précompte sur le bulletin de salaire des agents.

  • La CFDT-MAE est favorable à un couplage Santé/Prévoyance

Enfin, la CFDT-MAE constate d’emblée un manque d’attractivité et un coût important pour les agents de la couverture complémentaire facultative “Prévoyance” (de 20 à 80 euros voire beaucoup plus, en fonction des options choisies), dans les ministères qui mettent en œuvre la réforme au 1er janvier 2025, sans couplage des deux volets de l’accord.

Une mutualisation intergénérationnelle des risques et une solidarité financière entre les agents

A cet égard, notre syndicat appuie la CFDT Fonctions Publiques, ainsi que d’autres organisations syndicales représentatives, qui revendiquent un couplage du volet « santé » et du volet « prévoyance » à adhésion obligatoire avec une prise en charge pour moitié de l’employeur.

L’exemple à suivre du ministère de l’Économie et des Finances

En effet, à l’image de ce qui a été proposé, négocié et obtenu au ministère de l’Économie et des Finances, le couplage permet de rendre le contrat collectif de “Prévoyance” obligatoire, ce qui a pour conséquence de permettre une plus large protection complémentaire des agents et une meilleure prise en charge de l’employeur public des montants de cotisation réglés par les agents. Ainsi, une souscription facultative ne sera prise en charge qu’à hauteur de 7€ par le Ministère contre 50% de la cotisation d’équilibre en cas d’adhésion obligatoire.

* * *

En conclusion, la CFDT-MAE a demandé à l’administration, malgré le lancement planifié des appels d’offres au mois de décembre sous la forme de 2 lots séparés (Santé/Prévoyance) après la publication de l’accord ministériel (MEAE/AEFE) au JORF, de prévoir d’ores et déjà une nouvelle négociation visant à rendre obligatoire la couverture complémentaire « Prévoyance » comme cela est déjà le cas pour la couverture “Santé”.

Thèmes : complémentaire santé, prévoyance, Protection sociale complémentaire, Santé, Santé au travail

La CFDT-MAE et 9 autres syndicats demandent le doublement de la participation financière du MEAE à la complémentaire santé !

28 novembre 2024

Dans le cadre de la mise en œuvre conjointe, au Département et à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), de la protection sociale complémentaire, la CFDT-MAE a adressé ce jeudi 28 novembre, avec 9 autres fédérations et syndicats (au MEAE : Solidaires, CGT, FSU, CFTC, USASCC et APMAE ; à l’AEFE : FSU, UNSA éducation, fonction publique et SGEN-CFDT étranger), un courrier au Ministre.

Ce texte intersyndical revendique la hausse de la participation financière de l’employeur de 15 à 30 euros, à compter du 1er janvier 2025, dans le droit-fil de la demande effectuée par la secrétaire générale de la CFDT Fonction publique, en avril dernier, auprès de l’ancien Ministre de la fonction publique.

  • Depuis 2022, le Ministère verse une participation forfaitaire aux agents

En effet, depuis le 1er janvier 2022, l’État employeur participe financièrement à la protection sociale complémentaire des agents de la fonction publique d’État en matière de santé (maladie, accident, maternité…), sous la forme d’un remboursement forfaitaire mensuel de 15€ versé aux agents.

Or, dans la fonction publique d’État, il était prévu que la participation financière obligatoire des employeurs publics soit portée = à hauteur de la moitié de la cotisation d’équilibre du régime collectif de couverture santé = au 1er janvier 2024.

  • Le non-respect du calendrier de mise œuvre de l’accord interministériel du 26 février 2022 impacte financièrement les agents

Pour mémoire, en raison notamment de la particularité du panier de soins étranger et de l’éventuel couplage du volet “prévoyance” (incapacité de travail, inaptitude, invalidité et décès) au volet “santé”, la mise en œuvre du nouveau régime, au sein de notre ministère, avait déjà été reportée, une 1ère fois, au 1er janvier 2025.

Ce report avait entraîné, de fait, le maintien du dispositif dérogatoire forfaitaire et avait différé d’autant l’obligation de l’employeur de prendre en charge 50% de la cotisation d’équilibre et de participer, pour le panier de soins « France », à hauteur de 5€ par mois à la garantie santé optionnelle choisie par les agents.

L’application de l’accord PSC est désormais repoussée au 1er janvier 2026

Le nouveau report au 1er janvier 2026, justifié par la complexité de la procédure de passation de marchés publics et par l’ajout de la couverture “prévoyance” à la couverture “santé” à l’accord ministériel (le précédent accord, signé le 7 mars 2024, ne comprenait que le volet santé), décale d’une année supplémentaire la prise en charge de l’employeur à hauteur de 50%, ce qui impacte financièrement les agents du Ministère.

  • Doubler la participation forfaitaire du MEAE permettrait de rétablir une équité de traitement avec les personnels d’autres ministères

Ainsi, doubler le forfait employeur ne constituerait qu’une simple mesure d’équité, en faveur des agents du Département et de l’AEFE – qui ne peuvent être tenus pour responsables de la situation – par rapport aux autres agents de la fonction publique d’État dont beaucoup bénéficieront d’une participation rehaussée de leur employeur, à compter du 1er janvier 2025 (notamment au ministère des Armées, de la Transition écologique, de l’Agriculture, de l’Intérieur, de la Justice, de la Culture, des services du Premier ministre, du Conseil d’État et de la Caisse des dépôts et des consignations).

En effet, dans l’attente d’une véritable prise en charge par l’employeur de la moitié environ du coût de la mutuelle dont l’offre santé sera retenue, cette revendication apparaît aujourd’hui indispensable afin que l’ensemble des personnels puisse bénéficier d’un meilleur accès aux soins.

* * *

Pour la CFDT-MAE, l’allongement du délai d’entrée en vigueur de l’accord doit désormais être compensé par une augmentation de la participation forfaitaire versée aux agents du MEAE, dont le montant, actuellement de 15€, doit être a minima porté à 30€.

Car au-delà de la situation budgétaire contrainte que certains voudraient nous imposer, cette avancée constituerait un signe fort pour les agents de droit public de l’État, qui se sentent stigmatisés et injustement accusés d’absentéisme lorsqu’ils se trouvent en congé de maladie.

Dans ce contexte malsain, qui repose sur des comparaisons trompeuses avec le secteur privé, la CFDT-MAE veillera à combattre les arguments fallacieux qui polluent actuellement le débat public et à ce que les intérêts des agents soient préservés dans le cadre de la mise en place de la protection sociale complémentaire au sein du Département.

Thèmes : accord-cadre, agents publics, capital-décès, complémentaire santé, employeurs publics, prévoyance, Protection sociale complémentaire, PSC, Retraites, Santé, Santé au travail

La complémentaire santé et prévoyance des agents publics sera financée en partie par leur employeur 

27 décembre 2020

La mesure sera inscrite dans le projet d’ordonnance sur la protection sociale complémentaire (PSC) des agents publics, prise en application de la loi de transformation de la fonction publique et prévue en janvier 2021. La participation financière obligatoire des employeurs publics, à hauteur au moins de la moitié du coût de la complémentaire santé, devra être atteinte d’ici 2024 dans la fonction publique d’Etat et d’ici 2026 dans la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière. 

Communiqué de presse de la CFDT Fonctions publiques du 18 décembre 2020 : 

La CFDT Fonctions publiques porte depuis de nombreuses années la revendication d’une participation financière obligatoire des employeurs publics à la protection complémentaire en santé et prévoyance de l’ensemble des agents publics, quel que soit leur statut.  

Ce sera chose faite, progressivement certes, mais le seuil des 50% de participation sera atteint pour tout le monde entre 2024 et 2026.  

La CFDT a également obtenu des engagements sur le maintien des solidarités, notamment avec les retraités qui pourront faire partie du champ des contrats négociés.  

Les premiers effets de ces engagements arriveront dès 2021 sur la prévoyance (révision à la hausse du capital-décès) puis, sur les feuilles de paie, à partir de 2022 pour une participation forfaitaire à la complémentaire santé.  

Ce sont maintenant de longs mois de travaux qui s’ouvrent, sur la base d’un dialogue social riche qui mettra en avant l’intérêt renforcé de la négociation. 

La CFDT aurait évidemment préféré que les employeurs territoriaux et hospitaliers prennent les mêmes engagements que l’Etat pour atteindre la cible en 2024. La CFDT saura leur rappeler et nos équipes mettront toute leur énergie à obtenir la mise en œuvre de ces avancées pour toutes et tous le plus rapidement possible. 

Thèmes : agents publics, capital-décès, complémentaire santé, employeurs publics, fonction publique d’Etat, fonction publique hospitalière, fonction publique territoriale, Fonctions publiques, prévoyance, Protection sociale complémentaire, PSC, Retraites, Santé, solidarités

Le coronavirus épargne-t-il une catégorie de personnel ? 

30 octobre 2020

Billet d’humeur d’une agente parisienne. 

Alors que le MEAE a tardé à appliquer la circulaire de la Fonction Publique, du 1er septembre, signée par le Premier Ministre Castex et qui incitait à mettre en place la rotation des agents au bureau ainsi que celle du télétravail, certains collègues viennent au bureau avec la peur au ventre. 

Ce n’est pas seulement la possible contamination, lors de la présence sur site, qui inquiète mais aussi le fait d’emprunter les transports en commun bondés (le froid et la pluie ont eu raison d’une partie des cyclistes et des marcheurs), autre facteur de risque majeur. 

Quid des cantines parisiennes ? 

Les cantines parisiennes ont continué à entasser les agents (certes à la moitié de leur capacité mais la distance de 1,5 mètre ne peut être respectée) sans proposition alternative de paniers–repas à emporter comme c’était le cas en juin et en juillet derniers. 

Faut-il rappeler que la cantine du Quai, en sous-sol, manque cruellement d’aération ? 

Un grand nombre de réunions sont en présentiel  

Or je constate que l’on continue de programmer un grand nombre de réunions en présentiel alors que d’autres ministères sont passés en visioconférence (et en télétravail à plein temps) dès le mois de septembre. 

Non-respect des instructions de la part de certains de nos encadrants  

Mais le plus étonnant est le phénomène suivant : alors que la plupart des agents de ce ministère sont rigoureux dans l’application des consignes pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, j’ai participé durant tout le mois d’octobre à des réunions où nos encadrants retirent leurs masques au moment de prendre la parole ou bien pire, pour toute la durée de la réunion, au mépris des instructions, de la santé des participants (mais aussi de la leur), et de l’intérêt collectif. 

L’existence de ce phénomène a été corroborée par plusieurs collègues travaillant dans des directions  distinctes. 

Sont-ils hors d’atteinte de la Covid ?  

Au stade où en est la progression de l’épidémie (qualifiée d’« incontrôlable »), je ne comprends pas ce comportement. Tout se passe comme si la Covid-19 ne pouvait les atteindre et les contaminer.  

En notre qualité d’agents au service de l’Etat, ne devrions-nous pas être tous exemplaires ?  

Thèmes : covid-19, masques, Santé, Santé au travail, Télétravail

La circulaire Covid-19 pour la fonction publique d’État enfin diffusée   

6 septembre 2020

Annoncée par la ministre de la transformation et de la fonction publiques, Amélie de Montchalin, lors de sa rencontre avec les organisations syndicales de la Fonction publique de l’État le 26 août dernier, la circulaire du Premier ministre a été diffusée tard le mardi 1er septembre 2020.  

La circulaire enfin diffusée   

La circulaire, qui tient compte d’un certain nombre des observations et demandes formulées par les organisations syndicales, a été adressée tardivement à la CFDT-Fonctions publiques (l’Uffa).  

Port du masque, organisation du télétravail et situation des personnes vulnérables 

Port du masque, organisation du télétravail, situation des personnes vulnérables : les mesures essentielles sont rappelées et apportent des précisions en complément du protocole national élaboré par le ministère du travail. 

Outre ces trois points, la circulaire demande aux employeurs de la fonction publique de l’État « d’assurer un dialogue social constant » et un suivi sera organisé tous les quinze jours par la Ministre avec les organisations syndicales.  

Téléchargez la circulaire. 

Thèmes : covid-19, Dialogue social, Santé, Santé au travail

Compte rendu de la réunion COVID du 3 juillet 2020 

17 juillet 2020

Introduction : 

C’est un moment de transition avec la démission du Premier ministre et la sortie de l’état d’urgence le 10 juillet. La reprise en mode normal en Centrale avec des effectifs complets aura lieu dès le lundi 6 juillet (sauf pour les personnes avec une vulnérabilité ou qui gardent des enfants). Pour les postes, cela dépend des situations locales. 

Recensements au 2 juillet au soir 

  • 7 cas avérés depuis hier (une douzaine de nouveau dans la semaine).
  • Augmentation des cas déclarés avec l’accès accrus aux tests, notamment chez les ADL, avec une forte incidence en Afrique mais étonnamment peu en Amérique du sud et du nord. Existence d’un cluster à Djibouti (1 agent positif + et 3 cas contacts).  

Soit au total:  

  • 342 cas recensés : 244 cas possibles et 98 testés COVID +. 
  • Cela concerne 233 agents du MEAE et assimilés, 97 ADL et 12 VIA ou stagiaires. 
  • Ont été diagnostiqués COVID + : 42 ADL, 51 agents titulaires et assimilés et 5 VIA. 
  • 79.3% des cas en Europe, 31.9% à Paris, 6.1% à Nantes et 18,1% en Afrique. 

1.      ADMINISTRATION CENTRALE 

Positions administratives en administration centrale  

  • Au 12 juillet :  66% d’agents en présentiel. 
  • La semaine du 22 au 26 juin : 24% d’agents en travail à distance et 12% en ASA. 
  • Au 3 juillet : 206 agents bloqués en France ou en pays tiers. 
  • Accélération nette des retours d’agents à leurs postes. 
  • Au 30 juin : 14 agents avaient bénéficié d’une aide du fonds de secours de la DPS. 10 demandes ont été classées sans suites. Les assistantes sociales ont contacté les agents C en position d’appel spécial afin de s’assurer que ceux-ci n’avaient pas besoin de bénéficier du dispositif.  

Reprise de l’activité 

Diffusion d’un message sur Diplonet rappelant les consignes en AC en cas de symptômes par la médecine de prévention. 

La position ASACOV ne sera plus possible dès la semaine prochaine puisque le retour au présentiel redevient la norme. Les seules dérogations possibles seront en cas de personne à charge ou vulnérabilité (via le télétravail sur avis du médecin traitant ou de la médecine du travail). Plusieurs OS dont la CFDT considèrent que l’accélération de la reprise d’activité en centrale est prématurée ; les agents sont mal informés et inquiets.  

Les consignes de 4m2 par agent ont changé et désormais c’est la norme de distanciation d’1 mètre qui est appliquée (contrairement à la publication toujours affichée sur Diplonet). La demande a été posée au BAU sur la nécessité de poser des séparations de plexiglass, notamment pour les agents avec des vulnérabilités, au SCEC. Plusieurs agents s’opposent au passage des agents de ménage, il faut donc les laisser faire leur travail. De même, il ne faut pas bouger les tables dans le restaurant administratif de Nantes. 

Télétravail 

Le travail à distance exceptionnel reste autorisé jusqu’au 3/07. Après, le télétravail de droit commun s’applique. Les personnes en ASA doivent revenir au 13 juillet au plus tard. Pour ceux ayant des enfants, ils reprennent dès lundi. Les horaires de travail peuvent être adaptés pour éviter les pics dans les transports en commun. 

Il n’est pas autorisé de télétravailler sans itinéo. Une quarantaine de demandes de télétravail ont été reçues suite au retour à l’activité normal en centrale. Elles sont en attente de traitement en attendant que les agents soient dotés d’itinéo. La priorité sera donnée aux personnes vulnérables. 

Calendrier des concours et prise de fonction des nouveaux agents 

Les concours B et C ont eu lieu et sont terminés. La réunion d’admission des SESIC suivi de la publication des résultats a eu lieu le 3 juillet 2020.  

2.  ETRANGER 

Actualisation des pays ayant mis en place un allègement du PCA,

  • 64 ambassades et 7 représentations permanentes ont entamé un allégement graduel et progressif de leur PCA ; 
  • 4 ambassades planifient un allégement pour les semaines à venir ; 
  • Il est à noter que trois postes ont décidé, après un allègement initial, de renforcer à nouveau leur PCA : il s’agit de nos ambassades au Botswana et au Surinam et Venezuela ;
  •  Quatorze postes ont procédé à une levée intégrale de leur PCA. 

Congés d’été 

Il n’y a eu aucune consigne de l’administration pour obliger les agents à prendre des congés estivaux ni aucun quota défini. Idem pour les congés d’été, aucune instruction d’un traitement différencié entre les agents titulaires et de droit local n’a été envoyée aux SGA pour que la quatorzaine diffère. Les instructions sont que les sorties de territoire des ADL ne peuvent pas être gérées de la même façon lors de congés d’été, et dans ce cas le traitement est différent, mais les instructions restent d’offrir des solutions flexibles. Ainsi, les frais de quatorzaine pour les ADL ne peuvent être pris en charge par l’administration car il ne s’agit pas de congés avec billet payé. Si cas de refus de billets payés ou de congés d’été, en informer la DRH car pas d’instructions dans ce sens. 

Prise en charge des frais de scolarité 

Si l’école locale est fermée, voir avec le chef d’établissement les situations alternatives mises en place. Sinon le CNED offre une possibilité d’école à la maison, que couvrent les majorations familiales. 

3.  POINTS TRANSVERSAUX 

Publication de l’arrêté sur les CET 

Le projet d’arrêté a été déposé et l’administration tente d’accélérer les choses pour que cela soit publié rapidement, avant la date d’échéance de versement fin juillet.  

Mais le dispositif de versement automatique fonctionne déjà. 

Mouvement été 2020 et échéance du 1er septembre pour la prise de poste 

L’administration souhaite tenir le cap. Tous les agents prioritaires ont reçus une affectation (sauf recommandation contraire de la médecine de prévention). Au 19 juin, 98,89% des arrêtés étaient partis. En cas de quatorzaine imposée à l’arrivée en poste, la date de prise de fonction sera le premier jour de quatorzaine. Pour les consuls-généraux, le feu vert du cabinet pour nommer 15 CG a été reçu. 7 n’ont pas encore eu confirmation de leur affectation. Les panels pour les CG ont été tenus en amont. Pour les agents non retenus, ils seront prévenus dès confirmation. 

Peu de désistement d’agents sur la transparence dû à la situation dégradée localement (11 agents, ce qui n’est pas particulièrement plus important que les autres années).  

Les postes ont reçu la NDI concernant les relèves. Le bureau des passeports semble être débordé. En cas de problème dans des cas particuliers, contacter la DRH.  

À la demande de précision sur le poste de chef de chancellerie à Los Angeles : rires gênés et réponse que « nous savons comme eux où cela en est ». 

Prime COVID 

Pas de différences faites entre les agents titulaires ou locaux, tous sont éligibles aux trois taux possibles. 

Au total : 

  • 506 agents en AC ont bénéficié de la prime, ce qui représente 338 290€. 
  • 839 agents à l’ETR pour un total de 588 800€.  
  • 634 ADL pour un total de 334 000 €. 47 ADL hors plafond d’emploi dont 24 relevant d’EAF et les autres ADL d’autres ministères. 
  • Pour les gendarmes, cela dépend de leur ministère d’origine.  
  • Pour les VIA, il n’existe pas de dispositif légal pour versement d’une prime dans le code du service national, donc le point reste à définir. 

Il n’y aura pas de publication à destination des agents sur les critères d’allocation de cette prime.  

RETEX sur la crise 

Un questionnaire est en cours de préparation à destination des agents. 

En conclusion : Un nouveau chapitre qui s’ouvre en AC avec le souhait que ce soit fait dans la bienveillance. 

NB : La rubrique DiploRH – Coronavirus – Ressources humaines – Questions fréquentes : https://intranet.diplomatie.gouv.fr/spip.php?article95866 a été mise à jour suite à cette réunion. 

Thèmes : covid-19, Santé, Santé au travail

Compte rendu du CHSCT ministériel du 25 juin 2020 

9 juillet 2020

Le 25 juin a eu lieu le CHSCT ministériel à la fois en présentiel et en audioconférence. 

Pour ce CHSCT ministériel la CFDT-MAE a fait une déclaration liminaire afin de rappeler à l’administration l’attachement du syndicat à un dialogue social de qualité. Cette déclaration liminaire concerne également le CHSCT francilien. 

Déclaration liminaire 

« Nous sommes réunis aujourd’hui et le serons demain pour les premiers CHSCT de l’année organisés dans les conditions quasiment traditionnelles, avec possibilité de participation présentielle et avec des ordres du jour qui incluent les rendez-vous réglementaires (plans d’action et stratégie notamment pour le CHSCT-M). 

La CFDT aimerait rappeler, pour nourrir la réflexion en cours sur le futur schéma du dialogue social formel au MEAE en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, ce qui suit. 

I- Maintien d’un dialogue substantiel, de proximité et de qualité  

II – qui passe par un maillage renforcé du réseau de préventeurs 

 

I – Maintien d’un dialogue social substantiel, de proximité et  de qualité  

L’inquiétant schéma de fusion des instances nous rend inquiets sur le devenir du sujet. Avez-vous de quoi nous rassurer ? 

Comme cela a été dit lors du CTM des 28 et 29 novembre 2019, la CFDT attend du dialogue en la matière qu’il reste substantiel, de proximité et de qualité, ce à quoi l’article 15 de la loi 84-16 issu de l’article 4 de la loi du 6 août 2019 ne devrait pas faire obstacle si l’administration le met en œuvre de manière à maintenir ce dialogue. 

Substantiel, (bien que le législateur ait « entamé » la compétence sur l’organisation des services) : dans des formations dédiées (formations spécialisées) : à notre sens elles sont compétentes sur les conséquences de cette organisation des services, avec un dialogue maintenu sur les DUERP, qui sont de la responsabilité de l’administration, mais examinés par la formation spécialisée, avec tout ce qui en découle en matière de prévention et, le cas échéant en matière de correction des risques professionnels. 

De proximité : la question est posée en administration centrale et le législateur permet d’y répondre : on renvoie sur ce point à l’article 15, IV de la loi du 11 janvier 1984. Formation spécialisée pour l’IDF et commission spécialisée pour Nantes, voilà ce qui est attendu en administration centrale, dès lors que les compétences de ces formations incluent notamment les items ci-dessus.  

De qualité : par là on entend un véritable lieu de débats avec un objectif commun, reposant sur un diagnostic partagé, et qui met en œuvre les synergies nécessaires entre tous les acteurs de prévention. 

On ne saurait trop souligner les enjeux vitaux de la matière, qui va de pair avec la nature impérieuse de l’obligation de l’administration (obligation au minimum de sécurité renforcée, obligation de résultat). 

II – Qui passe par un maillage renforcé de préventeurs 

L’article 4 du décret 82-453 prévoit des assistants de prévention et le cas échéant des conseillers de prévention, les assistants de prévention étant le niveau de proximité du réseau des agents de prévention. 

Le niveau de conseiller-s de prévention est manquant au MEAE. Ce sont eux qui coordonnent une politique de prévention, lorsque l’importance des risques professionnels ou des effectifs ou lorsque l’organisation territoriale du département ministériel le justifie. Le MEAE coche toutes les cases… 

A cet égard, un grand merci à l’ISST qui nous a appris à apprivoiser le DUERP, et ce que nous savons en la matière, nous le lui devons, à lui qui a tenu le rôle d’ISST, qui a suppléé à l’absence de conseillers de prévention, et à celle d’assistant de prévention jusqu’à, pour ce qui est des assistants de prévention, l’arrivée d’Emmanuel Estèves, auquel succède de manière aussi constructive à présent Christelle Genaudeau. Avec chacun d’entre eux, lorsqu’ils ont représenté l’administration lors de visites de sites, nous sommes toujours arrivés à établir des diagnostics partagés. 

Que tous ces acteurs, et les collègues de Nantes pourraient tenir les mêmes propos pour ce qui est des assistantes de prévention de Nantes, en soient ici vivement et sincèrement remerciés. 

Que ce dialogue social riche et fructueux persiste et qu’il ne se tarisse pas lors de la mise en œuvre de cette loi que nous avons ici, de ce côté de la table, qualifiée de funeste. 

Au nom de la CFDT, je vous remercie. 

********************************* 

Rapport annuel de prévention 

La CFDT note avec satisfaction la hausse des indicateurs d’accidentologie, qui montre une augmentation des déclarations en cas d’accident de travail ou de trajet, sujet qui sera abordé plus longuement au point 5.6 :  bilan annuel sur les accidents et les maladies professionnelles. 

En ce qui concerne la politique du Département en faveur du handicap et de l’inclusion, on note avec satisfaction le recrutement de douze agents au titre du handicap en 2019, même si l’objectif de représentativité de 6% d’agents bénéficiaires de l’obligation d’emploi reste loin de si l’on en croit la contribution de 361 k€ payée par le ministère en 2019. 

La baisse des dépenses faites au titre du handicap est préoccupante car cela devient une vraie tendance, alors que celles-ci pourraient contribuer à réduire le montant de notre amende : d’après les chiffres communiqués lors du CTM de novembre, les dépenses sont passées de 335 000€ en 2017, à 317 000€ en 2018, et à 170 800€ en 2019, dont 86 600 € sur fonds propres MEAE. 

À ce titre, la CFDT a plusieurs questions : 

  • Est-ce que les dépenses pour les formations sont prises en charge sur les fonds propres MEAE au titre du handicap ? 
  • Est-ce que certaines dépenses DIL pourraient être prise en compte à partir du moment où elles facilitent l’accessibilité (on pense directement au remplacement des ascenseurs défaillants du Quai d’Orsay, dans lesquels plusieurs agents, dont des agents en situation de handicap, se sont retrouvés bloqués) ? 
  • Est-ce que le volet handicap intégré aux DUERP est renseigné par les postes ? 
  • Quel est le taux de participation des agents aux animations et actions de sensibilisation menées à Nantes et à Paris ? 
  • Qu’en est-il de l’enveloppe de 200 000 euros mise en œuvre par la DAF pour les travaux d’accessibilité à l’étranger à ce jour ? 

Enfin, en ce qui concerne les formations HSCT, il est mentionné que la formation gestion du stress et conflits interpersonnels et celle sur la prévention des risques psychosociaux pouvaient être inclus dans les stages. Néanmoins, le module gestion du stress et les conflits interpersonnels n’est pas inclus au BAACA ni à l’IDC initial ou mi- carrière, alors que les agents A et B ont rapidement des fonctions de gestion d’équipe. Idem pour le module sur les RPS qui n’apparait pas à l’IDC initial, ce qui a notre sens devrait être le cas. 

Rapport annuel de la médecine de prévention 

La question qui a été posée concerne les visites de retour de poste. En effet, en page 13 du rapport présenté il est indiqué que le médecin de prévention « évalue le retentissement du séjour sur l’état de santé de l’agent » : la CFDT aurait aimé savoir comment on évalue le retentissement d’un séjour notamment dans des zones à forte pollution comme l’Inde ou la Chine ?  

A l’occasion du départ en poste dans ces zones, il est demandé un dépistage pour des troubles fonctionnels respiratoires appelé EFR – Explorations Fonctionnelles Respiratoires.  

Bon nombre de collègues de retour de postes situés en zones à forte pollution nous ont indiqué n’avoir eu aucun examen EFR de base comme par exemple la spirométrie. Le service médical de prévention étant équipé d’un spiromètre, il pourrait être approprié pour les agents concernés d’avoir un point de comparaison avant le départ et au retour afin de mettre en regard les 2 visites. 

Mais, plus généralement quand on teste un agent avant un départ en poste sur un point précis, qu’on puisse suivre l’évolution au retour de poste; ou s’il y a eu dans le poste pendant son séjour un événement particulier, une situation de crise, qu’on puisse voir l’impact de cet évènement à son retour. 

 

Rapport annuel des psychologues 

Principalement deux questions ont été posées suite à la lecture du rapport annuel des psychologues :  

1/ Tout d’abord concernant le nombre de consultations : il est indiqué 279 agents contactés en 2019 dont 137 dans les postes. Ce chiffre nous semble très bas vu le nombre d’agents à l’étranger. Quelle explication ? La communication auprès des agents est-elle suffisante ? on se pose d’autant plus  la question en voyant le chiffre de consultation des ADL qui ne représentent que 1%... 

2/ Le bilan proposé est celui de 2019 et il est certainement un peu tôt pour tirer tous les enseignements de la période que nous venons de traverser, cependant, il serait intéressant d’avoir un premier retour sur l’activité des psychologues pendant cette période de confinement ?  Avez-vous travaillé différemment dans cette période de crise ? 

Un des psychologues présent apporte les réponses suivantes :  

– Reconnait que l’information d’un recours à un psychologue au Département n’est pas forcément connu de tous et surtout pas par les ADL. 

– La crise du COVID-19 a permis de multiplier les consultations puisque durant le confinement les consultations se sont poursuivies et font apparaître que sur ce chiffre 50% sont en centrale et 50% à l’étranger. 

– Durant les 3 mois de la crise, 315 consultations ont été faites pour 106 agents. 

– Un mèl doit être adressé aux psychologues qui y répondent rapidement et des rendez-vous sont fixés dans un délai de 24 à 48 h. 

– Les causes des consultations sont variables : cela peut être juste un besoin de dialogue et de conseils mais cela peut être aussi des pathologies plus lourdes qui sont étudiées dans ce cas en lien avec la médecine de prévention. 

– Les motifs des consultations :  

  • Problèmes professionnels exacerbés, organisation du travail : soit ces problèmes existaient déjà soit ils sont apparus avec la crise, 
  • Problèmes pour les contractuels et leur avenir, 
  • Tensions familiales. 

 

Rapport annuel du déontologue 

La CFDT remercie pour ce premier rapport qui, bien qu’établit après seulement 4 mois d’activité, nous permet déjà de faire quelques remarques. 

  • La première est que cette cellule d’écoute est nécessaire, si l’on constate le nombre de signalements reçus. 
  • La deuxième, que certaines tendances se dessinent, avec deux tiers des signalements de l’étranger, les trois quarts émanant de femmes, et visant à 70% des hommes, une partie notable d’entre elles travaillant dans le réseau culturel. 

Bien entendu, ces constats demandent à être affinés et c’est pour cela que la CFDT a souhaité avoir un premier retour du référent déontologue sur l’évolution de la situation au cours des derniers mois, puisque ce rapport date d’avril et qu’entretemps, la crise a eu un impact considérable sur les agents, soumis à de fortes pressions. 

Au sujet de ces premiers signalements, la CFDT souhaite également savoir quelles ont été les réponses concrètes apportées aux agents par la cellule. 

Le référent déontologue apporte les réponses suivantes :  

– Durant les 3 premières semaines du confinement, il y a eu une baisse de l’activité (jusqu’à début avril). 

– Reprise ensuite de l’activité : mais il semble que le travail à distance ait eu des effets bénéfiques sur des situations conflictuelles notamment par la distance qui a été imposée. 

– Les principales questions concernent le volume de travail. 

– 7 saisines/mois soit à fin mai 43 signalements. 

– constat partagé après 6 mois d’expérience : ce sont les femmes et le réseau à l’étranger (IF notamment) qui génèrent des tensions. 

– Chaque cas est traité individuellement et des réponses personnalisées sont faites aux agents. Cela peut aller de l’éloignement physique à la saisine de l’inspection. 

– Concernant le réseau culturel : proposition d’intégrer un module « harcèlement moral » au moment des journées du réseau (pas en 2020 puisque les journées ont été annulées). Rappel de RH4 sur l’existence de 3 modules sur MAEL sur cette thématique. 

Bilan annuel sur la formation HSCT 

  • Concernant la formation Premiers Secours, la CFDT note avec satisfaction que les postes vont pouvoir financer ces formations sur place avec l’accord de RH4. Deux pays en 2019 : Serbie et Slovénie … 

La CFDT-MAE souhaite savoir comment la communication a été faite auprès des postes. En effet, à la lecture des DUERP on voit bien que les besoins en formation sont grands mais dans ces mêmes DU aucun commentaire sur « demande faite auprès de RH4 ». 

Dans le tableau présenté, il est question d’une « campagne » de rappel qui sera mise en place en 2021 : peut-on en savoir un peu plus sur cette campagne notamment sur la forme quelle prendra. 

  • En 2020, des formations pour les membres des CHSCT sont-elles prévues ? 
  • Formation DUERP : la CFDT aimerait savoir si des formations sont prévues pour les « fonctionnels de prévention », et les « référents » en poste, car nous le disons une nouvelle fois, il sera difficile d’avoir des DUERP de qualité dans le réseau tant que la formation ne sera pas systématique. 
  • Un effort particulier de formation est à saluer puisqu’en 2019 plus de 2 500 agents ont été formés. Cependant la répartition des stagiaires par catégorie nous interpelle. En effet, les ADL ne représentent que 1,49 %. Ce chiffre, très bas, nous pose problème lorsque l’on sait que dans de nombreux CTPE, les représentants du personnel sont des ADL … Est-il prévu un effort particulier pour cette catégorie d’agents ? Et bien sûr nous pensons à tous les ADL quels que soient leur lieu de travail (consulat, chancellerie, réseau culturel). 

Une NDI a été envoyée aux postes concernant la possibilité de faire des formations sur place notamment pour les « premiers secours ». 

Bilan annuel sur les accidents et les maladies professionnelles 

La CFDT relève quelques problèmes à la lecture de ce bilan :  

  • Le premier problème récurrent est celui de la sous-déclaration des accidents et on comprend (sauf démenti) qu’une augmentation des accidents déclarés peut correspondre à une meilleure appréhension statistique des AT/MP. Ceci est  vrai aussi bien dans les réseaux qu’à l’administration centrale. 
  • Un deuxième problème récurrent est la non-prise en compte des ADL et des VI. 

Depuis des années, l’administration fait valoir que le bureau compétent ne connait pas ces populations mais ce n’est pas une raison pour en rester là. 

On nous objecte aussi des arguments techniques avec le logiciel SAGAIE. 

  • Cependant, et on en vient au troisième problème récurrent, id est à la lenteur de l’appropriation des DUERP. Or ces derniers, comme le souligne le document de séance, contiennent des items de nature à cerner le sujet. Et les DUERP sont l’instrument privilégié de la remontée d’informations du terrain à l’étranger vers l’administration centrale et pourraient de ce fait inclure toute la communauté de travail. 

Un des objectifs des années à venir sera de faire de ce document un état représentatif de la situation réelle des personnels au MEAE pour ce qui est des accidents et maladies professionnelles et non pas un état partiel, donc insatisfaisant car ni les personnels de droit local (tous réseaux), ni les VI ne sont pris en compte. 

L’intégration du suivi de l’accidentologie professionnelle prévue dans le projet de refonte du DUERP recueille notre approbation et nous permettra d’avoir des statistiques fiables. 

 

Rapport annuel de l’ISST 

  • Le maillage des préventeurs n’est pas dense au MEAE : 1 ISST pour toute la planète, 2 AP en centrale, pas de conseillers de prévention. 
  • Dans le réseau, on manque de correspondants identifiés. 

« Il est constaté une animation hétérogène de la SST dans les services de l’excellent à  l’inexistant ». 

La CFDT redit avec insistance sa demande que les sujets SST soient pris à la hauteur de l’enjeu. C’est une des demandes adressées il y a un peu plus d’un an au Ministre devant lequel elle soulignait le paradoxe selon lequel l’administration ne se dotait pas des moyens nécessaires pour répondre à son obligation extrêmement contraignante en matière de santé et de sécurité au travail et lourde de conséquences si l’administration ne la remplit pas. 

  • Pas de progrès sur l’accidentologie depuis plusieurs années (voir point précédent) 
  • Faible sur les équipements de travail, même s’il y a léger progrès. 
  • Les points qui stagnent : les moyens humains en SST, la réalisation et la mise à jour de plans d’action. 
  • Points forts : la formation, la communication SST, fonctionnement des CHSCT (rôle moteur de l’administration centrale). 

 

Animation SST à l’étranger 

En introduction … 

La période que nous venons de vivre nous a obligé à imaginer le travail différemment… et au sein du CHSCT ministériel il nous faut également repenser notre manière de travailler concernant notamment les DUERP. 

A l’instar de ce qui se fait en CHSCT francilien, la CFDT souhaiterait, pour les prochains CHSCT ministériel, pouvoir inviter un ou plusieurs référents dans les postes afin d’échanger sur leur DU… en visio conférence, bien sûr ! 

  • soit à l’occasion du groupe de travail DU qui se réunit régulièrement, 
  • soit en CHSCT, 
  • soit dans les deux … 
  • Cela permettrait de mieux comprendre certains DU (car les écarts de temps entre la création/les mises à jour et l’envoi en administration centrale peuvent être importants, 
  • cela permettrait aussi de valoriser ce travail fait par ces agents « référents »; Travail souvent imposé, et qui, par manque d’information et de formation est mal compris, 
  • Ce serait enfin une bonne manière de rencontrer « virtuellement » ces agents. 

 

Veille juridique 

Décret n° 2020-647 du 27 mai 2020 relatif aux services de médecine de prévention dans la fonction publique de l’État 

Ce décret avait fait l’objet de trois groupes de travail auprès de la DGAFP et d’un vote au Conseil supérieur de la fonction publique de l’État en janvier 2020. 

Il vient modifier le titre III (consacré à la médecine de prévention) du décret 82-453 du 28 mai 1982 modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique. Il vise à remédier aux difficultés de recrutement des médecins de prévention et à celles de services de médecine de prévention, et plus généralement en agissant sur plusieurs leviers : 

Clarifier le positionnement du médecin et renforcer ses prérogatives 

L’appellation « médecin du travail » remplace celle de  « médecin de prévention », dans l’objectif de clarifier à la fois les compétences attendues du médecin et son champ d’action. Le service conserve son nom de « médecine de prévention ». 

Le médecin du travail dispose d’un rôle de conseil dans l’évaluation des risques professionnels, et dans le maintien dans l’emploi des agents. 

Il a aussi pour mission de signaler par écrit au chef de service tout risque pour la santé qu’il constate et qui est en rapport avec la situation de travail. 

Conforter les équipes pluridisciplinaires  

Les missions et conditions d’exercice des équipes pluridisciplinaires (médecin du travail, infirmier.e en santé au travail, ergonome, psychologue du travail…) sont clarifiées, et le décret introduit la possibilité de les étendre aux internes en médecine du travail. 

Autoriser la mutualisation des services de médecine de prévention entre les trois versants de la fonction publique 

Favoriser le recrutement et professionnaliser la carrière des infirmier.e.s en santé au travail 

Le décret instaure une formation obligatoire pour les infirmier.e.s en santé au travail, ce qui n’existait jusque-là que pour le secteur privé. Le programme sera fixé par un arrêté. 

Renforcer l’information des agents et la prévention des risques professionnels 

Le décret instaure une visite quinquennale d’information et de prévention des risques professionnels, qui peut être réalisée par le médecin du travail, un collaborateur médecin ou un infirmier en santé au travail. 

Pour la CFDT Fonctions publiques, ces mesures entrent dans le champ d’une amélioration de l’exercice de la médecine de prévention au bénéfice des agents. En revanche, elle est plus réservée sur d’autres dispositions  

La suppression de la visite médicale quinquennale, à laquelle se substitue la visite d’information et de prévention quinquennale. Elle n’est pas nécessairement effectuée par le médecin du travail, et ne prévoit pas d’évaluation systématique de l’état de santé des agents, ouvrant ainsi la possibilité pour un agent de dérouler toute sa carrière sans jamais bénéficier de visite médicale. Alors qu’on sait que le travail est un facteur d’altération de la santé, cette disposition entre en contradiction avec l’objectif de favoriser le maintien dans l’emploi et la prévention de l’usure professionnelle annoncé dans la loi de transformation de la fonction publique 

La suppression de la visite médicale annuelle pour les agents soumis à une surveillance particulière et son remplacement par un suivi dont la fréquence et la nature sont définis par le médecin. Pour la CFDT, les agents exposés à des risques particuliers (chimiques, biologiques, CMR etc.) doivent continuer de bénéficier d’un suivi médical annuel obligatoire. Seule une surveillance médicale étroite peut permettre de prévenir et détecter une détérioration de la santé conséquente à ce type d’exposition. Il est à noter cependant que la visite médicale à la demande des agents est conservée. 

La détermination des moyens du service de médecine de prévention laissée à l’appréciation de l’administration, même si la CFDT a obtenu que l’effectif des agents couverts figure parmi les éléments d’appréciation. 

Point Amiante 

Le cabinet ANAE ingénierie a fait, depuis Nantes, une présentation du travail effectué depuis le dernier CHSCT ministériel de janvier 2020. 

Rappel des objectifs qui sont « évaluer les risques applicables aux agents chimiques dangereux » à la fois dans le réseau et au CADN. 

Une campagne de tests a été réalisée notamment sur le fonds New York stocké à Nantes. 

Le cabinet a parfaitement bien expliqué à la fois sa méthode de travail et les conditions de travail dans lesquelles ces tests sont réalisés. 

À l’unanimité les organisations syndicales du CHSCT ministériel ont acté la méthode proposée par l’ANAE ingénierie et ont été d’accord sur la poursuite du travail afin que tous les tests nécessaires puissent être faits selon les procédures décrites. 

Point Covid-19 

  • Sur l’approvisionnement en EPI des postes notamment pour des pays qui posaient problèmes à savoir : Les Comores, la Guinée Bissau et les Seychelles. 

DSD a confirmé qu’un approvisionnement avait finalement pu avoir lieu pour nos ambassades aux Comores et aux Seychelles. 

Notre ambassade en Guinée Bissau n’a pas encore pu être approvisionnée mais dispose d’un stock de 2 000 masques qui semble suffire (nos collègues à Bissau ne se sont pas encore manifestés). 

  • Sur la question des suites à donner aux signalements par les organisations syndicales de difficultés de management dans les postes. 

La CFDT, à l’origine de plusieurs alertes sur des comportements graves de la part de chefs de postes et  de leurs adjoints voit avec satisfaction que les affaires ont déclenché des enquêtes administratives de la part de l’inspection. 

La CFDT ne comprendrait pas que des faits avérés par des témoignages concordants relatifs à des situations de graves dérives ayant donné lieu à des dégradations de l’état de santé et  des conditions de travail de ceux qui en sont victimes ne se soldent pas par des mesures concrètes permettant le rétablissement d’un environnement de travail serein. 

  • La CFDT demande la tenue d’un groupe de travail sur télétravail / travail à distance suite à la période de confinement qui a entraîné chez les agents des bouleversements de leurs conditions de travail.  

Thèmes : CHSCT ministériel, Santé, Santé au travail

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