La CFDT a interpellé le directeur général de l’administration, le cabinet du ministre, le secrétaire général du quai d’Orsay et l’inspection, le 30 juin dernier, sur les causes et le coût de l’annulation en catastrophe de la traditionnelle célébration, par le MAEE, de la fête nationale. Nous sommes le 6 juillet et les responsables du ministère sont toujours plongés dans un profond mutisme…
Message adressé au DGA le 30 juin 2010, resté sans réponse à ce jour.
«Les organisations syndicales ont été destinataires du télégramme circulaire qui annonce la suppression de la réception traditionnellement offerte, dans les jardins du quai d’Orsay, aux agents du ministère à l’occasion de la fête nationale. Cette annulation est motivée, si l’on en croit ce télégramme, par “l’exigence de la réduction des déficits”, par l’aspect “inconvenant” d’une manifestation qui pourrait revêtir “un caractère somptuaire ou disproportionné en termes (…) de niveau des dépenses engagées” et par “la volonté de contenir la dépense dans tous les domaines”. Le syndicat CFDT-MAE vous serait reconnaissant de bien vouloir lui faire savoir pourquoi, dans un contexte de crise qui n’est pas si nouveau que cela, notre ministère entendait, il y a quelques jours encore, engager malgré tout une dépense qui aurait déjà pu apparaître comme “somptuaire et disproportionnée”.
Ce syndicat aimerait également connaître le montant du budget initialement prévu, le montant des économies effectivement réalisées grâce à cette annulation ainsi que le montant des dépenses éventuellement engagées pour l’achat de denrées et la location de matériel qui, en tout état de cause, devraient être réglées. Nous espérons que, contrairement à plusieurs de nos courriers précédents qui sont à ce jour restés sans suite, le présent message recevra une prompte réponse aux questions que se posent légitimement nos collègues, qui considèrent avant tout cette traditionnelle célébration de la fête nationale au sein du ministère comme le seul moment de rassemblement annuel des agents, actifs ou retraités, indépendamment de leurs statuts et des responsabilités qui leur sont ou leur ont été confiées».