1 – Effectifs : avec 812 agents (pour 820 en 2009), le corps des secrétaires de chancellerie reste, avec celui des secrétaires des affaires étrangères (SAE), le plus préservé en termes de réductions d’emplois. Le ratio étranger/centrale n’évolue pas, avec 60 % d’agents en administration centrale et 40 % à l’étranger. La parité quasi parfaite est également toujours de mise : 48,65 % de femmes, 51,35 % d’hommes.
Le mouvement 2011 se prépare, les postes les moins demandés sont Kinshasa, Djeddah, Bissao, Luanda, Lagos, Kaboul, Dacca, Annaba et Moscou. Les plus prisés sont Damas, Beyrouth, Vancouver, New York et Phnom-Penh. Sur un plan fonctionnel, les postes de SAFU font l’objet de moins de candidatures que les fonctions consulaires. Avec 80 départs en retraite prévus sur deux ans et le maintien d’un niveau important de promotions dans le corps des SAE au tour extérieur (entre 15 et 20), le nombre de places aux concours de secrétaire de chancellerie 2011 et 2012 va augmenter.
2 – Réforme statutaire : le maintien du recrutement en classe normale au niveau baccalauréat est confirmé. Le décret d’adhésion au NES des secrétaires de chancellerie ne devant pas être soumis au Conseil d’Etat, le travail de reclassement de l’ensemble des agents aura lieu dès le 1er trimestre 2011.