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Pouvoir d’achat des recrutés locaux : un dispositif coût-vie beaucoup trop lacunaire (CTM des 6 et 7 novembre)

26 novembre 2013

La fiche figurant au dossier du comité technique ministériel des 6 et 7 novembre 2013 rappelle les principes généraux applicables au dispositif « coût-vie », destiné à limiter les pertes de pouvoir d’achat pour les recrutés locaux. Une commission interministérielle détermine chaque année « un pourcentage d’augmentation générale des salaires relatif à la perte de pouvoir d’achat subie du fait de l’inflation durant l’année n-1 ».

Les revalorisations ne peuvent pas excéder le taux d’inflation relevé par le FMI. Elles ne concernent pas les pays où le cadre salarial est fixé en euros ou en dollars américains si cette devise n’est pas la monnaie locale usuelle. Les postes dont le cadre salarial vient d’être revalorisé ne sont pas éligibles. « L’automaticité des augmentations ne peut être garantie ». Les augmentations collectives rendues obligatoires par le droit local remplacent le coût-vie.

Les recrutés locaux ne comprennent pas pourquoi ils doivent payer pour l’inflation en France

Pour 2013, comme en 2012, le taux d’inflation constaté en France (1,97 % en 2012) est déduit du taux d’inflation constaté dans le pays. En conséquence, 83 pays seulement, sur les 120 pays éligibles, bénéficieront d’un rattrapage coût-vie. Une quarantaine de pays dont le taux d’inflation était inférieur à 1,97 % n’ont donc pas eu droit au coût-vie. L’augmentation sera appliquée avec effet rétroactif au 1er janvier 2013. L’exercice-coût-vie en 2013 coûtera 1.117.000 €, alors que l’application du taux d’inflation du FMI aurait coûté 2.660.000 € [soit une économie de près d’1,5 M€, ndr].

La CFDT intervient en faisant tout d’abord remarquer que la soi-disant commission interministérielle est composée presque exclusivement de responsables du MAE, qui ont pour principale fonction de réaliser des économies sur la masse salariale et de maintenir le coût-vie dans une enveloppe préétablie. Les recrutés locaux ne comprennent toujours pas pourquoi on leur fait payer l’inflation française !

Comme nous aurons l’occasion de le redire au ministre le lendemain (lire l’article), nous rappelons que le besoin de financement pour une application intégrale du dispositif coût-vie (1,5 M€) est à mettre en rapport avec les montants faramineux (4,5 M€ en 2012) engloutis dans l’indemnisation chômage des contractuels remerciés par le MAE.

Le dispositif coût-vie doit s’appliquer aux recrutés locaux des centres et instituts culturels

Puis la CFDT proteste contre le fait que le coût-vie, qui est calculé de manière injuste, n’est même pas appliqué partout dans les établissements à autonomie financière (EAF).

Alors que l’administration et les organisations syndicales sont d’accord depuis longtemps sur le fait qu’il faut harmoniser la situation des recrutés locaux du réseau diplomatique et consulaire et ceux des EAF, les écarts continuent à se creuser. Contrairement à ce qu’ont affirmé à plusieurs reprises les responsables de la Direction générale de la mondialisation (lire l’article) les recrutés locaux des établissements à autonomie financière sont des agents de l’État et doivent donc bénéficier des mêmes augmentations de salaire collectives que leurs collègues du réseau diplomatique et consulaire. Ils ne sont pas employés par les EAF, qui n’ont pas la personnalité morale, mais par le ministère des affaires étrangères. Ils sont électeurs au comité technique ministériel et ils siègent dans les instances du dialogue social dans les postes.

Le directeur général de l’administration, qui préside le CTM au nom du ministre, nous en donne acte : « L’État est l’employeur des recrutés locaux. Il faut harmoniser le coût-vie des EAF avec celui de notre réseau et celui des réseaux des autres ministères. Il faut absolument travailler sur cette ligne-là et le manque d’harmonisation est un grave dysfonctionnement (sic) ».

Ces bonnes intentions sont confirmées le lendemain par la directrice générale de la mondialisation : « Je ne peux qu’aller dans votre sens, vers l’harmonisation des rémunérations. Nous allons faire en sorte que les choses aillent le plus vite possible. »

En fin de CTM, la CFDT rappelle – parmi les engagements pris par l’administration tout au long du comité – qu’il appartient maintenant à la DGM de recenser, dans les pays éligibles au dispositif coût-vie, les établissements où le dispositif coût-vie est appliqué et là où il ne l’est pas.

Thèmes : Coût-Vie, CTM, EAF, Recrutés locaux

La nouvelle directrice générale de la mondialisation rencontre les syndicats 19 septembre 2013

2 octobre 2013

creative commons

Mme Anne-Marie Descôtes, nouvelle directrice générale de la mondialisation (DGM) préside cette réunion de concertation, dont on nous annonce que la périodicité devient trimestrielle. La CFDT est représentée par Nadine Monchau et Thierry Duboc.

 

Fermetures de centres culturels : les journalistes ont dû avoir la berlue…

La CFDT et la CGT interpellent l’administration au sujet d’un article paru dans « Le Monde » du 30 août 2013, dans lequel il est fait état d’une liste d’établissements culturels dont la fermeture serait programmée [1], estimant qu’il s’agit d’un « gros problème de méthode » si de telles annonces sont faites dans la presse, avant tout dialogue social.

La DGM répond que « le ministre et le DGA n’ont pas pour habitude de faire de telles annonces par voie de presse », qu’il s’agit de « rumeurs », que « la presse a retenu des mots sortis de leur contexte » ; « les décisions ne sont pas prises, il n’y a pas de cartographie, pas de modèle établi, je n’ai pas connaissance de schémas concernant ces pays », etc.

La CFDT prend acte de cette mise au point et demande des assurances sur le fait que, quelles que soient les décisions prises ultérieurement, aucun agent de recrutement local ne subira de licenciement sec et qu’aucun contractuel en CDD ne se verra imposer une fin de contrat anticipée.

Réponse : « on fera tout pour éviter ce genre de situation ; il n’y aura pas de fin de CDD avant terme ; on a bien noté votre demande pour les recrutés locaux ». La DGM nous assure que ses services seront vigilants et qu’il y aura des plans de reconversion et d’accompagnement, voire des transferts vers d’autres structures françaises.

À propos des recrutés locaux, la CFDT rappelle qu’il reste beaucoup à faire, au quotidien, pour parvenir à l’harmonisation des situations (salaires, protection sociale) entre les RL du réseau culturel et de coopération et leurs collègues du réseau diplomatique et consulaire. Nous demandons que la présence de représentants de la DGM dans le groupe de travail sur les recrutés locaux soit pérennisée.

 

Mais les syndicats ont des raisons de craindre des fermetures et des suppressions de postes

La directrice générale indique qu’une vingtaine d’établissements posent problème en raison de leur « fragilité ».

La CFDT demande que pour chaque institut ou antenne sur la sellette, l’administration détaille ce qu’elle estime être « une situation difficile » et « une influence non démontrée », pour reprendre les termes du ministre. Le critère de « rentabilité » n’est pas pertinent pour des établissements exerçant un service public et forcément dépendants d’une subvention d’équilibre versée par le MAE.

Réponse : le service compétent nous donnera des précisions sur les éléments retenus pour déterminer si un établissement est « fragile » ou non mais il faut être plus rigoureux sur ce qu’on retire des fonds investis. Il faut une certaine efficacité et des résultats. Les fermetures toucheront principalement les antennes, c’est-à-dire des établissements qui ne sont pas installés dans des capitales. Pour 2014, 89 ETP seront supprimés (76 à l’étranger et 13 en centrale).

Par ailleurs une réflexion est en cours sur les missions et l’adaptation du réseau :

– le réseau des conseillers et attachés scientifiques est-il bien en adéquation avec les objectifs de la diplomatie économique ?
– le format du réseau en Europe doit tenir compte des politiques communautaires ;
– la priorité doit être donnée aux pays émergents et à l’Afrique (d’où, en creux, les efforts demandés au réseau en Europe) ;
– dans le réseau des experts techniques internationaux (ETI – anciens assistants techniques / coopérants), 300 contrats arrivent à échéance en 2013, parmi lesquels une cinquantaine sera redéployée.

D’ici le 15 octobre, nous devrions avoir toutes les informations sur cette cartographie en cours de négociation.

 

MAE – Institut Français : enfin une clarification ?

La DGM confirme la fin de l’expérimentation du basculement des centres et instituts culturels dans l’EPIC Institut Français et précise qu’en tout état de cause on ne reviendra pas à la situation antérieure. Avant la fin de l’année, le ministre présentera lui-même la décision prise au sujet du réseau des EAF et des orientations extrêmement claires seront précisées sur les missions confiées à l’opérateur Institut Français.

La CFDT demande des nouvelles de l’engagement pris par le MAE pour favoriser les affectations croisées entre MAE et IF, et notamment la possibilité pour des collègues de l’IF – contractuels de droit privé – d’être affectés dans le réseau culturel.

L’administration explique qu’une réflexion est en cours entre la DRH du MAE et IF. La piste explorée serait de créer une « filière passerelle » entre les deux institutions. « On reviendra sur ce point quand on discutera du contrat d’objectifs et de moyens ».

 

Le caractère hybride [des EAF], c’est la modernité !

La CFDT demande également où en est la réflexion sur l’autonomie financière (les établissements culturels à l’étranger n’ont pas de personnalité morale mais disposent d’une large autonomie en matière budgétaire et financière).

La DGM reconnaît bien volontiers que le concept d’autonomie financière, en apesanteur juridique (sic) dérogeait à l’ordonnance de 1959 et continue de déroger à la LOLF. Une étude juridique a été effectuée, à la demande de la DGM, par un conseiller d’État et approuvée par le secrétaire général du MAE au printemps dernier.

Il semble qu’en toute hypothèse, si l’on modifie le statut de l’autonomie financière, on perdra quelque chose. Il faudra donc se résigner au caractère hybride des EAF, signe de modernité (sic). La solution la plus simple sera sans doute de profiter d’une prochaine adaptation de la LOLF pour régulariser le statut des EAF.

[1] À vendre : résidences d’ambassadeurs français (Le Monde du 29 août 2013)

Thèmes : EAF, Institut français, réseau culturel

On parle enfin des recrutés locaux du réseau culturel

13 juin 2013

La réunion de concertation du 5 juin 2013 est présidée par un représentant de la DGM. RH3 et le bureau du dialogue social sont représentés. Nadine Monchau et Thierry Duboc s’expriment au nom de la CFDT. La DGM, trop rarement représentée dans les réunions du groupe de travail « recrutés locaux », nous assure qu’elle se soucie réellement du sort de ses recrutés locaux. A la demande de la CFDT le représentant de la DGM promet que son service sera représenté, désormais, à toutes les réunions du groupe de travail « recrutés locaux ».

Harmonisations

L’harmonisation SCAC-EAF s’est faite sans dégâts sociaux (pas de perte d’emplois), ni salariaux : la rémunération des agents transférés a été maintenue ou revalorisée. Le responsable de la DGM affirme que « l’homogénéisation des conditions de travail » entre le réseau diplomatique-consulaire et le réseau culturel-coop est un objectif partagé avec la DRH et avec les chefs de SCG. Un modèle unique de contrat de travail sera proposé. Quand les emplois à l’ambassade et dans l’EAF sont identiques (secrétariat, gestions, emplois de service) la rémunération doit être la même.

La DGM confirme quelques principes : le vademecum (guide de gestion des recrutés locaux) s’applique dans le réseau culturel ; idem pour le dispositif coût-vie (appliqué « à 90% »), pour le règlement intérieur RL du poste et pour la protection sociale. Mais la DGM avoue, concernant la protection sociale, qu’elle a « repéré les masses [financières] mais pas les risques couverts » ! Elle se déclare prête à coopérer à l’enquête qui sera menée bientôt auprès des postes.

 

Avenir du réseau des EAF

Le rabotage des dotations de fonctionnement se poursuit : – 4% en 2013. « Dans la plupart des cas le défi est relevé ; il y a quelques cas où « on n’y arrive pas » et pour lesquels une atténuation de la purge peut-être accordée, si le chef d’établissement sait être convaincant… La CFDT demande que l’on n’attende pas que la décision soit prise quant au basculement ou pas des EAF dans l’établissement industriel et commercial Institut Français, pour réfléchir sur le statut hybride et contesté de l’autonomie financière sans personnalité morale.

Réponse : la question a déjà été investiguée avec un conseiller d’Etat. Aucune solution n’est clairement satisfaisante. La préférence du Département serait une « modification limitée de la LOLF pour intégrer cette exception » (?) Quoi qu’il arrive les RL du réseau culturel resteraient hors du plafond d’emploi ministériel.

A la CFDT, qui s’étonne que les centres culturels aient tous adopté la charte graphique et le logo de l’Institut Français dont ils ne font pourtant pas partie, l’administration répond qu’il s’agit-là d’un choix délibéré, qui a fait l’objet d’une charte de partenariat et d’un arrêté publié au JO.

 

Dialogue social « spécifique » à l’Institut Français et dialogue social « unifié » à l’ambassade

Le représentant de la DGM souligne qu’il n’est pas toujours évident d’impliquer les recrutés locaux des EAF dans le dialogue social « unifié » (CCL et réunions conjointes organisées le plus souvent à l’ambassade). C’est sans doute pour cela que beaucoup d’établissements disposent de leur propre instance de dialogue social. Ce dialogue social « spécifique » répond parfois à une obligation fixée par le code du travail local. Dans d’autre cas il s’agit de bonnes pratques qui ont fait leurs preuves[1].

La CFDT rappelle qu’elle est favorable à ces instances de dialogue social de proximité dans les Instituts. Cela n’empêche aucunement que les RL des EAF se fassent entendre en CCL. C’est pour cela que la CFDT s’efforce de présenter des listes panachées (EAF, ambassade, consulat, résidence) aux élections aux commissions consultatives locales.

La DGM insiste sur le fait que les recrutements de recrutés locaux doivent faire l’objet d’une publicité des vacances de poste et d’un examen des candidatures par une commission indépendante. ” Cette idée était apparue extravagante à certains de nos collègues” . La CFDT tient à rappeler que les recrutements doivent être soumis pour avis à la CCL.

Conclusion : la DGM s’est voulue rassurante sur l’attention portée aux conditions d’emploi des recrutés locaux du réseau culturel et de coopération. Ces bonnes intentions demandent à être confirmées.

Thèmes : DGM, Dialogue social, EAF, Recrutés locaux, réseau culturel

« Ca ne nous amuse pas d’avoir des ADL mécontents qui font grève »

28 février 2013

Le groupe de travail sur les recrutés locaux, réuni le 14 février 2013, est présidé par la sous-directrice RH3, entourée du chef du bureau RH3-RL, de deux représentants de la DGM/SPR et de la cheffe du bureau du dialogue social. Alors que l’administration semble très pressée de nous livrer ses données statistiques, la CFDT demande un peu de méthodologie et rappelle le calendrier des réunions antérieures. Après une période faste, de 2008 à 2010, ponctuée par quatre ou cinq réunions par an du groupe de travail, qui ont permis de rénover en profondeur le Vademecum des recrutés locaux, tout s’est arrêté en 2011. Il importe donc de se mettre d’accord sur une méthode de travail et un calendrier des réunions du groupe de travail.

La CFDT demande que des séances distinctes soient programmées sur les thèmes suivants : protection sociale (accident du travail et maladie professionnelle, retraite, chômage), droit syndical, formation professionnelle et temps de travail (astreintes, permanences et heures supplémentaires).

Flou sur le statut des Recrutés locaux du réseau culturel

Sur les 100 établissements du réseau culturel actuel, 92 sont des établissements fusionnés (SCAC/EAF) et 8 bureaux locaux sont rattachés à l’IF Paris dont 4 IF non fusionnés (Ottawa, Téhéran, Rio / Maison de France, Turquie) et 4 bureaux de l’IF créés alors qu’il n’existait pas d’EAF auparavant. La décision du basculement ou non dans l’EPIC des 96 établissements sous tutelle n’a pas encore été prise. Le Parlement sera consulté et le Gouvernement décidera. Il est donc trop tôt pour y voir clair sur le statut des recrutés locaux du réseau culturel.

Nous apprenons qu’un agent a été nommé à la DGM pour suivre la gestion des RL dans le réseau et « bien rédiger les contrats de travail ». La CFDT revendique à nouveau un regroupement à RH3-RL, qui dispose des outils et du savoir faire, de la gestion des recrutés locaux du réseau culturel. Comment se fait-il que les cellules RH soient supprimées partout (bureaux et cellules RH à la DGM, à DSI et à la DFAE) alors que la DGM, qui n’a pas fait ses preuves en matière de gestion des RL, est autorisée à gérer « ses » RL dans son coin ?

On nous promet l’organisation d’une réunion spécifique sur les recrutés locaux gérés par la DGM.

Avalanche de mauvaises nouvelles

Laurent Fabius était très fier d’annoncer à l’automne dernier une « norme d’évolution » de 3,5 % de l’enveloppe de rémunération des recrutés locaux. Or RH3 nous annonce que finalement ce ne sera pas 3.5% mais 2 % (calcul sur les salaires bruts) par décision de la direction du budget ! La CFDT proteste et fait remarquer que les choix en matière de politique salariale au MAE sont à l’opposé des orientations gouvernementales : on rogne sur l’enveloppe des recrutés locaux alors que des dizaines d’emplois de directions sont créés à l’administration centrale et que perdure la prime de performance individuelle au bénéfice des chefs de service à l’étranger.

RH3 réfute toute responsabilité dans ces choix effectués à plus haut niveau. La CFDT lui en donne volontiers acte et demande qu’une réunion de dialogue social soit organisée, avant le comité technique ministériel, avec les responsables des choix qui sont faits en matière de répartition de la masse salariale.

Puis, pour “détendre l’atmosphère” RH3 nous détaille les suppressions de poste en 2013 : -21 ETP sur le programme 151 (surtout des vacations), -74 ETP sur les programmes 185 et 209 (transferts vers les EAF).

En réponse à la CFDT, qui demande des nouvelles du dispositif coût-vie en 2013, silence gêné de l’administration qui, visiblement, est venue les mains vides et finit par lâcher : « Ça ne nous amuse pas d’avoir des ADL mécontents qui font grève »

En fin de réunion la CFDT évoque les problèmes graves relatifs à la fiscalité des recrutés locaux qui tantôt sont soumis à un taux d’imposition de 20 % alors qu’ils relevaient auparavant d’un calcul classique en fonction du barème de l’impôt, tantôt (dans la zone OCDE) perdent le bénéfice de l’abattement qui leur avait été accordé précédemment par décision des attachés fiscaux.

Réponse : « la direction de la législation fiscale (DLF) ne nous donne pas de méthodologie pour évaluer comment on calcule les abattements ».

Au final on nous promet une réunion avec la DGM, une autre avec le DAF [on a échappé de peu à une réunion de concertation avec la DLF, ndr] et pendant ce temps-là l’augmentation de la masse salariale des RL est amputée d’un tiers et aucune garantie n’est donnée sur le maintien de leur pouvoir d’achat.

A la place des recrutés locaux on serait mécontent et assez tenté de faire grève !

Thèmes : Dialogue social, EAF, Groupe de travail, Recrutés locaux, statut

Réseau culturel : qui veut tuer son chien l’accuse de la rage !

29 juillet 2009

Depuis plusieurs années les établissements à autonomie financière (EAF) reçoivent des subventions en constante diminution. Pour répondre à ces baisses de recettes, les EAF licencient. Et c’est le cercle vicieux, jusqu’au point de rupture : subvention en baisse, personnel insuffisant pour fonctionner correctement, réduction de la voilure pour les activités culturelles, baisse de recettes… Il ne reste plus ensuite qu’à fermer l’établissement ou le remettre au privé en lui souhaitant “bonne chance” ou plus exactement “bon débarras” !

Deux exemples récents :

Egypte : depuis quelques années le Centre d’Etudes et de Documentation Economique, Juridique et sociale (CEDEJ) du Caire voit fondre sa subvention et ses effectifs. Aujourd’hui, pour faire face aux difficultés structurelles qu’il rencontre, l’administration propose le déplacement surprise du CEDEJ et de ses agents à Alexandrie – sans autre analyse que la récupération d’un bâtiment inutilisé – et met fin sans autre forme de procès aux CDD des chercheurs, parfois avec quatre jours de préavis !

Lire la pétition adressée au chef de poste et au CNRS par le personnel du CEDEJ

Mexico : les mêmes causes produisent les mêmes effets : une subvention en diminution constante depuis des années doublée d’une mauvaise gestion non décelée par l’administration font que le Centre d’Etudes Mexicaines et CentrAméricaines (CEMCA) est en très mauvaise posture. Comme d’habitude, l’administration parle d’abord de licenciements plutôt que d’envisager le problème dans sa globalité et d’aborder l’indispensable re-financement de l’institut.

Lire le courrier adressé par l’intersyndicale CFDT-FO au chef de poste

Thèmes : EAF, Licenciement, Recrutés locaux, réseau culturel, Subvention

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