CFDT

Affaires étrangères

  • Accueil
    • Nos publications 2025
    • Nos publications 2024
    • Nos publications 2021-2023
    • Lettre du Syndicat (LDS)
  • Nous connaître
    • Qui sommes-nous ?
      • Histoire de la CFDT-MAE
      • Histoire du syndicalisme
      • Histoire de la CFDT
        • La CFDT en 21 dates
        • Marylise Léon présente la CFDT et son action
      • Les amiantés du Tripode
    • Pourquoi adhérer à la CFDT ?
      • Rejoignez la CFDT-MAE !
    • Nous contacter
    • Nos résultats
    • Nos enquêtes et Webinaires
  • Nos revendications
    • Parcours, emplois et métiers
      • Parcours professionnels
        • Affectations
        • Conditions d’expatriation
        • Evaluation et promotion
        • Formation professionnelle
        • Retraite
      • Qualité de vie au travail
        • Management
        • Temps de travail
          • Télétravail
          • Semaine de/en 4 jours
          • Charte du temps
          • Sujétions en poste
        • Santé au travail
          • Risques au travail
            • Prévention des risques
            • Risques RPS
            • Risques physiques
          • Discriminations
        • Congés et CET
          • Congé menstruel
      • Métiers et filières
        • Métiers diplomatiques et consulaires
        • Métiers culturels et de coopération
        • Métiers de la filière SIC
      • Rémunération
        • En Centrale
        • A l’étranger
      • GPEEC
    • Titulaires et contractuels
      • Agents titulaires
        • Catégorie A+
          • AE
          • CAEMP
        • Catégorie A
          • ASS
          • ASIC
          • SAE
        • Catégorie B
          • SCH
          • SESIC
        • Catégorie C
          • ADJACH
          • ADJTECCH
      • Agents contractuels
      • Agents de droit local
    • Egalité professionnelle
    • Questions immobilières
      • Sites en France
      • Emprises à l’étranger
    • Réformes en cours
      • Etats généraux 2022-2023
  • Dialogue social
    • CSA, formations spécialisées
      • CSAM
      • CSAC
      • Formations spécialisées
        • Ministérielle
        • Centrale
        • Nantaise
        • Etranger
    • CSAPE et CCL
      • 700 élus CFDT à l’étranger
      • Formations syndicales
      • Missions à l’étranger
      • Responsables de zone
    • CAP et CCP 2025 : vos élus
      • Promotions 2024-2025
      • CAP des ASS
    • Autres instances
      • CAS
      • Réunions informelles
  • Syndicat
    • Nos instances
      • Commission exécutive
      • Conseil syndical
      • Commissaire aux comptes
      • Permanence syndicale
    • Nos sections
      • En France
      • A l’étranger
    • Nos congrès
      • 11ème congrès (2022)
    • Nos textes
      • Règlement intérieur
      • Statuts du syndicat
    • Nos comptes
  • Adhérer
  • Français
    • Français
    • English
    • हिन्दी
    • Русский

Adhésion des corps SIC au RIFSEEP : la CFDT-MAE négocie bien et vote pour au CTAC !

9 novembre 2018

Les négociations en vue de l’adhésion des corps SIC du MEAE au nouveau régime indemnitaire RIFSEEP butaient depuis deux ans sur l’obstacle des primes informatiques que Bercy souhaitait, dans un premier temps, purement et simplement, supprimer, alors que l’administration négociait à enveloppe constante.

Elles ont repris sous de meilleurs auspices en début d’année ; l’administration ne faisant plus de la suppression des primes informatiques un préalable et accompagnant cette adhésion d’une revalorisation salariale rendue indispensable par la tension sur le marché de l’emploi des métiers de l’informatique.

  • La fusion avec les corps du MEAE (SAE, SCH) est le meilleur moyen de défendre les intérêts des agents de la filière SIC

Forte de l’idée que la fusion des corps (ASIC/SAE et SESIC/SCH) est le meilleur moyen de défendre les intérêts des agents de la filière des systèmes d’information, la CFDT a défendu l’égalité de traitement et donc des primes entre les SCH et les SESIC ainsi qu’entre les SAE et les ASIC ; en donnant une priorité aux SESIC dont les primes en centrale étaient injustement plus faibles que celles des secrétaires de chancellerie. L’administration a défendu la « cumulabilité » des primes informatiques et des primes d’encadrement, favorisant mécaniquement l’accroissement des plus hauts salaires.

  • La CFDT-MAE a bien négocié !

La CFDT est satisfaite de l’aboutissement de ces longues négociations, qui se sont tenues dans un climat constructif. Tous les agents, ASIC et SESIC, affectés en centrale bénéficient d’une revalorisation salariale. L’ensemble est relativement équilibré. Les primes des SESIC sont portées au même niveau que celles des SCH et les ASIC voient leur progression de carrière mieux valorisée.

  • Dans le nouveau système dit RIFSEEP ne reste que 3 primes qui se cumulent

Le CIA est le successeur naturel de la prime dite FANEV. Il est attribué en juin, après l’entretien annuel d’évaluation. Les chefs de service répartissent une enveloppe qui leur est attribuée globalement.

– L’IFSE dépend de la fonction occupée. Elle est modulée par le grade et l’ancienneté. Les fonctions sont réparties en trois groupes pour les SESIC et en quatre groupes pour les ASIC. Le groupe 1 correspondant à la prime maximale.

– L’administration nous a garanti que les primes informatiques seront conservées en l’état. Nous aurions préféré une référence explicite dans l’arrêté d’adhésion.

La CFDT regrette la tentative d’un passage en force de Bercy, qui a voulu réduire à trois le nombre de groupe des ASIC pour pouvoir mieux les intégrer ensuite au corps des ISIC. Ce qui a heureusement échoué. Toutes les organisations syndicales étant vent debout contre cette initiative malheureuse.

Finalement, l’administration retrouvant la raison et un arrêté avec quatre groupes pour les ASIC, la CFDT a voté favorablement au CTAC pour les deux arrêtés d’adhésion des corps SIC du MEAE au RIFSEEP.

Thèmes : ASIC, Crasic, CTAC, Filière DNUM, inform, rifseep, SESIC

Et un et deux et trois…

2 juillet 2018

Ce sera le nombre de fois qu’il faudra voter aux prochaines élections professionnelles… Le 6 décembre prochain, toutes les instances de dialogue social de la fonction publique française seront en effet renouvelées et il faudra voter 3 fois pour espérer gagner !

  • A l’étranger
  • si vous êtes un agent public : pour le comité technique ministériel (CTM), le comité technique de proximité à l’étranger (CTPE) et la commission administrative paritaire ou consultative (CAP ou CCP).
  • Si vous êtes un recruté local : pour le comité technique ministériel (CTM), le comité technique de proximité à l’étranger (CTPE) et la commission consultative locale (CCL).

 

  • En Centrale
  • Si vous êtes titulaire : pour le comité technique ministériel (CTM), le comité technique d’administration centrale  (CTAC) et la commission administrative paritaire (CAP).
  • Si vous êtes contractuel : pour le comité technique ministériel (CTM), le comité technique d’administration centrale  (CTAC) et la commission consultative paritaire (CCP).

Ces élections sont essentielles pour la CFDT-MAE, première organisation syndicale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elles seront l’occasion de confirmer sa représentativité, d’étoffer sa présence,  de mettre en valeur ses analyses et de faire avancer ses revendications dans l’intérêt de tous les agents travaillant dans les réseaux diplomatique, consulaire et culturel.

Nous comptons également sur vous comme représentants. Présentez votre candidature pour les scrutins locaux CTPE et CCL.

 

Thèmes : CTAC, CTM, CTPE, Elections

RIFSEEP au SCEC : le dossier n’est pas refermé ! – CTAC du 20 mars 2018

23 avril 2018

La CFDT-MAE, très engagée sur la revalorisation des primes RIFSEEP des collègues de catégorie C du SCEC, revient sur son intervention lors du comité technique d’administration centrale (CTAC) qui s’est tenu à Nantes le 20 mars dernier.

  • Questions et remarques de la CFDT

Les fiches transmises par l’administration appellent les questions et les remarques suivantes de la part de la CFDT-MAE :

1/ Quels sont les 11 agents C du SCEC prévus pour un passage au groupe 1 ?

Concernant les « 11 autres agents a minima » du SCEC qui passeraient, comme l’indique l’administration, au groupe 1 (taux supérieur de prime) : ces agents ont-ils été identifiés et, vu leur nombre, s’agit-il des agents de catégorie C qui remplissent les fonctions non seulement d’officier d’état civil, mais aussi de greffier (dont la spécificité avait d’ailleurs déjà été évoquée lors de CTAC précédents) ?

2/ Le pourcentage d’agents relevant du groupe 1 reste insuffisant

La CFDT note que le pourcentage des agents C du SCEC relevant du groupe 1 n’a que très légèrement augmenté (passant de 8% en 2016 à 12 % en 2017). Cela reste bien en-deçà des propositions faites par la CFDT (notamment lors du CTAC de mars 2017) et, d’une façon générale, bien en deçà de la moyenne au MEAE (30%), certains services atteignant même le chiffre de 90% (comme la DAF). La CFDT rappelle que cette situation reste incompréhensible et source de frustration pour les agents du SCEC qui ont une responsabilité particulière en tant qu’officier d’état civil et qui exercent des métiers très techniques et diversifiés. Cette complexité est d’ailleurs attestée par le nombre et la durée des formations qu’ils doivent suivre pour exercer leurs fonctions. Cela dit, la CFDT note aussi et comprend la difficulté que peut avoir l’administration à identifier au SCEC les postes C relevant du groupe 1, dès lors que tous les agents du SCEC exercent des métiers très techniques et spécifiques.

Réponse de l’administration :

Cette question a été soulevée à maintes reprises et la réponse reste la même. En matière de RIFSEEP, il y a effectivement une difficulté liée au SCEC, mais malgré les apparences, passer de 8 % à 12 % représente un effort considérable. Pourquoi n’y a-t-il pas plus d’agents de catégorie C rattachés au groupe 1 ? Parce que le nombre d’agents pose problème ; la DGAFP ne souhaite pas revenir sur ce quota et il va être difficile d’avancer, il n’y a pas vraiment de solution. Seule solution : « grignoter » un peu de terrain sur certains types d’emploi. Néanmoins, si la DGAFP nous oppose un refus aujourd’hui, sa position pourrait évoluer à l’avenir.

La CFDT souligne que le taux majoré ne représente que 25 euros supplémentaires par agent.

3/ La CFDT souhaite connaître les démarches entreprises par le Département auprès de la DGFAP et demande à être associée à la révision annuelle de la cartographie des postes

La CFDT demande à connaître d’ici le prochain CTAC les résultats obtenus après consultation de la DGAFP concernant l’augmentation du quota d’agents de catégorie C inscrits au groupe 1 ; de la même manière, elle réitère son souhait d’être associée à la prochaine révision annuelle de la cartographie en matière de RIFSEEP. Pour finir, elle fait remarquer que la cartographie n’a pas été actualisée sous Diplonet.

Réponse de l’administration :

Ce n’est pas seulement un problème de coût, mais aussi de structuration du corps. La DGAFP peut évoluer sur ce point, l’administration a maintenant plus de recul sur la question, et le dossier n’est, en tout cas, pas refermé pour elle. Par ailleurs, elle annonce que la date de la cartographie sous Diplonet va être vérifiée.

Thèmes : agents titulaires, CTAC, rifseep, SCEC

Dispositif dérogatoire en cas de grève SNCF : l’administration reprend les propositions de la CFDT – CTAC du 20 mars 2018

11 avril 2018

Mi-mars dernier : le mouvement de grève SNCF auquel s’est associée la CFDT prend corps et on connait le calendrier des futures grèves perlées jusqu’à la fin du mois de juin. Pour certains agents, notamment ceux qui résident en banlieue parisienne, il va être très difficile de s’organiser.

L’administration avance la possibilité de prendre des jours de congés aux dates prévues, mais les « nécessités du service » ne le permettent pas toujours, et la réserve des RTT n’est pas inépuisable…

Les représentants CFDT-MAE ont alors l’idée de présenter au CTAC plusieurs propositions. Leur but ? Eviter de pénaliser les agents confrontés à ces complications de transports. Et pour cela, commencer par sensibiliser en amont les chefs de service à des difficultés qui, pour une fois, sont programmées. Puis une solution simple : faciliter pour cette période le télétravail et le travail à distance. Enfin, pour les agents dont les fonctions ne peuvent s’adapter à un tel dispositif et qui tentent malgré tout de se rendre au travail, autoriser une dispense de badgeage.

Les propositions sont lancées : l’administration les a reprises et publiées sur Diplonet le 3 avril dernier (voir le lien ci-dessous uniquement accessible à partir d’un poste Eole).

https://intranet.diplomatie.gouv.fr/spip.php?article83828

 

Pour plus d’information, vous pouvez vous reporter au site  : http://www.cfdtcheminots.org/

Thèmes : CTAC, fonction publique, Grève, Temps de travail, Transport

La CFDT-MAE envoie une délégation au Comité régional de la CFDT Ile-de-France – 6 février 2018

7 février 2018

Forte de ses 1 350 adhérents, la CFDT du ministère de l’Europe et des affaires étrangères a mandaté deux délégués au Comité régional d’Ile-de-France du 6 février 2018, présidé par Philippe Lengrand, secrétaire général de l’union régionale interprofessionnelle (URI) de la CFDT. Sihem Aidel, jeune permanente parisienne et Thierry Franquin, secrétaire général, représentaient notre syndicat.

Décryptage de l’actualité syndicale et revendicative

Marylise Léon, secrétaire nationale, a décrypté l’actualité revendicative pour les 47 syndicats présents, et, plus spécifiquement pour ce qui nous intéresse, a rappelé l’analyse des enjeux des annonces inquiétantes faites à la presse par les pouvoirs publics sur le point d’étape du plan gouvernemental « action publique 2022 ». A cet égard, elle a apporté la grille de lecture de la confédération sur les positions et les stratégies développées par les différents acteurs concernés.

Marylise Léon (à gauche), Philippe Lengrand et Marinette Soler, secrétaire générale adjointe de la CFDT Ile-de-France (à droite)

La tenue du 49ème congrès CFDT à Rennes

Etape majeure de la vie syndicale de la confédération CFDT, le prochain congrès de Rennes accueillera, du 4 au 8 juin 2018, l’ensemble des délégués représentant les différentes structures cédétistes (syndicats, fédérations, unions régionales interprofessionnelles, union des fédérations de la fonction publique, unions des cadres et des retraités). A cette occasion, Marylise Léon co-auteure de l’avant-projet de résolution qui deviendra la feuille de route de la CFDT jusqu’en 2022 a présenté les grandes lignes de ce texte et a appelé les syndicats à l’enrichir en proposant des amendements. La CFDT-MAE y travaille déjà et soumettra des aménagements au document qui sera voté au Congrès.

Marylise Léon (secrétaire nationale) et Philippe Lengrand (secrétaire général IDF)

Les élections professionnelles dans la fonction publique

Autre enjeu majeur pour la CFDT, les élections professionnelles du 6 décembre 2018 qui concerne les trois versants de la fonction publique ainsi que la Poste, Orange et divers organismes. Les agents de l’Etat seront appelés à voter pour leurs représentants, au MEAE il s’agira des représentants aux comités techniques (CTM, CTAC et CTPE), aux commissions administratives paritaires (CAP), aux commissions consultatives paritaires pour les contractuels de droit public (CCP) et aux commissions consultatives locales (CCL) pour les recrutés locaux. La représentativité nationale de la CFDT, qui ambitionne de devenir la 1ère organisation syndicale dans la fonction publique, sera déterminée par les résultats obtenus aux différents comités techniques (le CTM au MEAE). Cinq millions et demi d’électeurs sont concernés et parmi eux, un million travaillent en Ile-de-France. Au ministère, ce sont 16 000 agents qui seront amenés à exprimer leurs votes aux différentes instances dont ils sont électeurs.

De gauche à droite : Michèle Berrada (secrétaire régionale), Philippe Lengrand et Brigitte Rizzo (secrétaire régionale)

La journée s’est terminée par la présentation des outils et des formations mis en place par la CFDT-IDF pour accompagner le travail des sections sur le terrain et aider les syndicats à obtenir la plus grande représentativité possible aux prochaines élections.

Thèmes : CAP, CCL, CCP, CFDT, CFDT-MAE, Congrès, CTAC, CTM, CTPE, Elections, fonction publique

CTAC du 19 octobre 2017 – la DRH prise de court pour le mouvement des B et des C à l’administration centrale

13 novembre 2017

Dans le cadre du comité technique d’administration centrale (CTAC) réuni à Paris le 19 octobre dernier, la CFDT-MAE est intervenue, en séance, afin de demander des explications à la DRH sur le déroulement de la Transparence, à l’administration centrale, des agents de catégories B et C, suite à un certain nombre d’éléments signalés par nos collègues.

  • Catégories B et C : entre vacations et vacances…

La CFDT-MAE a choisi de concentrer son intervention sur les catégories B et C, catégories qui ont attiré notre attention en raison du nombre inhabituel de postes vacants ou qui ont fait l’objet d’une candidature en contrat de vacation. Le nombre, plus important que prévu de départs à la retraite pour les B et C, ainsi que l’absence de concours C nous laisse à penser que la DRH a été prise de court dans la gestion des mouvements des agents. La CFDT constate que 9 postes de B et 6 postes de C restent non pourvus, malgré le recours à la bourse interministérielle de l’emploi public (BIEP) pour les agents de catégorie B et aux contrats de vacations pour les agents C.

En ce qui concerne les B, la CFDT ne comprend pas pourquoi l’administration n’a pas eu recours à la liste complémentaire, dès lors que cette dernière ne devrait comporter que des candidats justifiant d’un niveau suffisant. Pour les C, les contrats de vacations, au nombre de 27 – ce qui signifie qu’ils correspondent à réel besoin – arrivent à leur terme au 31 mai 2018. La CFDT voudrait savoir ce qu’il adviendra le 1er juin des personnels concernés.

De manière plus générale, se pose la question de la gestion relative à ces emplois (catégorie B et C), et elle aimerait savoir si ces postes en B et en C seront occupés par des lauréats de concours en 2018.

Réponse de l’administration

L’administration admet que les derniers mois ont été difficiles, pour l’ensemble des agents, et qu’elle a été prise de court par le nombre de départs à la retraite, plus important que prévu. L’administration rappelle qu’elle a tout de même un schéma d’emplois à respecter et que ce schéma n’a pas permis d’organiser de concours d’adjoints de chancellerie en 2017.

Pour les catégories B, la liste complémentaire qui, pour rappel, peut comporter jusqu’à 200% des candidats déclarés admis, n’a pas pu être établie en usant de toute cette possibilité en raison du nombre insuffisant de candidats dont le niveau a été jugé par le jury compatible avec une éventuelle nomination. Cette liste complémentaire, qui comprenait ainsi moins de candidats que le maximum permis, explique en partie la raison pour laquelle il reste encore des postes vacants. Cette liste, qui donne certes beaucoup de souplesse en gestion des ressources humaines, ne peut cependant être abondée que par des candidats dont le niveau est jugé suffisant.

De manière plus générale, la direction des ressources humaines (DRH) traite en priorité les affectations des agents partant en poste, car les départs en poste supposent une plus grande organisation matérielle et familiale. Cela permet aux intéressés d’entreprendre leurs démarches le plus rapidement possible.

Pour ce qui est des vacations, elles seront prorogées le 1er juin 2018 jusqu’à la nomination de lauréats de façon à permettre au service concerné de continuer à travailler dans de bonnes conditions.

L’administration informe qu’il y aura bien un concours d’adjoints administratifs de chancellerie et un concours de secrétaires de chancellerie en 2018.

Thèmes : adjoints de chancellerie, CTAC, SCH

Encore une nouvelle mouture de l’arrêté ministériel sur le télétravail

5 mai 2017

Un point sur la mise en place du télétravail à l’administration centrale du MAE a été fait lors du comité technique d’administration centrale (CTAC)  de mars dernier et lors d’une cinquième réunion du groupe de travail, le 27 avril, présidée par le sous-directeur de la politique des ressources humaines. La CFDT était représentée par David Kibler et Thierry Duboc.

Le télétravail se répand lentement à l’administration centrale

120 agents environ sont autorisés à exercer en télétravail un jour ou deux par semaine à Paris et à Nantes. Parmi eux on dénombre 45 % d’agents de catégorie A, 22 % en B et 33 % en C, dont 61 % d’hommes et 85 % d’agents parisiens. Les principaux services concernés sont la DCP, la DGA (DSI et  DRH), la DGM et « quelques rédacteurs politiques ».

La sous-direction RH1 indique ne pas avoir eu connaissance, depuis septembre 2016, de refus de demande de télétravail. Elle rappelle qu’en cas de réponse défavorable, le supérieur hiérarchique la notifie à l’agent à l’occasion d’un entretien, que RH1E en est informé et que l’agent peut formuler un recours gracieux devant sa hiérarchie ou devant la CAP ou CCP compétente.

Télétravail à l’étranger, exclusion définitive de tous les personnels, recrutés locaux compris ?

Le groupe de travail examine une nouvelle mouture du projet d’arrêté ministériel, (Projet d’arrêté sur le télétravail 21 avril 2017) qui sera soumis à l’avis du prochain CHSCT ministériel puis au comité technique ministériel des 28 et 29 juin prochains.

Lors de la réunion précédente de ce GT l’administration avait fait volte-face sur le champ d’application du futur arrêté ministériel, considérant qu’il n’était pas opportun d’ouvrir, dans l’immédiat à nos collègues en poste à l’étranger – qu’ils soient expatriés ou recrutés locaux – la possibilité de télétravailler. Le projet d’arrêté était rédigé ainsi : « Les dispositions du présent arrêté s’appliquent aux agents mentionnés à l’article 1er du décret du 11 février 2016 susvisé qui exercent leurs fonctions dans les directions et services centraux du MAEDI. » A la demande de la CFDT, l’administration nous avait assuré que « l’extension de ce périmètre fera l’objet d’une réflexion à laquelle seront associées les organisations syndicales. »

La nouvelle mouture du projet d’arrêté, après consultation du service des affaires juridiques internes (SAJI) est chamboulée sur ce point. L’article premier, qui excluait le télétravail à l’étranger, disparaît, mais un nouveau critère d’inéligibilité « les activités exercées dans le cadre de la convention de Vienne du 18 avril 1961 sur les relations diplomatiques ou de la convention de Vienne du 24 avril 1963 sur les relations consulaires. »   fait son apparition.

L’administration estime que seront ainsi exclus, non seulement les collègues exerçant des fonctions diplomatiques et consulaires stricto sensu, mais également les personnels culturels et de coopérations, les fonctions transversales (gestionnaires et comptables) et tous les recrutés locaux. Il n’est donc plus question de la réflexion ultérieure sur l’extension du périmètre qui nous avait été promise il y a quelques mois.

« Les postes ce n’est pas l’AC et les agents doivent être présents au bureau en cas de crise »

Les raisons invoquées pour ce nouveau revirement sont les suivantes :

  • « L’extension du télétravail à l’étranger risque d’ouvrir un débat sur le regroupement régional ou en métropole des tâches pouvant être exercées à distance ainsi que sur le dimensionnement du réseau à l’étranger et des suppressions d’emplois qui accompagneraient ces évolutions.»
  • le fait que « les postes ce n’est pas l’administration centrale et les agents doivent être présents au bureau en cas de crise» ;
  • le travail diplomatique, qui implique des réunions et des rencontres, s’accommoderait mal d’un jour ou deux par semaine travaillés à domicile ;
  • d’éventuelles difficultés avec les autorités locales quant au statut diplomatique du domicile de l’agent en télétravail.

L’ASAM rappelle son opposition de principe au télétravail en poste « sauf en cas d’accident du travail » (sic).  La CFDT estime au contraire que certaines raisons invoquées sont « capillotractées » et, comme la CGT, indique qu’on ne comprend pas pourquoi les agents en poste seraient exclus du dispositif alors qu’il arrive déjà couramment à des collègues diplomates ou agents consulaires de travailler à domicile avec des outils de mobilité (token, itinéo, etc.) en plus de leur travail au bureau.

Télétravail et horaires variables : une clarification s’impose

La CFDT rappelle que, selon elle, le télétravail est compatible avec le badgeage et les horaires variables et que l’administration avait promis, lors du GT précédent, de réétudier cette question. Elle estime que, sur ce point, le projet d’arrêté est ambigu : « Lorsque l’agent relève d’un régime de décompte horaire, le temps de travail quotidien réalisé en télétravail correspond à la durée journalière de travail de référence propre à son régime hebdomadaire de temps de travail. »

Flottement du côté de RH1 qui nous donne deux réponses contradictoires :

– l’une se référant au décret interministériel qui dans son article 8 prévoit que « L’acte autorisant l’exercice des fonctions en télétravail mentionne (…) les plages horaires durant lesquelles l’agent exerçant ses activités en télétravail est à la disposition de son employeur et peut être joint, par référence au cycle de travail de l’agent ou aux amplitudes horaires de travail habituelles. »

– l’autre, formulée par le sous-directeur, qui affirme que cette disposition « n’empêche pas le badgeage ».

Affaire à suivre en CHSCT puis au comité technique ministériel…

Thèmes : CTAC, Télétravail

« Page précédente
Page suivante »
  • CFDT-MAE : Qui sommes-nous ?
  • Nos instances
  • Nous contacter
  • Adhérer à la CFDT-MAE
  • Devenir permanent syndical
  • Rejoignez-nous 1/2 journée ou 1 journée par semaine en 2025

Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

NOS 5 PRECEDENTS ARTICLES

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

Faciliter la formation des agents et proposer des sessions de type « réagir en cas d’attaque terroriste »(CSAC du 27/03/2025)

Navigation des articles

Articles plus anciens
Articles plus récents

> Toutes nos publications

Les 5 articles les plus lus

  • Liste complémentaire 2024 du concours d’Orient des Administrateurs de l’État : des collègues de grande valeur laissés sur le carreau ?1416vues
  • Affectations à l’étranger : mais où est la « Transparence » ? La CFDT-MAE interpelle pour vous l’administration…1033vues
  • L’expatriation familiale des agents du MEAE va-t-elle disparaître ?996vues
  • La CFDT s’oppose au travail jusqu’à 22h à Nantes ! (CSAC – 27/03/2025)740vues
  • La CFDT-MAE demande la hausse immédiate des IRE de tous les contractuels de droit public du réseau diplomatique et consulaire !603vues

Archives

Liens utiles

  • CFDT Fédération Interco
  • CFDT Fonctions publiques
  • CFDT Confédération
  • SGEN-CFDT de l’étranger
  • Les amiantes du Tripode
  • Assemblée des Français à l’Etranger
  • Le Sénat au service des français à l’étranger
  • Les députés de l’étranger

Mots-clés

ADL Affectations Agent contractuel agents de l'état agents titulaires Amiante ASIC CAP Catégorie A Catégorie B Catégorie C CCL Congrès covid-19 CTAC CTM Dialogue social DSP Débats Elections Expatriation Formation GPEEC Grève Handicap Immobilier LDS Nantes Postes à l'étranger Promotions Recrutés locaux Retraite RGPP rifseep Rémunération réseau Réseau consulaire réseau culturel Santé au travail Sauvadet SCEC Section Nantes SESIC Temps de travail Télétravail

Contact

  • Courriel : cfdt.mae@diplomatie.gouv.fr
  • A Paris :
    57 bd des Invalides
    75007 Paris
  • Appelez nous au 01 53 69 37 00
  • A Nantes :
    11 rue de la Maison Blanche
    44100 Nantes
  • Venir nous voir

Suivez-nous

  • Twitter