CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Débats

Grande conférence sociale pour l’emploi 20 et 21 juin 2013

26 juin 2013

Intervention de Laurent Berger Secrétaire général de la CFDT

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, Mesdames et Messieurs les ministres,

Cette nouvelle conférence sociale revêt, pour la CFDT, une grande importance dans le contexte économique et social fortement dégradé que connait notre pays. De tous les territoires, de tous les secteurs professionnels, remontent l’inquiétude et le désarroi des salariés, par la voix des militants CFDT sur le terrain. 2013 est une année particulièrement difficile. La croissance est absente et les perspectives de relance de l’activité sont encore très incertaines. Les restructurations d’entreprises se poursuivent dans la plupart des secteurs de l’industrie, de l’agroalimentaire, des services. La précarité s’accroit de manière préoccupante et les chiffres du chômage s’aggravent de mois en mois.

Pour la CFDT, l’urgence est là. L’emploi est la priorité. L’emploi doit mobiliser toutes les énergies ! Plus de 5 millions de personnes sont touchées par la privation d’emploi. Près de 2 millions d’entre elles s’enfoncent douloureusement dans le chômage de longue durée. Derrière la froideur de ces chiffres, ce sont des milliers d’hommes et de femmes, de jeunes et de seniors frappés par la pauvreté, qui se débattent au quotidien. Cette dégradation a sérieusement accru la fragilité de nos systèmes de protection sociale alors même que ceux-ci doivent faire face à un afflux croissant de personnes à protéger.

La France traverse une lourde épreuve. Les salariés sont lucides sur la gravité de la situation. Ils sont conscients des efforts à fournir mais ils attendent des solutions concrètes à leurs difficultés. Ils veulent des réponses justes et efficaces pour reprendre confiance dans le présent et croire de nouveau au futur. La réduction de l’endettement public reste une nécessité pour la CFDT, la France doit cesser d’hypothéquer son avenir. Mais le rythme des efforts budgétaires imposé aux populations est trop sévère et devient contreproductif quand il pénalise l’investissement social et aggrave les difficultés des plus fragiles. Un modèle basé, dans le secteur public comme dans le privé, sur la pression sur les salaires, la précarité de l’emploi, la détérioration des conditions de travail n’est ni soutenable socialement, ni porteur de développement économique durable. Ce modèle a fait la démonstration de son échec.

La concurrence sociale à laquelle se livrent certains de nos voisins européens est une impasse pour l’Europe. Avec l’ensemble des organisations syndicales européennes, au travers de la Confédération européenne des syndicats, la CFDT dénonce cette dérive de dumping social et fait de l’obtention d’un socle social européen, un levier décisif de la relance de la croissance européenne.

La France doit choisir et imprimer une nouvelle stratégie : celle de la coopération européenne et d’une économie de qualité : qualité des emplois et de la vie au travail qualité des produits et des services, qualité de la protection sociale, qualité des relations sociales et économiques.

La France a déjà fait le choix de la sécurisation de l’emploi avec l’accord du 11 janvier 2013 repris par la loi. Il apporte de nouvelles sécurités aux plus fragiles en luttant contre les CDD abusifs et le temps partiel contraint. Il encadre les négociations dans les entreprises en difficultés. Il améliore la capacité de réactivité des entreprises face aux aléas conjoncturels, tout en sécurisant les parcours professionnels.

Cette dynamique portée par le dialogue social doit être poursuivie et renforcée pour bâtir un avenir de qualité pour tous. Cet avenir se construit d’abord dans le présent. C’est le défi d’une mobilisation générale en faveur de l’emploi que lance aujourd’hui avec force la CFDT. Ce défi exige d’amplifier l’action dans quatre directions.

– Relancer la croissance, accélérer l’émergence d’un nouveau modèle de développement. C’est un impératif pour notre économie. Les travaux paritaires auxquels la CFDT a activement participé sur « les nouveaux leviers de la croissance » doivent utilement y contribuer au moment où se dessinent de nouvelles filières d’activités.

– Enrichir en emplois la croissance. C’est l’enjeu du pari innovant du contrat de génération que doivent soutenir les entreprises et des mesures de sécurisation de l’emploi qui doivent maintenant entrer rapidement dans les faits.

– Faire de la formation professionnelle, au travers du nouveau socle du compte personnel de formation, un droit pour tous de se qualifier et de progresser professionnellement. C’est un nouvel atout pour l’emploi et la compétitivité des entreprises. Il nous faut corriger le déficit d’accès à la formation de ceux qui en ont le plus besoin et en particulier les demandeurs d’emploi et les salariés les moins qualifiés. Car au travers de cette inégalité d’accès, c’est un énorme potentiel humain dont se prive aujourd’hui toute la société.

– Enfin, mettre en place un plan d’urgence pour l’emploi qui mobilise et responsabilise tous les acteurs C’est se donner collectivement les moyens et l’objectif d’offrir une solution active à chaque demandeur d’emploi et prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée. Fixer le cap mobilisateur de notre nouveau modèle de développement, mener l’offensive sur l’emploi. Cela requiert l’engagement de toutes les forces du pays. Cela implique un nouveau renforcement de la démocratie sociale

La conférence sociale de 2012, ses modalités, la mise en ouvre de sa feuille de route ont confirmé le rôle constructif du dialogue social. De nouveaux jalons ont été posés dans le cadre de l’accord sur la sécurisation de l’emploi. Le premier cycle de la mesure de la représentativité a permis d’affirmer la légitimité des organisations syndicales au niveau national interprofessionnel, dans les branches professionnelles et dans les régions. Ces avancées significatives doivent être suivies d’une nouvelle étape. Pour la CFDT, elle doit porter sur quatre axes :

Le premier est celui de la poursuite de l’amélioration de la représentativité des organisations syndicales et professionnelles indispensable au développement du dialogue social. Il s’agit de :

– Mettre rapidement en place des règles concernant la représentativité des organisations patronales.
– Mettre en ouvre la représentation collective des salariés des TPE.
– Réduire le nombre de branches professionnelles et rationnaliser leur organisation au regard de leur dynamisme contractuel.

Le deuxième axe concerne le développement du dialogue social. Il nécessite de : – Mener une concertation entre les partenaires sociaux et les pouvoirs publics sur la rationalisation des lieux de concertation.
– De même, il est indispensable d’engager une réflexion sur les lieux pertinents et articulés de la négociation collective dans la Fonction publique d’Etat.

Le troisième axe porte sur les moyens syndicaux dans et hors de l’entreprise ainsi que dans la Fonction publique Il nécessite de lancer une réflexion qui permette de :

– Faciliter et reconnaître le parcours des militants
– Accéder à la formation syndicale et à la prise en charge de son financement.
– Améliorer l’utilisation des crédits d’heures de délégation (mutualisation, lien de l’élu avec son organisation) et du budget du fonctionnement du comité d’entreprise ·

Enfin, le quatrième et dernier axe vise le financement du dialogue social et du syndicalisme au regard de ses différentes missions et des moyens mobilisés. Le financement du syndicalisme résulte de décisions successives sans cohérence globale. Elles ont pour conséquences de fortes inégalités, des moyens inadaptés et une mise en cause récurrente de la légitimité de certains financements qui fragilise les organisations parties prenantes du dialogue social.

Pour la CFDT, les cotisations doivent être la ressource principale de toutes les organisations syndicales. Elles sont le gage de l’autonomie syndicale et de la qualité de la démocratie sociale. Aujourd’hui, l’ensemble des entreprises bénéficient directement ou indirectement du travail réalisé dans le cadre du dialogue social alors qu’une grande partie d’entre elles ne participent pas à son financement. De même, le service d’intérêt général rendu par le syndicalisme n’est pas reconnu à travers un financement sinon au travers de la participation à des institutions ou sous des formes juridiquement peu solides.

Aussi, pour progresser dans la transparence et la clarification du financement syndical, la CFDT avance trois pistes de réflexion :

– Favoriser l’aide à la syndicalisation des salariés sous forme d’abondement de l’entreprise.
– Mettre en place un groupe de travail tripartite pour définir ce qui relève d’un financement du dialogue social mutualisé par les entreprises et ce qui relève de missions d’intérêt général financées par la collectivité.
– Engager une réflexion sur une contribution minimum des entreprises au financement du dialogue social.

En cohérence avec l’ensemble de ces propositions, je tiens à rappeler l’attachement de la CFDT à la constitutionnalisation du dialogue social afin que la démocratie sociale puisse pleinement jouer son rôle dans la construction des transformations nécessaires et contribuer au progrès social de tous.

Voici, Monsieur le Président, les grandes priorités que la CFDT a souhaité porter à votre attention.

La conférence sociale abordera d’autres sujets essentiels pour la CFDT et l’ensemble des salariés : la réelle prise en compte de la qualité de vie au travail et de l’égalité professionnelle, l’avenir de notre protection sociale et en particulier de nos retraites, enfin l’enjeu d’une véritable progression de l’Europe sociale.

L’ampleur des défis à relever, la gravité de la situation, la fragilisation de notre cohésion sociale et démocratique engagent tous les acteurs à faire preuve de responsabilité, de cohérence et de justice. C’est dans cet esprit d’exigence constructive que la CFDT contribuera activement aux travaux de cette nouvelle conférence sociale.

Thèmes : Débats, Laurent Berger

Espérance et engagement.

8 mars 2013

Au début des années 1970, Stéphane HESSEL eut, avec d’autres diplomates, le courage de créer le syndicat CFDT du ministère des Affaires étrangères. Du courage, il en fallait alors pour s’afficher syndicaliste, l’action syndicale ne s’inscrivait pas du tout dans la tradition du Quai. Il fut de ceux qui choisirent l’intérêt général au risque de pénaliser leur carrière. Il contribua ainsi à rendre effectifs pour les agents du ministère leurs nouveaux droits, inspirés par le Programme du Conseil National de la Résistance (CNR).

La résistance, Stéphane Hessel s’y engagea dès 1940 en s’évadant, après avoir été fait prisonnier par l’armée allemande, pour rejoindre le Gouvernement de la France Libre à Londres. Il assura, au sein du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), la logistique des réseaux opérant en France. Arrêté à Paris par la Gestapo le 10 juillet 1944, il résista à la torture et s’échappa à deux reprises du camp de Buchenwald où il avait été transféré.

Stéphane Hessel fut avant tout homme d’engagement, car pour lui, seul l’engagement porte une responsabilité qui donne sens à la vie. Comme jeune diplomate, il assura le secrétariat de la commission « pour le progrès des droits de l’homme » de la toute nouvelle organisation des nations unies (ONU), dont les travaux dirigés par René Cassin aboutirent à l’adoption de la déclaration universelle des droits de l’homme le 10 décembre 1948. Il poursuivit tout au long de sa vie son engagement pour la promotion des droits de l’homme.

Il comprit très tôt les impasses de la politique coloniale française et s’engagea pour la décolonisation. Il découvrit alors l’Afrique, l’immigration, l’importance des questions de développement dans la relation Nord-Sud et préconisa à plusieurs reprises, sans être entendu, la création d’un véritable ministère du développement.

Elevé à la dignité d’Ambassadeur de France, par le Président François Mitterrand, il fut avec simplicité et sérénité l’infatigable ambassadeur d’une France éprise de liberté, ouverte aux cultures du monde et solidaire. Car tout autant qu’engagé, Stéphane Hessel fut aussi homme d’espérance en un monde plus juste. Cette espérance ne l’a jamais quitté, c’est ce qui fit sa force.

Son discours était porté par son expérience et c’est sans doute une des explications du succès de son livre témoignage Indignez-vous ! véritable appel à ne pas se résigner et à s’engager dans l’action*. S’engager pour les valeurs de liberté, de solidarité et d’équité qui lui étaient chères et qui sont celles de la CFDT, c’est une façon de rendre hommage à Stéphane Hessel.

Alors ne vous résignez pas et engagez-vous !

Jean-Pierre FARJON

* Lire ou relire la LDS 202 janvier 2011

Thèmes : Débats, historique

La suppression du jour de carence est une mesure d’équité

21 février 2013

La CFDT accueille avec satisfaction l’abrogation du jour de carence dans la fonction publique instauré par la loi de finances de 2012. La CFDT n’a cessé de dénoncer ce dispositif culpabilisant pour les agents contraints de cesser le travail pour raison de santé et stigmatisant pour tous les personnels. Alors que de nombreux salariés bénéficient, au travers d’accords collectifs négociés, de la prise en charge des jours de carence, les agents de la fonction publique en avaient été exclus sans aucune concertation avec leurs employeurs.

La fonction publique traverse une période de dégradation générale et importante des conditions de travail, dont les répercussions sur l’état de santé des personnels sont indéniables. Dans ce contexte, pénaliser les agents malades en leur retirant une journée de salaire allait à l’encontre de ce que la CFDT revendique en matière de qualité de vie au travail et de prévention des risques professionnels.

Pour la CFDT, l’annonce faite aujourd’hui par la ministre chargée de la Fonction publique est une mesure d’équité qui redonne du sens à la négociation en cours sur l’amélioration des conditions de vie au travail. Elle engage les représentants des personnels et les employeurs publics à poursuivre la réflexion et à mettre en œuvre rapidement des actions pour la prévention et le mieux être au travail dans chacun des versants de la fonction publique.

Thèmes : Débats, Temps de travail

Interview de Laurent Berger au journal Les Echos

7 février 2013

Dans un long entretien aux Echos du 4 janvier 2013, Laurent Berger revient sur les suites de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, mais également sur l’avenir de l’Unedic et des retraites complémentaires.

Lire l’interview de Laurent Berger au journal les Echos.

Thèmes : Débats, Emploi, Laurent Berger

Triple allégorie de la diplomatie : de l’Art ou du cochon ?

25 janvier 2013

On se souvient que le Quai d’Orsay avait eu les honneurs de la presse (Le “Canard enchaîné” – 19/09/2012) lorsque Laurent Fabius avait fait exposer près de son bureau neuf toiles impressionnistes prêtées par le Musée d’Orsay, pour un montant évalué par le palmipède à 85.000 euros.

La CFDT-MAE, charitable, n’avait pas réagi, se refusant à hurler avec les loups… Or le discours prononcé par le secrétaire général du MAE, le 16 janvier 2013, remet le couvert :

« Monsieur le ministre,

Vous nous avez gratifié (sic) pendant quelques mois d’un accrochage de quelques toiles prêtées par le musée d’Orsay. J’y ai vu pour ma part, une triple allégorie de la diplomatie. D’abord parce que cette peinture de la fin du second Empire et des débuts de la IIIème République est à la fois ancrée dans son époque, celle de ce bâtiment lui-même, et précurseur des évolutions à venir. La diplomatie doit elle aussi “être de son temps”, comme disait Manet, et ouvrir des éclairs sur l’avenir.

Ensuite, l’unité de style et la présence de quelques peintres parisiens mais venus d’ailleurs, témoignaient d’une tradition de l’art français qui peut également inspirer notre diplomatie : la fidélité à notre génie propre tout en pratiquant le tamisage et l’assimilation sélective. Enfin, ces années de la fin du XIXème siècle ont été l’un des plus grands moments de foisonnement, d’embellie, de rayonnement de l’art français. Efforçons nous d’en retrouver l’élan dans notre action diplomatique d’aujourd’hui, c’est le voeu que je formule pour elle. Très bonne année à tous.”

Le sujet, qui n’est donc pas tabou, fournit même l’occasion au chef de notre administration de tresser des couronnes au ministre et d’ouvrir des éclairs sur l’avenir ! Au risque de décevoir les esthètes, ces métaphores ne sont pas du goût de la CFDT. L’accrochage de ces toiles pour le plaisir du ministre était une initiative onéreuse et limite indécente, en ces temps de disette budgétaire et en comparaison des sacrifices demandés au personnel du MAE et de la déflation rapide de ses crédits de fonctionnement.

Lire l’article paru sur le site du Grand Rouen.

Thèmes : Débats

Nomination d’un député chargé de promouvoir une “Méditerranée des projets” : embouteillage au sommet

8 janvier 2013

Dans un paysage déjà saturé en terme d’institutions et d’ambassadeurs thématiques chargés de promouvoir les relations entre le nord et le sud de la Méditerranée, alors que le ministère des affaires étrangères est engagé dans une cure d’austérité et voit remis en cause son mandat universel et ses fonctions on se demande à quoi va bien pouvoir servir la mission récemment confiée à M. Vauzelle.

La logique est difficile à comprendre car le dispositif est déjà tentaculaire: au titre du Gouvernement, nous avons un ambassadeur chargé de la préfiguration de l’Office méditerranéen de la jeunesse, placé auprès de la direction générale de la mondialisation, une ambassadrice chargée de la coopération méditerranéenne auprès du secrétaire général du Quai d’Orsay, un ambassadeur chargé du processus euro-méditerranéen et une mission interministérielle de l’Union pour la Méditerranée, auprès du Premier Ministre; s’y ajoute une institution internationale – le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée – pour laquelle le Gouvernement français a consenti des efforts financiers importants; les collectivités territoriales ne sont pas en reste: en région PACA, présidée par M. Vauzelle, plusieurs think tanks se sont emparés de ce sujet, la Région, le Département et la ville de Marseille sont également très actifs.

Une rationalisation du dispositif étatique existant aurait été la bienvenue, elle aurait permis si ce n’est de faire des économies, au moins d’apporter un peu plus de lisibilité à notre politique méditerranéenne qui pour un œil extérieur est aujourd’hui totalement incompréhensible tant nous avons empilé les missions interministérielles et les ambassadeurs chargés de tel ou tel sujets, sans oublier l’articulation avec la politique européenne et le processus de Barcelone.

Dans le contexte d’austérité auquel nous sommes tous tenus, la CFDT-MAE rappelle que pas moins de 600 emplois devraient être supprimés et que les crédits d’intervention et de fonctionnement du Département sont en diminution de 15 % sur le trienum. Elle revendique que les efforts soient mieux partagés afin que notre politique extérieure continue à être audible et surtout à bénéficier des moyens relatifs à son action.

En savoir plus :

http://www.maroc.campusfrance.org
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019765985 (pour la mission interministérielle…)
http://cmimarseille.org/FR/index.php

Thèmes : Catégorie A, Débats, réseau

Assemblée Générale des Syndicats CFDT

30 novembre 2012

Les 28 et 29 novembre, Jean-Pierre Farjon, ancien secrétaire général du syndicat CFDT-MAE et Nathalie Berthy, conseillère syndicale, ont participé à l’assemblée générale des syndicats à la Maison de la Mutualité à Paris. Outre la passation de pouvoir entre François Chérèque et Laurent Berger, qui est devenu le nouveau secrétaire général de la confédération, 5 chantiers de réforme de l’organisation, dont le bilan devra être tiré lors du congrès de Marseille en 2014, ont été lancés :

– soutien et accompagnement des militants
– proximité avec les salariés
– service aux adhérents
– place et prise de responsabilité des jeunes, des femmes et des personnes issues de la diversité
– évolution de la presse et de la communication.

L’ensemble de ces chantiers fournit des pistes de réflexion pour la CFDT-MAE, pour être plus efficace dans l’action et dans le soutien aux agents, avec pour objectif la lutte contre les inégalités, la sécurisation des parcours professionnels, l’amélioration de la vie au travail.

S’agissant de la fonction publique en particulier, Laurent Berger, dans son discours de clôture, a pointé du doigt les ravages produits par la RGPP, les fonctionnaires étant les premiers témoins de la dégradation de leurs conditions de travail et du service public. Il appelle les pouvoirs publics à mobiliser les fonctionnaires autour d’un nouveau projet, qui permettra de redonner du sens au service de l’Etat. Dans un contexte de réduction des moyens, seul un dialogue social riche permettra cette mobilisation.

Au MAE, la CFDT fait vivre cette exigence, en mettant les questions des missions de l’administration et du dialogue social au cœur de son action.

Thèmes : Débats

Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

La CFDT dit NON aux plages obligatoires de 7h à 22h à la DFAE ! (CSAC – 27/03/2025)

France Consulaire : des exigences élevées et aucune contrepartie ! (CSAC – 27/03/2025)

La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Navigation des articles

Articles plus anciens

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1670vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1060vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?1016vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)744vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !615vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter