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Mise en œuvre du projet MAEDI 21: des mesures pas toujours quantifiées et au calendrier serré 24 septembre 2015

23 octobre 2015



La réunion est présidée par le nouveau directeur général de l’administration et de la modernisation (DGAM), entouré du sous-directeur de la politique des ressources humaines (RH1), d’un chargé de mission auprès du DGAM et de la cheffe du bureau du dialogue social (RH1D). La CFDT-MAE est représentée par Nathalie Berthy et Thierry Franquin. L’ADIENA l’ASAM, l’ASAO la CFTC, la CGT, FO, la FSU, l’OSAE, Solidaires et l’USASCC sont également présents.

Une phase de consultation au service d’une vision globale

  • En préambule, le DGAM retrace les grandes étapes du projet “MAEDI du 21ème siècle”: phase de consultation interne (services à l’AC, postes à l’étranger et agents) et externe (mission confiée au président du Conseil des Affaires Étrangères) et également des organisations syndicales (OS).
    Le DGAM évoque les trois axes majeurs qui ont alimenté cette réflexion collective : élargissement du périmètre au commerce extérieur et au tourisme, adaptation du réseau diplomatique et consulaire, sécurité des Français à l’étranger et réaction face aux crises, amélioration de la délivrance des visas (attractivité de la France). Il poursuit en  soulignant les trois exigences qui ont sous-tendu les mesures adoptées du projet MAEDI 21 :
    l’adaptation aux enjeux du XXIème siècle : réorientation du réseau en faveur des pays émergents du G20 (la Chine sera la première ambassade en 2017), rôle accru des ambassadeurs en matière d’action extérieure (coordination des opérateurs de l’État), meilleure interface de la diplomatie avec les autres acteurs (création de conseillers diplomatiques auprès des préfets de région), renforcement de la sécurité des implantations de la France comme des Français à l’étranger ;
  • la simplification des démarches par un développement de l’outil numérique : mise en place d’un véritable “consulat numérique” et d’une “école française numérique”, possibilité de demande de visas en ligne et extension du dispositif “visa en 48 heures” ainsi que l’adossement de l’Agence française de développement à la Caisse des dépôts et consignations ;
  • la gestion des femmes et des hommes du MAEDI : meilleur suivi des parcours professionnels, égalité hommes / femmes, prise en compte des contraintes et des situations personnelles et familiales avec une articulation plus harmonieuse entre vie privée et professionnelle (charte du temps), promotion de la mobilité des agents et mise en place d’un médiateur.

Un catalogue de mesures non négociables et au calendrier serré

La restitution de cet exercice et l’annonce du plan de modernisation de notre diplomatie – décliné sous la forme de mesures à mettre rapidement en place – ont été faites par le Ministre lors de la 23ème conférence des Ambassadeurs. Un premier bilan d’étape sera réalisé au début de l’année 2016.
Le DGAM insiste sur l’impératif  de rapidité des mesures à mettre en œuvre, par ailleurs toutes disponibles sur Diplonet (cf. annexes). Il précise que pour chacune d’entre elles est fixée un calendrier précis de réalisation, parfois quantifiée, qui impose un rythme soutenu. Il souligne que la mise en œuvre collective et collégiale doit prévaloir. Les directions et services « chefs de file » du projet ont d’ailleurs déjà été désignés. Il précise que la mise en place des dispositions contenues dans le plan MAEDI 21 sera suivie de près par le secrétaire général (réunions mensuelles de travail). Il termine l’exposé en précisant que la tâche est rude et que le projet MAEDI 21 sera mené par la DGA, qui parallèlement, continuera à assurer ses missions habituelles (gestion immobilière et affaires budgétaires, affectations et dialogue de gestion).
En réaction à cette présentation, les représentants des personnels s’interrogent sur la place du dialogue social dans le cadre de cet exercice déjà bouclé. Compte tenu du calendrier serré de mise en œuvre des différentes mesures, les OS soulignent le manque de concertation de l’administration et déplorent que ce projet ne contienne pas de références au dialogue social. Il ne peut avoir de réforme possible sans adhésion des agents.
Le DGAM précise que le projet MAEDI 21 ne peut être qualifié ni de réforme, ni de « livre blanc » mais constitue bien un document politique qui a été précédé d’une large phase de concertation (500 contributions collectives et individuelles). MAEDI 21 recense un ensemble de mesures et d’orientations décidées par le Ministre à partir de l’idée qu’il faut renforcer l’attractivité de la France en s’appuyant sur les forces vives du pays. Il insiste sur le fait qu’il n’existe aucune marge de manœuvre sur le contenu comme sur le calendrier des mesures du projet MAEDI 21. Leur mise en œuvre sera suivie de près par le SG qui disposera d’un comité de pilotage placé sous son autorité. Il rappelle son esprit de concertation sur tous les sujets soulevés par les OS et précise qu’il attend leur contribution écrite.
Les OS constatent le manque de données chiffrées et de financement du projet en termes d’ETP et de budget. La question du budget et des ressources humaines pour la mise en place des mesures est vitale. Elles déplorent le manque de moyens et les termes imprécis du projet MAEDI 21 « …les moyens mis à disposition devront s’inscrire en cohérence avec MAEDI 21. »
Par ailleurs, certaines organisations regrettent que les conditions de rémunération n’aient pas été abordées dans le plan MAEDI 21, expriment leur inquiétude sur l’impact de l’évaluation à 360 degrés pour la carrière des agents évalués et soulignent le manque de perspectives des agents du corps des SAE (le fameux « plafond de verre »).
En ce qui concerne les moyens dédiés, les ETP, l’évaluation et la place du dialogue social, le DGAM admet que tout cela doit être encore précisé. Prenant l’exemple des trop nombreux courriels que reçoivent les agents du Département, il met en valeur l’idée d’intérêt général afin que soit appliquée la charte du temps et  évoque à ce sujet l’esprit même du projet MAEDI 21. Il indique avoir bien retenu la problématique exprimée par plusieurs syndicats concernant le corps des SAE (peu de débouchés en CAE à cause d’un recrutement direct trop important dans le grade de conseiller) et  rappelle que si à son époque une douzaine d’énarques avaient été recrutés au titre de sa promotion au sein du MAEDI (sans compter les intégrations), aujourd’hui ce nombre a été réduit à 4. Il reconnaît que l’élargissement de l’évaluation à 360 degrés demeure un débat en cours et confirme que les éléments de rémunération ne font pas partie du champ du projet MAEDI 21.

Un plan perfectible mais qui rejoint certaines propositions de la CFDT

La CFDT constate que ce projet rejoint ses propositions en termes de GPEEC (appelée aujourd’hui GPRH), de création d’un médiateur (mesure 3.8), de création d’un comité des parcours (mesure 3.4.4), d’un bureau dédié à la famille (mesure 3.7.1), de la charte du temps (mesure 3.7.3), de la réforme des concours (mesure 3.4.2) et de l’équipement des postes en moyens de vidéoconférence sécurisée (mesure 1.1.5). Elle s’interroge sur les moyens disponibles et le coût financier du déploiement de ces mesures et rappelle qu’aucune réponse n’est donnée à la question préalable du maintien des effectifs du MAEDI.
La CFDT souligne les risques que représente le recours généralisé aux recrutements de recrutés locaux sur des fonctions d’expatriés, notamment en catégorie A, sans en avoir évalué auparavant la portée. Elle rappelle que la mesure 3.5.1 prévoit une expérimentation et que cela implique nécessairement une évaluation avant une éventuelle généralisation, ce que l’administration a beaucoup de mal à faire. Elle souhaite que l’on puisse définir les fonctions – en particulier celles occupées par des agents de catégorie C – que seuls les agents publics peuvent remplir à l’étranger. Elle ajoute que si l’on entend confier davantage de responsabilités aux RL, la question de leur protection sociale devra être réglée.
Elle signale le cas de collègues en poste en Irlande qui sont obligés d’assurer, en même temps que leur astreinte et permanence consulaire, une astreinte « sécurité » et interroge l’administration à  ce sujet.
Elle commente la mesure 1.1.1 qui concerne l’ouverture de « bureaux de France » à l’étranger et rappelle que cette idée n’est pas nouvelle. La DGA nous avait déjà présenté la possibilité de garantir l’universalité du réseau en s’appuyant sur des formes variées de « présence française » qui ne se résumaient pas systématiquement aux ambassades de type PPD-FTA.
Le DGAM revient sur la possible ouverture de « bureaux de France » qui consisterait à assouplir la présence française à l’étranger. Concrètement, les directions géographiques seront chargées d’en établir la cartographie. Par exemple, il est prévu deux ou trois implantations en Inde, trois ou quatre en Chine et peut-être au Brésil. Un inventaire des différentes possibilités, qui devra obligatoirement inclure un point de contact pour les Français de l’étranger, sera étudié : Alliances Françaises, Instituts Français ou agences consulaires.
Pour la CFDT, le projet MAEDI du 21ème siècle n’a de sens que si l’on met un terme à la baisse des moyens de ce ministère et notamment à la déflation de ses effectifs. Les mesures à mettre en œuvre doivent être clairement définies et devront bénéficier des moyens adéquats.

Thèmes : GPEEC, MAEDI 21

MAEDI 21 à la loupe : des propositions bienvenues… et d’autres qui soulèvent de nombreuses questions.

2 septembre 2015

« Les femmes et les hommes au cœur de notre projet » : beau slogan !

Le document MAEDI 21 Une diplomatie globale pour le XXIème siècle fait une large part aux méthodes de travail et aux questions RH. Des grands principes chers à la CFDT sont affirmés : diversité, parité, mobilité, équilibre entre vie privée vie professionnelle, qualité de vie au travail, qualités managériales de l’encadrement, mobilité familiale, accompagnement individuel des agents…

Les premières appréciations que porte la CFDT-MAE sur le projet MAEDI 21, eu égard notamment aux propositions qu’elle avait adressées au ministre  sont les suivantes :

 

Mettre un terme à la baisse des moyens ?

La CFDT avait posé comme préalable au projet MAEDI 21 « la fin de la déflation mécanique et systématique des moyens ». Comment doit-on comprendre la phrase  « après les efforts importants intervenus ces dernières années pour répondre à l’impératif d’assainissement des finances publiques, les moyens mis à disposition devront s’inscrire en cohérence avec MAEDI 21 » ?

Faut-il comprendre que l’étau budgétaire et la pression sur le plafond d’emploi seront desserrés ? Où trouvera-t-on les équivalents-temps-plein pour nommer les conseillers diplomatiques en région, pour constituer le groupe de soutien aux pays en crise et pour créer 200 emplois de RL d’ici fin 2017 ?

 

Service public de qualité et choc de simplification

La CFDT approuve plusieurs orientations comme la priorité à la sécurité des Français, la politique de regroupement immobilier Etat et opérateurs à l’étranger, le renforcement de la sécurité du réseau culturel, financé à hauteur de 10 M€ par an dès 2016, et l’équipement de tous les postes en visioconférence sécurisée d’ici 2018.

La CFDT ne peut qu’approuver aussi l’objectif de simplification des méthodes de travail : simplifier les plans d’action d’ambassade et simplifier les procédures comptables (paiement en ligne des droits de chancellerie, dématérialisation envoi des pièces comptables). Notre réseau a besoin de simplification pour alléger la charge que représente pour nos collègues la gestion financière et comptable. Pour l’essentiel, il s’agit d’obtenir du comptable (la DGFIP) une actualisation des textes applicables qui sont souvent trop anciens et ne tiennent pas compte de l’évolution des technologies. Il faut par ailleurs moderniser les outils et donc mobiliser les moyens financiers et humains pour réussir cette modernisation. Il reste aussi, en matière de RH à valoriser les tâches de gestion et de comptabilité.

 

Simplification des visas : jusqu’où aller ?

L’application France Visa, qui remplacera le RMV en 2017, permettra de déposer une demande de visa en ligne. Les postes comme les demandeurs attendent beaucoup de cette nouvelle application. En revanche, la délivrance du visa en ligne ne peut pas être considérée comme un débat d’ores et déjà tranché : cette idée, sur laquelle travaille la Commission Européenne, soulève de nombreuses critiques car elle présente trop de risques pour la sécurité. Une e-vignette, c’est une vignette que l’on peut imprimer chez soi, et on imagine les possibilités de fraude associées… De même, l’extension de la délivrance du visa en 48h doit se faire avec discernement car l’expérience montre que ce rythme fait peser une forte pression sur les équipes et réduit les possibilités de contrôle et de vérification sur les demandes de visa.

 

Enfin la GPEEC ?

Le premier coup de pioche du chantier GPEEC que le ministre nous avait promis l’an dernier n’a toujours pas été donné. Espérons que la mise en œuvre des mesures contenues dans le projet MAEDI 21 – qui pour la plupart nous vont bien – permettra de rattraper le temps perdu.

– Réorganiser la DRH avec pour objectif de parvenir à une « gestion prévisionnelle à 10 ans des emplois et des compétences et un accompagnement individuel des agents », cela mérite d’être tenté !

– Idem pour la création de conseillers « parcours individuels » permanents,

– Valoriser les talents en mettant en place un « comité des parcours », cela doit être discuté dans le cadre du dialogue social et la CFDT veillera à ce que cela soit mis en oeuvre dans le respect effectif des attributions des commissions administratives paritaires.

– Clarifier les missions confiées aux agents de catégorie C et B, c’est exactement ce que demande la CFDT,

– Evaluer, dans le cadre du dialogue social, comment l’on peut favoriser la fluidité entre les catégories et les corps, cela est plus que compatible avec les propositions que nous avons formulées pour les corps de catégorie A et les corps SIC,

– Augmenter la part des recrutés locaux ne sera possible qu’à trois conditions : primo, il faut enfin clarifier la répartition des fonctions entre expatriés et recrutés locaux ; secundo, si l’on veut augmenter le nombre de RL, il faut être sûr qu’on pourra les payer correctement et leur garantir une protection sociale décente ; tertio l’individualisation des parcours professionnel des recrutés locaux, prônée au point 3.5.2 ; il s’agirait d’une avancée sans précédent mais on voit mal à ce stade comment cela pourrait s’organiser entre la DRH, la DGM et les SCG déjà archi débordés,

– Favoriser la mobilité fonctionnelle faisait partie de nos propositions,

– Favoriser la mobilité vers l’extérieur est un beau principe et revoir les règles de la mobilité statutaire est une nécessité mais il faudra penser à ne pas sauter la case dialogue social, comme c’est parfois le cas dans ces matières statutaires…

–  Développer des compétences managériales, achever l’extension de l’évaluation à 360° et rendre plus transparente la sélection des cadres supérieurs et des ambassadeurs, développer le « mentorat » (sic) et le « mentorat inversé » (resic) pour les TIC, toutes ces orientations vont dans le bon sens,

– En ce qui concerne la formation, il faudra éclaircir les concepts de « capital formation » et de « capital compétences »,

– Enfin on nous annonce une nouvelle réforme des concours. Celle-ci est indispensable, nous l’avons écrit, mais il faudra absolument éviter, cette fois-ci, de zapper le dialogue social. La récente réforme du concours d’ASIC est, à cet égard, un beau ratage !

 

Qualité de vie au travail 

La CFDT, particulièrement active sur les questions relatives à la qualité de vie au travail, est sensible à l’attention portée dans ce projet sur au moins cinq points qui rejoignent nos revendications :

– La mise en œuvre et l’évaluation de la Charte du temps, qui ne doit pas être une liste de bonnes intentions : les effets vertueux de la Charte doivent être ressentis par les agents et mesurés avec des indicateurs et des outils, en administration centrale comme dans les postes,

– L’ouverture plus large des possibilités de télétravail, à la demande des agents volontaires et avec des garanties en matière de santé au travail,

– La création d’un médiateur du ministère pour favoriser le règlement des différends, auquel tous les agents pourront faire appel (il s’agissait d’une revendication ancienne de la CFDT),

– La création d’un bureau des familles au sein de la DRH et un objectif chiffré pour le nombre de conventions relatives au travail des conjoints,

– Enfin, nous demandions l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments du ministère et l’on nous promet un « bilan neutre en carbone à l’horizon 2020 »./.

 

Thèmes : GPEEC, MAEDI 21, Temps de travail, Visas

Réseau diplomatique et consulaire : faire autant, voire plus, avec toujours moins de moyens

11 juin 2015

Le comité technique ministériel du 13 mai dernier a été l’occasion de faire un point sur l’évolution du réseau diplomatique et consulaire. La fiche figurant au dossier s’étend longuement sur le recentrage en cours des missions pour 25 postes de présence diplomatique (PPD), sur la cartographie du réseau consulaire et sur le déploiement du référentiel Marianne.

Toujours pas de retour d’expérience pour les PPD

En ce qui concerne les PPD, la CFDT déplore, qu’il n’y ait pas eu, après la première vague de 13 postes qui prend forme à l’été, un retour d’expérience solide avant de lancer le mouvement pour les 12 suivants, contrairement à ce qui nous avait été affirmé lors des deux CTM précédents.
Nous avions déjà pointé, il y a un an, les risques de surexposition de deux postes de la première vague : Kingston et Katmandou. Après avoir souligné le travail remarquable accompli par nos collègues du Népal, la CFDT rappelle que les comptes-rendus de notre ambassadrice à Katmandou signalaient, bien avant le tremblement de terre de début mai, la vulnérabilité de notre dispositif et s’inquiétait du projet de vente de la chancellerie, seul bâtiment français doté d’un « bunker » antisismique. Nous avons pris bonne note des assurances de la direction des immeubles et de la logistique (DIL) quant à la conservation de ce bâtiment, et du DGA quant au maintien d’un agent « spécifiquement consulaire ». Il n’en demeure pas moins que le dispositif PPD nous parait, dans les deux postes précités ainsi que, parmi les 12 prochains, aux Seychelles et en Amérique centrale (Nicaragua et Salvador) clairement sous-dimensionné si l’on veut couvrir correctement les « risques consulaires » (Français résidents ou de passage dans des zones d’expositions aux catastrophes naturelles).

Limiter la casse sociale pour les recrutés locaux victimes des réductions de format dans les PPD

La CFDT rappelle que dans les 25 postes affectés par le passage en PPD-FTA, la forte réduction de voilure aura un impact lourd en matière de licenciements de recrutés locaux. Sur le terrain, le traitement de ces fins de contrats dépend grandement de l’attention portée par les chefs de poste. Nous insistons pour que dans chaque poste concerné, un réel plan social, monté avec une anticipation suffisante soit mis en place, et qu’un retour soit effectué auprès des organisations syndicales.

Main basse sur les frais de tournée consulaire ?

Etonnée, voire inquiète de lire au détour d’un paragraphe que dans 13 consulats généraux tests les frais de tournée consulaires passeraient l’an prochain du programme 151 vers le 105, la CFDT interroge l’administration.
Sans réponse lors du CTM, elle a écrit au DGA à ce sujet, craignant un appauvrissement programmé du programme 151 et un détournement de ses crédits au profit du programme 105.

Toujours pas de réflexion sur les missions

La CFDT note que la tendance actuelle est à l’augmentation des missions :
. Les effets du PAMAC ne sont aucunement visibles dans les consulats à ce stade. Le notariat n’a finalement pas été supprimé et de nouvelles compétences relatives aux permis de conduire notamment se sont ajoutées.
. Quant à l’expérimentation du référentiel Marianne (« standard interministériel de la qualité de l’accueil au sein des services de l’Etat »), elle prévoit de nouvelles exigences en termes de qualité et délai de réponse à l’usager, elle suppose que le réseau consulaire « fasse preuve d’une grande plasticité (sic) pour s’adapter à la diversité des besoins », tout ceci avec toujours moins de moyens et de ressources pour satisfaire ces exigences.

Pendant ce temps-là, la déflation des effectifs se poursuit

La CFDT fait remarquer que le Département a vu fondre ses effectifs de 16% en 10 ans et que l’on nous annonce une nouvelle vague de suppression de 450 équivalents-temps-plein (ETP) sur le prochain triennum. Dans une tribune, le ministre précédent déclarait il y a quelques années déjà que nous étions arrivés « à l’os ». Et maintenant ? Dans le contexte actuel, nous nous interrogeons sur la mise en place d’une véritable GPEEC. Au vu des limites déjà atteintes en termes de réduction des effectifs et de redéploiement, quelles sont les perspectives réelles ? Quels sont les programmes et catégories de personnel concernés ? Des missions seront-elles supprimées ?
L’administration répond que « 2015 est une année charnière puisqu’elle est à cheval sur les deux triennums » mais que les discussions avec Bercy ne sont pas terminées.

Thèmes : GPEEC

Réunion de la section CFDT-MAE à Paris (18 mars 2014)

31 mars 2014

La réunion, animée par Nathalie Berthy, secrétaire générale du syndicat et Hervé Goudal, secrétaire de la section Paris, est l’occasion d’évoquer avec une dizaine d’adhérents et de sympathisants leurs préoccupations en termes de carrière, de pouvoir d’achat et d’affectations.

 

Gestion prévisionnelle des effectifs

Compte tenu des départs en retraite qui s’annoncent massifs dans les années qui viennent, les collègues souhaitent plus de visibilité sur la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières (GPEEC). Certaines de ces informations devraient figurer dans le bilan social 2013 qui sera fourni comme chaque année aux organisations syndicales lors du comité technique ministériel des 14 et 15 mai.

 

Pouvoir d’achat

La poursuite du gel de la valeur du point d’indice entraine une baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires, notamment pour les agents des catégories C et B. Des explications sont données aux adhérents présents sur le mécanisme de réduction de la durée d’ancienneté dans les échelons pour faciliter l’avancement et sur la revalorisation de la grille indiciaire des agents C et des deux premiers échelons de la catégorie B, en deux temps: attribution, rétroactivement au 1er février 2014, de points d’indice majoré (de 1 à 27 points selon l’indice) puis, au 1er janvier 2015, attribution de 5 points d’indice à l’ensemble de la grille.

Un adhérent de catégorie B a constaté l’année dernière que la GIPA (garantie individuelle du pouvoir d’achat) ne lui était plus versée, sans qu’il en ait été informé. La CFDT s’enquerra du maintien de la GIPA et des critères d’attribution, et rappellera à la DRH la nécessité d’informer les agents des modifications relatives à leur rémunération.

 

Affectations

Un collègue nous rapporte que de nombreux agents C et B seraient sans affectation depuis des mois, voire des années. Il en résulterait une grande détresse. La CFDT interrogera la DRH sur la réalité de ces absences d’affectation.

Concernant la transparence, les adhérents présents souhaitent que l’attention de la DRH soit appelée sur les problèmes suivants, notamment par nos élus en CAP :

– le flou persiste sur les critères pris en compte par la DRH lors des propositions d’affectation. Les agents ont le sentiment que les affectataires ont une connaissance trop partielle de leur dossier et de leur CV ;
– l’accueil des agents par la DRH pourrait être amélioré : plusieurs adhérents se plaignent que l’accès à la DRH est difficile et que les conditions d’un dialogue véritable, qui implique une relation de confiance, ne sont pas réunies. L’on constate un décalage entre la manifestation de la volonté de dialogue de la DRH et l’absence de moyens humains pour instaurer ce dialogue. Une amélioration de l’accueil des agents passe sans doute par un renforcement des moyens humains à la DRH mais également par une meilleure formation de ceux de nos collègues affectés à la gestion des ressources humaines ;
– pour les agents de catégorie C, malgré la fonctionnalisation de la grille des indemnités de résidence intervenue en 2011, les conditions de travail se sont fortement dégradées à l’étranger et risquent de l’être encore davantage avec la mise en place des formats Postes de présence diplomatique à format très réduit (PPD-FTA)

Thèmes : Affectations, GPEEC, Pouvoir d'achat

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

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