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AP2022

Comité technique ministériel : déclaration liminaire de la CFDT-MAE

5 juin 2019

Mise en extinction progressive du statut, réduction du périmètre du dialogue social, départs provoqués ou fortement suggérés, réduction drastique des moyens, mise en danger de la santé des agents, voilà, en substance, ce que nous propose le projet de loi de « transformation de la fonction publique » auquel nous nous opposons.

Ce projet de loi fourmille d’idées que l’on sait nocives puisque le MEAE a servi de terrain expérimental depuis de nombreuses années.

Marginalisation du statut, augmentation du nombre de contractuels de droit public et privé et externalisations

Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères vit déjà tout cela, avec ses 16 500 agents dont seuls 5 500 sont fonctionnaires et ont un statut. Parmi les non statutaires, on compte 2 000 contractuels de droit public, 8 200 recrutés locaux de droit privé dont 3 500 – hors plafond d’emplois – travaillent dans le réseau culturel et quelque 600 VI : tous ont en commun la vulnérabilité de leur situation de travail. Nous avons à maintes reprises dénoncé l’entretien de la précarité qui n’a pas lieu d’être.

Quant aux externalisations, elles ne sont pas sans poser problème comme nous l’avons déjà signalé ici-même.

Mutualisations, rationalisations et autres synergies ne sont pas non plus une franche réussite dans le cadre « d’Action Publique 2022 »

Les secrétariats généraux d’ambassade (SGA) au périmètre élargi, ne bénéficient pas des moyens supplémentaires dont ils auraient besoin. Comme nous le relaient des collègues en poste, on relève dans bien des cas :

– que les autres administrations n’ont pas forcément joué le jeu ;

– que le nombre d’emplois transférés s’avère faible,

– que ces emplois sont pour la plupart inadaptés aux besoins supplémentaires des SGA en matière de gestion ;

– que la mutualisation des moyens est bien souvent théorique et asymétrique.

Enfin, même en l’absence de transferts d’emplois, le secrétaire général devra prendre en charge des tâches supplémentaires de gestion qui incombaient avant aux autres administrations, alors même que le ou les postes de gestionnaires correspondants continuent d’exister et de bénéficier aux chefs de service concernés des autres ministères.

Bref, rien n’a changé sauf la charge de travail des SGA et le problème des secrétaires de chancellerie « triple casquette » demeure.

Ce constat conduit la CFDT à émettre des propositions

– Etendre le champ d’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires aux agents de catégorie C du Département

La CFDT tire la conséquence logique des responsabilités assumées en poste par les agents de catégorie C du Ministère et des fonctions qu’ils exercent en administration centrale, notamment celles d’officier d’état civil. La chose est techniquement envisageable, financièrement neutre et ne remet pas en cause le fait que ces agents puissent, comme leurs collègues secrétaires de chancellerie, rester soumis pour le déroulement de leur carrière, aux règles interministérielles en vigueur. A l’étranger, ces personnels consulaires, administratifs et techniques sont mentionnés à plusieurs reprises dans les Conventions de Vienne de 1961 et 1963 notamment pour leur reconnaître un certain nombre de privilèges et d’immunités. Ils exercent donc des fonctions impliquant des responsabilités supérieures à celles habituellement confiées à des fonctionnaires de catégorie C de la fonction publique. Dès lors, pour la CFDT, ils ont vocation à intégrer et à bénéficier de l’application du statut particulier des agents diplomatiques et consulaires. En conséquence, leurs emplois ne devront pas être soumis à l’obligation de publication sur un espace numérique commun aux trois versants de la fonction publique en cas de création ou de vacance.

– Exempter les emplois de tous les agents sous statut diplomatique et consulaire de l’obligation de parution sur la plateforme numérique commune.

Et ce sont, non seulement les agents de catégorie C qui ont vocation à cela, mais également les agents de la filière SIC dont la CFDT rappelle que le décret du 6 mars 1969 prévoit expressément que les corps des ASIC et des SESIC font partie du personnel diplomatique et consulaire.

On bute souvent sur la question de la reconnaissance du travail des agents. La CFDT vous propose ici une solution.

– Prendre des engagements en matière de dialogue social

Cela est fondamental en matière de protection de la santé de tous les agents, de plus en plus menacée.

La matière hygiène, sécurité et conditions de travail (HSCT) est le seul domaine où il s’agit juridiquement de faire peser sur l’administration une obligation de résultat, ou, dès lors que les moyens adéquats auront été déployés, une obligation de moyens renforcée. Or on constate que la contrainte et la gravité des conséquences en cas de carence ne sont pas, à ce stade, perçues par tous les acteurs responsables en matière HSCT, en particulier au sein du réseau.

A cela s’ajoute la menace contenue dans le projet de loi, en ce qui concerne l’administration centrale : on a calqué ce qui, pour le secteur privé, à savoir la fusion des instances, s’avère assez catastrophique. Cela nous conduit à vous demander de donner des instructions à tous les services de cette administration. Il s’agit ici, en effet, de mettre en œuvre une politique qui, plus qu’incitative, doit être directive au niveau ministériel, niveau auquel est soumise la totalité des acteurs en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail, IGAE comprise.

L’intérêt commun est donc bien de se mobiliser au plus haut niveau compte tenu de la nature et des responsabilités – collective et/ou individuelle d’une part, administrative et/ou pénale d’autre part – qui peuvent être mises en cause en cas de défaillances.

La CFDT attend de vous sur ce plan une impulsion politique et volontariste.

– Nous contrerons toute velléité de réduction du champ du dialogue social mené en CAP

La CFDT ne saurait être en phase avec une vision expéditive de ce qu’on aura du mal à qualifier encore de dialogue social, car, on le sait, la démocratie, ça prend du temps. Mais ce n’est pas du temps dépensé, c’est du temps investi. Le véritable dialogue est à ce prix.

En conclusion, qu’on arrête la publicité mensongère. Qu’on ne nous fasse pas passer pour de la modernisation ce qui n’est en réalité que le démantèlement, en marche, du service public, de la fonction publique et du dialogue social.

Au nom de la CFDT-MAE, je vous remercie.

Thèmes : AP2022, CTM, Réforme

Conseil d’Etat, conflit d’intérêts, mission Jordanie – Egypte : la LDS de mars-avril est en ligne !

19 avril 2019

Au sommaire :

  • “Caprices, c’est fini” : le Conseil d’Etat se prononce sur le décret de nomination de 21 consuls généraux,
  • Enquête “Simplifions ensemble” : conflit d’intérêts ?
  • Reprise du protocole PPCR,
  • Collège des Hautes Etudes de l’Institut diplomatique,
  • Mission CFDT-MAE en Jordanie et en Egypte.

…et nos rubriques habituelles : la vie des sections, FAQ, la CFDT rencontre etc.

Lisez, et faites lire !

 

Thèmes : 292, AP2022, conseil d'état, Egypte, institut diplomatique et consulaire, Jordanie, LDS, mission, ppcr

Secrétariats généraux d’ambassade : le constat amer des collègues sur place !

16 avril 2019

Depuis le 1er janvier 2019, a été mise en place, dans le cadre du plan « Action Publique 2022 », la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger annoncée par le 1er Ministre lors de la conférence 2018 des ambassadeurs et des ambassadrices. Après 3 mois d’expérience dans les postes, il nous est apparu nécessaire de vous faire partager les remontées de terrain des agents chargés de mettre en œuvre ce nouveau dispositif.

  • En quoi consiste la réforme à l’étranger ?

Pour mémoire, la réforme au sein des réseaux s’est traduite par :

– un transfert sur le programme 105 de la quasi-totalité des crédits de fonctionnement des ministères présents à l’étranger pour un montant de 15 millions d’euros ;

– la mise sous plafond d’emplois du Département de 387 emplois de soutien des autres ministères en 2019 (dont 354 ADL) et le transfert de 11 millions d’€ de masse salariale ;

– le transfert de la gestion des biens immobiliers (plus de 200) et du parc automobile (600 à 800 véhicules) des autres administrations présentes sur place ;

– en ce qui concerne uniquement le Département, le transfert des crédits de frais de tournée et de frais de représentation des programmes 151 et 185 (Consuls et COCAC) au P105 pour environ 4 M€ ;

– le changement d’appellation des ex-services communs de gestion (SCG) en   secrétariats généraux d’ambassade (SGA) chargés de mettre en place la réforme.

Objectif initial de suppression de 10% de la masse salariale

L’objectif assigné au MEAE de -10% de la masse salariale à l’étranger d’ici 2022, s’est exprimé dans les postes par l’obligation de réaliser, à l’aide d’un tableur, 2 exercices de programmation successifs en seulement 3 semaines ! Le 1er portait sur la programmation des effectifs 2019 et le second sur la période 2020-2022. Ainsi, après un premier cadrage général de la déclinaison du plan « Action Publique 2022 » au sein des réseaux à l’étranger, les postes ont-ils reçu leurs objectifs comptables de réduction à atteindre de -7%, -10% ou -13% de masse salariale, en fonction de leur taille et de leur classement par l’administration centrale (hors PPD).

Le MEAE : bon élève des suppressions d’emplois depuis 30 ans !

Le schéma d’emplois 2019 prévoit la suppression de 130 emplois supplémentaires et l’amputation de 13 millions de la masse salariale à l’étranger. Bien évidemment, la CFDT-MAE refuse avec force ce nouveau coup de rabot ! C’est d’ailleurs ce que notre organisation a rappelé à l’Assemblée nationale, en octobre dernier, à Mme Anne Genetet, députée de la 11ème circonscription des Français établis hors de France et auteure du rapport remis au Premier ministre « La Mobilité Internationale des Français » (juin 2018), et plus récemment, au Sénat et à l’Assemblée des Français de l’étranger.

Alors que les programmations des effectifs, validées par le Secrétaire général du ministère, ont été depuis notifiées aux postes, ces nouvelles suppressions des effectifs en 2019 viennent s’ajouter à celles des années précédentes et portent le total des réductions de personnels du Département à 20% des effectifs depuis 2006 et à 50% depuis 30 ans !

45 millions d’euros de masse salariale en moins d’ici 2022 : est-ce vraiment une bonne nouvelle ?

Récemment, le Département a annoncé que la cible initiale à atteindre de 78 millions de réduction de la masse salariale à l’étranger pour le seul MEAE (sur les -110 millions prévus au total à l’origine) avait été réduite et ramenée à -45,1 millions à la fin 2022. Ainsi, sur proposition du Ministre validée par le Premier ministre le 25 janvier dernier, l’effort demandé au Département en matière d’économies a été fixé à 5,7 % de réduction de sa masse salariale entre les mois de juillet 2018 et de décembre 2022.

L’histoire se répète-t-elle chaque année comme nous le dénoncions lors de notre discours au Ministre le 23 novembre 2017 ? Et surtout, est-ce vraiment une bonne nouvelle comme l’annonce le Ministère ? On peine à le croire puisque – si l’on répartit la somme de 45 millions sur 4 ans – on voit bien que la masse salariale fond à raison de plus de 11 millions chaque année. Pour mémoire, en 2018, 100 emplois ont été rayés des effectifs du MEAE et 7 millions de masse salariale ont été supprimés.

  • AP 2022 : un « jeu de dupes » pour le Ministère ?

Comme nous l’avions annoncé dès le printemps 2018, la CFDT-MAE a considéré que ce plan était un jeu de dupes et elle l’a signalé au Ministre. En effet, selon notre organisation, la méthode qui consiste à réduire la masse salariale de l’ensemble des réseaux à l’étranger, d’ici 2022, sans même réfléchir au préalable à nos missions n’est pas la bonne. La mise en œuvre purement comptable de cette réforme, à l’étranger, confirme notre diagnostic initial et place, de facto, le plan « Action Publique 2022 »  dans la lignée des exercices similaires que furent la RGPP (I et II) et la MAP. Comme ces dernières, ce plan pourtant présenté comme novateur sous couvert de rationalisation et de mutualisation, n’est en réalité que porteur d’un nouveau nom.

Les SGA au périmètre élargi ne bénéficient pas de moyens supplémentaires

La CFDT-MAE n’était pas opposée, par principe, au budget unique de fonctionnement et à ce que le périmètre des SGA soit réellement étendu à l’ensemble des services de l’Etat à l’étranger. Toutefois, nous avions indiqué que ces fonctions élargies devaient être compensées par des moyens humains et budgétaires supplémentaires à la hauteur de la réforme engagée. Or, cela n’est apparemment pas le cas. Au lieu de cela, il n’est question que d’économies qui seraient réalisées par le regroupement des fonctions « support » au sein des réseaux. Au passage, la CFDT tient à signaler que dans la plupart des postes ces « mutualisations » ont déjà été largement mises en place ! Nous considérons que ces économies sont destructrices et désorganisatrices des services à l’étranger avec des gains, à la clef, extrêmement faibles pour le Département.

Les autres administrations présentes à l’étranger n’ont pas toutes joué le jeu

L’augmentation du plafond d’emplois du Département, au 1er janvier 2019, liée au transfert des 387 ETP des autres ministères dont 354 agents de droit local au titre du pilotage MEAE de l’action extérieure de l’État, est, selon la CFDT-MAE, juste un transfert, pas une hausse réelle. Au total, il est prévu de transférer 411 ETP au Département d’ici 2022.

Les ministères concernés (Défense, Intérieur, Trésor, Justice, Douanes, etc…) n’avaient pas tous très envie de se séparer de leurs agents de droit local. Pire, les transferts d’ETP se sont réalisés de manière volontaire de la part des autres administrations qui devaient classifier leurs collaborateurs en fonction qu’ils réalisent des fonctions de « soutien » ou de « support » (transférables) ou « métiers » (non transférables). Bien entendu, toutes n’ont pas joué le jeu.

On sait aujourd’hui qu’un certain nombre de postes de travail correspondant à des fonctions « support », en particulier ceux des services de la Défense et des services économiques, ont échappé aux transferts d’ETP en faveur du Département.

Les emplois transférés sont faibles et souvent inadaptés aux besoins supplémentaires des SGA en matière de gestion

Les transferts d’emplois sont faibles (354 à l’échelle mondiale pour seulement une centaine de pays concernés soit de 0 à 4 ETP dans la grande majorité des cas), et sont sans rapport avec la charge de travail supplémentaire que doivent assumer les SGA. De surcroît, ces transferts correspondent, pour la plupart, à des emplois de chauffeurs (40%), de secrétaires (24%) et d’assistantes (13%) dont l’apport au bon fonctionnement des services et des postes est indéniable, mais qui, a priori, ne consacrent pas l’essentiel de leur temps aux tâches de gestion. Or les secrétariats généraux d’ambassade ont besoin avant tout d’acheteurs, d’intendants, de comptables et de gestionnaires pour faire face au surcroit de travail de leur nouveau périmètre de gestion de l’ensemble des crédits de fonctionnement courant, des biens immobiliers et du parc automobile. Dès lors, il nous semble bon de rappeler que, sur l’ensemble des 354 emplois transférés, seuls 3 comptables, 1 gestionnaire et 2 personnels administratifs y sont recensés !

Mutualisation asymétrique des pools de voitures et de chauffeurs

Pire, la mutualisation attendue des conducteurs automobiles et des véhicules de service – avec la création de pools dédiés sous la houlette des secrétaires généraux -est, dans bien des postes, asymétrique et au profit principal des autres administrations. De nombreux témoignages de collègues en poste font état de créations de pools difficiles qui restent théoriques, ne constituant souvent que des coquilles vides dont l’exception, au profit des chefs de service des autres administrations, est la règle !

Les postes ne comptent plus les demandes de dérogations des chefs de service aux chefs de poste afin d’échapper aux règles d’utilisation des voitures sous couvert de « raisons de service », de « disponibilité » et de « contraintes opérationnelles » avec, comme conséquence, de pouvoir continuer à utiliser les véhicules comme bon leur semble et même, dans certains cas, à toujours effectuer des trajets domicile-travail pourtant désormais prohibés !

En vérité, seuls les postes où les SGA ont pu bénéficier du soutien entier de l’ambassadrice ou de l’ambassadeur ont pu mettre en place des pools de chauffeurs véritablement fonctionnels.

Dès lors, les notes de service des postes se contentent, bien souvent, d’officialiser la priorité accordée aux chefs de service des autres ministères pour l’utilisation des voitures et des chauffeurs et de mettre en place des procédures résiduelles de « réservation » pour le MEAE et les autres services.

Bref, vive le changement sans changement en récupérant au passage les problèmes et pas ou peu de crédits supplémentaires ! (Entretien et assurance des véhicules, gestion des chauffeurs, des heures supplémentaires et des carnets de bord…)

Bâtiments transférés, crédits de fonctionnement et d’investissement

Pire encore, pour les postes qui ont hérité de bâtiments mal entretenus des autres ministères, les agents techniques du MEAE doivent se démultiplier afin de faire face aux nouvelles demandes et faire remonter, parfois dans l’urgence, des dossiers de remise à niveau. Le transfert des crédits de fonctionnement des autres administrations a certainement pu constituer, ici et là, pour les secrétaires généraux d’ambassade, l’opportunité d’apporter, par l’effet de la mutualisation des dépenses,  une rigueur supplémentaire à certaines dépenses courantes des services concernés. Mais comment remplacer certains appareils défectueux dans ces mêmes services (photocopieurs, climatiseurs, mobiliers divers…) lorsqu’ils n’ont pas été budgétés et sans crédits d’investissement supplémentaires ?

Rien vraiment n’a changé si ce n’est la charge de travail supplémentaire des SGA

Souvent, les chefs de poste promettent aux chefs de service des autres administrations que rien ne changera et qu’ils garderont « tout le confort grâce au soutien du secrétaire général », déjà bien sous pression et alors que ce n’est pas vraiment l’idée de la réforme. Et même dans les pays à « zéro transfert » d’emploi, le secrétaire général devra prendre en charge des tâches supplémentaires de gestion qui incombaient avant aux autres administrations, alors même que le ou les postes de gestionnaires correspondants continuent d’exister et de bénéficier aux chefs de service concernés des autres ministères. Certains collègues, notamment les secrétaires de chancellerie « triple casquette », déjà surchargés de travail, devront de surcroît absorber la « régionalisation » des activités consulaires d’un poste voisin, en particulier en Europe, ou bien encore mettre en œuvre un nouveau dispositif consulaire, à titre expérimental.

Nous attendons donc des réponses concrètes du MEAE aux préoccupations des collègues sur place, une véritable défense de nos emplois à l’étranger et de réelles solutions pour donner aux SGA de vraies prérogatives.

  • D’autres suppressions après 2022 ?

Le Département indique que la dématérialisation des visas et la réforme de l’état civil consulaire font partie intégrante du plan « AP 2022 ». D’ailleurs, à côté des gains attendus en ETP de la mutualisation des fonctions « support », le « consulat numérique » constitue l’autre grande piste d’économies annoncée par la réforme des réseaux de l’Etat à l’étranger.

Or les postes, compte tenu du calendrier des programmations imposé par la Centrale (pm. fin octobre / mi-novembre 2018) et de l’état d’avancement des projets consulaires « France-visas », « RECE » et le transfert en cours des transcriptions d’état civil en Europe, n’ont, pour la plupart, pas programmé de suppressions d’effectifs dans ces domaines.

Tout comme les regroupements d’activités visas ont eu (Amérique du Nord) et auront (Maroc) un impact sur les effectifs, il est certain qu’une fois la dématérialisation achevée, d’ici quelques années, du projet « France-Visas », il deviendra techniquement possible d’instruire les demandes de visas à partir de la France. Et même si l’administration s’en défend aujourd’hui, est-on certain qu’aucun projet ne viendra rapatrier l’activité « visas » de nos postes à l’administration centrale ?

De même, en matière d’état civil, le rapatriement à Nantes des transcriptions consulaires en Europe d’ici 2022 – (pm. Zurich en 2018, Genève, Luxembourg et Monaco à l’été 2019) déjà supprime des postes dans le réseau. Le projet de registre de l’état civil électronique (RECE), encore en phase d’expérimentation, devrait permettre d’ici 2022, au-delà de la dématérialisation des actes, à nos compatriotes installés à l’étranger de télédéclarer certains évènements d’état civil. Là encore, des suppressions d’emplois supplémentaires à l’étranger après 2022 se profilent en filigrane. Est-ce la réponse du Département au sous-effectif chronique de certains services d’état civil au sein du réseau ?

Enfin, la régionalisation des activités consulaires (actée pour Monaco en 2021-22 avec Milan comme poste de rattachement mais d’autres sont à l’étude en particulier en Europe du Nord) ne présage également rien de bon pour nos effectifs à l’étranger.

Le projet de transformation de l’actuel CTDS en centre d’expertise ressources titres (CERT) capable d’instruire et de valider (niveaux 1 et 2) les demandes de passeport et de CNI est actuellement expérimenté en Norvège. Et, à partir du 1er avril 2019, 16 nouveaux postes dans le monde suivront. Quel en sera l’impact pour les personnels sur place ?

Commentaires :

Vous avez été nombreux, responsables ou responsables adjoints de secrétariats généraux d’ambassade, gestionnaires, comptables et intendants affectés au sein d’un SGA, à nous avoir fait part de vos difficultés concernant la mise en place effective de la réforme dans vos postes. A ces problèmes se sont ajoutées, pour certains d’entre vous et notamment les chefs de chancellerie « triple casquette », des difficultés supplémentaires liées à des projets de régionalisation des activités consulaires et, en Europe, au rapatriement de l’état civil à Nantes.

D’une manière générale, vos retours ont été négatifs tant en matière de positionnement hiérarchique dû au nouveau périmètre de vos activités que de charge de travail supplémentaire à assurer. Et c’est dans le cadre de ces activités nouvelles que l’application différenciée de la règle dite « des 5 mois », en matière de droits à voyages payés, a suscité un fort sentiment d’injustice. C’est la raison pour laquelle nous avons souhaité relayer vos difficultés en poste auprès de l’administration centrale afin qu’elle puisse vous transmettre des instructions claires alignées sur la gestion des autres ministères présents à l’étranger. 

A ce sentiment s’ajoute, pour les agents C des SGA, le constat décevant d’une moindre valorisation de leurs fonctions en termes d’IRE (groupe 12) que celle dont bénéficient leurs collègues C affectés sur des fonctions classées au groupe 11 ou 10. Cette situation difficilement justifiable, relayée par la CFDT notamment lors de l’exercice GPEEC en 2017, n’est pas compréhensible pour les agents comme l’a démontré les réponses à notre grande enquête sur les catégories C dont les résultats ont été transmis à l’administration en octobre dernier. La CFDT-MAE, qui milite pour que toutes les fonctions actuellement classées en grille 12 soient reclassées en grille 11, a participé aux consultations récentes engagées par la DAF/DRH avec les organisations syndicales sur ce thème. La CFDT-MAE veillera à ce que le projet de texte de l’administration, qui devrait être présenté pour avis aux représentants du personnel au prochain CTM, soit inclusif, porteur de progrès social et respectueux de l’intérêt général des agents de ce Ministère.

Thèmes : Action publique 2022, Anne Genetet, AP2022, Catégorie A, Catégorie B, Catégorie C, chauffeurs, CTM, ETP, Français établis hors de France, GPEEC, MAP, Masse Salariale, MEAE, Mobilité internationale des Français, plafond d'emploi, PPD, Programme 105, RECE, RGPP, secrétaire de chancellerie, SGA

La CFDT-MAE auditionnée par la commission des finances de l’Assemblée des Français de l’étranger – 13 mars 2019

16 mars 2019

La semaine qui s’achève a vu se dérouler la 30ème session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) au Centre de Conférences Ministériel sur le site de Convention. A cette occasion, la présidente de la commission des finances, du budget et de la fiscalité a invité notre organisation syndicale à s’exprimer, le mercredi 13 mars à 9 heures, sur la diminution de la masse salariale du MEAE devant les conseillers de cette commission.

Cette rencontre a permis au secrétaire général de la CFDT-MAE, Thierry Franquin, accompagné de Patrick Ratsito, permanent parisien, de rappeler les incohérences de la réforme actuelle des réseaux de l’Etat à l’étranger – dans le cadre du plan gouvernemental « AP 2022 » – et notre farouche opposition à l’objectif assigné au Département de -10% de réduction de la masse salariale à l’étranger (même si depuis, à la suite de la validation du 1er Ministre, ce chiffre semble avoir été revu à la baisse, nous y reviendrons dans un prochain article consacré aux secrétaires généraux d’ambassade).

Des échanges de grande qualité                                                                           

Ensuite, des échanges de grande qualité se sont engagés avec les Conseillères et les Conseillers AFE, de toutes sensibilités politiques, portant notamment sur la faiblesse des équipes à l’étranger, les risques psycho-sociaux que cela génère et les dispositifs de prévention et de prise en charge mis en place par le Département, le budget 2019 du MEAE et le schéma d’emplois, la programmation des effectifs 2020-2022, les projets de numérisation en cours et le rapatriement entamé de l’état civil consulaire en Europe à Nantes ainsi que les projets à l‘étude de régionalisation des activités consulaires.

Des inquiétudes bien légitimes

Les Conseillers ont particulièrement insisté sur le calendrier et le périmètre géographique du rapatriement de l’EC consulaire et des réformes en cours, ont exprimé leurs inquiétudes sur la place, voire la perte d’influence, de la France dans le monde et ont souligné le manque de moyens matériels et humains de notre réseau à l’étranger.

  • Plan « Action publique 2022 »

Dès le printemps 2018, la CFDT-MAE a considéré que ce plan était un jeu de dupes et elle l’a signalé au Ministre. En effet, selon notre organisation, la méthode qui consiste à réduire de 10% la masse salariale de l’ensemble des réseaux à l’étranger, d’ici 2022, sans même réfléchir au préalable à nos missions n’est pas la bonne. La mise en œuvre purement comptable de cette réforme, à l’étranger, confirme notre diagnostic initial et place, de facto, le plan “Action Publique 2022” dans la lignée des exercices similaires que furent la RGPP (I et II) et la MAP. Comme ces dernières, ce plan pourtant présenté comme novateur sous couvert de rationalisation et de mutualisation, n’est en réalité que porteur d’un nouveau nom. Quant aux principales pistes d’économie annoncées par le plan (le tout numérique et le regroupement des fonctions « support »), elles sont soit avancées dans le temps et / ou artificielles (“consulat numérique”), soit destructrices et désorganisatrices de notre réseau à l’étranger (suppressions et transformations d’emploi des fonctions dites de “support” ou de “soutien”).

Est-il encore nécessaire de rappeler que le Quai d’Orsay a déjà perdu 20% de ses effectifs sur les 13 dernières années (et 50% sur les 30 dernières) ?

  • Réduction de la masse salariale à l’étranger

Dans l’attente de la validation des effectifs à l’étranger pour la période 2020-2022, la CFDT refuse catégoriquement ce nouveau coup de rabot qui consiste en la suppression de 130 ETP supplémentaires et en une réduction de 13 millions d’euros pour ce qui est de la masse salariale à l’étranger en 2019.

Il est possible de faire autrement

Il est possible de faire autrement et des pays font le chemin inverse. Il en est ainsi du Royaume-Uni qui renforce actuellement son réseau diplomatique et des Pays-Bas. Ce dernier, qui dispose tout de même d’une centaine de postes à l’étranger,  augmente le nombre d’ambassades et de consulats qu’il possède dans le monde, après les coupes sombres effectuées lors  des années précédentes, et dont le caractère excessif a dû être corrigé.

L’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) représente les Français établis hors de France et défend leurs droits et leurs intérêts. Créée par la loi n° 2004-805 du 9 août 2004, l’Assemblée a succédé au Conseil supérieur des Français de l’étranger (CSFE) et est l’interlocutrice du gouvernement sur la situation des Français de l’étranger et sur les politiques menées à leur égard. L’Assemblée des Français de l’étranger se compose de 90 conseillers, élus pour 6 ans – par et parmi les 443 conseillers consulaires – dans 15 circonscriptions (Loi n° 2013-659 du 22 juillet 2013) et se réunit à Paris au moins deux fois par an en session plénière. Les membres de l’AFE font partie de l’une des 6 commissions qui travaillent sur des thématiques spécifiques.

Le secrétariat général de l’AFE, composé d’agents du Ministère, a pour mission d’assurer le bon fonctionnement de cette assemblée.

Thèmes : AFE, AP2022, MEAE, Ministre, réseau

Charte des recrutés locaux, “comédie en 3 actes”, compte personnel de formation : La LDS de février est en ligne !

18 février 2019

Retrouvez la Lettre du Syndicat (LDS) n° 291 sur notre site web.

Au sommaire :

  • les mauvaises mathématiques du SCEC,
  • la charte des agents de recrutement local,
  • “donne-moi ta montre, je te donnerai l’heure” ; une comédie en trois actes,
  • recrutement CFDT-MAE pour la rentrée 2019,
  • activité de la section Nantes.

Lisez… et faites-lire !

 

 

Thèmes : ADL, AP2022, charte des ADL, LDS, recrutement, Recrutés locaux, SCEC, Section Nantes

Etat civil consulaire : mauvaise leçon de mathématiques

29 janvier 2019

En marge du Comité technique ministériel (CTM) de novembre dernier, la DFAE avait répondu à l’une de nos interventions qu’il n’était « pas question » pour sa direction d’accroître le quota annuel de 1000 actes/agent en état civil consulaire.

Ce quota est communément appliqué par le Département depuis quelques années ; il détermine le nombre d’actes limite que l’on peut demander à un agent affecté en zone à risque de fraude faible, en respectant la qualité du service rendu et ses conditions de travail.

Ce vendredi 25 janvier, c’est un tout autre tableau que nous avons perçu de la DRH à l’occasion d’une réunion avec les organisations syndicales à Nantes : 5 ETP vont être crées, à l’été 2019, au sein du SCEC, visant à permettre le rapatriement en centrale de l’état civil de Genève, Luxembourg et Monaco.

Si l’on pose les chiffres à côté des lettres, le compte est loin d’être bon : Genève 2018 = 6250 actes, Luxembourg = 1604 et Monaco = 1152, soit un total de 9006. Si l’on ajoute à cela le fait que Zurich, dont les dossiers ont été rapatriés à titre anticipé dès l’été dernier, aura délivré 1310 actes pour l’année, avec un seul « ETP centrale pionnier »… l’on en arrive au chiffre de 10316 actes pour 6 ETP, soit un quota de…  1720 actes par agent !

Cette augmentation de… 72% n’est même pas « inacceptable », elle est juste intenable. Devant une charge de travail déjà à son maximum, avec des postes et des services qui sont à l’os (*), la CFDT-MAE s’inquiète de la contradiction entre les deux termes de l’équation :

  • Si l’on s’en tient aux chiffres du programme employeur, c’est 5 ETP qu’il manquera au futur « bureau des transcriptions européennes »  à la rentrée prochaine, soit près de la moitié de son effectif.
  • Si l’on suit les chiffres de la DRH, le service sera impossible à rendre, méprisera les usagers et mettra clairement les agents en danger.

Sur ces sujets sensibles des conditions de travail et du service public à l’étranger, nous attendons avec hâte des clarifications de l’administration.

 

(*) Lors de l’audition du secrétaire général du MEAE devant la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat le 3 octobre 2018, le président de la commission, le Sénateur Cambon estimait même « que la moelle était atteinte ».

Thèmes : AP2022, Conditions de travail, Etat-civil, Genève, Luxembourg, Monaco, SCEC, service public, Zurich

La Route du vote, AP 2022, catégories C : la LDS de novembre est sortie !

22 novembre 2018

La lettre du syndicat (LDS) de novembre est sortie !

Au programme, retrouvez :

  • La Route du vote,
  • Le RIFSEEP des corps SIC,
  • AP 2022, encore et toujours (hélas !),
  • L’avenir des corps “C”,
  • La question du temps de travail en administration centrale…

… et nos rubriques habituelles ”vie des sections”, “calendrier” etc…

N’hésitez pas à l’imprimer et à la diffuser !

 

Thèmes : AP2022, ASIC, Catégorie C, élections professionnelles, Filière DNUM, Nantes, Section Nantes, SESIC, Temps de travail

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Marylise Léon présente la CFDT

https://youtu.be/mLU9Wqmyico

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La CFDT revendique l’IFSE majorée pour TOUS les agents du SCEC (CSAC 27/03/2025)

Nos collègues de l’IFAAC méritent une meilleure prime ! (CSAC du 27/03/2025)

Revalorisation des formatrices et formateurs du SCEC

Vers un meilleur accompagnement des agents de retour en centrale (CSAC du 27/03/2025)

Qu’est-ce que la prime spéciale d’installation (PSI) ? (CSAC du 27/03/2025)

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