Ne restez pas isolés, faites entendre votre voix.
Selon les dernières études, seulement 10,3 % des salariés sont syndiqués en France malgré un chiffre plus important qui s’élève à 18,4% parmi les agents de la fonction publique. Cela nous amène à nous interroger sur les raisons de ce désamour envers les organisations syndicales qui font partie de notre culture et de notre histoire et qui constituent un des piliers de notre identité nationale.
Alors même que les réformes sociales du Front Populaire sont aujourd’hui encore le socle des acquis sociaux des salariés de France puisqu’ils profitent encore aujourd’hui des congés payés, de la réduction du temps de travail et de l’établissement des conventions collectives ; alors même que les organisations syndicales furent co-autrices du programme du conseil national de la résistance (15 mars 1944) qui regroupait les représentants des organisations de la Résistance, des centrales syndicales et des partis ou tendances politiques, travaillant, dans l’unité, à la reconstruction de notre pays d’après-guerre ; et alors même que le droit syndical est un des principes d’ordre politiques, économiques et sociaux du bloc de constitutionnalité garantie par le Conseil constitutionnel ; le constat est que dans notre société actuelle, le syndicalisme traine, à tort, une image un peu dépassée.
Mais qu’est ce qui fait que le Français, considéré comme râleur, peine à adhérer à un syndicat ? Une association de salariés/d’agents qui a pour objet la défense d’intérêts communs, la défense de cas individuels, et qui contribue à rétablir une balance dans un rapport de force à l’origine déséquilibré.
Une des réponses pourrait être cette idée que l’on pourrait s’en sortir individuellement.
A la CFDT, la Confédération Française Démocratique du Travail, nous ne croyons pas en cette idée, bien au contraire, nous croyons à la force du collectif.
Et à la CFDT-MAE, nous sommes convaincus qu’il ne tient, qu’à nous, ensemble, de faire bouger les choses.
Nous sommes force de contre-propositions et négocions toujours dans le sens de vos intérêts, nous œuvrons à répondre aux problèmes concrets sur le terrain en administration centrale et à l’étranger, nous tenons notre force de notre représentativité, que nous vous devons, adhérents, en tant que premier syndicat de France et premier syndicat du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Parce que nous pensons que tout seul on va plus vite, mais qu’ensemble, on va plus loin, nous vous invitons tous, cher.e.s collègues de tous statuts, à nous rejoindre, pour faire entendre votre voix.