Le bilan de la grève n’est pas définitif. Quelques postes n’ont pas déclaré leurs grévistes, d’autres semblent avoir minoré leur nombre. Pour le moment, l’administration nous a donné le chiffre de 893. Nous l’estimons supérieur à 1.000. Ce qui compte, c’est l’ordre de grandeur.
C’est de toutes façons un succès : dès le dépôt du préavis de grève, le ministère a décidé d’appliquer la revalorisation salariale rétroactivement au 1er janvier au lieu du 1er juillet. Puis la première grève de recrutés locaux au niveau mondial a été marquée par une participation exceptionnelle si on la rapporte aux effectifs concernés (RL du réseau diplomatique et consulaire des pays rémunérés ni en € ni en USD).
La pétition (1.500 signatures) et autant de cartes postales ont été remises au ministre Alain Juppé, le jour de la grève, à l’ouverture du comité technique ministériel. Le ministre n’a pas annoncé d’éléments nouveaux sur la mesure coût-vie mais il a été impressionné par l’ampleur de la mobilisation et par l’épaisseur du paquet de pétitions et de cartes postales.
Nous avions, la semaine précédente, rencontré le Secrétaire Général qui nous avait assuré que si la DRH trouvait des moyens financiers en fin d’année, les collègues RL seraient servis.
L’administration doit prendre en compte la colère, la détermination et la solidarité qui se sont exprimées mondialement. Elle doit rapidement (avant la trêve des confiseurs) nous faire connaître ses intentions quant à l’alignement de la revalorisation salariale sur le taux du FMI.