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57ème congrès de la CFDT Île-de-France : félicitations à la nouvelle secrétaire générale !

4 juillet 2025

450 participants et 78 syndicats, dont une délégation de la CFDT-MAE, se sont rassemblés du 11 au 13 juin derniers à Dammarie-lès-Lys, en Seine-et-Marne (77) afin de participer au 57ème congrès de l’Union régionale interprofessionnelle (URI) d’Île-de-France.

Un temps fort pour la vie démocratique régionale

Cet événement fort de la vie démocratique syndicale francilienne a été le cadre d’échanges constructifs sur la mandature passée et à venir et a permis de débattre et de proposer des pistes de réflexion sur de très nombreuses thématiques du rapport d’activité 2021-2025 et de la résolution d’orientation 2025-2029 (transition écologique, transport, logement, service public de proximité, retraite…)

La nouvelle équipe régionale pleinement mobilisée

Outre cette nouvelle feuille de route, le congrès aura été l’occasion d’élire les membres du nouveau bureau régional, chargé de la mise en œuvre des orientations adoptées par le congrès, et parmi eux la nouvelle secrétaire générale, Badiaa Souidi.

La CFDT-MAE félicite la nouvelle secrétaire générale pour son élection ainsi que l’ensemble des membres du secrétariat régional et leur souhaite tout le succès possible au cours de cette nouvelle mandature !

Coup de chapeau au secrétaire général sortant

Le congrès s’est clôturé par un hommage et des remerciements appuyés à Diego Melchior, qui ne se représentait pas, pour tout le travail effectué depuis ces 12 dernières années, d’abord en tant que secrétaire régional puis secrétaire général adjoint et enfin à la tête de l’URI Île-de-France.

Agents de droit local : un bilan plus que mitigé au dernier comité social d’administration ministériel !

30 juin 2025

Lors du dernier comité social d’administration ministériel (CSAM des 27 et 28 mai 2025), la CFDT-MAE a notamment revendiqué pour les collègues recrutés locaux :

  • la revalorisation du cadre salarial en Egypte ;
  • de véritables mesures d’accompagnement à la suite de la fermeture programmée des services des visas des consulats à Wuhan, Shenyang et Chengdu ;
  • de vraies avancées dans le cadre du groupe de travail consacré aux ADL ;
  • la mise à disposition urgente d’outils de mobilité pérennes et sécurisés à l’étranger.

En outre, les expertes et experts de la CFDT-MAE ont également soulevé les points suivants :

Protection sociale : vers un socle commun minimal

La CFDT-MAE a salué les avancées notables obtenues dans plusieurs postes grâce au groupe de travail sur la protection sociale : des dispositifs de retraite plus avantageux que l’ancienne IFF (indemnités de fin de fonctions) ont par exemple été mis en place au Cameroun ou encore en Égypte. Notre expert a néanmoins insisté sur la nécessaire mise en place d’un socle commun minimal de droits sociaux pour tous les ADL, au-delà des seules obligations légales locales. Nous demandons en effet la création d’un cadre de base, qui serait, par la suite, amélioré en fonction des réalités de chaque poste. Cette protection de base inclurait notamment, dans les contrats d’assurance santé souscrits, les ayants droit des agents de droit local.

Inclusion des agents recrutés locaux dans l’annuaire Diplonet

Depuis de nombreuses années, la CFDT-MAE demande que tous les recrutés locaux, y compris ceux des établissements à autonomie financière puissent figurer dans l’annuaire Diplonet et dans les organigrammes des postes.

Si pour la DSD, cela n’est envisageable, dans Diplonet, qu’au « cas par cas » et à la demande des chef(fe)s de Poste afin de tenir compte des conditions locales de sécurité, il serait néanmoins possible d’insérer un lien vers un organigramme réalisé et mis à jour par les postes. Cette option permettrait d’intégrer l’ensemble de nos collègues recrutés locaux ainsi que de suivre les préconisations du service de sécurité diplomatique en ne publiant que des données validées par les chef(fe)s de Poste.

Capacité de supervision de la DGM

La DGM a-t-elle la capacité matérielle de superviser l’ensemble de notre réseau culturel à l’étranger ? Les remontées du terrain que nous recevons — via nos échanges réguliers avec nos représentants du personnel, nos collègues et lors de nos missions — suggèrent que la vision de la DGM reste très partielle, notamment concernant la situation des ADL. Les informations remontées à la DGM, par les COCAC principalement, ne permettent pas à l’administration d’apprécier les différentes problématiques auxquelles sont confrontées les personnels recrutés localement,  ce qui limite considérablement son action. A cet égard, la CFDT-MAE réitère les demandes suivantes :

  • il est impératif de poursuivre un suivi rigoureux des postes, dans le cadre des instances de dialogue social ministérielles, conformément à ce que la CFDT a revendiqué à la formation spécialisée ministérielle (FS-M) ;
  • la mise en place d’une gestion unifiée des agents de droit local est indispensable pour garantir une vision complète, juste et cohérente de leur situation, et ce, quelle que soit leur structure d’affectation — ambassade, consulat ou EAF.


Désignation d’un « référent fiscal ADL » au MEAE

La France a conclu des conventions fiscales bilatérales avec de nombreux pays. Ces conventions, concernant les ADL (de toutes nationalités) qui travaillent dans les postes à l’étranger, ne sont pas toujours favorables à nos collègues recrutés locaux ; c’est la raison pour laquelle la CFDT-MAE souhaiterait que l’administration désigne, en son sein, un référent fiscalité pour les ADL. Ce référent permettrait de faire le lien entre notre administration et la direction générale des Finances publiques (DGFiP) ainsi que de préserver les intérêts de nos collègues.

Il importe à la CFDT-MAE que les conditions de travail de nos collègues ADL et les outils mis à leur disposition leur permettent de remplir effectivement les tâches qui leur sont confiées. En outre, nous exigeons depuis de nombreuses années que l’administration garantisse à tous les agents recrutés locaux un seuil minimal et équitable en matière de formation, de rémunération, de parcours professionnel et de protection sociale et de retraite. La CFDT-MAE ne baissera pas les bras et continuera de porter avec force et conviction les revendications qui sont les siennes depuis bien des années.

La CFDT-MAE demande la convergence des primes IFSE pour les agents de catégories A, B et C exerçant les mêmes fonctions

26 juin 2025

Dans le cadre de l’agenda de transformation du Ministère, la CFDT-MAE, jamais à court d’idées pour faire avancer les droits des agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, demande à l’administration qu’un nouveau chantier prioritaire soit mis en route en matière de rémunération à l’administration centrale.

  • Faire converger les primes mensuelles des agents exerçant des fonctions identiques ou similaires

Au-delà de mesures catégorielles toujours bienvenues mais qui ne profitent par définition qu’à certains, la CFDT-MAE revendique la mise en place d’une véritable réflexion globale sur l’ensemble des postes de travail du Département par la DRH, à Paris comme à Nantes, qui permette, à fonctions égales, de faire converger le montant des primes mensuelles IFSE perçues par les agents et ce, quelle que soit la catégorie à laquelle ils appartiennent.

Des écarts de prime injustifiés

En effet, la CFDT-MAE constate régulièrement des écarts importants de rémunération indemnitaire entre les agents exerçant des fonctions identiques ou similaires, sans autre réelle justification que le grade qu’ils possèdent. Pourtant, ces collègues effectuent le même travail et sont soumis, bien souvent, aux mêmes sujétions.

Cartographie des postes de travail (PDT)

Or selon nous, la cartographie des postes de travail des agents en administration centrale devrait, en principe, être établie selon la nature des fonctions, des sujétions et du degré d’expertise rattachés aux emplois ou aux familles d’emploi exercés et non pas en croisant les seuls critères budgétaire et catégoriel.

  • Un enjeu majeur pour les collègues affectés à la Centrale

Il s’agit bien là d’un enjeu majeur pour les personnels et d’un défi d’ampleur pour la DRH qui doit permettre de remédier aux différences constatées :

  1. entre les agents A et les agents A+ occupant des mêmes emplois de rédacteur, de chargé de mission, de chef de pôle/de bureau/de mission, d’adjoint au sous-directeur et de délégué adjoint…) ;
  2. entre les agents B et les agents A affectés sur des mêmes postes de rédacteur, de chargé de mission, de chef de bureau/de pôle/de secteur, d’adjoint au chef de bureau…) ;
  3. et entre les agents C et les agents B occupant des mêmes emplois de gestionnaire, de webmestre, de chef de secteur et d’adjoint au chef de secteur/de section/de pôle…)

Ces emplois sont occupés principalement par des administrateurs de l’État et des CAE/MP (agents A+), des secrétaires des affaires étrangères, des traducteurs et des attachés des systèmes d’information et de communication (catégorie A), des secrétaires de chancellerie et des secrétaires des systèmes d’information et de communication (catégorie B) ainsi que par des adjoints de chancellerie (catégorie C).

  • Le fossé entre catégories d’agents s’est creusé depuis 2016

Bien entendu, il n’est pas question pour notre syndicat de remettre en cause le régime indemnitaire actuel de telle ou telle catégorie d’agents du Ministère, qu’il convient notamment de maintenir corrélé avec le degré d’exposition hiérarchique et les responsabilités exercées, mais bien de signaler avec force à l’administration l’écart grandissant qui s’est creusé entre les catégories d’agents pour l’attribution des primes mensuelles IFSE.

Un décrochage qui s’est accentué entre les collègues A et A+

Aujourd’hui, en catégorie A, l’écart de primes entre un rédacteur politique secrétaire des affaires étrangères (SAE) et un rédacteur politique administrateur de l’État du 1er grade (AE) en début de carrière, affectés sur un même poste de travail classé au groupe 4 d’IFSE (le moins rémunérateur), atteint 1 270 euros bruts par mois ce qui représente la somme de 15 240 euros par an ! Cette différence de rémunération défavorable aux SAE a donc plus que doublé en 8 ans puisqu’elle n’était que de 555 euros en 2016 entre la rémunération indemnitaire d’un SAE et celle d’un conseiller des affaires étrangères (CAE).

La même situation, pour un poste de travail classé en groupe 2 d’IFSE tel que celui de chargé de mission, est encore plus significative avec un écart de départ en 2016 de 825 euros mensuels bruts entre un SAE et un CAE ; un montant qui a été porté depuis 2024 à 1 570 euros entre un secrétaire des affaires étrangères et un administrateur de l’État !

Ainsi, d’une manière générale, les administrateurs de l’État en début de carrière, quel que soit le groupe dans lequel est classé leur poste de travail, bénéficient aujourd’hui d’une IFSE rehaussée d’au moins 50% en moyenne par rapport à celle que percevaient leurs homologues CAE en 2016.

Ces augmentations sont de loin supérieures à celles dont ont pu bénéficier les agents des autres catégories d’agents durant le même période et contredit, quelque peu, la volonté affichée de l’administration de vouloir atténuer les disparités entre catégories d’agents.

Durant la même période, les écarts comparatifs entre les agents des catégories A, B et C se sont renforcés

Ainsi, l’écart qui existait de 400 euros environ entre un secrétaire de chancellerie du grade de base et un secrétaire des affaires étrangères, en début de carrière, affectés sur un emploi de rédacteur budgétaire ou thématique s’est encore renforcé de près de 25% entre 2016 et 2024 pour un montant d’environ 100 euros en moyenne.

Ce décalage ne fait que s’agrandir pour les agents plus expérimentés. Ainsi, un secrétaire de chancellerie de classe supérieure affecté sur un emploi de chef de bureau ou de chef de secteur, classé au groupe 2 d’IFSE (le groupe intermédiaire), percevait-il une prime d’un montant de 1 030 en 2016 et de 1 370 euros en 2024. Durant la même période, un secrétaire des affaires étrangères principal, dont le PDT était classé en groupe 3 d’IFSE (le groupe juste au dessus du groupe le moins rémunérateur), sur un même type d’emploi de chef de bureau ou de secteur que son collègue B, voyait ce montant porter de 1 600 à 1 995 euros, faisant passer la différence de primes mensuelles brutes perçues par les deux agents de 570 à 625 euros, ce qui représente une somme de +55 euros, soit plus de 9% de hausse.

De même, la différence de 200 à 250 euros environ qui était relevée en 2016 entre un adjoint de chancellerie de 1ère classe (reclassé en adjoint principal de 2ème classe de chancellerie après la réforme PPCR de 2017), en début de carrière, occupant un emploi de gestionnaire et son alter ego secrétaire de chancellerie de classe normale a encore augmenté de +1% entre les groupes les plus bas de prime des deux catégories d’agents et de +7% entre les deux groupes immédiatement supérieurs.

Et si l’on compare la situation d’un adjoint principal de 2ème classe de chancellerie avant la réforme PPCR, occupant un emploi de gestionnaire du groupe 1 ou 2, avec celle d’un secrétaire de chancellerie de classe normale, en début de carrière, dont l’emploi est classé en groupe 3 (le moins rémunérateur) ou le groupe 2 (le groupe intermédiaire), le différentiel a encore grandi de quelques dizaines d’euros en 2024, ce qui représente une hausse non négligeable respectivement de 14% et 17% en 8 ans.

* * *

La CFDT-MAE invite donc l’administration, compte tenu de ce bilan particulièrement révélateur, à mettre en place avec les organisations syndicales représentatives, dès la rentrée 2025, un groupe de travail interne au MEAE pour faire disparaître les écarts de rémunération injustifiés entre catégories de personnels.

La CFDT-MAE, sensible à cette iniquité de traitement, est pleinement mobilisée pour mettre un terme à ces disparités, en particulier lorsque les agents exercent les mêmes fonctions et sont soumis aux mêmes sujétions et ce, quels que soient leur grade et la filière de leur corps d’appartenance (généraliste ou technique).

Thèmes : Administration centrale, agents titulaires, Primes, Rémunération

Quelles sont les avancées pour nos collègues contractuels de droit public ?

20 juin 2025

La CFDT-MAE souhaite revenir sur l’intervention de son experte au dernier comité social d’administration ministériel (CSAM) des 27 et 28 mai 2025 pour appeler à nouveau l’attention de l’administration sur le niveau de rémunération de nos collègues contractuels CDI/CDD en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire.

Le traitement injuste de nos collègues contractuels

En effet, la CFDT-MAE revendique depuis de très nombreuses années un traitement juste de nos collègues contractuels de droit public, qu’ils bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou à durée déterminée (CDD).

  • Les contractuels de droit public ne perçoivent pas la même indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires

En effet, à fonctions et responsabilités égales exercées au sein des ambassades et des consulats, les contractuels de droit public ne sont pas placés sur le même groupe d’indemnité de résidence à l’étranger (IRE) que leurs collègues titulaires.

Ces différences de niveau de rémunération, pour assurer le même travail et les mêmes tâches, génèrent une légitime incompréhension des agents CDD et CDI de droit public ainsi qu’un sentiment d’injustice contraire à l’engagement et à la motivation de ces personnels.

  • Quelles avancées depuis le CSAM de décembre 2024 ?

Ainsi, lors du CSAM des 12 et 13 décembre 2024, en réponse à notre intervention, l’administration avait-elle indiqué être consciente de la problématique et qu’elle travaillait, malgré un contexte budgétaire compliqué et les obstacles rencontrés pour la publication d’un nouveau texte réglementaire interministériel, à un projet de convergence des rémunérations entre agents expatriés titulaires et contractuels CDD/CDI.

  • Une revendication forte de notre organisation syndicale

C’est la raison pour laquelle notre experte a rappelé à la haute hiérarchie présente en séance sa revendication de revalorisation des groupes d’IRE octroyés aux agents contractuels en poste au sein du réseau diplomatique et consulaire et a demandé des précisions quant aux avancées obtenues en ce domaine depuis le précédent comité social d’administration ministériel qui s’était réuni en décembre 2024.

* * *

Malgré les réticences et les atermoiements auxquels elle doit faire face, la CFDT-MAE n’abandonne pas et revendique plus que jamais la nécessaire réforme des groupes d’IRE accordés aux collègues contractuels en CDI/CDD affectés sur des fonctions diplomatiques ou consulaires à l’étranger.

Thèmes : Agent contractuel, CSAM, Dialogue social, IRE, Postes à l'étranger, Rémunération, réseau culturel

Quelle aide attendre de la nouvelle plateforme psychologique mise en place par le Ministère ?

12 juin 2025

A la suite de la mise en mise en place, le 10 mars 2025, d’une nouvelle plateforme psychologique à destination des agents du Ministère et de leurs conjoints, la CFDT-MAE a souhaité informer les collègues du fonctionnement de ce nouveau dispositif et en expliquer son articulation avec le travail du pôle des psychologues de la DRH.

  • Une plateforme externe d’écoute téléphonique multilingue dédiée uniquement aux problématiques familiales et personnelles

La Délégation à la solidarité et à l’engagement (DSE) a lancé récemment une plateforme d’écoute téléphonique externe, gratuite, ouverte aux agents du MEAE et accessible à leurs conjoints, dont la prestation est assurée par le cabinet ACCA Professionnels.

Ainsi, chaque agent ou conjoint peut-il bénéficier de trois séances de 45 minutes par an pour des consultations assurées par des psychologues en quatre langues (français, anglais, arabe et espagnol), concernant exclusivement des questions de vie personnelle et familiale.

Ce dispositif d’écoute est joignable 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et permet d’apporter une aide et un soutien psychologique aux collègues ou à leurs conjoints en difficulté et de les aiguiller, en cas de besoin, vers un relais en interne ou une structure locale.

La CFDT-MAE salue l’initiative de l’administration d’avoir prévu un point d’étape sur la nouvelle plateforme psychologique, bien que le volume de retours disponibles ne permette pas encore de dégager de grandes tendances et de calculer des statistiques réellement significatives. Néanmoins, les informations et les données transmises par la Délégation à la solidarité et à l’engagement (DSE) nous sont utiles afin d’alimenter les échanges autour de ce tout 1er bilan.

  • Une répartition nette du périmètre de compétences entre la nouvelle plateforme et les deux psychologues de la DRH

En effet, la CFDT aurait aimé savoir comment est faite la répartition entre les appels qui relèvent des psychologues de la plateforme et ceux qui relèvent des psychologues de la DRH, sachant que dès qu’une demande comporte une dimension professionnelle, celle-ci, a priori, ne peut être traitée par la plateforme. Est-ce vraiment le cas et est-ce le seul critère pris en considération ? Concrètement, comment est proposée alors la réorientation de la demande d’un agent ? Enfin, la situation inverse, si elle se présente, est-elle également prise en compte ?

La Délégation à la solidarité et à l’engagement (DSE) répond qu’il existe une relation excellente entre les psychologues des deux dispositifs, les uns proposant de renvoyer aux autres, dès que nécessaire. La DSE précise que ce renvoi sur l’autre dispositif est proposé aux agents ou à leurs conjoints et non pas imposé.

  • 4 langues d’appels téléphoniques sont proposées

Outre cet aspect, la CFDT relève l’éventail des langues dans lesquelles l’entretien peut être réalisé : en français et également en anglais, en arabe et en espagnol. Malgré le lancement récent de la plateforme, pourrions-nous avoir des statistiques sur les langues d’appel utilisées ? La plateforme pourra-t-elle proposer prochainement d’autres langues en fonction des besoins recensés ?

La Délégation à la solidarité et à l’engagement confirme que seules ces quatre langues sont disponibles et qu’elles devraient suffire, à ce stade, à répondre aux besoins. La DSE souligne que les appels téléphoniques ont eu lieu uniquement en français depuis le lancement de la nouvelle plateforme.

  • Les agents locaux des instituts français sont exclus du dispositif

Et au niveau du public visé, les ADL des Instituts français sont-ils concernés par ce nouveau dispositif comme leurs collègues du réseau diplomatique et consulaire ?

La DSE répond que la consultation téléphonique n’est pas proposée aux recrutés locaux des IF.

  • Comment communiquer auprès des agents de ce nouveau dispositif ?

Qu’est-il prévu, en matière de communication, pour rappeler aux agents l’existence de cette nouvelle plateforme ? Est-il envisagé d’utiliser un outil de type messages Sympa pour les agents n’ayant pas ou n’ayant pas accès à une adresse diplomatique ? (outre les collègues ADL exclus du public visé, nous pensons, en particulier, aux agents locaux des résidences et des personnels techniques et de service des SGA).

La Délégation effectuera un rappel sur Diplonet et une communication multilingue (anglais, arabe, espagnol) spécifique (affiches, flyers…) sera mise en ligne à destination des SGA pour diffusion dans les postes. Un système de type WhatsApp est également en cours d’étude pour faciliter les demandes de rappel et les prises de rendez-vous.

  • Rencontre à venir entre les responsables de la plateforme et des représentants des organisations syndicales

Par ailleurs, en termes de communication interne, il est prévu par la DSE une rencontre entre les responsables de la plateforme et des représentants des organisations syndicales. A-t-on déjà une idée de la période qui sera choisie pour cette réunion ?

Il n’existe pas de date retenue pour le moment mais la rencontre aura lieu à la suite du 1er bilan semestriel 2025.

  • 48 comptes ont été ouverts et 25 entretiens ont déjà été réalisés

La CFDT-MAE constate qu’à la fin mars, mois de lancement de la plateforme, 50% des appels provenaient de la Centrale et à 67% de la part de titulaires. Au 2 mai 2025, 42 comptes ont été ouverts et 19 entretiens réalisés concernant 14 agents ou conjoints. Cela représente une augmentation de +30% des nouveaux comptes et de +60% des entretiens par rapport au mois précédent. Combien d’entretiens concernaient des agents affectés à l’administration centrale et quelle était leur répartition en termes de statut ? L’administration dispose -t-elle à présent des chiffres pour le mois de mai ? La prévalence des appels depuis l’administration centrale se confirme-t-elle ?

La DSE répond qu’au 4 juin 2025, 48 comptes ont été ouverts et 25 entretiens ont été effectués.

  • Plus de gratuité des séances au-delà de la 3ème consultation

La CFDT-MAE interroge l’administration sur la suspension de la prestation assurée par ACCA, au-delà de la 3ème séance de 45 minutes. Quel est le dispositif proposé par la plateforme lorsque la situation de souffrance de la personne perdure, en particulier dans les postes en crise ?

La Délégation répond, qu’à ce jour, aucune demande n’a été enregistrée concernant une 4ème séance ou plus de consultation téléphonique. Si cela arrivait, le système de protection sociale français ou étranger pourrait éventuellement, suivant les cas, assurer une prise en charge financière. Pour les pays en crise, et sauf situations particulières, il est probable que l’élément professionnel interviendrait, ce qui ferait basculer l’appel téléphonique aux psychologues de la DSE.

  • Un montant identique facturé au Département quel que soit le lieu d’appel

La CFDT demande quel est le montant d’une séance facturée par l’ACCA et s’il correspond aux prix du marché français. Existe-il une facturation séparée en fonction du pays d’appel ou bien la prestation est-elle facturée de manière globale ?

La DSE indique que le coût est de 75 euros TTC par consultation.

  • Modalités des appels téléphoniques

Il existe un numéro d’appel international ainsi que 27 numéros verts gratuits depuis le pays d’appel. Les 27 numéros verts sont-ils à présent tous opérationnels ?

La Délégation effectuera un bilan des numéros verts lors de la réunion dédiée mais confirme qu’à terme, 41 seront disponibles, sachant que certain pays exigent d’avoir sur place une structure du prestataire ACCAS ou un relais dans le pays d’appel.

La CFDT-MAE propose l’harmonisation des primes IFSE des agents de catégorie C à la Centrale

12 juin 2025

Lors du dernier comité social d’administration ministériel des 27 et 28 mai 2025, la CFDT-MAE a pris note de la réponse de l’administration apportée à sa proposition d’harmoniser les montants d’IFSE [indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise] entre les groupes 1 et 2 des adjoints de chancellerie affectés à l’administration centrale.

  • Une fin de non-recevoir… injustifiée !

Selon l’administration, l’harmonisation ne serait pas possible « au plan réglementaire » car elle empêcherait de valoriser les postes nécessitant une expertise ou des compétences particulières.

Pour la CFDT-MAE, cette réponse ne répond en rien à notre proposition : il ne s’agit pas de supprimer les groupes de fonctions mais d’aligner les montants des primes mensuelles versées aux agents, comme cela a pu être fait dans d’autres ministères.

La CFDT souhaite rappeler sa position.

  • L’écart de 50 euros par mois n’a pas de justification claire

Aujourd’hui, les agents des groupes 1 et 2 perçoivent une IFSE mensuelle différenciée de 50 euros, sans que cet écart ne repose sur une logique transparente ou vérifiable. Pourtant, ces agents occupent souvent des fonctions comparables, dans les mêmes services, avec les mêmes responsabilités.

  • Sur le terrain, cette distinction entre les groupes est largement artificielle…

Et d’ailleurs, sur le terrain, cette distinction entre les groupes est largement artificielle : la frontière entre groupe 1 et groupe 2 est floue, souvent déconnectée des réalités de travail. Chaque année, la CFDT-MAE appelle l’attention de l’administration sur des postes de travail des agents classés en groupe 2 qui méritent d’être « reclassés » en groupe 1.

  • …Et génère des frustrations et un sentiment d’injustice

Maintenir cette distinction, c’est surtout créer des frustrations. Cela entretient un sentiment d’injustice et la perception d’un manque de valorisation des fonctions exercées. De plus, cela alourdit inutilement la charge administrative des collègues de la DRH – avec des études de reclassement, des contentieux, des délais…

  • Bref, il est grand temps de faire preuve de bon sens !

À la CFDT-MAE, nous pensons qu’il est grand temps de faire preuve de bon sens. Harmoniser les montants d’IFSE des groupes 1 et 2 est une mesure d’équité, peu coûteuse pour le budget ministériel, mais qui enverrait un signal fort et clair : celui de la reconnaissance du travail de tous les agents, sans distinction artificielle.

  • Les textes encadrant le régime indemnitaire RIFSEEP sont-ils bien respectés au Ministère ?

Et sur un point très concret du cadre réglementaire relatif au régime indemnitaire RIFSEEP des primes des agents à la Centrale, notre organisation syndicale demande des précisions sur le respect des règles fixées par le Décret 2014-51 du 20 mai 2014 et la circulaire du 5 décembre 2014 :

  1. Depuis l’entrée en vigueur du RIFSEEP au Ministère, deux réexamens quadriennaux auraient dû avoir lieu. Les réexamens quadriennaux de l’IFSE ont-ils bien été effectués ?
  2. Combien d’agents ont bénéficié d’une revalorisation à ce titre ?
  3. Les réexamens ont-ils donné lieu à des augmentations pour les agents qui n’ont pas changé de poste, mais qui ont acquis de l’expérience et des compétences supplémentaires ?
  4. Enfin, existe-t-il une note de service qui encadre le fonctionnement de l’IFSE au Département, comme c’est le cas dans d’autres ministères ?

* * *

Sur la gestion du régime indemnitaire RIFSEEP au Ministère, comme sur d’autres sujets tels que les affectations et les promotions, la CFDT-MAE demande à l’administration l’établissement de règles claires, équitables, et partagées par tous qui épousent totalement le cadre législatif et réglementaire en vigueur.

C’est la raison pour laquelle la CFDT-MAE revendique, dans un esprit de dialogue social et de transparence envers tous nos collègues, la création à la rentrée 2025 d’un groupe de travail dédié à l’élaboration de nouvelles règles de gestion des primes IFSE à mettre le plus rapidement possible en place au Ministère.

Thèmes : adjoints de chancellerie, Catégorie C, CSAM, Dialogue social, Primes, rifseep

Restructuration des services visas en Chine : marche-t-on sur la tête ?

11 juin 2025

La CFDT-MAE a été saisie le 18 mars 2025 par ses représentants du personnel en Chine qui se sont fait le relais de l’annonce brutale et non concertée de la fermeture décidée par le Département des services des visas des consulats à Wuhan, Shenyang et Chengdu. Le transfert de leurs activités vers les consulats de Shanghai, Canton et Pékin entraînera la suppression de 6 postes d’agents titulaires, 1 poste d’agent contractuel et de 15 postes d’agents de droit local français et chinois.

  • Une annonce brutale et non accompagnée qui court-circuite les instances de dialogue social tant ministérielles que locales

Ce plan de restructuration n’a été accompagnée d’aucune précision relative au calendrier, aux indemnités de licenciement et aux perspectives de reclassement des personnels concernés au sein du réseau consulaire ou auprès de partenaires extérieurs.

La CFDT-MAE déplore la brutalité de cette annonce non concertée faite par les consuls généraux sur instruction du Département et selon une méthode autocratique qui court-circuite les instances de dialogue social tant ministérielles que locales et qui dénote une absence manifeste de bienveillance pour le sort des agents ADL qui seront licenciés et leurs familles ainsi que des agents titulaires.

Quid du rapport Hermelin ?

Le rapport Hermelin sur lequel l’administration s’appuie pour justifier ces fermetures ne fait pas référence à la Chine puisque la mission Hermelin a eu lieu pendant la pandémie de la COVID où les frontières de la Chine étaient fermées. Le fonctionnement particulier de ce pays n’a donc pas été constaté et la configuration recommandée dans ce rapport est inadapté aux spécificités de la Chine.

Une méconnaissance totale des enjeux consulaires en Chine

En effet, chaque circonscription en Chine couvre des provinces comprenant au minimum 200 à 300 millions d’habitants. A titre d’exemple, les consulats généraux de France de Wuhan et Chengdu ont une activité égale à ceux de Bangkok et de Jakarta. De plus, les distances entre chaque circonscription sont à l’échelle d’un pays comme l’Espagne.

  • Un coût financier exorbitant et disproportionné

La décision de procéder au regroupement des centres de visa suscite bien des interrogations sur le coût financier de l’opération, particulièrement dans le contexte budgétaire actuel de l’État. Il convient de souligner que le consulat de Wuhan vient de procéder à un déménagement avec la signature d’un nouveau bail à long terme comportant des engagements financiers conséquents. Quant à Chengdu, le bail du consulat à vient d’être renouvelé pour 5 ans. Le maintien des services visas à Wuhan, Chengdu et Shenyang n’aurait occasionné aucun coût supplémentaire pour le MEAE tandis que le transfert de ces services engendrera des pertes et des dépenses considérables :

  1. Fin de l’amortissement des investissements réalisés dans les services actuels ;
  2. Frais importants de remise en état des locaux actuels ;
  3. Pénalités relatives à la résiliation anticipée des baux récemment conclus ;
  4. Dépenses afférentes au déménagement des services vers les nouveaux locaux et coût des travaux, d’aménagement et de mise aux normes des nouveaux locaux.
  • Perte d’influence des consulats à Wuhan, Chengdu et Shenyang

La suppression du service des visas des consulats à Wuhan, Chengdu et Shenyang entraînera, comme cela a été constaté au Maroc en 2021, une perte d’influence et d’attractivité de ces postes auprès des autorités locales et des personnalités influentes. Au-delà, l’avenir et le maintien de ces postes pourraient être engagés.

L’expérience de la Covid-19 en Chine n’aura servi à rien

L’expérience de la crise de la COVID-19 a démontré toute l’importance d’avoir des relais locaux efficaces en Chine. Il est important de noter que l’ensemble des agents des services visas ont été mis à contribution pour délivrer des visas en urgence aux familles des Français durant les phases de rapatriements sanitaires en faisant preuve de beaucoup de courage et d’un grand sens du devoir pour aller travailler alors que l’ensemble de la population était confinée.

  • Transfert des postes de travail d’ADL

 En ce qui concerne le transfert des postes de travail des recrutés locaux vers les consulats de Shanghai, Canton et Pékin, plusieurs obstacles administratifs et financiers se dressent devant les personnels locaux concernés :

Le « Hukou », document obligatoire pour les ADL chinois, constitue un frein important à la mobilité

En effet, le « Hukou » est un document juridique chinois regroupant les informations personnelles de chaque citoyen et son statut (agricole ou non-agricole). Il permet l’enregistrement, la gestion et le contrôle de la population chinoise. Et même si l’interdiction stricte de vivre et de travailler dans un autre lieu que celui de la localisation géographique indiquée sur le « Hukou » a progressivement été assouplie, ce document reste souvent une entrave à la mobilité des travailleurs. Ainsi, il faut obtenir le Hukou de la ville de résidence pour avoir par exemple un accès aux services publics (éducation et santé) et aux prestations sociales (chômage, retraite).

L’obtention d’un Hukou pour Shanghai ou Pékin est très difficile

Pour éviter une surpopulation et de fortes tensions sur les infrastructures, les critères d’obtention d’un Hukou pour Shanghai ou Pékin restent très sélectifs (ces deux villes ayant établi un plafond de population). Il sera donc très difficile pour les agents de droit local chinois d’obtenir le Hukou de leur nouvelle ville de résidence. Ils ne pourront donc pas scolariser leurs enfants dans une école publique (qui représente la vaste majorité du système scolaire chinois). Quant aux écoles privées, elles sont rares et extrêmement chères.

  • Une perte significative du niveau de vie

Ce transfert des postes de travail engendrera une perte significative du niveau de vie des agents locaux quelle que soit la ville de destination. Ainsi, par exemple, un recruté local travaillant actuellement au poste consulaire à Wuhan subira une augmentation du coût de la vie de :

+35,7% (hors loyer) et +65,2 % (avec loyer) à Shanghai (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie + 65%)
+25,3% (hors loyer) et +51,8% (avec loyer) à Pékin (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie +51,81%)
+22,9% (hors loyer) et +28,6% (avec loyer) à Canton (salaire nécessaire pour maintenir le niveau de vie +28,86%

Les agents de droit local sont pour la plupart propriétaires

De surcroît, les agents de droit local sont pour la plupart propriétaires avec des crédits immobiliers à rembourser.

Le prix des biens immobiliers étant 4 fois plus cher à Shanghai et Pékin et 3 fois plus chers à Canton par rapport à ceux de Wuhan, et le marché immobilier étant en crise à Wuhan, les collègues ADL ne pourront pas vendre leur bien pour en acheter un autre au même prix dans leurs nouvelles villes de résidence.

Les frais de déménagement et d’emménagement sont également significatifs

Ainsi, par exemple, le coût d’une relocalisation d’un agent local résidant actuellement à Wuhan peut se calculer de la manière suivante :

 PékinShanghaiCanton
Coût (1)Entre 1 800 et 3 000 €Entre 1 450 et 2 400 €Entre 1 700 et 2 660 €
Coût (2)4 800 €7 250 €3 870 €
(1) de déménagement – (2) d’emménagement (1er mois de loyer, le dépôt, l’agence).
  • Transfert des postes de titulaires et du contractuel de droit public

On nous rapporte que certains agents titulaires se sont vus acceptés par la DRH une 4ème année en Chine dans l’un des nouveaux postes de destination sans prise en compte de l’impact qu’entraînerait un déménagement interne à la Chine de l’agent et sa famille pour une seule année (scolarité des enfants, appartement, vie sociale).

La CFDT-MAE réclame donc la mise en place des mesures d’accompagnement suivantes pour l’ensemble des agents des consulats de Wuhan, Chengdu et Shenyang qui subiront la fermeture de leurs services visas :

  1. Pour les agents titulaires et l’agent contractuel n’ayant pas effectué leurs temps de séjour de 4 ans en Chine, la possibilité d’une nouvelle affectation de 3 ans à Shanghai, Canton et Pékin, au lieu d’une seule année proposée actuellement par la DRH ;
  2. Le versement d’une indemnité de changement de résidence et d’une prime d’installation pour l’ensemble du personnel qui sera transféré à Shanghai, Canton et Pékin ou affecté sur un autre poste à l’étranger ;
  3. L’octroi d’une prime spécifique pour la prise en charge des frais de scolarité et d’hébergement pour les ADL ;
  4. L’attribution d’indemnités de rupture de contrat pour les agents ADL licenciés ;
  5. Un accompagnement personnel pour aider à la réinsertion professionnelle des ADL licenciés. Une priorité doit être accordée aux agents locaux pour une embauche en Chine ;
  6. Les agents titulaires doivent être considérés et traités comme prioritaires pour une affectation à l’étranger ;
  7. Le maintien de l’ancienneté et la conservation des CDI des recrutés locaux ainsi que la prolongation des contrats CDD ou la transformation ce ceux-ci en CDI dans un autre service visas ;
  8. Une hausse substantielle des salaires des collègues dont le PDT est transféré afin de compenser le coût plus élevé de la vie dans les 3 consulats de destinations.

Thèmes : ADL, agents titulaires, CSAM, Dialogue social, Réseau consulaire, Visas

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