Pétition adressée au Premier ministre par l’intersyndicale : CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, SOLIDAIRES
Signez et relayez la pétition pour REFUSER ce Budget !
La CFDT, comme l’ensemble des organisations syndicales, appelle à défendre ensemble notre modèle social et la dignité au travail, en refusant ce « musée des horreurs » que représentent les axes du budget présentés par le Premier ministre François Bayrou.
Les pistes d’économie du budget 2026 dévoilées par le Premier ministre, le 15 juillet dernier, sont d’une brutalité sans précédent. Après le mouvement social inédit contre la réforme des retraites, le gouvernement nous annonce à nouveau une litanie de mesures injustes et inefficaces !
Suppressions de jours fériés, coupes dans les services publics, réforme de l’assurance chômage, gel des salaires et des prestations sociales, désindexation des pensions de retraites, doublement des franchises médicales, remise en cause de la 5ème semaine de congés payés…
Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité-es, les malades.
Ce plan s’attaque directement aux piliers du modèle républicain de notre pays, à savoir les services publics et l’ensemble des femmes et des hommes engagés, agents de l’État et de la fonction publique, qui les font vivre au quotidien. De manière très concrète, les grandes orientations budgétaires sont les suivantes :
- un gel des dépenses de l’État, hors charge de la dette et budget des Armées ;
- la suppression dès 2026 de 3 000 postes dans la fonction publique, à l’exception des postes d’élèves-professeurs liés à la réforme de la formation des enseignants ;
- la réinternalisation ou la fusion d’agences et d’opérateurs publics, représentant 1 000 à 1 500 diminutions d’emplois supplémentaires en 2026 ;
- le non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite à compter de 2027 ;
- un gel des mesures de revalorisation générales ou catégorielles des rémunérations dans les ministères ;
- et, comme pour l’ensemble des salariés, l’annulation de deux jours de congés, le 8 mai et le lundi de Pâques.
La CFDT et les autres syndicats dénoncent un « musée des horreurs » budgétaire et exigent un projet respectueux pour la France qui soit porteur d’espoir et de justice sociale.