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La CFDT-MAE salue les déclarations des diplomates dans la presse

23 février 2011

Le syndicat CFDT-MAE souscrit intégralement aux propos et aux conclusions des tribunes de diplomates récemment diffusées dans la presse, notamment “L’Elysée était informé des dérives du système Ben Ali“, d’Yves Aubin de la Messuzière, Ambassadeur en Tunisie de 2002 à 2005, “Les diplomates ne sont pas des incapables“, de l’ancien secrétaire général Gérard Errera et “On ne s’improvise pas diplomate“, du collectif Marly.

Il appelle notre pays à retrouver sans délai une politique étrangère lisible, crédible, et conforme à ses valeurs historiques, géographiques, et culturelles.

Il exhorte celles et ceux en situation de responsabilité à faire l’économie d’une crise au Quai d’Orsay.

Il met en garde, solennellement, contre les conséquences de l’actuelle destruction délibérée des structures et des missions politiques, consulaires, culturelles et de coopération du MAEE.

Thèmes : Presse, RGPP

Les dangers de la Diplomatwit !

16 février 2011

Les crises tunisienne et égyptienne, puisqu’elles occupent le devant de la scène, démontrent, nous dit-on, la marginalisation de notre diplomatie et l’inefficacité de notre administration. Le diplomate n’a rien vu venir, perdu dans les couloirs des palais, et Twitter informe plus vite, au plus près du terrain. Les diplomates de carrière, adeptes du consensus mou, devraient être troqués contre des représentants du monde de l’entreprise formés à l’école du mensonge, du conflit et du stress !

Ces accusations d’une étonnante facilité sont sidérantes. Elles démontrent elles-mêmes le danger de parler trop vite, en réaction, sans réflexion.

On ne saurait engager la responsabilité d’un Etat, et encore moins le destin des peuples, sur un éboulis de messages laconiques instantanés de sources non-identifiées, non fiables. On sait, depuis les images saisissantes des charniers de Timisoara, que l’information peut être manipulée.

Et les journalistes ont beau jeu de gloser sur les diplomates « dépassés », « passéistes », ou simplement trop lâches pour proposer un discours différent de celui attendu par l’hyper-président. Pourtant, combien de journalistes, de la presse privée dont on connait les collusions avec le pouvoir, ou publique sous la tutelle de l’Etat, montrent le courage d’affirmer une réelle liberté de parole, dégagée de toute autocensure, dans une société où les contre-pouvoirs se sont peu à peu éteints ? Combien, en réalité, prennent le soin de vérifier leurs informations, toujours à la course au sensationnel, en compétition avec les nouveaux médias, bafouant au besoin les droits élémentaires de la personne jetée en vindicte au peuple avide ?

Et l’on demanderait aux diplomates de commettre les mêmes erreurs ?

La paix, voilà le métier du diplomate. Cette idée, que l’on semble perdre de vue, est ce vers quoi tend tout diplomate, par essence. La paix passe par la compréhension de l’autre. Elle se construit grâce à un long et profond apprentissage des peuples et des cultures, et la construction d’un dialogue riche, basé sur une réflexion murie. Les agents du service public qui effectuent leurs missions aux Affaires étrangères, qu’ils soient à l’étranger ou en France, participent à cette finalité : mieux connaître, faire connaître, comprendre, dialoguer.

Oui, la représentation de l’Etat français, pour le compte du pouvoir exécutif qui le nomme et qu’il représente, auprès des autorités locales est une des missions de l’Ambassadeur. Mais le chef de poste ne travaille pas seul. Tous les agents d’un poste diplomatique, travaillant de concert dans une sorte de melting pot qui rassemble Français, nationaux du pays d’accueil et éternels voyageurs de passage, apportent leur pierre à l’édification du dialogue. De par leurs métiers, ils sont en prise directe avec la société civile du pays. Dans chacun de leurs actes, ils représentent la France et participent à l’échange entre les cultures, souvent dans des conditions difficiles, au service des autres. Cela prend du temps, demande de la mesure en chaque chose.

On n’entre pas au ministère des Affaires étrangères pour trouver une planque. Les hommes et femmes qui s’engagent dans cette carrière, où la mobilité géographique le dispute à la mobilité professionnelle, le font parce qu’ils souhaitent se mettre au service de leurs compatriotes, comme les enseignants, les personnels de la Justice, de la Défense ou de la Santé. Parce qu’ils ont à cœur de représenter leur pays et de défendre ses intérêts. Pour une certaine idée de la France et de ses valeurs, aussi, qui semble manquer cruellement aux décideurs politiques aujourd’hui.

En effet, nous sommes ici bien loin de la communication par SMS.

Evidemment, la diplomatie doit aussi savoir se réformer pour mieux appréhender les enjeux d’un monde en mouvement. Pourtant, dans une société où l’on confond systématiquement réforme et économies, les efforts consentis depuis une décennie n’ont conduit qu’à une diminution des moyens (humains, de fonctionnement, d’influence), portant ainsi l’administration à la limite de la désorganisation. Aujourd’hui, toutes les forces du service public sont, ou devraient être, tournées vers ses missions régaliennes, dont le secours aux ressortissants français, qu’elles ne peuvent parfois plus assumer dans des conditions satisfaisantes et justes. Les forces nécessaires à l’élaboration et à la conduite d’une réelle réforme de la diplomatie, si elle était vraiment voulue par le pouvoir politique (ce dont on peut douter), se sont déjà évaporées pour participer à l’effort collectif de résorption des déficits publics.

La diplomatie, comme bien d’autres pans des services publics, doit-elle être privatisée ? Doit-on livrer la sécurité et les relations extérieures à la logique du marché, aux multinationales, aux intérêts privés ?

Loin des ors et des réceptions dont on tient encore à faire le quotidien des agents des Affaires étrangères par une sorte de fantasme collectif, la diplomatie vise l’intérêt général. Et le diplomate jongle pourtant avec un ensemble d’intérêts particuliers. Qu’il s’agisse de négociations bilatérales, de délivrance de visas, d’aide aux compatriotes en difficulté ou de coopération technique, la logique reste la même : pour que les personnes qui assurent ces missions le fassent sereinement, il faut garantir leur indépendance.

Pour que le Ministère des Affaires étrangères réponde au mieux aux attentes, aux grands espoirs qu’on place en lui, il doit retrouver toute sa place dans l’appareil de l’Etat, ses compétences et son expertise doivent être reconnues.

Jean-Pierre Farjon
Secrétaire général CFDT-MAE

Thèmes : RGPP

Plus belle la vie au Quai d’Orsay ?

7 février 2011

Deux mois et demi après sa nomination, la ministre des affaires étrangères et européennes trouve enfin le temps de se pencher sur le dialogue social . Elle vient ainsi de rencontrer les syndicats du Département, vendredi 4 février. La CFDT ressort de cette rencontre avec le sentiment que la Ministre ne dispose d’aucune perspective sur le Quai, à l’exception d’un incongru projet de série télé sur le Département…

Au-delà d’un discours très volontariste (“moi, je”, répété à satiété) et d’un truisme sur la situation budgétaire dégradée au MAEE, la ministre n’ouvre aucune perspective concrète. Elle s’est en effet bornée à déclarer qu’elle se “battrait pour obtenir des moyens supplémentaires”. Le doute est plus que de mise sur la marge de manoeuvre de notre actuelle ministre et sur sa capacité à se faire entendre, les grandes orientations budgétaires 2011 ayant déjà été prises. Le rétablissement n’est en réalité pas pour demain : la ministre a écarté d’un revers de main la possibilité de remettre en cause les choix drastiques, intervenus dans un contexte déjà dégradé et que subit le Ministère du fait des suppressions d’emplois dictées par la RGPP.

Elle a été en revanche beaucoup plus prolixe en matière de communication. Elle envisage ainsi de “changer l’image du Ministère” au moyen, notamment, d’une série télévisée sur les diplomates, car elle a “la chance d’avoir des amis cinéastes” (sic)… Plus qu’au déficit d’image , si c’est d’ailleurs bien de celle du Ministère dont il est question, la CFDT préfèrerait sérieusement voir la Ministre s’intéresser au déficit d’emplois et de moyens qui accable le Département, et qui l’empêche structurellement de mener à bien les missions que les organisateurs de la pénurie budgétaire le somment de conduire.

Lire la lettre envoyée au Ministre par la CFDT-MAE.

Lire le compte-rendu de l’entretien avec le Ministre.

Thèmes : RGPP

Plus belle la vie au Quai d’Orsay ?

7 février 2011

bellelavie Deux mois et demi après sa nomination, la ministre des affaires étrangères et européennes trouve enfin le temps de se pencher sur le dialogue social . Elle vient ainsi de rencontrer les syndicats du Département, vendredi 4 février. La CFDT ressort de cette rencontre avec le sentiment que la Ministre ne dispose d’aucune perspective sur le Quai, à l’exception d’un incongru projet de série télé sur le Département…

Au-delà d’un discours très volontariste (“moi, je”, répété à satiété) et d’un truisme sur la situation budgétaire dégradée au MAEE, la ministre n’ouvre aucune perspective concrète. Elle s’est en effet bornée à déclarer qu’elle se “battrait pour obtenir des moyens supplémentaires”. Le doute est plus que de mise sur la marge de manoeuvre de notre actuelle ministre et sur sa capacité à se faire entendre, les grandes orientations budgétaires 2011 ayant déjà été prises. Le rétablissement n’est en réalité pas pour demain : la ministre a écarté d’un revers de main la possibilité de remettre en cause les choix drastiques, intervenus dans un contexte déjà dégradé et que subit le Ministère du fait des suppressions d’emplois dictées par la RGPP.

Elle a été en revanche beaucoup plus prolixe en matière de communication. Elle envisage ainsi de “changer l’image du Ministère” au moyen, notamment, d’une série télévisée sur les diplomates, car elle a “la chance d’avoir des amis cinéastes” (sic)… Plus qu’au déficit d’image , si c’est d’ailleurs bien de celle du Ministère dont il est question, la CFDT préfèrerait sérieusement voir la Ministre s’intéresser au déficit d’emplois et de moyens qui accable le Département, et qui l’empêche structurellement de mener à bien les missions que les organisateurs de la pénurie budgétaire le somment de conduire.

Lire la lettre envoyée au Ministre par la CFDT-MAE.

Lire le compte-rendu de l’entretien avec le Ministre.

Thèmes : Presse, RGPP

On parle de la CFDT-MAE dans les médias

4 février 2011

Après la tribune du “groupe Marly”, des collègues nantais nous proposent un autre point de vue, tout aussi pertinent, celui de “chez Jeannot”!

Lire l’article sur le site Le Post

Thèmes : Presse, RGPP

Où va le Quai ?

7 décembre 2010

Les agents du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes auraient bien des raisons de participer eux aussi à la sinistrose, parfois militante y compris sur le plan littéraire, qui paraît s’être emparée de pans entiers du pays. Le bilan des ministres qui ces dernières années se sont succédé à la tête du Quai d’Orsay et singulièrement le dernier, serait à cet égard suffisamment désastreux : coupes sombres dans les effectifs, privatisation rampante de la coopération culturelle et technique, épuisement des Consulats, désarroi des diplomates, recul continu des crédits, dégradation physique des bâtiments, etc.

La liste serait longue mais, plus que le détail clinique des médecines amères administrées par les récents ministres, ce qui importe aujourd’hui c’est de reconstruire ce qui peut l’être et de redonner un sens et une direction à l’action des agents du Quai. Ces derniers ne manquent en effet ni de compétences, ni de courage, ni de patriotisme. Encore faut-il leur assigner des objectifs clairs et des moyens correspondants, ce qui suppose que des choix soient faits, au moins sur trois domaines essentiels.

Souhaitons-nous ainsi continuer à exercer une part d’influence dans le monde, notamment sur le terrain des idées, de la culture et de la recherche, où la place patiemment gagnée que la grande majorité des acteurs internationaux nous accorde encore va disparaître corps et biens si nous cessons d’agir ? Au moment où la désindustrialisation s’accélère dans notre pays comme dans le reste du Vieux Continent, la réponse à cette question n’est pas anodine et conditionne en retour les moyens que nous entendons mettre en regard. Une chose est sûre à ce stade : le transfert de la coopération technique à l’Agence Française de Développement, qui, quelles que soient les qualités de ses agents, est avant tout une banque, et celui de la coopération culturelle à l’agence commerciale culturelle incarnée par le tout nouvel Institut Français sont le fruit de choix dictés au mieux par la méconnaissance des enjeux, au pire par la volonté délibérée et idéologique de priver l’Etat de tout regard opérationnel sur ces secteurs stratégiques. Quant au réseau (payant, on rappellera ici que c’est la clef de son existence) des lycées français à l’étranger, chacun sait désormais que la gratuité décrétée pour une minorité significative est sur le point d’en remettre la pérennité en cause.

L’autre enjeu majeur est de savoir si nous voulons conserver un lien avec nos deux millions de compatriotes établis à l’étranger, dont le nombre est appelé à croître et dont beaucoup, parmi les plus brillants et entreprenants, n’ont pas renoncé à venir ou revenir vivre au pays, le plus souvent au plus grand bénéfice de ce dernier. Si tel est bien le cas, il est urgent, au vu de la tension extrême qui pèse sur nos Consulats, de s’assurer de l’administration courante de ces Français (passeports, cartes d’identité, état-civil, listes électorales pour 2012) et des moyens d’assurer la sécurité de ces personnes et de leurs biens, et pour ce faire de stopper l’hémorragie d’emplois qui le saigne à blanc. Jamais la contradiction n’aura été aussi flagrante entre la modestie des effectifs consulaires et la pression, volontiers relayée par les élus, exercée pour prodiguer aide et assistance à nos compatriotes résidents ou de passage à l’étranger. Quant à la délivrance des visas à l’étranger, on reconnaitra sans peine qu’elle relève d’une véritable politique d’influence sur la scène internationale, et non pas d’une banale organisation administrative, et que cet état de fait plaide depuis toujours en faveur de sa maîtrise par le réseau consulaire, dont les agents sont rompus à leur traitement et à leurs enjeux. En ce sens, l’attribution des visas à un autre ministère (après l’Immigration, l’Intérieur) apparaît comme une méprise administrative et, plus préoccupant, comme une erreur de jugement politique.

L’action diplomatique, enfin, mérite assurément mieux que la piètre estime chocolatée dans laquelle on semble, au plus haut niveau, vouloir la tenir. De deux choses l’une, en effet : soit l’on juge que la diplomatie et ses servants ne servent à rien, et alors il faut en tirer les conséquences, y compris sur le plan de la Défense Nationale, tant il est vrai que les outils militaires et diplomatiques sont indissolublement imbriqués, ce que toute personne au fait de ces questions ne peut feindre d’ignorer ; soit l’on considère que le monde est complexe et instable et que notre pays n’a pas renoncé à y faire entendre sa voix, sa singularité, pour tout dire son identité, et alors il faut cesser de réduire les Ambassades à une logistique hôtelière au bénéfice d’élus et de décideurs d’autant plus prompts à en dénoncer les ors, au vrai fatigués, qu’ils sont assurés d’en jouir à satiété et en toute discrétion. Il faudrait sans doute au passage rappeler que la diplomatie ne se réduit pas aux dossiers multilatéraux, aussi conséquents soient-ils, et que les relations bilatérales constituent encore aujourd’hui le sel et la trame des rapports entre les Etats. Quant au volet communautaire, il faudra bien tordre une bonne fois pour toutes le cou à l’illusion selon laquelle le nouveau service diplomatique européen rendrait sans objet l’existence d’un outil diplomatique national : pour prendre un exemple entre mille possibles, a-t-on entendu des voix sérieuses réclamer la disparition de l’Assemblée Nationale du fait de l’existence d’un Parlement européen ?

On l’aura compris, le Quai, comme d’autres institutions de la République, vit une crise sans précédent. C’est dire si vis-à-vis de leur nouvelle ministre les attentes des agents du Quai, qui n’ont pas perdu espoir, sont fortes, non seulement pour leur avenir mais plus encore pour celui de la représentation de leur pays qu’ils ne se résignent pas à voir disparaître de la scène internationale.

Thèmes : RGPP

Surcharge de travail dans les postes : la CFDT tire la sonnette d’alarme

1 septembre 2010

La CFDT s’inquiète du nombre croissant d’agents se trouvant dans des situations de stress de plus en plus insupportable dans nos postes à l’étranger : les permanents en charge du dialogue avec les postes et les représentants en CAP reçoivent des témoignages inquiétants de collègues au bord de la rupture et s’alarment de l’augmentation des demandes de retours anticipés. Ils constatent que si nous n’en sommes pas encore à une situation « à la France-Télécom », il n’est pas exagéré de dire que nous en prenons le chemin.

Il est indispensable que l’administration prenne enfin la mesure du danger qui guette certains agents si rien n’est fait pour remédier aux problèmes de surcharge de travail. La baisse spectaculaire des budgets et des emplois s’accompagne, dans certains postes, d’une augmentation tout aussi spectaculaire de cette surcharge, qui connaît une augmentation exponentielle du fait de la diminution des effectifs. Cela a également pour conséquences d’augmenter la fréquence des astreintes et permanences et de rendre difficile la prise des congés . Des agents de plus en plus nombreux, en particulier parmi nos collègues de catégorie C et B, se trouvent donc au bord de la rupture.

Ce danger est bien sûr minimisé par la hiérarchie des postes qui préfère, pour des raisons évidentes, l’ignorer ou le taire et fait parfois aux agents surmenés de surprenantes remarques telles que « vous n’allez pas baisser les bras face à quelques petites difficultés » (sic) ou bien « à force de vous plaindre vous allez passer pour un geignard » (re-sic) !

Que le Département cesse de demander le même travail aux postes malgré la diminution des moyens et des emplois ! La hiérarchie des postes doit d’urgence prendre conscience de la gravité de la situation et cesser d’imputer systématiquement à une supposée fragilité des agents les problèmes de fonctionnement.

Si deux anciens ministres, et non des moindres, ont publié une tribune dans laquelle on peut lire que “l’instrument est sur le point d’être cassé [1]” la CFDT affirme pour sa part que les agents sont sur le point de l’être aussi.

Faudra-t-il qu’un collègue commette un acte désespéré pour que notre administration prenne conscience de la gravité de la situation ?

[1] Tribune d’Hubert Védrine et Alain Juppé « Cessez d’affaiblir le Quai d’Orsay » dans «Le Monde» du 7 juillet 2010.

Thèmes : RGPP, Risques psychosociaux

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