Le comité d’action sociale du 23 février 2017 est l’occasion de vérifier, ou pas, si Elior, « leader (autoproclamé) de la restauration collective en France », et nouveau titulaire du marché de la restauration collective sur les trois sites franciliens du MAEDI (Convention, Quai d’Orsay et la Courneuve), a respecté sa promesse de surmonter avant fin janvier les nombreux dysfonctionnements constatés début janvier.
Tarif des cantines, le PPCR ne fera pas de victimes collatérales
La CFDT s’inquiète des effets de seuil, en matière de tarifs des cantines, générés par les augmentations d’indice suite à la mise en œuvre du Protocole parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) et demande à l’administration si elle confirme que le plafond pour la subvention interministérielle sera relevé de l’indice 466 à l’indice 477.
La déléguée pour la politique sociale indique qu’en effet la DGAFP a donné son accord et prépare une circulaire en ce sens.
Mais que fait Elior ?
Puis la CFDT, qui a encore reçu quelques échos très négatifs sur la qualité et le service offerts par le nouveau prestataire Elior, demande si celui-ci a tenu promesse et si tout est « rentré dans l’ordre à compter de fin janvier ».
Réponse sans ambages de l’administration : « Il y a encore des dysfonctionnements, des problèmes de remboursement, de facturation. Des deux côtés de cette table, on a tous le même niveau d’insatisfaction. On est fin février, ça met effectivement beaucoup de temps à rentrer dans l’ordre ! On continue à faire pression et à exercer notre vigilance. »
Commentaire : la comparaison, en termes de tarifs et de qualité des repas, entre la prestation de la restauration nantaise, gérée par les organisations syndicales du MAE, et les piètres performances des opérateurs privés qui se succèdent à Paris, n’est pas à l’avantage de ces derniers…